Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
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Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Par Christophe Cornevin
20/07/2010 | Mise à jour : 21:25
INTERVIEW - Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux revient sur les récents épisodes de violences urbaines et met les maires face à leur responsabilité.
un bémol cependant , l'autorité de l'état ne peu l'emporter que lorsque les jugent font leur job de juges au lieu de faire celui des assistantes sociales !
Qu'importe si les policiers interpellent les multi récidivistes quand les juges le relâchent aussitôt !( cf ce multi récidiviste qui a braqué , a tiré les policiers , à Grenoble )
Par Christophe Cornevin
20/07/2010 | Mise à jour : 21:25
INTERVIEW - Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux revient sur les récents épisodes de violences urbaines et met les maires face à leur responsabilité.
LE FIGARO.- La mise à sac de Saint-Aignan démontre que la violence s'empare aussi des campagnes. Cela vous inquiète-t-il?
Brice HORTEFEUX.- Il n'y a pas d'un côté les banlieues, qui seraient au cœur de notre action, et de l'autre le monde rural, dont on ne devrait pas s'occuper. La sécurité, c'est pour tous. Je me suis donc rendu à Saint-Aignan pour rappeler qu'il n'y a pas de territoire négligé, ni de population oubliée, ni de forme de délinquance tolérée. La mort d'un jeune de 22 ans constitue un drame familial, mais face à des exactions inadmissibles, j'ai décidé une présence massive et dissuasive des forces de l'ordre, comme je l'ai fait 48 heures plus tôt en me déplaçant à Grenoble. Ces mesures sont comprises par les populations qui aspirent à vivre tranquillement et dissuadent les délinquants, permettant le retour au calme.
À Grenoble comme à Saint-Aignan, les forces de l'ordre sont critiquées, accusées de «bavure».
Je suis scandalisé des déclarations de certains à l'égard de la police. Ils oublient une réalité. Dans les deux cas, les personnes décédées étaient des délinquants connus. Le premier, à Grenoble, avait été condamné trois fois, venait de braquer un casino, portait un gilet pare-balles et disposait d'un pistolet-mitrailleur. Le second, dans le Loir-et-Cher, affichait le triste palmarès d'une vingtaine de procédures à son encontre. Policiers et gendarmes n'ont fait que riposter à des agressions qui auraient pu être mortelles. Je les soutiens sans réserve. Attention à ne pas inverser les rôles et les responsabilités!
Des socialistes, comme Manuel Valls, veulent un «Grenelle de la sécurité urbaine».
Je suis stupéfait de l'attitude des socialistes, qui semblent réduits à souhaiter l'échec de la politique de sécurité. Pourtant, la lutte contre la délinquance conduite sous l'autorité du président de la République obtient des résultats nets. Légèrement à la hausse il y a un an, la délinquance est aujourd'hui clairement orientée à la baisse. La chasse aux trafiquants de drogue a permis des prises spectaculaires et certains secteurs sensibles ont été sécurisés, comme à Saint-Denis ou à Tremblay. Les services fiscaux traquent désormais ceux qui ont un train de vie sans aucune mesure avec leurs revenus légaux, la menace des bandes est maintenant anticipée. Nous avons même cassé la spirale de la hausse des atteintes aux personnes, fléau auquel n'échappe aucune société postindustrielle. Toutes ces actions ne sont pas dues à une opération du Saint-Esprit, mais à la détermination des forces de sécurité. Au lieu de s'en réjouir, le PS semble le regretter pour une raison que je ne comprends pas ou, au contraire, trop bien. Quelle est sa réponse? J'ai entendu à Grenoble que les socialistes souhaitaient un «Grenelle de la sécurité». Moi, je veux surtout un Grenoble sécurisé. Par tempérament et par conviction, je suis ouvert et respectueux des suggestions des élus. Mais je le dis clairement: nous n'avons pas besoin de «grenelliser» une nouvelle fois, nous n'avons pas besoin de colloques, mais d'action, de fermeté et de résultats sur le terrain.
Des élus affirment que la réponse sécuritaire ne doit pas être la seule.
Justement, que chacun fasse son bilan. Pourquoi certaines villes socialistes refusent-elles encore la vidéoprotection? Où en sont certains élus sur la responsabilisation des parents et la suspension des allocations familiales? Où en sont-ils en matière de rénovation urbaine ou même d'éclairage public, qui fait encore cruellement défaut par endroits? Sans jeter l'opprobre sur telle ou telle gestion, je n'entends pas recevoir de leçons de ceux qui aujourd'hui se réveillent après avoir tant laissé faire.
On vous accuse d'une inflation de lois sécuritaires.
Face aux nouvelles initiatives que j'ai engagées, j'ai reçu des soutiens de toutes les sensibilités et je les en remercie. Je n'ai aucun complexe sur ces textes et souhaite même qu'il y en ait d'autres -je présenterai la LOPPSI au Sénat dès septembre- car les formes de délinquance évoluent sans cesse. Il faut anticiper. C'est le cas pour la loi votée au printemps sur les bandes qui a été appliquée dans les Yvelines et le sera encore à Saint-Aignan. Il n'y a pas que celui qui porte un coup de hache qui est condamnable, mais aussi ceux qui l'ont accompagné en étant cagoulés.
Comment évaluer les dispositifs?
Comme leur a demandé le président de la République, les préfets s'impliquent davantage dans les questions de sécurité. Chaque mois, nous faisons un bilan, département par département, et adaptons nos dispositifs dès que nécessaire. Par exemple, nous allons systématiser la saisie des véhicules de luxe acquis avec de l'argent sale. Quand on recense 350 Ferrari en Seine-Saint-Denis, on est en droit de se poser quelques questions. Je vais aussi demander aux préfets de me rendre compte dans quelle mesure les dispositifs de sécurité et de prévention mis à la disposition des maires des villes de plus de 30.000 habitants sont utilisés ou pas. Il faut faire la différence entre les élus qui parlent et ceux qui agissent. Chacun a le droit de savoir qui fait et qui ne fait pas. Mon message est clair : dans notre pays, il n'y a pas d'avenir pour les délinquants. L'autorité de l'État finit toujours par l'emporter.
un bémol cependant , l'autorité de l'état ne peu l'emporter que lorsque les jugent font leur job de juges au lieu de faire celui des assistantes sociales !
Qu'importe si les policiers interpellent les multi récidivistes quand les juges le relâchent aussitôt !( cf ce multi récidiviste qui a braqué , a tiré les policiers , à Grenoble )
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Qu'importe si les policiers interpellent les multi récidivistes quand les juges le relâchent aussitôt !
Ce n'est parce que tu répétes toujours la même chose que cela prouve que ce soit vrai.
Ce n'est parce que tu répétes toujours la même chose que cela prouve que ce soit vrai.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
il suffit de vivre la justice au quotidien pour en avoir la confirmation !
mais si cela te chante , je vais me faire un plaisir de poster sur ce tème avec les articles des arrestations des multi récidividtes !
mais si cela te chante , je vais me faire un plaisir de poster sur ce tème avec les articles des arrestations des multi récidividtes !
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Gendarme percuté par un chauffard : trois suspects en garde à vue
19.07.2010, 21h32 | Mise à jour : 21.07.2010, 11h51
Le gendarme de 49 ans très grièvement blessé lundi, après avoir été percuté par une voiture à Thelus (Pas-de-Calais), se trouvait toujours dans un état critique, mardi soir. «On n'observe ni amélioration, ni détérioration, et son pronostic vital est toujours engagé à l'heure actuelle», déclarait à la mi-journée la préfecture.
Les blessures dont il souffre sont situées principalement au niveau du visage et du thorax, et il est dans le coma.
Trois hommes, dont l'un est «fortement suspecté» d'être le conducteur d'une voiture qui a percuté et grièvement blessé le gendarme ont été interpellés mardi soir et placés en garde à vue. Mardi vers 20H30, une trentaine de gendarmes du Pas-de-Calais et de la section de recherches de Lille ont interpellé les trois hommes à Vélu, un village près de Bapaume (Pas-de-Calais), trois hommes âgés de 20 à 27 ans.
Un suspect aurait reconnu les faits
Selon RTL, le propriétaire du véhicule, un homme de 27, aurait reconnu les faits pendant sa garde à vue, prétextant qu'il n'avait pas vu le gendarme sur le bord de la route. Sans emplois, connu pour être un petit trafiquant, son permis de conduire lui avait été retiré après un excès de vitesse, suivi d'un délit de fuite. Selon Brigitte Lamy, procureur de Béthune, qui n'a pas précisé les éléments permettant d'orienter les soupçons vers le jeune homme, le principal suspect «n'a pas reconnu les faits».
Lundi en fin d'après-midi, le militaire a été percuté à pleine vitesse par une voiture contrôlée à plus de 140 km/h au lieu de 90, lors d'une opération de contrôle de vitesse sur la petite commune située au nord d'Arras. La voiture n'a pas ralenti, a percuté et projeté le gendarme, avant de prendre la fuite. Le parquet de Béthune a été saisi de l'enquête mardi après-midi, en vue d'une prochaine ouverture d'information judiciaire.
«Cette route n'est pas accidentogène, a déclaré Bernard Milleville, maire de Thélus depuis 1985. Depuis environ deux mois, le contournement de la commune a été mis en service et de ce fait, on a noté une réduction importante du nombre de véhicules qui la traversent». Elle est située sur un axe Arras-Lens, très fréquenté, notamment par des camions. «Vraiment abasourdi» par la nouvelle de cet accident, Bernard Milleville décrit la victime comme «quelqu'un de très professionnel, un spécialiste en matière de sécurité, quelqu'un de très disponible» qu'il rencontrait régulièrement.
Les 1 300 habitants de la commune sont, selon lui, «atterrés» par le drame. «La peur du gendarme, ça n'existe plus», commentait un habitant ayant requis l'anonymat, à quelques mètres des lieux du drame.
encore un trafiquent qui était en liberté !
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Grenoble, Saint-Aignan: la guerre
Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 19 Juillet 2010 à 12:01
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Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 19 Juillet 2010 à 12:01
Grenoble, Saint-Aignan : les graves incidents qui se sont déroulés, ces derniers jours, dans ces deux villes montrent que la violence est montée d'un cran. Philippe Bilger en tire un constat inquiétant : dans certaines zones, l'état de droit est mis à mal par une poignée d'individus qui refusent de s'intégrer et passent leur temps à le faire savoir.
La guerre à Grenoble. Je n'exagère pas. Ce qui a enflammé le quartier de La Villeneuve à Grenoble ne relève plus de l'agitation urbaine en quelque sorte classique, qui se nourrit du moindre prétexte pour des violences qui ne semblent motivées que par elles-mêmes.
Ces scènes de guérilla où une cinquantaine de jeunes gens ont affronté la police avec des jets de pierre, des barres de fer, des battes de base-ball et pire, avec des armes à feu à balles réelles, constituent un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale. Deux magasins, un centre technique, un centre de contrôle technique et près de soixante voitures incendiées.
Le début de ces explosions est relié à l'attaque d'une rame de tramway, bloquée par des feux de broussaille. Des fonctionnaires de police se sont retrouvés en danger de mort (Le Parisien, Le Journal du Dimanche).
Arrivé sur place, le ministre de l'Intérieur a promis de rétablir l'autorité de l'Etat et de restaurer l'ordre public. On n'a pas à douter de sa résolution mais on a le droit de douter des effets d'une action qui se heurtera vite à cette réalité incontestable : l'emprise d'une minorité prête à tout sur une majorité terrée et silencieuse. Contre cette donnée qui fait de l'Etat à chaque fois le grand perdant, comment agir ? Brice Hortefeux a fait appel au Raid et il a raison. Mais il y a un moment où cette riposte exceptionnelle s'effacera devant la quotidienneté redevenue apparemment paisible. Et tout recommencera.
Devant ces épisodes qui créent des dévastations, les témoins n'hésitent pas à évoquer l'atmosphère de « guerre » et les habitants, à cause de leurs véhicules incendiés, déplorent de ne plus pouvoir « partir en vacances ». Il n'y a pas à se moquer de ces protestations « utilitaires » qui au contraire visent juste puisqu'elles démontrent la bêtise et l'aveuglement de ces jeunes « casseurs » ruinant l'existence de ceux qui ne peuvent que constater le désastre, la tornade collective passée.
D'autres sont probablement à l'unisson de ce jeune homme du quartier de La Villeneuve qui soutient que « si on les avait intégrés socialement, il n'y aurait jamais eu ces violences ». Je regrette que ce poncif qui fait peser la culpabilité sur ceux qui n'y sont pour rien continue d'être admis par certains, alors que le refus d'intégration sociale et d'adhésion républicaine est à la source même de ces mises à sac. C'est parce qu'une minorité aspire à se tenir en marge et à le démontrer sans cesse par des comportements de rupture, que le problème est quasiment insoluble.
La meilleure preuve en est le caractère scandaleux de ce qui a mis en branle le déchaînement. Karim Boudouda, âgé de 27 ans et multirécidiviste du vol à main armée, a été tué après qu'il a fait feu à plusieurs reprises, avec un pistolet mitrailleur Uzi et une kalachnikov, sur les policiers qui le poursuivaient alors qu'il venait de « braquer » (avec un complice toujours recherché) le casino d'Uriage. Pourtant c'est cette « victime » à laquelle on a choisi de rendre hommage en mettant la guerre au coeur de ce quartier (Le Post)!
Claude Askolovitch, qui pour une fois m'a convaincu, évoque dans son commentaire du JDD le « désordre » et il n'a pas tort de mettre l'accent, par référence à Grenoble, sur le fait que « l'Etat veut se faire respecter des voyous mais il se laisse humilier de l'autre côté de la fracture sociale ».
Je crains qu'il y ait d'autres contradictions plus préoccupantes pour ceux qui, avec Brice Hortefeux, souhaitent en terminer avec ces zones de non-droit et ces lamentables nuits au cours desquelles on peut légitimement questionner l'unité de notre pays. Grenoble, malheureusement, a été précédé par d'autres violences et vient d'être suivi par l'attaque en règle « à la hache » d'une gendarmerie dans le Loir-et-Cher (France 2 et 20 minutes). Des phénomènes de délinquance et de criminalité, notamment en Seine-Saint-Denis, ont par ailleurs fait craindre que l'Etat soit mis hors jeu. Le préfet Lambert a été nommé dans ce département par le président de la République et le portrait que Le Figaro a consacré à ce professionnel d'élite permet d'espérer. Il a déjà commencé à mener des offensives couronnées de succès contre le trafic de drogue et ses petits ou grands caïds qui « pourrissent » certains quartiers et plusieurs cités. Il est persuadé que cette politique touche le coeur de la cible. Sûrement.
Tout en soulignant les réussites policières, le ministre de l'Intérieur a suscité la polémique en considérant qu'elles auront peu d'effet si une chaîne pénale cohérente n'est pas organisée. Il ne faudrait pas faire succéder à l'efficacité initiale une mansuétude, voire un laxisme judiciaires. L'Union syndicale des magistrats s'est élevée contre ces propos qui me semblent pourtant de bon sens. J'ai moi-même, et depuis longtemps, attiré l'attention sur le risque d'un hiatus dangereux, pour l'ordre public et la cohérence pénale, entre la police et son efficacité d'un côté et la justice et ses possibles faiblesses de l'autre, que celles-ci résultent d'une interprétation sulpicienne des dossiers et des responsabilités ou soient inspirées par une idéologie hostile à la philosophie pénale en vigueur.
S'il n'y a pas accord profond et lucide entre les policiers et les magistrats, sans bien sûr qu'il soit porté atteinte aux pratiques libres des uns et des autres, on pourra craindre - sans rêver d'un degré zéro!- que ne soient jamais éradiqués la guerre à Grenoble, les trafics à Bobigny ou la délinquance en France.
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Pourquoi la barbarie?
Par Natacha Polony le 5 juillet 2010 10h43 |
la responsabilité de ceux qui, depuis des années, ont minimisé cette dérive vers la barbarie, les promoteurs de «la révolte politique» cachée derrière ces voitures brûlées et ces «émeutes», les apôtres de la «prévention» qui exclut toute sanction,
ceux qui soutiennent depuis des decennies , les délinquants contre les citoyens , ceux qui le utilisent et comptent les utiliser ....
Par Natacha Polony le 5 juillet 2010 10h43 |
La photo montre un jeune marié souriant, qui met en avant cet anneau d’or à sa main gauche. Un beau garçon, raie au milieu et cravate blanche. Il a la vie devant lui. Et pourtant il est mort. Devant sa femme et sa mère, dans le décor sordide d’une bretelle d’autoroute, ponctué au loin par les barres d’immeubles de la cité des Mureaux. Lynché, frappé, massacré. Simplement parce qu’il exigeait un constat pour un banal accrochage.
Il appartient aux enquêteurs de déterminer les circonstances exactes qui ont conduit deux jeunes gens à appeler en renfort des amis de la cité, de démêler l’écheveau des mensonges que chacun tissera pour démontrer qu’il ne fut pas un des rouages de cet abominable engrenage. Il appartient aux enquêteurs d’établir des faits. Mais ces faits ne répondront sans doute jamais à l’angoissante question que se posent aujourd’hui tous ceux qui ont vu ce visage de jeune homme heureux, et qui ont entendu l’histoire : comment peut-on mourir à trente ans pour un peu de tôle froissée, en France, en 2010 ? Cette question-là tourne dans les têtes, obsédante et douloureuse ; dans les têtes de ceux qui pensent : cela peut m’arriver, puisque ça lui arrive, à lui, à qui cela ne pouvait pas arriver ; dans les têtes de toutes les mères, qui ont mis au monde un enfant et savent désormais qu’il peut être un jour massacré sous leurs yeux, si tranquille que soit sa vie.
Il a fallu des siècles, en France, pour que ce genre de chose n’arrive plus. Pour que disparaissent les Grandes Compagnies, ces troupes qui faisaient régner la terreur dans les campagnes, pillaient les fermes et massacraient les paysans. Pour que les rues des villes ne soient plus des coupe-gorge et que le Bois de Troussechemise ne soit plus qu’un nom pittoresque. Pour que l’éducation, dans les familles comme à l’école, développe chez chacun le minimum d’empathie qui lui permette de considérer que la vie de l’autre a une valeur sacrée, et qu’elle dépasse de beaucoup les quelques sous qu’il pourra lui voler.
Cela s’appelle la civilisation, et c’est ce qui garantit à chaque citoyen qu’il peut circuler partout sur le territoire de la République, et que partout celle-ci fait régner la loi que nul n’ignore.
Ce qui signifie d’ailleurs que la loi seule ne suffit pas. Car celui qui l’enfreint, au moment où il le fait, se moque absolument de la sanction. La loi ne suffit pas si elle n’est pas assortie de la conscience que cette loi délibérée en commun est le frein que nous acceptons d’imposer à nos pulsions en échange de la possibilité de vivre en paix, les uns à côté des autres. Il y aura toujours des voleurs, des tricheurs ou des assassins, qui choisissent sciemment d’enfreindre la loi. Au moins peut-on se dire qu’ils mesurent les risques et savent ce qu’ils font. Il y aura toujours des fous et des meurtriers, relevant de la psychiatrie, plus que de la prison. Et l’on peut déplorer que ceux-là ne soient pas pris en charge comme ils le devraient.
Mais tout cela n’est pas la barbarie. Quand, en revanche, des individus sont mus par des pulsions incontrôlées, par des instincts, celui du territoire ou celui du clan, que ne vient pas réfréner la conscience de l’humanité de l’autre, quand ces individus ne trouvent pour explication de leur geste que des expressions toutes faites, «j’ai pété les plombs», «j’avais la haine …, on peut parler de barbarie. Quand un père de famille est frappé à mort devant les siens parce qu’il photographiait un lampadaire, et que des petits trafiquants y ont vu une atteinte à leur tranquillité, quand un homme est cogné à coups de barre de fer jusqu’à en rester handicapé à vie, parce qu’on veut lui voler sa voiture, on peut parler de barbarie. Car ces comportements impliquent que ceux qui les développent ne se sentent pas appartenir à la civilisation, qu’ils ne se trouvent rien de commun avec leur victime, qui n’est plus qu’un autre, anonyme et ennemi.
Et bien sûr, se pose la question cruciale : comment en est-on arrivé là ? Les spécialistes de la dénégation répondront que la violence a toujours existé, que les médias montent en épingle des faits divers malheureux pour de sordides intérêts électoralistes. Mais les récupérations politiques n’inventent pas les faits, elles se contentent de les exploiter. Et si la violence a toujours existé, du moins peut-on dire qu’en Europe, depuis les temps barbares qui marquèrent la chute de l’Empire romain, et si l’on excepte la violence spécifique des guerres, grandes boucheries militaires ou guerres civiles, la violence ordinaire tendait à régresser. Sans doute peut-on même émettre l’hypothèse que la deuxième moitié du vingtième siècle a représenté, en Europe occidentale, un moment où le pacte social avait atteint son plus haut degré d’achèvement. La conjonction d’une éducation généralisée, d’une morale – chrétienne ou laïque – qui imprégnait encore les discours familiaux, et de l’adhésion du plus grand nombre à un modèle social et politique fait d’équilibre entre les contributions de chacun et le degré de protection qui lui était accordé, explique qu’il y eut là, en cet endroit et en cette période, une suspension de cette loi de la jungle qui fut le lot de la majeure partie de l’humanité depuis la nuit des temps.
Et si les Français peuvent sembler coupablement nostalgiques aux yeux des idéologues de la modernité, c’est tout simplement parce qu’ils ont le regret de ce temps où l’on pouvait entrer en conflit avec un inconnu sans craindre qu’il ne sorte un couteau ou qu’il n’appelle sa bande de copains, de ce temps où la République ne comptait pas de «territoires perdus». Ils ne sont pas naïfs, bien sûr, ils savent que l’âge d’or n’existe pas et que ce temps n’était pas exempt de dureté et d’injustices. Mais qu’on leur laisse au moins le droit de penser qu’il est intolérable qu’un jeune homme meure sur une bretelle d’autoroute. Comme il est intolérable pour des citoyens d’une démocratie, c’est-à-dire des individus souverains censés décider librement de leur destin, de se sentir ravalés à la condition de paysans du IXème siècle tremblant à l’idée d’une prochaine razzia viking.
Il n’est sans doute rien de plus dangereux politiquement que d’humilier un peuple. Et vivre dans la peur, se sentir impuissant devant des petits caïds que l’absence totale de conscience rend prêts à tout et invincibles, est une humiliation quotidienne que connaît une part de la population française, la même, d’ailleurs, qui se sent également humiliée quand des décideurs se moquent absolument des résultats des référendums. Nous aurions tort de ne voir dans le destin brisé de Mohamed, dans cette vie ravagée sous les yeux d’une mère et d’une femme, que la malheureuse récurrence d’une violence humaine toujours ressurgissant. Car cette mort est une entaille de plus dans le pacte républicain qui devait faire de notre société un monde vivable. Elle est une preuve de plus que notre société détruit chez certains ce qu’elle devrait au contraire développer, cette humanité, en chacun de nous, qui nous structure et nous fait nous reconnaître en l’autre.
La faute à la famille, à la télévision, à l’école, au chômage ou la mondialisation ? Un peu de tout cela, sans doute. La famille, où des parents sont persuadés que leur chère progéniture doit apprendre la loi de la jungle parce que, voyez-vous, les autres le font bien, et parce que c’est le moyen le plus efficace de tirer son épingle du jeu ; la télévision, qui abreuve les enfants d’images rutilantes de tout ce qu’ils n’ont pas mais qu’il faut posséder pour se sentir exister ; l’école, qui a renoncé a transmettre des savoirs et des valeurs et à demeurer le lieu de la confrontation première avec la loi et la sanction ; le chômage et la mondialisation, parce que les écarts de richesse sont incommensurables, par rapport à ce qu’ils étaient dans les années 1950-1960, et parce que d’avoir décidé que cette Europe qui devait protéger les peuples n’adopterait aucune barrière, on a trahi sa vocation originelle.
Mais on peut y ajouter la responsabilité de ceux qui, depuis des années, ont minimisé cette dérive vers la barbarie, les promoteurs de «la révolte politique» cachée derrière ces voitures brûlées et ces «émeutes», les apôtres de la «prévention» qui exclut toute sanction, les censeurs prêts à dénoncer la «stigmatisation d’une population» (et la famille du jeune Mohamed doit être bien aise que de belles âmes aient empêché sa stigmatisation…), et tous ceux, plus largement, que se pincent le nez et se bouchent les oreilles quand ils entendent le mot «morale». Car la République fut conçue pour des individus doués de sens moral. Ceux-là seuls peuvent la faire vivre. Les barbares ne peuvent que la faire mourir.
la responsabilité de ceux qui, depuis des années, ont minimisé cette dérive vers la barbarie, les promoteurs de «la révolte politique» cachée derrière ces voitures brûlées et ces «émeutes», les apôtres de la «prévention» qui exclut toute sanction,
ceux qui soutiennent depuis des decennies , les délinquants contre les citoyens , ceux qui le utilisent et comptent les utiliser ....
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Hortefeux et sa clique sont bien gentils mais cela fait quand même quelques années qu'ils sont au pouvoir et il n'empêche que la délinquance augmente ! Bien sûr Livaste va me ressortir que c'est de la faute des juges rouges, ou des socialistes qui ne gouvernent plus ce pays depuis des années, ou de la faute des 35 heures ou je ne sais quoi encore ... mais la mayonnaise ne prend pas à chaque fois ! Il faut savoir parfois reconnaître la nullité de ceux que l'on soutient et sur ce chapître nos gouvernants peuvent se la jouer basse !
En 2007 il y avait un chantre de la délinquance zéro ... où est-il et que fait il ?
Jeanclaude- Député
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
je ne fais aucun rappel du mal que les socialistes ont fait quand ils étaient au pouvoir , j'ena i déjà parlé de ce que j'avais vu et subi dans mon métier !
Il est un fait incontestable , c'est que les juges ont une lourde responsabilité , eux qui laissent courir dans les rues , des jeunes qui ont plus de 30 dossiers graves de délits ( agressions contre les personnes agées , contre les forces de l'ordre ).
Il est certain que les jeunes délinquants nous répètent que jusqu'à leur majorité .
mais les juges ne sont pas seuls responsables , en effet , vous , les gauchistes , qui avez défilé pour protester contre les lois sécurité , vous qui allez pleurer le sort des multi récidivistes quand ils se font prendre , vous êtes aussi responsables !
Sarkozy est responsable d'avoir écouté vos pleurnicheries inconscientes , il est responsable d'avoir cédé devant les associations gauchistes , amis inconditionnelles des délinquants , alors que la majorité des Français réclamait plus de sévérité , moins de laxisme !
Il est un fait incontestable , c'est que les juges ont une lourde responsabilité , eux qui laissent courir dans les rues , des jeunes qui ont plus de 30 dossiers graves de délits ( agressions contre les personnes agées , contre les forces de l'ordre ).
Il est certain que les jeunes délinquants nous répètent que jusqu'à leur majorité .
mais les juges ne sont pas seuls responsables , en effet , vous , les gauchistes , qui avez défilé pour protester contre les lois sécurité , vous qui allez pleurer le sort des multi récidivistes quand ils se font prendre , vous êtes aussi responsables !
Sarkozy est responsable d'avoir écouté vos pleurnicheries inconscientes , il est responsable d'avoir cédé devant les associations gauchistes , amis inconditionnelles des délinquants , alors que la majorité des Français réclamait plus de sévérité , moins de laxisme !
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Sarkozy est surtout incompétent car il réduit l'insécurité à un discours fort sans acte... C'est un pompier pyromane.
Invité- Invité
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
livaste a écrit:je ne fais aucun rappel du mal que les socialistes ont fait quand ils étaient au pouvoir , j'ena i déjà parlé de ce que j'avais vu et subi dans mon métier !
Il est un fait incontestable , c'est que les juges ont une lourde responsabilité , eux qui laissent courir dans les rues , des jeunes qui ont plus de 30 dossiers graves de délits ( agressions contre les personnes agées , contre les forces de l'ordre ).
Il est certain que les jeunes délinquants nous répètent que jusqu'à leur majorité .
mais les juges ne sont pas seuls responsables , en effet , vous , les gauchistes , qui avez défilé pour protester contre les lois sécurité , vous qui allez pleurer le sort des multi récidivistes quand ils se font prendre , vous êtes aussi responsables !
Sarkozy est responsable d'avoir écouté vos pleurnicheries inconscientes , il est responsable d'avoir cédé devant les associations gauchistes , amis inconditionnelles des délinquants , alors que la majorité des Français réclamait plus de sévérité , moins de laxisme !
Ta critique sent fortement le " réchauffé" et devrait être mieux argumentée , notamment en citant des sources de tes affirmations.
Pour ma part de toute mon existence je n'ai JAMAIS connu de manifestations de soutien à un multi-récidiviste ... par contre j'ai vu et participé à une manifestation de soutien à un "grand dékinquant" dont le seule geste est d'avoir un carton placé devant lui lors d'un passage du président sur lequel était simplement écrit " Dehors Sarkozy " ... quel crime !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Il y a rien de mal à mettre sur un carton "dehors Sarkozy"... au contraire.
Pour le reste, s'il est vrai que les juges relâchent les délinquants, ce n'est pas parce que les juges sont rouges mais bel et bien parce que l'appareil judiciaire est encombré. Il n'y a qu'à aller dans une fac de droit ou à l'école des magistrats pour se rendre compte que les magistrats ne sont pas rouges. Les maisons d'arrêts sont pleines (j'ai pas dit les prisons qui recoupe une réalité plus large)...
M. Sarkozy excite la racaille mais ne fait pas suivre les moyens. Résultat logique, il booste la délinquance. Le sarkozysme est un multiplicateur de délinquance. C'est une catastrophe.
Une policière se fait tué par balle et on promet les flash-ball. Il n'y a qu'à se balader dans un commissariat pour voir à quel point M. Sarkozy n'est pas apprécié. Des fonctionnaires ont même été sanctionné pour avoir manifesté cette hostilité. M. Sarkozy c'est le discours sans les actes, la frime et les paillettes du gosse de riche qui veut se la jouer popu mais qui déteste la nation jusque dans ses tripes.
Pour le reste, s'il est vrai que les juges relâchent les délinquants, ce n'est pas parce que les juges sont rouges mais bel et bien parce que l'appareil judiciaire est encombré. Il n'y a qu'à aller dans une fac de droit ou à l'école des magistrats pour se rendre compte que les magistrats ne sont pas rouges. Les maisons d'arrêts sont pleines (j'ai pas dit les prisons qui recoupe une réalité plus large)...
M. Sarkozy excite la racaille mais ne fait pas suivre les moyens. Résultat logique, il booste la délinquance. Le sarkozysme est un multiplicateur de délinquance. C'est une catastrophe.
Une policière se fait tué par balle et on promet les flash-ball. Il n'y a qu'à se balader dans un commissariat pour voir à quel point M. Sarkozy n'est pas apprécié. Des fonctionnaires ont même été sanctionné pour avoir manifesté cette hostilité. M. Sarkozy c'est le discours sans les actes, la frime et les paillettes du gosse de riche qui veut se la jouer popu mais qui déteste la nation jusque dans ses tripes.
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Les declarations de fermeté n'ont aucune crédibilité, surtout depuis 10 ans qu'on les entend et qu'on constate la reduction du nombre de policiers, la reduction des moyens repressifs qui coutent aujourd'hui à la société française le coût de reparations des dommages subis puisque l'Etat n'est pas capable de faire respecter le principe de casseur payeur.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Pour ma part de toute mon existence je n'ai JAMAIS connu de manifestations de soutien à un multi-récidiviste ... par contre j'ai vu et participé à une manifestation de soutien à un "grand dékinquant" dont le seule geste est d'avoir un carton placé devant lui lors d'un passage du président sur lequel était simplement écrit " Dehors Sarkozy " ... quel crime !
[/quote]tu n'as pas souvenir de manifs pour les délinquants ?? Tu as décidement la mémoire courte , il y en a lors de toute interpellations des jeunes de quartiers !!!!
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Avec Sarkozy, les delinquants vivent de mieux en mieux.
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
01 octobre 2009
Projet de budget 2010 pour la Justice : + 3,42 %
Le projet de loi de finances 2010 a été présenté, mercredi 30 septembre 2009, en Conseil des ministres. Ce budget en hausse de 3,42 % s'adapte aux priorités de la Justice :
moderniser la gestion et l'implantation des juridictions
mieux assurer l'exécution des peines
mettre en oeuvre la loi pénitentiaire
renforcer l'accès au droit et l'aide aux victimes
Cette vision de la Justice « ambitieuse » et « efficace » selon les mots de Michèle Alliot-Marie, s'appuie sur une politique d'emploi cohérente.
Le budget prévoit le recrutement de 1 030 agents supplémentaires et le recentrage des personnels sur leur coeur de métier. Par leur investissement et leur dévouement, ils participent, au quotidien, à l'exercice de la Justice.
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Le nombre de recrutement est à mettre en parallèle avec le nombre de départ à la retraite. C'est de cette manière qu'on calcule la présence policière sur le terrain, en intégrant aussi les differentes responsabilités attribués aux nouvelles recrues.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
La hausse du budget correspond à de faramineuse dépense de fonctionnement et non à une amélioration des services. Il faut aller un peu sur le terrain... ou regarder un peu. Bref sortir de la propagande et du blabla de l'UMP.
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
livaste a écrit:01 octobre 2009
Projet de budget 2010 pour la Justice : + 3,42 %
Le projet de loi de finances 2010 a été présenté, mercredi 30 septembre 2009, en Conseil des ministres. Ce budget en hausse de 3,42 % s'adapte aux priorités de la Justice :
moderniser la gestion et l'implantation des juridictions
mieux assurer l'exécution des peines
mettre en oeuvre la loi pénitentiaire
renforcer l'accès au droit et l'aide aux victimes
Cette vision de la Justice « ambitieuse » et « efficace » selon les mots de Michèle Alliot-Marie, s'appuie sur une politique d'emploi cohérente.
Le budget prévoit le recrutement de 1 030 agents supplémentaires et le recentrage des personnels sur leur coeur de métier. Par leur investissement et leur dévouement, ils participent, au quotidien, à l'exercice de la Justice.
et pourtant ce budget à la hausse et les agents supplémentaires n'empêchent aucunement ces juges de laisser en liberté les délinquants multirécidivistes maintes fois arrêtés ... par nos forces de l'ordre !...et après on accuse le gouvernement en place de ne pas agir , on accuse la police de ne pas faire son travail , ou d'user de la force ; je serais flic je pense que j'aurais déjà démissionnée tellement la justice semble aveugle à ce point .
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Normal, il n'y a plus de place en prison. Quand aux policiers, ce n'est pas aux juges qu'ils en veulent mais à l'UMP. Michel Alliot-marie va encore supprimé des prisons sous prétexte de vétusté. Mme Alliot-marie a d'ailleurs rappelé que nos prisons n'étaient pas aux normes.
Ce n'est pas les juges qui ne font pas leurs travail, ni les policiers mais le gouvernement. On peut d'ailleurs déplorer le nombre de sanctions disciplinaires ou procédures diverses engagés par Sarkozy contre des policiers.
L'UMP en charge du dossier sécurité, c'est planté. Il importe aujourd'hui de repenser une doctrine de la sécurité sur différents aspects.
Les policiers sont très remonté contre le gouvernement contre Sarkozy en particulier, ils sont raison.
Ce n'est pas les juges qui ne font pas leurs travail, ni les policiers mais le gouvernement. On peut d'ailleurs déplorer le nombre de sanctions disciplinaires ou procédures diverses engagés par Sarkozy contre des policiers.
L'UMP en charge du dossier sécurité, c'est planté. Il importe aujourd'hui de repenser une doctrine de la sécurité sur différents aspects.
Les policiers sont très remonté contre le gouvernement contre Sarkozy en particulier, ils sont raison.
Invité- Invité
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
plusieurs inaugurations de prisons ont eu lieu ces derniers temps ... certaines fermerons pour cause de vétuisté pour laisser la place à des prisons plus grandes et plus modernes .normal.
sinon certains policiers ne sont pas raison mais, ont "raisons" .... de quoi , je n'en sait rien ; si ce n'est quelques syndicats restés sous le charme de leur ancienne fonction de pépère...police de proximité .
sinon certains policiers ne sont pas raison mais, ont "raisons" .... de quoi , je n'en sait rien ; si ce n'est quelques syndicats restés sous le charme de leur ancienne fonction de pépère...police de proximité .
Invité- Invité
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
Il y a surnombre sur les maisons d'arrêt (pas l'ensemble des prisons). Les policiers sanctionnés ne l'ont pas été pour une histoire de défense de la police de proximité. Globalement, la politique du gouvernement a échoué.
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Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
le FN prône l'armée dans les banlieues ... faisons donc une belle et bonne dictature d'antan...
Invité- Invité
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
saco a écrit:Il y a surnombre sur les maisons d'arrêt (pas l'ensemble des prisons). Les policiers sanctionnés ne l'ont pas été pour une histoire de défense de la police de proximité. Globalement, la politique du gouvernement a échoué.
parole parole !!!
Il n'y a pas plus stupide que celui qui ne veut pas comprendre !
J'ai déjà expliqué que le nombre de places en cabane n'avait pas progressé en fonction de l'augmentation de la population , si les Français étaient environ 45 millions au lendemain de la guerre , ils sont aujourd"hui 65 millions , et malheureusement , le nombre de juges , comme le nombre de places en prison n'a pas augmenté pensant ce temps !
En supposant ( c'est pour que même les fronssites comprennent , ce ne sont pas les vrais pourcentages ) , donc si 2 % de la population était délinquante , en 1945 , cela aurait signifié 900 000 délinquants , aujourd'hui cela signifie 1 300 000 délinquants .. or le nombre de prisons n'a pas augmenté !
les frontsites ont ils compris , ou faut il que je représente une autre leçon ?
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
La réalité est tout de même là.
Loin des affirmations grandiloquente de l'UMP, la delinquance ne cesse de prendre de l'ampleur et de s'aggraver....Pourtant, Sarkozy fut en charge de cette question et c'est sur son bilan presenté comme excellent qu'il s'est fait élire Président de la République.
Si les problèmes perdurent, c'est bien qu'il y a eu fanfaronnades quant à la resolution de ce fléau.
Loin des affirmations grandiloquente de l'UMP, la delinquance ne cesse de prendre de l'ampleur et de s'aggraver....Pourtant, Sarkozy fut en charge de cette question et c'est sur son bilan presenté comme excellent qu'il s'est fait élire Président de la République.
Si les problèmes perdurent, c'est bien qu'il y a eu fanfaronnades quant à la resolution de ce fléau.
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Hortefeux : «Il n'y a pas d'avenir pour les délinquants»
patriote reformiste a écrit:La réalité est tout de même là.
Loin des affirmations grandiloquente de l'UMP, la delinquance ne cesse de prendre de l'ampleur et de s'aggraver....Pourtant, Sarkozy fut en charge de cette question et c'est sur son bilan presenté comme excellent qu'il s'est fait élire Président de la République.
Si les problèmes perdurent, c'est bien qu'il y a eu fanfaronnades quant à la resolution de ce fléau.
oui on connait la solution du FN.... envoyer l'armée !!! tant pis pour les dommages collatéraux, les innocents ....
Invité- Invité
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