et c'est parti !

a Coupe du Monde 2010 en Afrique du sud, c'est parti ! Tout va débuter ce vendredi avec la cérémonie d'ouverture à 14h et le match Afrique du Sud-Mexique à 16h. Pour la cérémonie d'ouverture, plus de 1.500 artistes vont se partager la scène du stade de Soccer City à Johannesburg. Le show, d'une durée de 40 minutes, aura pour tête d'affiche le chanteur américain de R&B R. Kelly, ce qui n'empêche pas les organisateurs de promettre un spectacle aux couleurs locales, baptisé "Bienvenue chez vous en Afrique". "Nous sommes très heureux: nous avons le meilleur de l'Afrique du Sud et le meilleur du continent", a commenté la ministre de la Culture Lulu Xingwana. Le célèbre jazzman Hugh Masekela, l'Algérien Khaled et le Nigérian Femi Kuti seront en effet de la partie, dirigée par le musicien Lebo M, né à Soweto et producteur de la comédie musicale à succès "Le roi lion". Des centaines de danseurs, de poètes et d'autres artistes participeront également à l'événement.

L'icône mondiale de la liberté et du pardon, Nelson Mandela, qui aura 92 ans le 18 juillet, avait promis de prendre place pendant dans les tribunes "au moins un quart d'heure". Mais il a annulé sa présence vendredi, après la mort de son arrière-petite-fille Zenani dans un accident de voiture (lire notre article). Le Mondial avait déjà été endeuillé une première fois par la mort du ténor Siphiwo Ntshebe, décédé d'une méningite pendant les répétitions à l'âge de 34 ans. C'est lui qui devait interpréter lors de la cérémonie la chanson "Hope" (Espoir), que Mandela a spécialement commandée pour l'occasion. Un hommage lui sera rendu pendant la cérémonie, selon les organisateurs.

Ballon fou, bandes armées et vuvuzelas

Un invité pas vraiment attendu avec impatience va également participer à cette cérémonie: le froid. Le thermomètre variera entre 16 et 3 degrés dans la capitale commerciale du pays, où auront lieu la cérémonie d'ouverture et le match Afrique du Sud-Mexique. En cette période d'hiver austral, le soleil se couche vers 17h30 à Johannesburg et les températures chutent dès sa disparition. La fin du match se déroulera donc de nuit, dans le froid. Au Cap, où le climat est plus océanique, les services météo prévoient des températures de l'ordre de 9 degrés, avec du brouillard, pendant le match France-Uruguay, à partir de 20h30. Cette Coupe du monde est la première à se tenir en hiver depuis le Mondial 1978 en Argentine.

Mais ce désagrément importe peu, puisque ce Mondial vient réparer une injustice: c'est le premier mondialde l'Histoire à être organisé en Afrique. Depuis son obtention, la nation arc en ciel s'est érigée en porte-drapeau de tout le continent. Le pays tout entier promet une Coupe du Monde joyeuse, colorée et assourdissante, au son des vuvuzelas, ces trompettes géantes que la Fifa songea un temps à interdire.

Bafana Bafana: le 2e tour ou la honte

La performance des Bafana Bafana (garçons en zoulou), dès le match d'ouverture face au Mexique, conditionnera aussi une partie de la réussite populaire de ce Mondial. Pour éviter de devenir la première nation hôte éliminée à l'issue du premier tour d'un mondial, l'Afrique du Sud, 83e au classement Fifa, compte sur la confiance, empilée au gré de douze matches amicaux sans défaite, et sur la science de l'entraîneur, le Brésilien Carlos Alberto Parreira, sacré en 1994 avec la Seleçao. Les Sud-Africains comptent peut-être aussi sur un effondrement de la France, qui accumule les déconvenues depuis la finale perdue en 2006. Qualifiés grâce à un but de Gallas entaché par une main de Thierry Henry en barrages face à l'Irlande, les Français, qui restent sur une défaite face à la... Chine (0-1), constituent l'un des grands points d'interrogation de ce Mondial. Comme l'Argentine, de l'imprévisible Diego Maradona, ou l'Italie tenante du titre, vieillissante. Parmi les autres Nations qui participer à ce Mondial, le Brésil, l'Allemagne ou encore l'Angleterre sont le plus souvent citées comme de potentiels vainqueurs.

Sur la route du titre mondial, ces nations devront dompter les effets de l'altitude, qui brûle les poumons et modifie les trajectoires du ballon, le (déjà) fameux Jabulani, comparé à un engin de plage par certains gardiens désespérés. Mais les équipes devront aussi apprivoiser l'environnement particulier de l'Afrique du Sud. Car même si chaque délégation bénéficie d'une protection rapprochée, les joueurs peuvent constituer une cible de choix dans un pays où l'on dénombre en moyenne 50 homicides par jour (lire notre article). L'insécurité constitue l'un des grands points d'interrogation de ces quatre semaines en ballon et un grand défi pour les organisateurs, alors que près de 300.000 visiteurs sont attendus en Afrique du Sud. Prêts à vivre bien plus qu'une Coupe du monde...

franline a écrit: prend ton mal en patience ! c'est pendant les mondiaux de foot qu'on peut vraiment voir du vrai foot ...... je voudrais être patriote et supporter notre équipe ... je vais essayer très fortement .... même s'ils sont de vrais boulets...

Jamais deux sans trois. Après le 0-0 poussif du Mondial 2006 face à la Suisse, le 0-0 soporifique de l'Euro 2008 contre la Roumanie, les Bleus ont remis ça ce vendredi face à l'Uruguay en ouverture de leur Coupe du Monde 2010. La première période donnait le ton de la rencontre avec des Français plein de bonnes intentions dès l'entame - témoin ce centre de Ribéry repris maladroitement par Govou face au but (7e) ou ce coup franc puissant de Gourcuff détourné par Muslera (19e) - et des Uruguayens très prudents mais dangereux par l'intermédiaire de ce diable de Forlan (17e). Dominés en terme de vivacité et d'engagement, les Sud-Américains remettaient alors rapidement les pendules à l'heure en se débarrassant moins rapidement du ballon et surtout en quadrillant bien mieux le rectangle vert. Résultat, les Bleus tombaient dans un faux rythme, se précipitaient en phase offensive et les occasions de s'enflammer se limitaient au strict minimum (29e, 43e).

Au retour des vestiaires, les Bleus remettaient le bleu de chauffe, reprenaient les choses en main. Sans pour autant appuyer véritablement sur le champignon et mettre de la vitesse dans leur jeu. La France dominait son sujet mais n'était pas particulièrement dangereuse (56e, 60e) face à des Uruguayens brouillons et toujours menaçants grâce à Forlan (52e, 64e), tout proche de glacer les supporters tricolores suite à un oubli de la défense (73e). L'expulsion de Lodeiro, entré en jeu 20 minutes auparavant, offrait enfin des espaces aux Bleus en fin de match. Les hommes de Domenech faisaient alors le siège du but sud-américain... En vain. Une main de Victorino dans la surface (90e) restait sans lendemain avant qu'Henry ne gaspille le coup franc de la gagne avec un tir contré (90e+4). Tout simplement frustrant...

Le joueur du match
Surprise du chef au coup d'envoi, Abou Diaby a apporté ce qu'on attendait de lui. De la percussion, de l'impact physique et une bonne dose de culot. Pour preuve, c'est lui, pourtant en position plus reculée que certains, qui a réussi le plus de passes dans les 30 dernières mètres en première période. Diaby, au bout du rouleau en fin de match, a su se montrer explosif tout en réalisant souvent les bons choix. Une deuxième titularisation chez les Bleus pleines de promesses...

Tactique et coaching
Raymond Domenech aime les surprises. Outre Diaby, le sélectionneur a également (re)sorti de chapeau son bon vieux 4-2-3-1, mettant ainsi au placard le 4-3-3 des matches de préparation. Le résultat n'a pas été beaucoup plus flamboyant, les Bleus étant incapables de hausser le rythme. Du reste, Muslera, le portier adverse, n'a pas eu grand-chose à faire et a surtout vu les ballons filer au-dessus de sa tête. Malouda et Henry, entrés en jeu, n'ont pas apporté plus de jus et de génie. En fin de match, la France, en supériorité numérique, a évolué avec deux pointes suite à l'entrée de Gignac. Sans que cela soit bénéfique. Côté uruguayen, le 3-5-2 du départ apparaissait frileux. Il l'a été. Seul Forlan a réussi à apporter le danger. Les Sud-Américains ont montré leurs limites sur le plan physique, sur le plan technique et parfois même sur le plan tactique avec beaucoup de situations en surnombre pour les Bleus. Mais la France n'en a pas profité...

On n'a pas aimé
384 minutes. Nicolas Anelka n'a pas cadré le moindre tir durant les dernières 384 minutes qu'il a jouées sous le maillot de l'équipe de France. Pour un joueur censé être l'attaquant de pointe, cela fait tâche. Anelka a une nouvelle fois beaucoup trop décroché et a multiplié les duels perdus balle au pied. Et comme d'habitude, dans ces conditions, cela manquait inévitablement de présence devant le but...

Résultats du groupe A :
Afrique du Sud - Mexique 1-1


j'ai pas suivi mais jje suis quand même allée aux résultats !

mon commentaire : bof !
France - Uruguay 0-0

«Bzzzzzzzzzzzzzzzz...» Sur le terrain, dans les tribunes, à la télévision, la nuit, le jour, partout, tout le temps, un bruit d'essaim résonne depuis le début du Mondial en Afrique du Sud. Un «bruit d'enfer», «insupportable», une «torture» : un vent de fronde se lève contre le bourdonnement continu des vuvuzelas, ces trompettes qui font partie de la panoplie de base du supporteur de football en Afrique du Sud.



Pétitions en ligne, groupes facebook, protestations des sélections, des titres de presse assassins... L'omniprésence des très fatigantes et assourdissantes vuvuzelas est attaquée de toutes parts. La Fifa avait un temps pensé à les interdire avant de se ranger à l'avis de la fédération sud-africaine. Sur son site, elle présentait ainsi l'instrument :«Imaginez le barrissement d'un éléphant et multipliez-le par des milliers de spectateurs, vous obtiendrez une petite idée de l'ambiance qui règne dans un stade sud-africain». Si l'image ne parle pas, on peut essayer le simulateur de vuvuzela...

«La communication fait aussi partie du football»
Premiers à s'en plaindre, les joueurs. A l'issue du match contre l'Uruguay, Yoann Gourcuff s'en est plaint. «On ne s'entendait pas avec tout le bruit dans le stade. On ne pouvait communiquer que par gestes. D'habitude, on prévient un coéquipier lorsqu'il est seul. Là, c'était impossible ». «La communication fait aussi partie du football», a déploré de son côté Lionel Messi, le Ballon d'Or argentin au terme du match contre le Nigéria. «Il était absolument impossible de dire quelque chose à un équipier»

Si les joueurs ne peuvent pas communiquer entre eux, imaginez les sélectionneurs. Celui de l'équipe d'Allemagne, Joachim Löw, a prévu le coup : il se prépare à donner des consignes à ses joueurs par gestes. Bert van Marwijk, le patron de la sélection néerlandaise, a quant à lui interdit l'utilisation des vuvuzelas pendant les entraînements : «C'était agaçant et je n'arrivais pas à me faire entendre [...] Ça ne sert à rien de s'entraîner si je ne peux pas parler à mes joueurs.»

Lizarazu : «On va devenir dingo»

«Trompettes qui infestent les stades» pour «La Republica», «terribles trompettes du diable» pour l'Espagnol AS, les quotidiens étrangers se font l'écho de ce ras-le-bol. «Vous nous tapez sur les nerfs !», s'insurgeait samedi le quotidien populaire «Bild» en Allemagne. «Quand un stade entier souffle, le bruit se transforme en torture», surenchérisait le quotidien uruguayen El Observador.

«Ca te prend la tête dans tous les sens du terme... On va devenir dingo». Après deux jours de compétition, l'ancien international français, Bixente Lizarazu, n'en peut déjà plus. «Il faut porter plainte là ! C'est pas bien pour l'animation d'un stade, parce que du coup, les gens ne chantent pas».

«On finira par regarder les matchs sans le son !»

Mais le bourdonnement permanent est planétaire ! Nul besoin d'être en Afrique du Sud pour en souffrir... Suivre un match à la télévision peut rapidement s'avérer douloureux. Le standard de TF1 en aurait fait les frais vendredi, certains pensant à un problème technique, selon le site footballmood. Mais non, malgré le perfectionnement des micros utilisés, le bruit des «vuvus» est partout ! Et les fans se plaignent aussi.

«On finira par regarder les matchs sans le son !!!», écrit Hervé sur le groupe Facebook «les vuvuzelas me saoulent déjà» créé dès samedi. «Si ce bruit continu, je ne regarde plus cette coupe du monde! C'est trop stressant», lâche Christian. Une pétition a été lancée en ligne et affichait dimanche à 15 heures plus de 12 300 signatures.

En Afrique du Sud, en tout cas, pas question de se passer des «vuvus» presque aussi importantes que les schémas tactiques pour les Bafana Bafana. «Après les Pienaar, Mphela et consorts, la vuvuzela est notre meilleure arme», écrivait vendredi le quotidien Cape Times. «On veut des vuvuzelas plus bruyantes que ça lors de notre prochain match, contre l'Uruguay. Il y a eu des moments dans le match où les fans ne soufflaient pas dans leur vuvuzela», s'est de son côté plaint le gardien sud-africain, Itumeleng Khune, déçu par le niveau sonore lors du match contre le Mexique.

Le «symbole du tournoi»

Avec un son pouvant atteindre 130 décibels, l'instrument peut néanmoins se révéler dangereux pour l'ouïe et dans les tribunes, beaucoup ont pris leurs dispositions en se procurant des bouchons d'oreille. Seulement, au second jour de compétition, il n'y avait plus une seule paire de «Vuvu-Stop» à vendre au Cap.

Les vuvzélas sont le «symbole du tournoi», s'est de son côté défendu le comité d'organisation (Loc). Un symbole qui pourrait pourrir la compétition... «Nous n'avons reçu aucune remarque négative concernant les vuvuzelas», a encore déclaré Rich Mkhondo, responsable de la communication du Loc lors d'un point presse. Peut être auront elles été couvertes par le bourdonnement...?

Près de 400 stadiers ont manifesté, dimanche 13 juin, à Durban, contre leurs conditions de travail.
Les forces de l'ordre ont tiré des fumigènes, dimanche soir, à Durban, après le match Allemagne-Australie (4-0), pour disperser une manifestation de stadiers. 400 employés d'une société de sécurité protestaient contre la réduction de leur salaire de 250 rands (27 euros) à 190 rands (20 euros) par jour.



"Au moment des négociations, ils n'ont pas voulu nous dire combien nous allions gagner" affirmait un manifestant, tandis qu'un de ses collègues déclarait à Associated Press qu'ils "devaient être payés 1 500 rands (160 euros) par jour et non 190." Durant l'évacuation, les manifestants brandissaient des enveloppes marrons contenant leur salaire.

Certains stadiers ont également profité de la présence des journalistes pour se plaindre de leurs horaires et de l'absence d'infrastructures nécessaires à de bonnes conditions de travail. Aucun moyen de transport n'est ainsi mis à disposition des employés pour regagner leur domicile alors que ceux-ci quittent l'enceinte après une heure du matin. Ils seraient donc obligés de marcher, jusqu'à quatre heure pour certains.