Tremblay-en-France : une adolescente violemment agressée devant son collège.

shimmy Jeu 11 Fév - 11:57

Le calvaire vécu par Elodie, une collégienne de 15 ans, à la sortie de son établissement du Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) vient épaissir le dossier de la violence en milieu scolaire, revenu brutalement sur le devant de l'actualité avec l'agression commise il y a un peu plus d'une semaine dans un lycée de Vitry-sur-Seine.
C'est la radio Europe 1 qui révèle ce matin, cette nouvelle affaire.

Selon la radio, les faits se seraient produits le 18 janvier dernier. Ce jour-là, dans la cour du collège René Descartes au Tremblay-en-France, Elodie voit passer une balle entre ses jambes. Ses camarades éclatent de rire. «Après, ils sont venus me voir, ils ont dit tu es morte à la sortie», raconte l'adolescente qui ne comprend pas qu'elle vient d'être désignée comme victime prénomé «jeu de la boule» par Europe 1 et «petit pont» par l'AFP. A la sortie du collège, elle est soudain entourée par plusieurs dizaines de collègiens qui la frappent sans retenue. Selon la mère d'Elodie, interrogée par Europe 1, certains des élèves filment la scène. Elodie qui souffre de nombreuses contusions et de trois côtes fêlées, s’est vu notifier une ITT de 15 jours.

La jeune fille et ses parents ont porté plainte. Trois des agresseurs, ont été exclus temporairement du collège et auraient depuis, repris les cours. Elodie, elle, attend toujours que l'Education nationale lui trouve un nouvel établissement pour pouvoir finir son année scolaire.

Selon Europe 1, une équipe mobile de sécurité qui ,se trouvait à proximité au moment des faits n'est pas intervenue. Ces équipes ont été constituées par l'Education nationale, justement pour enrayer la violence scolaire.

Aujourd'hui, les enseignants de la banlieue est de Paris sont appelés à faire grève et à rejoindre une manifestation partant à 14 H 00 de la place de l'Odéon (ParisVIè) vers le ministère de l'Education nationale. Ils rejoindront leurs collègues de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui ont cessé le travail depuis une semaine.

leparisien.fr

Tout ce qui se passe actuellement dans les lycées et collèges ne doit pas être comptabilisé comme acte de délinquance, puisqu'il parait que la délinquance diminue !

Et c'est elle qui doit changer d'établissement, ses agresseurs eux, ont repris les cours!

On marche sur la tête dans ce pays !

livaste Jeu 11 Fév - 12:58

Shimmy , actuelement la délinquance au sein des établissements scolaires est prise en compte , ce qui n'était pas le cas avant ( il semble me souvenir que la première directive lancée aux chefs d'établissements pour déclarer ces actes de délinquance , date du milieu des années 90 , lors de la première convention EN/justice ) .
Cete directive a été souvent répétée , le personnel enseignant étant réticent à travailler avec la justice . J'ai été chargée de passer dans les établissements scolaires , pour essayer de convaincre les enseignants de changer d'attitude ( après avoir travaillé au corps l'académie ) .
L'EN c'était la grande muette , presque autant que l'armée , chaque proviseur , tentant de cacher les problèmes de violence pour ne pas ternir l'image de son établissement , les profs refusant de " collaborer " avec la police ou la justice au nom de leur idéologie gauchiste .
Maintenant que la situation devient courante , maintenant que ce sont eux qui deviennent les victimes , on voit bien qu'ils changent d'attitude .
Pourtant c'était prévisible , à force de minimiser on pouvait s'attendre à une banalisation .
j'ai eu à travailler avec une équipe d'enseignant , à la suite d'un racket violent , j'ai été sidérée de constater qu'ils refusaient l'idée même de signaler au procureur les cas avérés de violences faites aux gamins , dans leur établissement .
Je regarde les interviews de profs en ce moment ,qui font grève parce que des intrus rentrent dans les établissements , mais que diable , qui donc dans les années 80 a réclamé que l'école ne soit plus un " sanctuaire " , qu'elle soit ouverte sur la cité ,si ce n'est , d'un commun accord , les syndicats et le FCPE ,
Ils ont voulu des établissements sans murs , paraît que c'était la meilleure façon d'intégrer l'école et les anfants , ils récoltent ce qu'ils ont exigé !

shimmy Jeu 11 Fév - 13:01

Ils demandent des surveillants, il faudrait des policiers !

livaste Jeu 11 Fév - 13:07

Je suis d'accord , je me demande ce que des surveillants pourraient faire devant des excités , armés , qui vuelent en découdre .
Quand j'ai entendu ces demandes , je me suis dit qu'ils étaient bien lâches ces profs , prêts à envoyer des jeunes surveillants au casse pipe !

shimmy Jeu 11 Fév - 13:17

Quand j'étais au lycée, il n'y avait pas ce genre de problèmes! Ils sont arrivés avec les immigrés, comme les gosses dans les rues la nuit!

Invité Jeu 11 Fév - 13:35

dans ce cas précis les surveillants supplémentaires ne serviraient strictement à rien ! l'agresssion d'Elodie a été commis hors du collège donc hors de la responsabilité de l'établissement !

quant à la "sanction" des trois agresseurs ...quelques jours d'exclusion(le pied pour eux , ils se baladent en ville pénard en se vantant d'avoir en plus des jours off d'école !) pour retourner en cours comme si de rien n'était ...et à coté il y a Elodie qui , attendant un nouveau collège donc , perte de ses repères , amis , nouveaux profs , autres contraintes géographiques ....est pénalisée !

c'est là où je ne comprends pas ! c'est là où les juges devraient justement pénaliser durement ces agresseurs(et leurs parents) et permettre aux victimes de poursuivre leur vie normalement !

Sinon, Chatel est en train de mettre en place des équipes mobiles de sécurité (EMS), mesure phare du dispositif, sera achevée d’ici au 31 mars.

en espérant qu'ils puissent aussi avoir autorité hors du champs scolaire interne ;devant les grilles déjà ; quitte à avoir un dispositif d'appel d'urgence afin que la police puisse intervenir et prendre les agresseurs sur le fait .

shimmy Jeu 11 Fév - 13:40

Tu te rends compte où on en est arrivés ?

livaste Jeu 11 Fév - 15:55

je suis étonnée que vous ne vous en rendiez compte que maintenant .
Cette situation , je vous l'ai démontré , existe depuis des lustres , et je m'étonne que ce n'est que maintenant que les médias et les profs en prennent conscience . Certes , mieux vaut tard que jamais , mais dieu que ça tombe bien , cette " découverte " en période pré électorale .
C'est drôle , j'ai été reprise par mon administration , peu avant 2002 , quand dans un rapport , j'avais fait part de cette montée de la violence en milieu scolaire , violence étouffé , niée par les enseignants ( sauf ceux qui se faisaient tabasser ) , on m'avait alors tapé sur les doigts en me martelant , que c'était " un sentiment d'insécurité " et non une réalité et qu'il en fallait pas que je me " laisse envahir par les émotions de quelques pédagogues sans aucun doute en difficultés " et que " les bons enseignants n'ont aucun problème avec leurs élèves " .

shimmy Jeu 11 Fév - 16:21

Je suis loin de le découvrir, mais il me semble quand même que ça s'aggrave...
Cette situation existe depuis que l'immigration est devenue massive !

Invité Jeu 11 Fév - 19:03

je crois que cela vient aussi de ces familles en ruptures ; 1 divorce sur 2 en région parisienne et 1 sur 3 en province....
il est difficile d'être présent et en même temps au travail , assumer l'éducation , le budget , ... d'autant plus que de nos jours les gens se mutent par nécessité et donc, n'ont plus le soutien familiale (grand-parents , oncles , tantes ) qui permettait une aide de relais .
Après ça dépend aussi de l'éducation de base des parents (séparés ou non) , de leur prise de conscience en ce qui concerne leurs responsabilités (personne n'a dit qu'éduquer ses gosses étaient facile ).

Il y aussi l'aspect communautaire et , c'est là où j'ai du mal à comprendre ; certaines familles d'origines maghrébines vivent en général en famille , ont leurs proches à proximité mais vivent en décalage avec la société , s'isolent du monde d'aspect occidental et profitent de leur situation (de précarité) pour être victimisées , être utilisées médiatiquement pour imposer leur vision ... mais si leur gosse fait une connerie ou meurt d'un accident de scooter alors c'est la faute des autres , des racistes flics ou de la société .

shimmy Jeu 11 Fév - 19:34

Je crois que c'est surtout les immigrés: ils ont des tonnes d'enfants et ne s'en occupent pas!
Et comme me disait une de mes amies naturalisée depuis 15 ans : "quand le gamin revient avec un truc cher , la mère est fière de lui et dit y's'débrouille, mon fils!

livaste Jeu 11 Fév - 20:49

shimmy a écrit:Je crois que c'est surtout les immigrés: ils ont des tonnes d'enfants et ne s'en occupent pas!
Et comme me disait une de mes amies naturalisée depuis 15 ans : "quand le gamin revient avec un truc cher , la mère est fière de lui et dit y's'débrouille, mon fils!

oui Shimmy , j'ai eu plusieurs mères qui tenaient ce discours , je me souviens dune famille dont j'avais 2 gains ( 14 et 15 ans dans ma structure ) qui se vantait que ses 2 fils avaient ramené tout le champagne pour le mariage de leur soeur , ainsi que la moquette neuve qui était dans la maison ..
Une autre nous a déclaré , toute fière ( là encore j'avais les 2 fils en groupe ) " ils ont volé toutes les marques de voitures , y a plus que le Concorde qu'ils n'ont pas fait " !

shimmy Ven 12 Fév - 7:17

Chatel est en train de mettre en place des équipes mobiles de sécurité (EMS),

Il y en avait, mais ils ne sont qu'à la porte du collège !
Et ça c'est passé 200 m plus loin!

Invité Ven 12 Fév - 11:46

shimmy a écrit:
Chatel est en train de mettre en place des équipes mobiles de sécurité (EMS),

Il y en avait, mais ils ne sont qu'à la porte du collège !
Et ça c'est passé 200 m plus loin!

en général la police municipale se tient devant les collèges à la sortie de la dernière heure de cours(17 heures normalement ) ; il serait difficile alors de surveiller même à 200 m de l'établissement ,ils ne peuvent pas être partout malheureusement .Ici , certains sont équipés moto ....ça permet de mieux poursuivre les scooters-racailles...du coup nous n'avons pas trop de problèmes si ce ne sont ceux qui fichent le bordel ,une minorité visible (les déplacés de Berre l'Etang !)...

Invité Mar 16 Fév - 20:18

REPORTAGE - Les professeurs du
lycée Guillaume Apollinaire, à Thiais, font valoir depuis mardi matin
leur droit de retrait, après l'agression d'un de leurs élèves, lundi,
dans le gymnase de l'établissement...

Ce mardi matin, la rue du Pavé de Grignon à Thiais est calme. De nombreuses patrouilles de police circulent et une équipe mobile de sécurité (EMS) de l’académie de Créteil fait le pied de grue devant le lycée Guillaume Apollinaire, où un élève de 17 ans a été agressé lundi par six personnes masquées.
Aux entrées du lycée, plusieurs caméras et une affiche jaune
précisant «établissement sous vidéosurveillance», qui n’ont pu empêcher
l’agression qui a «profondément choqué» professeurs et élèves. Les
cours ont d’ailleurs été annulés ce mardi, les professeurs ayant voté leur droit de retrait.
Règlement de comptes?
Quelques jeunes attendent, en groupe, pour savoir s’il y aura cours
mercredi. Sandra, Katy, Kenza, Lara et Jessy devaient avoir contrôle de
maths ce mardi, et, en attendant de savoir s’il sera reporté à demain,
elles discutent de ce qui s’est passé lundi. Pour elles, c’est un
règlement de compte: «Celui qui a été agressé est en première STG. Il
est souvent dans les embrouilles entre Grignon (une cité de Thiais,
face au lycée, ndr) et Gabriel (une cité de Choisy-le-Roi, la ville
voisine, ndr).» Cependant, elles sont inquiètes que «n’importe qui»
puisse entrer dans le lycée.
«Les profs ont raison: il n’y a pas de sécurité dans le lycée. On
montre seulement notre carnet de correspondance à l’entrée, mais
personne ne vérifie la photo. C’est normal: on est 1.500 à passer par
une petite porte, s’ils devaient tout vérifier, on serait en retard en
cours tous les jours», explique Sandra, élève en terminale L. «Un mur a été érigé dans la cour du lycée
pour commémorer la Chute du Mur de Berlin. Au lieu de dépenser de
l'argent là-dedans, il aurait mieux valu embaucher du personnel»,
critique Jessy, élève en terminale ES.
Enseignants et élèves veulent continuer le mouvement
Mais elles précisent que c’est la première fois que ce genre
d’événement arrive à Guillaume Apollinaire: «Avant, tout le monde
rentrait, comme à Chérioux,
mais plus depuis arrivée de M. Griffoul (le proviseur, ndr). Il y a des
bagarres, mais c’est toujours à l’extérieur du lycée», raconte Lara.
À 11h, la réunion entre les représentants des élèves, des
professeurs et de l’inspection académique se termine. Chloé et Mélanie,
représentantes des élèves lors de cette réunion, expliquent que la
question de la sécurité dans l’établissement a été discutée, et
qu’enseignants et élèves veulent continuer le mouvement car «ça ne sert
à rien de fermer le lycée pour un jour en demandant plus de sécurité,
et de reprendre les cours le lendemain comme si de rien n’était».
Un surveillant pour 300 élèves
Effectivement, un peu plus d’une heure après, au sortir d’une
assemblée générale, les professeurs annoncent qu’ils ont voté la
poursuite de leur mouvement pour le lendemain. Marianne Boucheret,
professeur d’histoire-géographie et porte-parole des professeurs du
lycée, explique: «La poursuite du mouvement mercredi va nous permettre
de prendre le temps de la concertation, et de définir les moyens,
notamment les moyens humains, dont nous avons besoin.»
Aujourd’hui au total, le lycée compte 11 assistants éducatifs à
mi-temps, soit 5 par jour en moyenne, et 1 pour 300 élèves. Un «manque
criant de personnels de vie scolaire» selon les professeurs, qui ont
quitté leur établissement vers 13h pour rejoindre le lycée Adolphe Chérioux, à Vitry sur Seine,
et «partir solidairement à la manifestation» parisienne contre les
réformes dans l'Education nationale et contre les problèmes de sécurité.

Bérénice Dubuc

C'est ça qui explique l'augmentation de la délinquance. Le gouvernement met en place un véritable déni de délinquance car son bilan est un échec.

Invité Mer 17 Fév - 10:30

la vie des gens , des jeunes , ne se limite pas à l'établissement scolaire mais , dépend tout autant de la politique de leur ville , de leur communauté des communes , de leur région !!!!!

Sinon, dans n'importe quel lycée ou collège , les élèves ne montrent que le carnet de corresponsance sans vraiment montrer la photo sinon, ça prendrait des heures pour commencer les cours.Ce n'est pas ce qui incite à la violence sinon, ça toucherait tous les établissements secondaires de France; ce qui n'est pas le cas !
Ma fille qui est à Vitrolles ,dans son lycée(1600 élèves) il n'a aucun problème , le proviseur et proviseur adjoint ont une politique ferme , stricte en coordination avec les CPE .
dans les cours , ce n'est pas toujours la joie mais dans l'ensemble , il n'y a pas violences gratuites .

pourtant Vitrolles n'est pas réputé pour être une ville calme et sereine mais , la politique de cette ville est aussi de ne pas fermer les yeux sur la délinquance .

Invité Mer 17 Fév - 16:59

On parle des zep... chose que tu ne connais pas. On parle de zone de non-droit, peuplé de gens que l'on veut métisser à la population française, qui ne connaisse pas le chômage et qui sont pour la plupart soit de la chair à canon pour fous islamistes, soit futur trafiquant de drogue. Bref, on parle de zone que tu ne connais pas où règne la terreur et qui apprennent à mettre en place la terreur dès le CP.

La réalité des professeurs, des hôpitaux, des policiers et de d'autres professions montrent chaque jour avec plus de netteté le mensonge du gouvernement en matière de délinquance. Seuls les militants UMP fanatisés par xavier Bertrand croit que la délinquance baisse. Les autres citoyens pensent que c'est un bobard de plus d'un gouvernement qui utilise toutes les techniques de propagande (j'insiste sur le mot).

livaste Ven 19 Fév - 12:40

le fanatique du gourou a parlé !
ou plutôt il a répété , après avoir subi le lavage de cerveau frontiste , ce que lui ordonne de répéter son gourou !
Tu fais pitié , tu parles sans savoir , parce que tu n'ouvres pas les yeux sur la réalité , tu te contentes , de balancer les conneries frontistes .
LesZep ne sont pas une invention de sarkozy et la vie dans ces établissements n'y est pas plus difficile qu'elle ne l'était il y a 15 ans !
quant à tn discours de furieux sur l'islamiste des zep , c'est simplement lamentable , ta haine envers tout ce qui n'est pas extrêmiste de droite t'aveugle et te rend dangereux !

qui ne connaisse pas le chômage et qui sont pour la plupart soit de la chair à canon pour fous islamistes, soit futur trafiquant de drogue

c'est simplement lamentable d'écrire de tells conneries !

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