La crise ?? pas pour tous !
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La crise ?? pas pour tous !
Rémunérations records dans les banques américaines en 2009
Elles devraient dépasser 140 milliards de dollars, soir 20% de plus qu'en 2008 et même plus que le pic atteint en 2007.
(REUTERS)
Le messie n'y peut rien , c'est la finance qui est chef du monde !
Elles devraient dépasser 140 milliards de dollars, soir 20% de plus qu'en 2008 et même plus que le pic atteint en 2007.
(REUTERS)
(Source AFP)C'est reparti comme si rien ne s'était passé.
La rémunération dans les 23 grandes institutions financières américaines est en passe de dépasser les 140 milliards de dollars cette année. Un record, en dépit des tollés provoqués par diverses affaires de «bonus» (primes) versés dans des établissement en faillite ou en difficultés, selon le Wall Street Journal.
Le cru 2009 des rémunérations perçues par les financiers américains devrait être supérieur à celui de 2007 (130 milliards de dollars), avec une progression de 20% par rapport à 2008 (117 milliards de dollars), selon les calculs du quotidien.
En moyenne, les employés de ces établissements devraient toucher 143.400 dollars, presque 2.000 de plus qu'en 2007.
Après la crise financière de l'an dernier, qui a poussé le gouvernement à lancer un programme sans précédent de sauvetage du système financier doté de centaines de milliards de dollars, beaucoup d'établissements financiers ont bénéficié cette année du rebond des Bourses, du dégel du crédit, de la reprise des fusions-acquisitions - et des retombées positives des programmes d'aide fédérale.
Résultat, les banques et autres institutions financières comprises dans cette étude devraient générer un chiffre d'affaires total de 437 milliards de dollars cette année, bien au-delà des 345 milliards de 2007, ce qui est pour partie dû à la consolidation du secteur.
Parmi les institutions couvertes par cette étude, la banque d'affaires Goldman Sachs pourrait verser de 20 à 21,85 milliards de dollars à ses employés, contre 20,19 milliards en 2007.
Cette étude est publiée alors que l'administration Obama pourrait publier dès cette semaine ses recommandations sur les rémunérations en vigueur dans sept entreprises bénéficiaires d'aide fédérale, parmi lesquelles les banques généralistes Bank of America et Citigroup.
Le messie n'y peut rien , c'est la finance qui est chef du monde !
Re: La crise ?? pas pour tous !
Publié le 10/04/2010 à 13:40 - Modifié le 10/04/2010 à 14:16 Le Point.fr
CONTRÔLE DES COMPTES
Comment la Sacem se goinfre...
Par Emmanuel Berretta
Moyenne des cinq principaux salaires annuels en euros / effectif salarié / montants des sommes perçues
je ne trouve même plus de commentaire , tant je suis révoltée !
CONTRÔLE DES COMPTES
Comment la Sacem se goinfre...
Par Emmanuel Berretta
Les sociétés de perception, qui gèrent les droits des artistes et producteurs, n'avaient pas bonne réputation. Publié ces jours-ci, le rapport de la Commission permanente qui contrôle ces organismes ne va pas arranger les choses. Les rapporteurs jettent une lumière crue sur les rémunérations de leurs dirigeants. Accablant pour certains d'entre eux ! Un rapport qui devrait horrifier les artistes dont le travail nourrit la bête...
Les patrons ne connaissent pas la crise du disque
Une société est particulièrement dans le collimateur : la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques), dont le directeur général, Marc Guez, perçoit le deuxième salaire le plus important du secteur (plus de 400.000 euros annuels, selon un tableau, page 279). Pourquoi pas ? Sauf que la SCPP n'emploie qu'une quarantaine de collaborateurs et ne traite qu'un peu plus de 60 millions d'euros de droits. C'est là que le bât blesse... "Cette même rémunération est plus de deux fois supérieure à celles de ses homologues dans des sociétés d'une échelle voisine ou supérieure, comme l'Adami ou la Spedidam", note le rapport. Autrement dit, le patron de la SCPP est trop payé pour le service qu'il rend à ses sociétaires. Toutefois, pour justifier une telle rémunération, la SCPP indique à la Commission que Marc Guez perçoit un salaire équivalent aux patrons des majors du disque . C'est bien là le problème : comment les patrons de l'industrie du disque peuvent-ils justifier de conserver des rémunérations très élevées, alors même que le marché de la musique s'est effondré de 50 % en cinq ans ? Comment peuvent-ils justifier de tels salaires, alors que l'âge d'or est désormais plus que révolu ?
De ce point de vue, il n'est pas étonnant de retrouver en tête du classement des gros salaires le patron de la Sacem, Bernard Miyet : un salaire plus élevé de + 143 % par rapport à celui de Marc Guez (le rapport ne mentionne pas les chiffres précis) et des notes de frais qui, en 2008, s'élèvent à 29.212 euros par carte bancaire. Face aux rapporteurs de la Commission, la Sacem a tenté de justifier cette forte rémunération : les émoluments de Bernard Miyet seraient "rattachés à une responsabilité internationale publique antérieure". Mais le rapport note que cette référence "n'a pas été fournie à la Commission permanente du contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits".
Les vacances en Guyane sur carte bancaire de la Sacem
L'examen approfondi des notes de frais des dirigeants de la Sacem révèle des abus non sanctionnés. Ainsi, en 2007, l'un des dirigeants (parti en 2008) avait pris ses aises avec la carte bancaire de la boîte : des repas seuls, des vacances en Guyane (entre le 27 décembre 2006 et le 6 janvier 2007), des frais de péage de week-end, 10.512 euros de "cadeaux"... La Commission souligne, avec euphémisme, que certaines de ces dépenses n'étaient sans doute pas effectuées dans l'intérêt de la société et n'ont pourtant fait l'objet d'aucun contrôle. "Elles n'ont pas été non plus de ce fait remboursées par l'intéressé", note, non sans ironie, le rapport.
Les dirigeants de la Sacem en prennent pour leur grade à propos des frais d'hôtel et de restaurant payés, pour l'essentiel, par carte bancaire. Les dirigeants "ne respectent guère la note interne relative" aux frais qui est pourtant assez généreuse : les cadres dirigeants doivent s'en tenir à des hôtels 3 étoiles, les repas à l'étranger ne doivent pas excéder 40 euros et pas plus de 70 euros par personne lorsqu'ils invitent. La Commission permanente n'a pas pu pousser plus loin ses investigations, car la Sacem ne dispose pas d'un suivi analytique des dépenses payées par carte. L'opacité "étonne" les rapporteurs...
Une rente assise sur un quasi-monopole
La situation est d'autant plus choquante que les artistes n'ont guère le choix. La loi les oblige à verser. Si bien que les sociétés de perception vivent sur une rente, "un quasi-monopole de fait sur le territoire national", note le rapport. Avec l'onctuosité qui sied au langage de la haute fonction publique, le rapport relève que "les rémunérations semblent, au moins pour quelques cas individuels, s'écarter notablement des normes de rémunération en vigueur dans les entreprises de taille comparable alors même que celles-ci sont, elles, pleinement exposées à la concurrence".
Le rapport observe également de grandes disparités entre les salaires des dirigeants et les salariés de ces sociétés. Par exemple, à la Sacem, les six salariés les mieux payés ont vu leurs revenus croître de 10 % entre 2005 et 2008 quand le personnel s'est contenté de + 6,5 % en moyenne sur la période. La Sacem n'a pas justifié cette différence de traitement. Le rapport entre le salaire de Bernard Miyet et le salaire le plus bas de la Sacem est de "30 à 40", note encore le rapport. Pour une société qui emploie 1.450 salariés...
Moyenne des cinq principaux salaires annuels en euros / effectif salarié / montants des sommes perçues
La Commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits est présidée par Bernard Menasseyre, président de chambre honoraire à la Cour des comptes. Elle comprend pour membres : François Lavondès, conseiller d'État honoraire ; Marie-Claude Duvernier, conseillère honoraire à la Cour de cassation ; Claude Rubinowicz, inspecteur général des finances ; Lé Nhat Binh, inspecteur général des affaires culturelles.SACEM : 363.908 euros / 1448 / 961,3 millions d'euros
SACD : 149.775 euros / 232 / 179,6 millions d'euros
SCAM : 142.521 euros / 81 / 74,1 millions d'euros
SPP : 135.465 / 39 / 61,1 millions d'euros
CFC : 110.200 euros / 44 / 43,7 millions d'euros
ADAMI : 107.300 euros / 74 / 53 millions d'euros
SPEDIDAM : 96.020 euros / 32 / 32,9 millions d'euros
PROCIREP : 84.273 euros / 18 / 31,6 millions d'euros
je ne trouve même plus de commentaire , tant je suis révoltée !
Re: La crise ?? pas pour tous !
Il y a matière à être révoltés !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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