Les cantonales, c'est mal parti
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Les cantonales, c'est mal parti
Les cantonales, c'est mal parti
http://info.sfr.fr/politique/articles/cantonales-c-est-mal-parti,416431/
Une majorité de Français ne savent pas qu'ils sont appelés à voter les 20 et 27 mars prochains.
Les cantonales restent des élections méconnues pour les Français. Seules 43% des personnes interrogées savent si elles vont devoir voter pour ces élections des 20 et 27 mars, Et seulement un tiers des Français (34%) connaissent le nom du président de leur Conseil général, selon un sondage OpinionWay-Fiducial.
Petit rappel, ces élections serviront à renouveler la moitié des conseillers généraux dans tous les départements sauf à Paris. Pour savoir, si votre département est concerné, vous pouvez consulter ce document mis en ligne par le site Service-Public.fr.
Des enjeux locaux
Petite satisfaction cependant pour les conseils généraux, les deux-tiers des sondés (64%) savent tout de même quelle est la couleur politique, à gauche ou à droite, de leur conseil général. Et cerise sur le gâteau, ils sont 71% à se déclarer satisfaits de l'action de leur conseil général, contre 27% qui sont mécontents.
Les Français savent d'ailleurs quels enjeux, en majorité locaux, détermineront leur vote. L'emploi vient en tête pour 41% des électeurs concernés, suivi par les impôts (39%), le pouvoir d'achat (33%), la protection sociale (31%) et la sécurité (30%). La manière dont la France est gouvernée arrive bonne dernière (9%).
Sondage réalisé par internet du 10 au 14 février auprès de 1.865 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (hors Paris). Parmi ces personnes, 907 sont appelées à aller voter aux cantonales.
Les cantonales restent des élections méconnues pour les Français. Seules 43% des personnes interrogées savent si elles vont devoir voter pour ces élections des 20 et 27 mars, Et seulement un tiers des Français (34%) connaissent le nom du président de leur Conseil général, selon un sondage OpinionWay-Fiducial.
Petit rappel, ces élections serviront à renouveler la moitié des conseillers généraux dans tous les départements sauf à Paris. Pour savoir, si votre département est concerné, vous pouvez consulter ce document mis en ligne par le site Service-Public.fr.
Des enjeux locaux
Petite satisfaction cependant pour les conseils généraux, les deux-tiers des sondés (64%) savent tout de même quelle est la couleur politique, à gauche ou à droite, de leur conseil général. Et cerise sur le gâteau, ils sont 71% à se déclarer satisfaits de l'action de leur conseil général, contre 27% qui sont mécontents.
Les Français savent d'ailleurs quels enjeux, en majorité locaux, détermineront leur vote. L'emploi vient en tête pour 41% des électeurs concernés, suivi par les impôts (39%), le pouvoir d'achat (33%), la protection sociale (31%) et la sécurité (30%). La manière dont la France est gouvernée arrive bonne dernière (9%).
Sondage réalisé par internet du 10 au 14 février auprès de 1.865 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (hors Paris). Parmi ces personnes, 907 sont appelées à aller voter aux cantonales.
http://info.sfr.fr/politique/articles/cantonales-c-est-mal-parti,416431/
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
es Français savent d'ailleurs quels enjeux, en majorité locaux, détermineront leur vote. L'emploi vient en tête pour 41% des électeurs concernés, suivi par les impôts (39%), le pouvoir d'achat (33%), la protection sociale (31%) et la sécurité (30%). La manière dont la France est gouvernée arrive bonne dernière (9%).
bref , hormis la protection sociale sous la forme des maisons d'enfants , des maisons de retraites , les Français citent ....tout ce qui n'est pas du ressort des CG!
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Et pourtant les attributions du CG ne se limitent pas seulement à ces sujet, mais il est vrai que les attributions du CG ne soucient guère les français !
Le département apparaît comme le principal bénéficiaire des transferts de compétences effectués depuis 1982. Ainsi exerce-t-il des responsabilités dans les quatre domaines d’action suivants, le principal étant l’action sociale :
L’action sociale et sanitaire
Depuis la loi du 22 juillet 1983, il a la charge de l’ensemble des prestations d’aide sociale, à l’exception de quelques-unes restant à la charge de l’État et précisément énumérées par la loi (ex : certaines aides en matière de logement, hébergement et réinsertion). La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a renforcé le rôle du département dans ce domaine. Elle a prévu, à partir du 1er janvier 2005, que " Le département définit et met en oeuvre la politique d’action sociale ", en tenant compte des compétences confiées à l’État et aux autres collectivités, et qu’il coordonne les actions menées sur son territoire. Les actions sociales sont diverses :
- l’aide sociale à l’enfance (ex : gestion des dossiers d’adoption, soutien aux familles en difficultés financières) ;
- l’aide aux handicapés (ex : politiques d’hébergement et d’insertion sociale) ;
- l’aide aux personnes âgées, par exemple la création et la gestion de maisons de retraite, l’allocation personnalisée d’autonomie. Depuis la loi du 13 août 2004, il " définit et met en œuvre l’action sociale " en leur faveur ;
l’insertion sociale et professionnelle :
Depuis la loi du 18 décembre 2003 décentralisant le revenu minimum d’insertion (RMI), le département pilotait intégralement ce dispositif (ouverture des droits, conditions de versements des allocations, radiations, insertion). Toutefois, le montant et les conditions d’attribution de l’allocation restaient fixés au niveau national. Depuis le 1er juin 2009, le RMI a été remplacé par le revenu de solidarité active (RSA). Sous la responsabilité de l’État et des départements, il est attribué par le président du conseil général, mais ses compétences concernant les décisions individuelles relatives à l’allocation, ou une partie d’entre elles, peuvent être déléguées aux organismes chargés du service du RSA (caisses d’allocations familiales et caisses de mutualité sociale agricole). Les départements le financent avec le fonds national de solidarités actives. Par ailleurs, la loi du 13 août 2004 a créé dans chaque département un fonds d’aide aux jeunes (FAJ) placé sous l’autorité du président du conseil général, qui s’est substitué aux précédents FAJ, institués par la loi du 29 juillet 1992, qui étaient cogérés avec l’État. Ces nouveaux FAJ sont toujours chargés de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté, âgés de 18 à 25 ans en leur attribuant des aides et en leur apportant des secours temporaires en cas de besoins urgents. Son financement est assuré par le département, mais les autres collectivités, leurs groupements ou les organismes de protection sociale peuvent y participer. Enfin, le président du conseil général peut par convention confier tout ou partie de la gestion du FAJ à une/un ou plusieurs communes ou EPCIEPCIEtablissement public de coopération intercommunale ;
l’aide au logement : avec la création dans chaque département, depuis la loi du 13 août 2004, d’un fonds de solidarité pour le logement, uniquement financé par les départements et non plus cofinancé avec l’État ;
la protection judiciaire de la jeunesse : pour partie et à titre expérimental pour cinq ans dans certains départements depuis la loi du 13 août 2004. Par ailleurs, le département n’est plus responsable de l’aide médicale depuis la loi du 27 juillet 1999 créant la couverture maladie universelle (CMU).
Dans le domaine sanitaire, le département est notamment responsable de la protection sanitaire de la familleFamilleGroupe de personnes liées par des liens de filiation et d’alliance. et de l’enfance. Depuis la loi du 13 août 2004, les départements peuvent également, tout comme les communes et les régions, et dans le cadre d’une convention conclue avec l’État, exercer des activités en matière de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre, le sida et les infections sexuellement transmissibles
L’aménagement de l’espace et l’équipement
Cela recouvre notamment :
- les dépenses d’entretien et les investissements concernant la voirie départementale, et, depuis la loi du 13 août 2004, d’une partie des routes nationales (environ 15 000 km) ;
- l’organisation des transports routiers non urbains de personnes et des transports scolaires, hors périmètre urbain ;
- la création, l’équipement et la gestion des ports maritimes de commerce et de pêche, généralement confiés aux chambres de commerce et d’industrie. La loi du 13 août 2004 a permis aux départements, comme à toute collectivité ou groupement de collectivités, de demander, avant le 1er janvier 2006 à devenir propriétaire, à aménager, à entretenir et gérer tout port non autonome relevant de l’État, situé sur son territoire ;
la loi du 13 août 2004, les départements peuvent se porter candidats, comme les autres collectivités ou groupements, jusqu’au 1er juillet 2006 pour l’aménagement, l’entretien et la gestion d’aérodromes civils. Ce transfert est devenu définitif le 1er mars 2007, sauf délibération contraire du conseil général ;
l’établissement d’un programme d’aide à l’équipement rural. Par ailleurs, l’avis du conseil général du département est nécessaire lors de l’élaboration et de l’approbation du schéma régional d’aménagement et de développement du territoire par la région ;
- l’aménagement, l’entretien et l’exploitation des cours d’eau, lacs et plans d’eau domaniaux transférés aux départements ;
- l’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. Le département établit aussi un plan départemental des itinéraires de promenades ;
L’éducation, la culture et le patrimoine
Les compétences du département comprennent notamment :
- la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement des collèges. Avec la loi du 13 août 2004, il est devenu propriétaire des collèges, automatiquement quand ils appartenaient à l’État, après l’accord des communes ou du groupement de communes lorsqu’ils en étaient les propriétaires. Il définit aussi désormais, après avis du conseil départemental de l’Éducation nationale, les secteurs de recrutement des collèges, mais l’affectation des élèves dans les collèges publics relève toujours de l’État. Enfin, le département est devenu par cette loi responsable du recrutement et de la gestion, notamment de la rémunération, des personnels non enseignant des collèges (personnels techniciens, ouvriers et de service, dits TOS) ;
- la responsabilité des bibliothèques centrales de prêt, de la gestion et de l’entretien des archives et des musées départementaux ;
- après la loi du 13 août 2004, l’élaboration dans les deux ans qui ont suivi l’entrée en vigueur de la loi d’un schéma départemental de développement des enseignements artistiques dans les domaines de la musique, de la danse et de l’art dramatique, en concertation avec les communes concernées. Ce schéma fixe les principes d’organisation des enseignements artistiques pour améliorer l’offre et les conditions d’accès à cet enseignement ;
- depuis la loi du 13 août 2004, la possibilité partagée avec les régions d’engager une expérimentation, maximum un an après l’entrée en vigueur de la loi et pour quatre ans, concernant la gestion des crédits d’entretien et de restauration du patrimoine classé ou inscrit, n’appartenant pas à l’État ou à ses établissements publics. Ils peuvent aussi, s’ils en font la demande et comme pour toute collectivité territorialeCollectivité territorialeStructure administrative, distincte de l’administration de l’État, qui doit prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis. ou groupement, se voir transférer la propriété de monuments classés ou inscrits, et des objets qu’ils renferment, appartenant à l’État ou au Centre des monuments nationaux et figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’État. Enfin, les crédits pour la conservation du patrimoine rural non protégé leur sont transférés.
Les actions économiquesDepuis 1983, le département pouvait attribuer des aides directes au développement économique, à condition que l’aide régionale ne dépasse pas les plafonds autorisés et qu’elle complète celles de la région. Depuis la loi du 27 février 2002 portant sur la démocratie de proximité, il pouvait, tout comme les communes et leurs groupements, participer au financement des aides directes aux entreprises, définies par le conseil régional, dans le cadre d’une convention passée avec la région. Le département pouvait aussi attribuer des aides indirectes aux entreprises. La loi du 13 août 2004, lui permet désormais, en plus de la participation au financement des aides économiques aux entreprises, de mettre en oeuvre ses propres régimes d’aides avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique.
L’action sociale et sanitaire
Depuis la loi du 22 juillet 1983, il a la charge de l’ensemble des prestations d’aide sociale, à l’exception de quelques-unes restant à la charge de l’État et précisément énumérées par la loi (ex : certaines aides en matière de logement, hébergement et réinsertion). La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a renforcé le rôle du département dans ce domaine. Elle a prévu, à partir du 1er janvier 2005, que " Le département définit et met en oeuvre la politique d’action sociale ", en tenant compte des compétences confiées à l’État et aux autres collectivités, et qu’il coordonne les actions menées sur son territoire. Les actions sociales sont diverses :
- l’aide sociale à l’enfance (ex : gestion des dossiers d’adoption, soutien aux familles en difficultés financières) ;
- l’aide aux handicapés (ex : politiques d’hébergement et d’insertion sociale) ;
- l’aide aux personnes âgées, par exemple la création et la gestion de maisons de retraite, l’allocation personnalisée d’autonomie. Depuis la loi du 13 août 2004, il " définit et met en œuvre l’action sociale " en leur faveur ;
l’insertion sociale et professionnelle :
Depuis la loi du 18 décembre 2003 décentralisant le revenu minimum d’insertion (RMI), le département pilotait intégralement ce dispositif (ouverture des droits, conditions de versements des allocations, radiations, insertion). Toutefois, le montant et les conditions d’attribution de l’allocation restaient fixés au niveau national. Depuis le 1er juin 2009, le RMI a été remplacé par le revenu de solidarité active (RSA). Sous la responsabilité de l’État et des départements, il est attribué par le président du conseil général, mais ses compétences concernant les décisions individuelles relatives à l’allocation, ou une partie d’entre elles, peuvent être déléguées aux organismes chargés du service du RSA (caisses d’allocations familiales et caisses de mutualité sociale agricole). Les départements le financent avec le fonds national de solidarités actives. Par ailleurs, la loi du 13 août 2004 a créé dans chaque département un fonds d’aide aux jeunes (FAJ) placé sous l’autorité du président du conseil général, qui s’est substitué aux précédents FAJ, institués par la loi du 29 juillet 1992, qui étaient cogérés avec l’État. Ces nouveaux FAJ sont toujours chargés de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté, âgés de 18 à 25 ans en leur attribuant des aides et en leur apportant des secours temporaires en cas de besoins urgents. Son financement est assuré par le département, mais les autres collectivités, leurs groupements ou les organismes de protection sociale peuvent y participer. Enfin, le président du conseil général peut par convention confier tout ou partie de la gestion du FAJ à une/un ou plusieurs communes ou EPCIEPCIEtablissement public de coopération intercommunale ;
l’aide au logement : avec la création dans chaque département, depuis la loi du 13 août 2004, d’un fonds de solidarité pour le logement, uniquement financé par les départements et non plus cofinancé avec l’État ;
la protection judiciaire de la jeunesse : pour partie et à titre expérimental pour cinq ans dans certains départements depuis la loi du 13 août 2004. Par ailleurs, le département n’est plus responsable de l’aide médicale depuis la loi du 27 juillet 1999 créant la couverture maladie universelle (CMU).
Dans le domaine sanitaire, le département est notamment responsable de la protection sanitaire de la familleFamilleGroupe de personnes liées par des liens de filiation et d’alliance. et de l’enfance. Depuis la loi du 13 août 2004, les départements peuvent également, tout comme les communes et les régions, et dans le cadre d’une convention conclue avec l’État, exercer des activités en matière de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre, le sida et les infections sexuellement transmissibles
L’aménagement de l’espace et l’équipement
Cela recouvre notamment :
- les dépenses d’entretien et les investissements concernant la voirie départementale, et, depuis la loi du 13 août 2004, d’une partie des routes nationales (environ 15 000 km) ;
- l’organisation des transports routiers non urbains de personnes et des transports scolaires, hors périmètre urbain ;
- la création, l’équipement et la gestion des ports maritimes de commerce et de pêche, généralement confiés aux chambres de commerce et d’industrie. La loi du 13 août 2004 a permis aux départements, comme à toute collectivité ou groupement de collectivités, de demander, avant le 1er janvier 2006 à devenir propriétaire, à aménager, à entretenir et gérer tout port non autonome relevant de l’État, situé sur son territoire ;
la loi du 13 août 2004, les départements peuvent se porter candidats, comme les autres collectivités ou groupements, jusqu’au 1er juillet 2006 pour l’aménagement, l’entretien et la gestion d’aérodromes civils. Ce transfert est devenu définitif le 1er mars 2007, sauf délibération contraire du conseil général ;
l’établissement d’un programme d’aide à l’équipement rural. Par ailleurs, l’avis du conseil général du département est nécessaire lors de l’élaboration et de l’approbation du schéma régional d’aménagement et de développement du territoire par la région ;
- l’aménagement, l’entretien et l’exploitation des cours d’eau, lacs et plans d’eau domaniaux transférés aux départements ;
- l’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. Le département établit aussi un plan départemental des itinéraires de promenades ;
L’éducation, la culture et le patrimoine
Les compétences du département comprennent notamment :
- la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement des collèges. Avec la loi du 13 août 2004, il est devenu propriétaire des collèges, automatiquement quand ils appartenaient à l’État, après l’accord des communes ou du groupement de communes lorsqu’ils en étaient les propriétaires. Il définit aussi désormais, après avis du conseil départemental de l’Éducation nationale, les secteurs de recrutement des collèges, mais l’affectation des élèves dans les collèges publics relève toujours de l’État. Enfin, le département est devenu par cette loi responsable du recrutement et de la gestion, notamment de la rémunération, des personnels non enseignant des collèges (personnels techniciens, ouvriers et de service, dits TOS) ;
- la responsabilité des bibliothèques centrales de prêt, de la gestion et de l’entretien des archives et des musées départementaux ;
- après la loi du 13 août 2004, l’élaboration dans les deux ans qui ont suivi l’entrée en vigueur de la loi d’un schéma départemental de développement des enseignements artistiques dans les domaines de la musique, de la danse et de l’art dramatique, en concertation avec les communes concernées. Ce schéma fixe les principes d’organisation des enseignements artistiques pour améliorer l’offre et les conditions d’accès à cet enseignement ;
- depuis la loi du 13 août 2004, la possibilité partagée avec les régions d’engager une expérimentation, maximum un an après l’entrée en vigueur de la loi et pour quatre ans, concernant la gestion des crédits d’entretien et de restauration du patrimoine classé ou inscrit, n’appartenant pas à l’État ou à ses établissements publics. Ils peuvent aussi, s’ils en font la demande et comme pour toute collectivité territorialeCollectivité territorialeStructure administrative, distincte de l’administration de l’État, qui doit prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis. ou groupement, se voir transférer la propriété de monuments classés ou inscrits, et des objets qu’ils renferment, appartenant à l’État ou au Centre des monuments nationaux et figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’État. Enfin, les crédits pour la conservation du patrimoine rural non protégé leur sont transférés.
Les actions économiquesDepuis 1983, le département pouvait attribuer des aides directes au développement économique, à condition que l’aide régionale ne dépasse pas les plafonds autorisés et qu’elle complète celles de la région. Depuis la loi du 27 février 2002 portant sur la démocratie de proximité, il pouvait, tout comme les communes et leurs groupements, participer au financement des aides directes aux entreprises, définies par le conseil régional, dans le cadre d’une convention passée avec la région. Le département pouvait aussi attribuer des aides indirectes aux entreprises. La loi du 13 août 2004, lui permet désormais, en plus de la participation au financement des aides économiques aux entreprises, de mettre en oeuvre ses propres régimes d’aides avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique.
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
ce n'est pas tant que les français se soucient guère du CG mais, on ne les voit jamais ! on n'en n'entend rarement parlé ! et, la population est hyper mal informée pour connaitre son utilité concrète au quotidien ! quand on ne demande rien , on ne sait rien !
Invité- Invité
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Si les français plutôt que de se ramasser devant leur tv participaient aux réunions ouvertes à tout citoyen, peut-être en saurait-il plus sur le rôle du CG et des Conseillers Généraux. Il est certainement beaucoup plus facile de se prélasser à regarder un "navet" à la télé, ce que au demeurant je peux concevoir, mais auquel cas il ne faut pas venir ensuite se plaindre de ne pas savoir à quoi ils servent ! !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
franline2 a écrit:ce n'est pas tant que les français se soucient guère du CG mais, on ne les voit jamais ! on n'en n'entend rarement parlé ! et, la population est hyper mal informée pour connaitre son utilité concrète au quotidien ! quand on ne demande rien , on ne sait rien !
Le problème est que les conseiller généraux ne rendent jamais compte de leurs activités aux habitants de leur canton, comme d'ailleurs les sénateurs, les députés ne rendent jamais compte à ceux qui les ont élus de leur activités. Tous ces élus devraient au moins deux fois par an faire une réunion publique pour expliquer leurs actions et leurs votes. La majorité des élus considére que le fait d'être élu est un chèque en blanc, et qu'une fois élu ils peuvent faire n'importe quoi, voire voter et faire le contraire de ce que pourquoi ils ont été élu.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Georges a écrit:franline2 a écrit:ce n'est pas tant que les français se soucient guère du CG mais, on ne les voit jamais ! on n'en n'entend rarement parlé ! et, la population est hyper mal informée pour connaitre son utilité concrète au quotidien ! quand on ne demande rien , on ne sait rien !
Le problème est que les conseiller généraux ne rendent jamais compte de leurs activités aux habitants de leur canton, comme d'ailleurs les sénateurs, les députés ne rendent jamais compte à ceux qui les ont élus de leur activités. Tous ces élus devraient au moins deux fois par an faire une réunion publique pour expliquer leurs actions et leurs votes. La majorité des élus considére que le fait d'être élu est un chèque en blanc, et qu'une fois élu ils peuvent faire n'importe quoi, voire voter et faire le contraire de ce que pourquoi ils ont été élu.
Tout ce baratin n'est que futaise ! Les CG, députés et sénateurs tiennent tous sans exception une permanence et un citoyen qui veut dialoguer avec un de ces élus à tout loisir de le faire !
Par ailleurs concernant le conseil général, comme d'ailleurs le conseil municipal, la plupart du temps leurs réunions sont ouvertes au public alors qu'on ne vienne pas me sortir pareille idiotie !
La fainéantise ça existe, et le problème est principalement que les citoyens n'ont de citoyens que le titre car ils se moquent complètement des travaux de leurs élus si j'en crois le nombre de présents aux réunions !
Par ailleurs concernant le conseil général, comme d'ailleurs le conseil municipal, la plupart du temps leurs réunions sont ouvertes au public alors qu'on ne vienne pas me sortir pareille idiotie !
La fainéantise ça existe, et le problème est principalement que les citoyens n'ont de citoyens que le titre car ils se moquent complètement des travaux de leurs élus si j'en crois le nombre de présents aux réunions !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
oui , le citoyen doit se déplacer pour savoir à quoi il a droit.Il n'y a pas d'interactiviter qui pourait permettre l'info par le biais de mails déjà.(comme le font les partis politiques).Ce n'est pas de la fainéantise JC mais un manque de temps pour beaucoup d'entre nous! et j'imagine mal des réunions les soirs en semaine après une journée de boulot ; on aspire à rester en famille devant un navet ou non !
Invité- Invité
Re: Les cantonales, c'est mal parti
je vous laisse, je file devant "good wife"..le navet du soir ...
Invité- Invité
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Jean-Claude a écrit:Georges a écrit:franline2 a écrit:ce n'est pas tant que les français se soucient guère du CG mais, on ne les voit jamais ! on n'en n'entend rarement parlé ! et, la population est hyper mal informée pour connaitre son utilité concrète au quotidien ! quand on ne demande rien , on ne sait rien !
Le problème est que les conseiller généraux ne rendent jamais compte de leurs activités aux habitants de leur canton, comme d'ailleurs les sénateurs, les députés ne rendent jamais compte à ceux qui les ont élus de leur activités. Tous ces élus devraient au moins deux fois par an faire une réunion publique pour expliquer leurs actions et leurs votes. La majorité des élus considére que le fait d'être élu est un chèque en blanc, et qu'une fois élu ils peuvent faire n'importe quoi, voire voter et faire le contraire de ce que pourquoi ils ont été élu.Tout ce baratin n'est que futaise ! Les CG, députés et sénateurs tiennent tous sans exception une permanence et un citoyen qui veut dialoguer avec un de ces élus à tout loisir de le faire !
Par ailleurs concernant le conseil général, comme d'ailleurs le conseil municipal, la plupart du temps leurs réunions sont ouvertes au public alors qu'on ne vienne pas me sortir pareille idiotie !
La fainéantise ça existe, et le problème est principalement que les citoyens n'ont de citoyens que le titre car ils se moquent complètement des travaux de leurs élus si j'en crois le nombre de présents aux réunions !
Dire que c'est de la foutaise est un peu court. J'ai fait trois mandats d'élu de conseiller général, et les deux à trois réunions d'information sur mon activité que je faisais par an étaient largement suivies.
Je ne parlais pas des réunions du conseil municipal qui ne sont pas la plupart du temps ouvertes au public, elles le sont toujours. Quant aux réunions du conseil général et du conseil régional, elles ne sont jamais publiques
Si tu avais été élu tu saurais que les permanences des conseillers généraux, des députés et sénateurs sont peu fréquente et ressemblent à des permanences d'assistantes sociales ou chacun vient réclamer quelque chose, ces permanances sont des bureaux des pleurs.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Georges a écrit:
Dire que c'est de la foutaise est un peu court. J'ai fait trois mandats d'élu de conseiller général, et les deux à trois réunions d'information sur mon activité que je faisais par an étaient largement suivies.
Je ne parlais pas des réunions du conseil municipal qui ne sont pas la plupart du temps ouvertes au public, elles le sont toujours. Quant aux réunions du conseil général et du conseil régional, elles ne sont jamais publiques
Si tu avais été élu tu saurais que les permanences des conseillers généraux, des députés et sénateurs sont peu fréquente et ressemblent à des permanences d'assistantes sociales ou chacun vient réclamer quelque chose, ces permanances sont des bureaux des pleurs.
Désolé de te contredire mais les réunions du conseil municipal sont publiques ( du moins dans ma ville ). Pour ce qui est du CG il existe aussi des réunions publiques auxquelles les citoyens peuvent être présents. Le CG adresse également très régulirement un bulletin d'information à tous les citoyens sur lequel il y a compte-rendus des actions menées et à venir.
Quand aux permanences je te laisse ta manière de les concevoir qui, pour moi, n'ont rien à voir avec un bureau d'assistante sociale. Quand une délégation d'association ' quelque soit l'association ) il n'est nullement question de bureau des pleurs mais d'une plus grande importance ! Si tes réunions se déroulent comme tu le décris je te plainds très sincèrement
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
"Désolé de te contredire mais les réunions du conseil municipal sont publiques "
C'est exactement ce que j'ai dit. Toi tu disait que ces réunions étaient parfois publiques.
Le bulletin d'information envoyé par le conseil général est plus de la propagande par la majorité de ce conseil général plusque de l'information, et il parle du conseil général en général, mais ne parle pas de l'action et l'activité de chaque membre. Quant à ce que j'ai dit sur les permanences la plus part des élus de gauche et de droite disent la même chose.
Je ne suis plus élu depuis longtemps, j'ai fait trois mandats (3 c'est déjà un de trop), et ne voulant pas devenir un politicien professionnel et estimant que les mandats d'élu devaient tourner, j'ai laissé ma place.
C'est exactement ce que j'ai dit. Toi tu disait que ces réunions étaient parfois publiques.
Le bulletin d'information envoyé par le conseil général est plus de la propagande par la majorité de ce conseil général plusque de l'information, et il parle du conseil général en général, mais ne parle pas de l'action et l'activité de chaque membre. Quant à ce que j'ai dit sur les permanences la plus part des élus de gauche et de droite disent la même chose.
Je ne suis plus élu depuis longtemps, j'ai fait trois mandats (3 c'est déjà un de trop), et ne voulant pas devenir un politicien professionnel et estimant que les mandats d'élu devaient tourner, j'ai laissé ma place.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Georges a écrit:"Désolé de te contredire mais les réunions du conseil municipal sont publiques "
C'est exactement ce que j'ai dit. Toi tu disait que ces réunions étaient parfois publiques.
Le bulletin d'information envoyé par le conseil général est plus de la propagande par la majorité de ce conseil général plusque de l'information, et il parle du conseil général en général, mais ne parle pas de l'action et l'activité de chaque membre. Quant à ce que j'ai dit sur les permanences la plus part des élus de gauche et de droite disent la même chose.
Je ne suis plus élu depuis longtemps, j'ai fait trois mandats (3 c'est déjà un de trop), et ne voulant pas devenir un politicien professionnel et estimant que les mandats d'élu devaient tourner, j'ai laissé ma place.
Absolument pas d'accord sur ta conception du bulletin d'information envoyé par le CG ! Ici ce bulletin ( ce n'est peut-être pas le cas partout ! ) relate les principales activités, réalisations et projet du CG et est ouvert aussi à l'opposition car nous avons le respect de la parole de nos opposants. Il est bien évident que chaque membre ne relate pas ses propres activités car pour nous le CG est une équipe et non un rassemblement d'individualités, ce qui n'aurait aucun intérêt et contraire à l'esprit démocratique. Chaque CG tient une permanence et c'est le seul moyen pratique que nous ayons trouvé pour des contacts pour les citoyens avec "leur" CG !
Tu as fait 3 mandats ce dont je te félicite mais ce n'est pas parce que toi tu considères en avoir fait un de trop que tous devons appliquer ta position !!!!
Tu as fait 3 mandats ce dont je te félicite mais ce n'est pas parce que toi tu considères en avoir fait un de trop que tous devons appliquer ta position !!!!
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
"Tu as fait 3 mandats ce dont je te félicite mais ce n'est pas parce que toi tu considères en avoir fait un de trop que tous devons appliquer ta position !!!!"
J
e trouve que deux mandats c'est suffisant, et qu'il faut savoir passer la main à un ou une autre, mais en France les élus aiment s'accrocher à leur mandat comme une moule à son rocher.
J
e trouve que deux mandats c'est suffisant, et qu'il faut savoir passer la main à un ou une autre, mais en France les élus aiment s'accrocher à leur mandat comme une moule à son rocher.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Les cantonales, c'est mal parti
Tu as peut-être raison en affirmant que certains élus sont accrochés à leur mandat ( je n'emploie pas le pluriel ! ). Tu oublies ceux qui cumulent les mandats, et ils sont relativement nombreux. Je me demande comment ils peuvent assumer pleinement leurs responsabilités de chacun de leur mandat !
Mais en règle générale ce sont plutôt des élus tels les députés ou sénateurs, mais pour ma part je n'utiliserais pas ce terme au sujet des CG ou Conseillers Municipaux qui parfois voudraient bien lâcher leurs responsabilités. Pour ma part la maladie m'y a contraint !
Mais en règle générale ce sont plutôt des élus tels les députés ou sénateurs, mais pour ma part je n'utiliserais pas ce terme au sujet des CG ou Conseillers Municipaux qui parfois voudraient bien lâcher leurs responsabilités. Pour ma part la maladie m'y a contraint !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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