Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
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Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
Politique | 17 Octobre 2009
Malaise dans les Hauts-de-Seine
Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
Comment , y aurait il des conseilers généraux pour douter du génie du petit , très petit dauphin ?
Malaise dans les Hauts-de-Seine
Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
"Provocation", "mauvais retours sur le terrain", "mépris des élus locaux": depuis l’annonce de la candidature de Jean Sarkozy au poste de président de l’Epad (Etablissement public d’aménagement de la Défense), il y a une semaine, rien ne va plus dans les Hauts-de-Seine, département pourtant tout acquis à Nicolas Sarkozy.
Les conseillers généraux de l’UMP, qui ont eux-mêmes désigné comme leur candidat le fils du Président lors d’un vote, ne cachent plus leur malaise face à ce que beaucoup appellent le "fait du prince". "L’information ne passe pas sur le terrain, reconnaît Cyrille Dechenoix, élu UMP dans le canton d’Asnières-Sud. On croise beaucoup de sympathisants qui s’interrogent sur cette candidature, perçue de manière négative dans notre électorat." "C’est de la provoc’ vis-à-vis de nombreux jeunes qui ont fait des études et ne trouvent pas de travail", poursuit Philippe Laurent, maire divers droite de Sceaux. D’autres, encore, reconnaissent à mi-voix que ce n’est pas la "meilleure idée" qu’ait eu le chef de l’Etat.
"Que l’Etat se démerde avec toute cette histoire…"
Le problème? "Les élus UMP savent qu’ils sont pieds et poings liés et qu’ils ne peuvent rien faire, explique la communiste Marie-Claude Garel. Sur le terrain, ils nous disent: 'La candidature du fils Sarkozy est téléguidée depuis le Château. Basta.'" Le maire de Sceaux trouve d’ailleurs "hallucinant" que l’on fasse "porter la responsabilité de cette histoire" aux trente conseillers généraux UMP-Nouveau Centre des Hauts-de-Seine: "On a voté pour le candidat de l’UMP que l’on nous a présenté, point barre, tranche Philippe Laurent. Pourquoi ne l’aurait-on pas fait? Maintenant, que l’Etat se démerde avec toute cette histoire…"
Le maire UMP de Courbevoie a, lui, fait voter son conseil municipal lundi dernier contre l’extension du quartier d’affaires de La Défense, envoyant un ultime signe négatif. Les conseils municipaux de Puteaux et de Nanterre pourraient lui emboîter le pas la semaine prochaine. "Je n’ai rien contre la personnalité de Jean Sarkozy, mais on n’a pas écouté les élus locaux", déplore Jacques Kossowski, qui demandait le "même poids" pour les trois communes concernées par l’extension. "Je suis allé à l’Elysée pour poser les questions qui me semblaient normales, je n’ai pas eu de réponse, je vote donc contre."
Le coach Balkany
Jean Sarkozy – élu conseiller général du canton de Neuilly-Sud en mars 2008, puis président du groupe UMP au conseil général – ne ménage pourtant pas sa peine. Le premier à garer, chaque matin, sa voiture sur le parking du conseil général? C’est lui. Le dernier à partir? Encore lui. Tous, à droite comme à gauche, le décrivent comme un garçon "poli", "modeste", "humain". Mais aussi, beaucoup le précisent, "sans expérience". « Il apprend sur le terrain grâce aux anciens, comme le couple Balkany ou Charles Pasqua, tempère Cyrille Dechenoix. Il s’imprègne du passé. C’est une véritable éponge."
Plusieurs élus confient d’ailleurs, amusés, que le jeune conseiller général "lit consciencieusement" ses notes en séance, avant de se retourner pour recevoir l’approbation du "coach" Isabelle Balkany, placée derrière lui dans l’hémicycle. Jean Sarkozy se retournera-t-il, vendredi prochain, pour recevoir non pas l’approbation, mais les félicitations du "coach" Balkany? L’ensemble des conseillers généraux voteront ce jour-là pour ou contre son entrée au conseil d’administration de l’Epad, entrée préalable à une élection en tant que président, le 4 décembre.
Comment , y aurait il des conseilers généraux pour douter du génie du petit , très petit dauphin ?
Re: Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
Seulement quatre conseillers généraux participeront au vote définitif ainsi que 9 fonctionnaires nommés. par le gouvernement. La commission chargée "d'élire" le futur élu n'est composé que de 13 personnes.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Le trouble des conseillers généraux UMP face à la promotion annoncée de Jean Sarkozy.
ce sera une élection rondement menée .
mais
...à vaincre sans péril , on triomphe sans gloire
mais
...à vaincre sans péril , on triomphe sans gloire
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