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Identité nationale : le débat est ouvert

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Message  livaste Mar 27 Oct - 8:30

Identité nationale : le débat est ouvert
Anne Rovan
26/10/2009 | Mise à jour : 22:29 |

Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson prévoit trois mois de discussions qui placent le Parti socialiste sur la défensive.


Trois mois pour réfléchir à ce qu'est l'identité nationale de la France. Le ministre de l'Immigration, Éric Besson, a dévoilé, lundi, dans un communiqué, le calendrier et les modalités du «grand débat» sur l'identité nationale qu'il a annoncé la veille au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Cette réflexion nationale, qui associera les forces vives de la nation (associations, syndicats, enseignants, parents, élèves, élus locaux), s'ouvrira le 2 janvier pour s'achever le 28 février par la présentation d'une synthèse.

Les participants devront répondre à deux questions générales - «Pour vous, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?» et «Quel est l'apport de l'immigration à l'identité nationale ?» - et à de nombreux points précis. Au programme et dans le désordre : la définition de «notre nation», la solidarité nationale, la laïcité, l'opportunité d'obliger les jeunes à chanter au moins une fois par an La Marseillaise, etc. Comme prévu, les réunions se dérouleront «dans chacune des 100 préfectures de départements et des 350 sous-préfectures» et seront animées par le corps préfectoral, mais aussi par les parlementaires nationaux et européens.

Après la polémique sur les tests ADN, Éric Besson a donc mis les formes vis-à-vis de la majorité en informant préalablement les présidents des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, Jean-François Copé et Gérard Longuet, ainsi que l'eurodéputé Michel Barnier. Manière pour l'ex-PS, cité comme «premier ministrable», de montrer qu'il souhaite dorénavant travailler main dans la main avec la majorité. Pas sûr que Jean-François Copé apprécie que le ministre de l'Immigration lance un débat sur un thème qu'il porte lui-même depuis des mois…

Peu importe. Éric Besson est satisfait. Après les tests ADN, la fermeture de Calais, le livre publié par son ex-épouse, Sylvie Brunel, le voilà encore dans la lumière. «Ce débat ne me fait pas peur, confie-t-il. Je le trouve même passionnant.» Passionnant, mais très critiqué dans l'opposition. Des Verts au Front national, beaucoup dénoncent une opération destinée à récupérer les voix des électeurs d'extrême droite à quelques mois des régionales.

«L'opposition est gênée»
Le ministre s'en défend, arguant que ce débat «figure dans (la) lettre de mission» qu'il a reçue après sa nomination à l'Immigration en janvier 2009. Dans ce concert de critiques, le PS semble un peu en retrait et mal à l'aise. Certes, quelques socialistes ont réagi. Le député Jean-Christophe Cambadélis dénonce une «grosse ficelle». Le porte-parole Benoît Hamon ironise sur le fait que le débat sur l'identité nationale soit «posé par le gouvernement de la Ve République qui se situe le moins dans la tradition républicaine». L'ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou estime qu'Éric Besson cherche à «détourner l'attention» après l'évacuation de la jungle de Calais et l'expulsion des trois Afghan s. Et Vincent Peillon assure que la burqa «ne menace pas l'identité nationale» et que «jamais la France ne s'est pensée par rapport à ses étrangers».

En revanche, ni la première secrétaire du PS Martine Aubry - en congé en Chine -, ni Ségolène Royal, qui avait proposé en 2007 que tous les Français aient un drapeau tricolore chez eux, n'ont réagi. Ce qui ne surprend guère l'UMP. «L'opposition est très gênée, décrypte Gérard Longuet. Elle n'a pas envie d'ouvrir ce débat, parce qu'elle est divisée». Le ministre de l'Immigration, de son côté, ne serait pas mécontent de voir les deux dames du PS se confronter sur la question. Mais, dit-il, «Ségolène est tellement pavlovienne qu'elle peut se saisir du débat, mais elle est tellement imprévisible qu'elle peut aussi ne pas y prendre part ».

Il va inviter les " forces vives " de la nation, les émeutiers de Frejus ou d'ailleurs , les imams ( de Fréjus ou d'ailleurs ) .
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Message  shimmy Mar 27 Oct - 9:38

A mon avis, ces débats vont servir à changer notre "identité" nationale!
On va apprendre que la France est multiraciale, multiconfessionnelle, et que c'est ça qui va nous définir à l'avenir!

C'est vrai que ça a tellement bien marché en Yougoslavie et au Liban, qu'il est urgent de faire la même chose!
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Message  patriote reformiste Mar 27 Oct - 12:41

Je salue les declarations du ministre qui tient enfin à mettre en débat cette question de civilisation qui a constitué, en partie la victoire de la droite.

Cela étant, si je crois que chaque personnes responsables doit prendre sa part pour faire entendre ses idées et propositions sur cette question, je reste prudent quant à la traduction politique de ces declarations en espérant que cela ne s'arrêtera pas à de la simple recuperation électoraliste.

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Message  livaste Mer 28 Oct - 19:54


Michel Onfray : "Le débat de l'identité nationale n'est pas réservé à la droite"

NOUVELOBS.COM | 28.10.2009 | 18:53



Le prochain débat annoncé par le gouvernement sera celui de l'identité nationale. L'identité française. Que l'on retrouve aujourd'hui dans l'intitulé d'un ministère. La création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale était une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy. En 2007, le candidat déclarait: "Parler de l'identité nationale ne me fait pas peur", même si "pour certains c'est un gros mot. (...) Je ne veux pas laisser le monopole de la nation à l'extrême droite. Je veux parler de la nation française parce que je n'accepte pas l'image qu'en donne Jean-Marie Le Pen." Le ministère a finalement été créé le 18 mai 2007 dès le premier gouvernement Fillon sous l'intitulé complet de "ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire". L'identité nationale, une affaire politique ou philosophique ? En réclamant le débat, Eric Besson a suscité un tollé dans l'opposition qui y a vu un thème emprunté à l'extrême droite. Pour le philosophe et écrivain Michel Onfray c'est au contraire une bonne occasion de se réapproprier le débat et de dire que l'identité nationale "est une certaine conception de la République qui fait preuve d'ouverture et de solidarité".

Nouvelobs.com : Existe-t-il une identité nationale française ?

- Michel Onfray : Oui, cela me parait évident. C'est l'histoire de la France. C'est un enjeu de société, c'est un enjeu d'histoire, c'est un enjeu politique aussi. Je trouve cela très bien de prendre la balle au bond et de montrer qu'il y a des définitions différentes et divergentes de l'identité nationale. Pour moi, il y a deux façons de concevoir l'identité. Celle de l'identité du sang, de la race et l'autre de la raison et de l'intelligence. Donc je trouve très bien de dire ce qu'est la France et comment elle fonctionne. Et ce n'est pas parce que la droite et l'extrême-droite ont défini une certaine idée de l'identité de la France, qu'il faut leur laisser dire. C'est une bonne occasion de dire que la France c'est la Révolution française, c'est une certaine conception de la République qui fait preuve d'ouverture, de solidarité et de fraternité.

Que reste-t-il de cette identité nationale aujourd'hui ?

- Je crois qu'elle est mal en point parce que justement nous avons laissé cette question là à la droite et à l'extrême-droite. Et que la gauche considère que le simple fait de parler d'"identité nationale", cela revient à utiliser le langage de l'extrême-droite. Ce qui n'est pas vrai. Quand l'Abbé Grégoire, par exemple, réfléchit au statut des Juifs dans la France lors de la révolution française, ce n'est pas un travail de droite. C'est plutôt un travail de gauche. Si on refuse le débat, il n'y aura de définition que celle de l'extrême-droite, c'est-à-dire la définition raciale.

L'Etat a-t-il un rôle à jouer dans la construction de l'identité nationale ?

- Non, je ne crois pas que ce soit à l'Etat de participer à la construction de l'identité nationale. C'est aux partis politiques, aux citoyens, aux philosophes, aux sociologues de faire un grand débat. L'Etat peut offrir des structures symboliques, comme la Sorbonne ou le Collège de France pour accueillir toutes les idées. Et faire se rencontrer des personnes qui ont leur définition de l'identité nationale. Moi, je suis preneur du débat pour montrer qu'il n'est pas le domaine réservé de la droite.

Peut-on encadrer l'identité nationale ?

- Cela dépend de la conception qu'on a de l'identité nationale et des personnes qui sont au pouvoir. Si vous êtes au pouvoir et que vous avez une conception de l'identité nationale qui est raciale, voire raciste, cela ne produira pas le même type d'effet que si vous êtes au pouvoir avec la conception de l'identité nationale héritée des Lumières. Si Eric Besson veut un débat, je trouve qu'il a raison. Maintenant s'il veut un débat de manière populiste en allant chercher ce qu'il a de plus bas chez les gens en secouant le racisme qui dort en nous souvent, effectivement cela va être problématique. S'il s'agit de prendre le peuple à témoin pour une définition de l'identité nationale, on ne va pas produire quelque chose de bien intelligent. Il ne s'agit pas de dire "regardez vos viscères et dites nous ce que vous en pensez".
Interview de Michel Onfray par Sarah Diffalah
(le mardi 27 octobre 2009)
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Message  livaste Mer 28 Oct - 21:12

Identité nationale : Marine Le Pen demande à être reçue par Sarkozy
(AFP) – Il y a 4 heures

NANTERRE — La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a sollicité mercredi un "entretien" avec Nicolas Sarkozy afin de lui présenter ses propositions dans le cadre du débat sur l'identité nationale, et a appelé à un "Grenelle de l'identité nationale".

"Le président Sarkozy a lancé une proposition de débat, le FN dit +chiche+", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au siège du parti.
"A sa proposition loyale, le FN attend une réponse loyale" a poursuivi Mme Le Pen, en affirmant que son parti avait été "le premier à porter la question identitaire dans le débat politique".
"Si M. Sarkozy refusait de me recevoir, ça signifierait que les conclusions sur ce pseudo-débat sont déjà sur son bureau", a-t-elle affirmé.
La vice-présidente du FN a appelé à un "Grenelle de l'identité nationale", estimant que le débat ne pouvait avoir lieu que "dans un cadre solennel à l'échelon national". Elle a également proposé d'ouvrir des "cahiers de doléances dans les mairies, les postes, les hôpitaux".
"Aujourd'hui il n'est plus possible de fuir ce type de débat car il y va du maintien de la France en tant que nation, il y va même de la paix civile", a-t-elle martelé.
Selon Marine Le Pen, "il est des moments dans l'histoire d'une nation où il est possible de choisir clairement le chemin qu'un peuple prend collectivement, le débat sur l'identité peut être celui-là".
Reprenant le thème central du parti, elle a appelé le gouvernement à s'attaquer au problème de l'immigration, évoquant "une population qui par sa nature et son nombre, est en train de dissoudre notre identité nationale".
2009 AFP.

Il me semble normal qu'il la reçoive , puisqu'il reçoit les autres partis .
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Message  Georges Jeu 29 Oct - 0:01

Je doute qu'il reçoive tous les partis.

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Message  livaste Jeu 29 Oct - 10:05

dentité nationale : Ségolène Royal se démarque du PS

Judith Waintraub
29/10/2009 | Mise à jour : 10:48 |

«J'ai été la première à poser la question de la nation et de l'identité nationale», a affirmé Ségolène Royal. Crédits photo : AFP
L'ex-candidate socialiste estime que c'est un «vrai débat» et qu'il est «fondamental».


Une fois de plus, Ségolène Royal prend le contre-pied de ses pairs. Certes, elle a estimé mercredi que le débat sur l'identité nationale constituait une «opération de diversion et une opération de conquête d'un certain électorat avant les élections régionales» de mars. Mais elle aussitôt ajouté qu'elle considérait que ce débat est «un vrai débat». «J'ai été d'ailleurs la première à poser la question de la nation et de l'identité nationale», a-t-elle assuré. «Qu'est-ce qui fait que les Français tiennent debout ensemble ? Ce débat est fondamental.»

Depuis qu'Éric Besson a invité les acteurs de la vie publique et associative à se rendre dans les préfectures pour y discuter de l'«identité nationale», l'initiative, qu'il a annoncée dimanche au «Grand Jury RTL-Le Figaro», a ses partisans et ses adversaires dans chaque camp.

Elle enchante la direction de l'UMP, bien décidée à exploiter à fond cette occasion de renouer avec des thèmes chers à un électorat quelque peu traumatisé par les récentes «affaires». Mardi soir, lors de la réunion hebdomadaire du bureau exécutif, le député du territoire de Belfort, Damien Meslot, a suggéré de lancer une vaste consultation des militants sur le sujet. L'idée a séduit tous les participants, Éric Besson compris. D'accord sur le principe, Xavier Bertrand a demandé au ministre en charge du dossier d'étudier ses modalités d'application. Pas évident de présenter sous forme de questionnaire, fût-il à choix multiples, une problématique aussi complexe. Besson fera ses propositions au prochain bureau exécutif, mardi. Il a déjà quelques pistes : «On peut imaginer une partie qualitative, en demandant par exemple aux militants quels sont les mots qui leur viennent à l'esprit quand on leur parle de l'identité française», nous a-t-il expliqué. Le ministre a aussi en tête «des questions simples pour vérifier le degré d'adhésion aux mesures concrètes» qu'il envisage, comme le «parrainage républicain».

L'enthousiasme de l'appareil du parti n'est pas partagé par tous les ténors de la majorité. Alain Juppé a exprimé ses doutes mercredi, sur son blog. «Les définitions de la nation sont nombreuses, écrit-il. L'ex-premier ministre cite notamment Renan, pour qui «l'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie».«Tout est dit, estime Juppé, qui conclut : À quoi bon relancer un débat ?»

«Fumet électoral»
Dominique de Villepin, lui, s'en est pris directement à Nicolas Sarkozy, qui a profité de son discours aux agriculteurs du Jura, mardi, pour défendre Éric Besson en assurant : «La terre fait partie de cette identité nationale française. Je ne comprends pas qu'on puisse hésiter à prononcer ces mots.» Pour Villepin, invité mercredi de France Inter, le discours de l'exécutif révèle «une conception constamment stigmatisante et restrictive» de l'identité française. Évoquant l'expulsion de trois Afghans en situation irrégulière, il a fustigé la «dérive» d'une politique «qui fait peur», le «doigt tourné» vers les étrangers auxquels on fait «porter le blâme» des difficultés de la France.

Ségolène Royal exceptée, la gauche a continué d'accuser la majorité de braconner sur les terres lepénistes. Le député Vert Noël Mamère a proposé à Éric Besson de lancer une petite annonce : «Recherche Le Pen désespérément.» Il a estimé que le débat sur l'identité nationale dégageait un «fumet électoral», à cinq mois des régionales.

Effectivement , il faut lui rendre justice , elle s'est à plusieurs reprise sexprimée sur le sujet .
livaste
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Message  patriote reformiste Jeu 29 Oct - 12:01

Effectivement, je me r�jouis que, par la voie de Marine Le Pen, le Fn souhaite participer au d�bat et esp�re que le Gouvernement prendra la peine de l'entendre afin d'�valuer le s�rieux et la petinence eventuelle de leurs propositions.

Sur le fonds, il convient que chaque formation qui en �prouve la volont� fasse entendre sa voix et prenne sa participation � ce d�bat de soci�t� qui est fondamental pour l'avenir de notre civilisation.

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