Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
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Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
| Réagir M.-L. W et M.S. | 14.01.2010, 20h25 | Mise à jour : 22h09
Leparisien.fr
ben voyons , encore un effort et les bobos parisiens vont prétendre qu'elle s'est faite agressée par des gens de droite , catholiques bien sûr !
| Réagir M.-L. W et M.S. | 14.01.2010, 20h25 | Mise à jour : 22h09
Deux jours après l'agression de Rayhana, comédienne et auteure d'une pièce de théâtre « A mon âge, je me cache encore pour fumer» à l'affiche de la Maison des Métallos dans le XIe arrondissement parisien, les réactions d'indignations se multiplient.
L'actrice et ses proches, eux, s'interrogent sur le lien de causalité entre cette œuvre théâtrale et les violences.
Nadine Morano, la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, recevra l'artiste ce vendredi «à son ministère à 14h15 pour lui exprimer son soutien». «En cette année où les violences faites aux femmes sont reconnues comme grande cause nationale, cet acte intolérable doit être plus que jamais dénoncé et condamné et les Français mobilisés pour que cessent ces atteintes odieuses à la dignité de la femme», a estimé l'ancienne députée de Meurthe-et-Moselle, dans un communiqué.
La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a déploré ce jeudi que «la liberté d'expression et de création» soit «encore menacée en France en 2010». Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, avaient déjà condamné ces violences, de même que le Conseil représentatif des associations noires (Cran). L'association féministe «Ni putes ni soumises» a appelé à un rassemblement samedi devant la maison des Métallos.
L'actrice et ses proches attendent les résultats de l'enquête
Ce jeudi, Rayhana a expliqué au cours de conférence de presse à la Maison de Métallos avoir fait l'objet de premières menaces verbales le 5 janvier. «Deux hommes m'ont traitée dans la rue de putain et de mécréante», a ajouté Rayhana, qui avait déposé une première plainte après ces intimidations. «Je ne sais pas s'il y a un lien avec ma pièce. Peut-être. L'enquête le dira», a t-elle déclaré, soulignant que son écriture était «crue» mais qu'il existait des spectacles beaucoup plus provoquants.
Ses proches avaient, dans un premier, fait le lien entre la pièce de théâtre féministe et les violences qu'elle a subies. Le metteur en scène Fabian Chappuis a expliqué ce jeudi «qu'il n'y a pas de preuve que l'agression soit liée à cette œuvre théâtrale». Christophe Girard, l'adjoint au maire de Paris en charge de la Culture a lui aussi appelé à la prudence pendant la conférence de presse. «Dans ces cas-là, l'intégrisme a bon dos», a t-il estimé. Selon lui, «il peut y avoir un intérêt médiatique et politique de dire que l'intégrisme soit à l'origine de cette agression».
Leparisien.fr
ben voyons , encore un effort et les bobos parisiens vont prétendre qu'elle s'est faite agressée par des gens de droite , catholiques bien sûr !
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
ah bé , y pas besoin de s'appeler Rhyana pour se faire traiter de putain (salope) et mécréante ..... c'est courant de nos jours ...
Invité- Invité
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
franline a écrit:ah bé , y pas besoin de s'appeler Rhyana pour se faire traiter de putain (salope) et mécréante ..... c'est courant de nos jours ...
oui , suffit d'être une femme non voilée qui ose sortir seule dans la rue , et ose ne pas baisser la tête devant certains barbus !
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
ou alors, "le regard qui tue "!!! je me le suis encore pris tout à l'heure en allant chercher ma fille à l'école de musique ... si le regard tuait je serais morte des centaines de fois ... un vrai de vria barbu comme il se doit (à la raspoutine) ; la tenue de rigueur et un naze au volant ; il n'a pas apprécié que je sois plus réactive que lui pour éviter sa merde à 4 roues.
Invité- Invité
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
Quelques précisions sur cette agression :
Une comédienne algérienne prise pour cible en plein Paris
Christophe Cornevin et Cécilia Gabizon
14/01/2010 | Mise à jour : 23:10 |
Dénonçant au théâtre le machisme au Maghreb, Rayhana a été aspergée de White Spirit.
Perpétrée en plein Paris, visant une dramaturge algérienne qui défend la condition féminine à deux pas d'une mosquée radicale, l'agression est hautement symbolique.
c'est édifiant !
Une comédienne algérienne prise pour cible en plein Paris
Christophe Cornevin et Cécilia Gabizon
14/01/2010 | Mise à jour : 23:10 |
Dénonçant au théâtre le machisme au Maghreb, Rayhana a été aspergée de White Spirit.
Perpétrée en plein Paris, visant une dramaturge algérienne qui défend la condition féminine à deux pas d'une mosquée radicale, l'agression est hautement symbolique.
Rayhana, comédienne et metteur en scène réfugiée en France après avoir vécu sous la menace des islamistes en Algérie, se rend ce mardi soir à la Maison des métallos dans le XIe arrondissement. Elle joue dans sa pièce, À mon âge, je me cache pour fumer. L'œuvre, courageuse et crue, met en scène plusieurs femmes évoquant au hammam leur vie, leurs espérances, le machisme qu'elles subissent. La pièce, renvoyant dos à dos militaires et intégristes dans une Algérie corsetée, se joue quatre soirs par semaine en face de la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud, réputée intégriste.
Alors qu'elle s'apprête à rejoindre la salle de spectacle, Rayhana est abordée par deux inconnus qui l'insultent en arabe avant de brandir une bouteille, de l'asperger de White Spirit et de lui jeter un mégot incandescent au visage pour tenter en vain de l'enflammer.
In extremis, l'artiste se réfugie à la Maison des métallos. Puis se rend, accompagnée d'amis, dans un commissariat de quartier afin d'y déposer une plainte. «Le soir même, sans avoir le temps de se doucher, elle a tenu à jouer le spectacle comme si de rien n'était», précise-t-on à la Mairie de Paris où Bertrand Delanoë s'est déclaré «indigné par ce terrible événement qui semble trouver son origine dans le sujet même de ce spectacle…». Fadela Amara s'est dite «révoltée par cette agression intolérable», tandis que la société des auteurs compositeurs s'inquiète du fait «que la liberté d'expression soit menacé en France en 2010». Disant s'indigner de cette agression visant une femme «qui s'est toujours engagée en faveur de la promotion des droits des femmes», la secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano a annoncé jeudi qu'elle la recevrait aujourd'hui. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a exprimé «tout son soutien et sa sympathie» à la dramaturge ainsi que son «admiration» pour son courage. L'association féministe Ni Putes ni Soumises a, quant à elle, appelé à un rassemblement samedi devant la Maison des métallos.
Devant la gravité des faits et leur dimension politico-religieuse, l'enquête a été confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle. Sous le choc, Rayhana n'aurait pas été en mesure de décrire ses agresseurs. L'affaire est prise d'autant plus au sérieux que l'artiste avait fait l'objet d'une première prise à parti le 5 janvier, à la sortie de son domicile dans le quartier de Belleville. «Deux hommes m'ont traité de putain et de mécréante», a expliqué Rayhana dans une conférence de presse jeudi. Aucun coup n'avait été porté et une première plainte avait été déposée. «C'est un avertissement», lui avait glissé un agresseur. L'agression intervient dans un quartier considéré comme une enclave islamiste par les policiers. Fouad Ali Saleh y recruta les deux Marocains qui l'aidèrent à organiser des attentats à Paris, dont celui de la rue de Rennes en 1986. Officiellement, l'islam prêché dans cette mosquée est rigoureux et apolitique. Mais le mouvement Tabligh pratique un prosélytisme actif et professe un piétisme radical pouvant parfois induire la rupture avec la société occidentale.
Dans le quartier, leur souffle religieux s'inscrit dans le paysage. Les commerces communautaires ont peu à peu remplacé les échoppes traditionnelles. «C'est une des seules rues de Paris où se commercialise la burqa», fait remarquer Philippe Mourrat, le directeur de la Maison des métallos. «Cela crée un climat. Nous évitons les provocations. Pour autant, nous n'allons pas nous censurer.» Depuis l'agression, Rayhana fait l'objet d'une protection policière, et quatre agents en tenue de la mairie de Paris sécurisent la salle de spectacle.
c'est édifiant !
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
des malades mentaux !!! c'est effectivement affligeant !
Invité- Invité
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
Comment pouvons nous accepter que des quartiers deviennent entièrement islamistes ?
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Rayhana, l'artiste agressée, reçue par Nadine Morano
shimmy a écrit:Comment pouvons nous accepter que des quartiers deviennent entièrement islamistes ?
c'est aussi la question que je me pose !
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