Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
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Bertolt_Brecht
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pwalagratter
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Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
L'élu socialiste parisien et ancien ministre de l'intérieur Daniel Vaillant suggère, dans un entretien au Parisien, vendredi 9 octobre, de "tenter le pari de la réglementation" du cannabis pour faire baisser sa consommation, aujourd'hui en pleine "explosion". Selon lui, "un jeune sur deux a déjà fumé du cannabis", produit illicite, et la croissance de la consommation "s'accompagne d'une aggravation des trafics et de la criminalité".
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Aujourd'hui, ajoute le député et maire du 18e arrondissement de Paris, "ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis à travers un contrôle de la production et de l'importation, comme c'est le cas avec l'alcool ?". "L'interdiction ne règle pas le problème aujourd'hui, c'est un fait. Tentons le pari de la réglementation", insiste-t-il.
"TOUT SE FERAIT DANS LA TRANSPARENCE"
"On peut imaginer un contrôle des approvisionnements extérieurs et une production en France. Tout se ferait dans la transparence, dans la règle, comme pour le tabac et l'alcool. Pas de produits frelatés, pas d'économies souterraines et une vente à des endroits précis et contrôlés, interdite aux mineurs de 16 ans", poursuit ce proche de Bertrand Delanoë, qui se défend d'être "laxiste" et admet que le cannabis est dangereux pour la santé.
Mais "je suis pratique", dit-il. "Depuis que je suis maire du 18e, aucun habitant n'est venu se plaindre des consommateurs de cannabis. Mais du crack, oui." Le ministère de la santé et la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie ont lancé lundi une campagne anti-drogue articulée notamment autour d'annonces télé et radiodiffusées sur le risque de banalisation et les dangers sanitaires liés à la prise de cannabis, de cocaïne ou d'ecstasy.
L'UMP TROUVE LA PROPOSITION "TOTALEMENT INACCEPTABLE"
"Le Mouvement populaire trouve totalement inacceptables les propos de Daniel Vaillant proposant de 'légaliser la consommation personnelle de cannabis', affirme Eric Ciotti, secrétaire national de l'UMP à la sécurité. Alors que le trafic de stupéfiants nourrit les réseaux qui sont au cœur de la délinquance, en légaliser l'usage irait à l'encontre de la lutte volontaire et déterminée mise en œuvre par le gouvernement de François Fillon."
L'UMP est "fermement opposé à toute tentative de légalisation du cannabis ou des drogues dites douces qui conduisent inexorablement à l'usage de drogues de type cocaïne ou ecstasy". "Faut-il rappeler les raisons dramatiques qui ont conduit à l'adoption de la loi dite 'Marilou' (du nom d'une fillette de 9 ans tuée accidentellement par le conducteur d'une voiture sous l'emprise de cannabis) en janvier 2003 ou les effets irréversibles de ces substances sur de jeunes adolescents?", poursuit-elle. Se félicitant du "discours courageux et décomplexé du président de la République", l'UMP dénonce "le laxisme prôné par le Parti socialiste, toujours aussi naïf en la matière".
Ils auraient pu quand même avoir le courage de leurs opinions à l'époque. Voire même accepter d'aborder ce thème aux présidentielles !
Au vu des résultats d'une politique de répression féroce qui ne fonctionne absolument pas, et même pire qui a permis aux trafiquants d'utiliser les réseaux bien constitués de vente de cannabis pour fourguer la cocaine, le crack et même l'héroine, on ne peut se dire que c'est que du bon sens.
Cela permettrait de réaffecter la police sur des produits bien plus dangereux plutot que de les envoyer "faire du chiffre" à attraper les fumeurs de joints et autres cultivateurs de balcon. Et de lutter activement contre l'économie parallèle qui gangrène pas mal de quartiers.
Du bon sens également car plutot que d'augmenter le forfait hospitalier et autres joyeusetés dont ce gouvernement a le secret, il suffirait de réaffecter les recettes dégagées par les ventes.
Du bon sens enfin, car l'hypocrisie dans ce domaine commence vraiment à nous les briser menu !!
pwalagratter- Maire
- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 24/06/2008
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
il me semble bien qu'aux présidentielles Royal ou un de ses porte-paroles en avait parler ...timidement je te l'accorde mais c'est vite parti aux oubliettes .... idée n'attirant qu'une minorité de gens , déjà consommateurs .
moi perso je ne suis pas tenté .
moi perso je ne suis pas tenté .
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Moi je suis pour, je n'y vois que des avantages...
"inexorablement": ben voyons, un bon mensonge.légalisation du cannabis ou des drogues dites douces qui conduisent inexorablement à l'usage de drogues de type cocaïne ou ecstasy
Et combien de gens tués sur les routes par des consommateurs d'alcool?"Faut-il rappeler les raisons dramatiques qui ont conduit à l'adoption de la loi dite 'Marilou' (du nom d'une fillette de 9 ans tuée accidentellement par le conducteur d'une voiture sous l'emprise de cannabis) en janvier 2003 ou les effets irréversibles de ces substances sur de jeunes adolescents?"
Dernière édition par Anna le Ven 9 Oct - 21:35, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Honnêtement, je m'en tape un peu... Après ça rend un peu noeud-noeud ce genre de truc et puis c'est pas de chez nous. Il parait que ça bousille le palais quand même.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Le problème n'est pas là car la cigarette et l'alcool rendent malades et même neuneus (pour l'alcool). Tant mieux si la grande majorité des gens n'éprouve aucune envie à fumer un pétard et on peut même espérer que la légalisation permettra même de réduire le nombre de consommateurs chez les jeunes. Le cannabis est le chiffon rouge qu'on agite régulièrement devant le brave électeur, ce n'est quand même pas une bonne raison pour continuer
pwalagratter- Maire
- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 24/06/2008
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
faut-il rajouter un autre truc légal sous prétexte que l'alcool l'est ?
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Non , ce n'est pas la raison, par contre c'est symptomatique d'un double discours.
Les raisons de légaliser sont nombreuses et détailler dans l'article.
Les raisons de légaliser sont nombreuses et détailler dans l'article.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
je n'ai jamais été pour Anna ...sûrement parce que j'ai des gosses , même si je sais qu'il s'en vend a tous les coins de rue et pas nécessairement des trucs sûres...
j'avais des graines que j'ai refilé à un voisin .
j'avais des graines que j'ai refilé à un voisin .
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Est-ce vraiment un combat sui important? Pourquoi ne pas boire un verre de vin comme tout le monde?
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
C'est une question qui a son importance car au delà de l'aspect récréatif du cannabis, on se coupe d'un produit qui bien utilisé peut être intéressant pour des malades. Sommes nous plus intelligents que l'Allemagne, la Suisse, 13 états américains, le Canada etc ....
http://www.rue89.com/droguesnews/2009/05/02/cannabis-therapeutique-le-retard-francais
http://www.rue89.com/droguesnews/2009/05/02/cannabis-therapeutique-le-retard-francais
Le 7 février 2009, la première patiente allemande a pu se procurer du cannabis médical en pharmacie, sur ordonnance, et sur autorisation spéciale de l'Institut fédéral des produits de santé (BfArM), équivalent allemand de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Sept autres patients, atteints de douleurs chroniques, de sclérose en plaques, du syndrome de tourette ou d'autres maladies graves, bénéficient également d'une telle autorisation et d'un accès à leur médicament en pharmacie. Le Dr Harald Hans Körner, procureur de Francfort et commentateur réputé de la loi sur les stupéfiants, a dore et déjà indiqué qu'il était nécessaire de simplifier la procédure de demande d'autorisation pour les patients.
Ce bouleversement de la médecine outre Rhin a été rendu possible grâce à un débat national actif depuis le début des années 90. L'Association internationale pour le cannabis médical (IACM), basée en Allemagne, et créée en 2000 par un groupe de médecins, de scientifiques et d'experts, a largement contribué au lancement de ce débat passionné.
Elle a notamment permis le partage des données scientifiques issues de la recherche fondamentale et clinique, et à faciliter le dialogue entre professionnels de la santé et patients. De fil en aiguille, la conscience médicale et collective a changé et aujourd'hui les patients allemands commencent à bénéficier de traitements actuellement inaccessible en France.
L'Allemagne n'est pas un cas unique, bien au contraire. Elle suit en effet la tendance, marquée dans les pays occidentaux, de dépénaliser l'usage médical du cannabis.
L'usage thérapeutique du cannabis en Amérique du Nord
Les années 2000 ont vu s'intensifier les recherches sur le cannabis, les cannabinoïdes et le système humain endocannabinoïdes. Leur nombre a plus que doublé dans les dix dernières années.
Une partie grandissante de la communauté médicale internationale accepte que le cannabis est un agent thérapeutique efficace pour le traitement d'une myriade de pathologies :
* nausées/vomissements
* douleurs
* glaucome
* épilepsie
* dépendances
* asthme
* hyperactivité
* maladie d'Alzheimer…
Dans certains pays comme les Etats-Unis, les gouvernements financent même la recherche fondamentale et clinique. Les Etats-Unis font en effet figure de pionniers.
Aujourd'hui, 13 Etats tolèrent le cannabis médical. En 1996, un referendum de l'Etat de Californie approuvait l'utilisation médicale du cannabis et de ses dérivés. Ensuite s'en est suivi une cascade d'affaires juridiques dans différents Etats, opposant juges d'Etat et fuges fédéraux, ce qui conduisit progressivement à l'assouplissement des lois dans les autres Etats :
* 1998, Oregon, Washington, Alaska
* 1999, Maine
* 2000, Colorado, Hawaï, Nevada, Maryland
* 2004, Vermont, Montana
* 2006, Rhodes Island
* 2008, Michigan
Cette tendance devrait se poursuivre, notamment en raison de l'accession aux responsabilités de l'administration Obama. En mars 2008, Obama avait déclaré à un journaliste :
« Je ne veux pas avoir un département de justice qui persécute et arrête des usagers de marijuana médicale. »
Cette nouvelle a été accueillie par un grand soulagement par les organisations de défense des malades.
A coté de son voisin pionnier, le Canada a naturellement suivi le mouvement. Au début des années 2000, un procès a opposé le gouvernement fédéral et un distributeur de cannabis à usage thérapeuthique. L'acquittement de l'accusé, par la cour fédérale de justice, a permis la création officielle du premier Centre compassion de Montréal. Celui-ci distribue maintenant depuis plusieurs années des variétés médicales de cannabis, du haschisch, ainsi que des produits préparés comme des biscuits, des gélules. (Voir la vidéo)
Reconnaissance de l'usage thérapeutique du cannabis en Europe
En Europe, la situation est complexe, puisque chaque pays dispose de ses propres lois régissant les stupéfiants, et donc le cannabis. Bien que les propriétés thérapeutiques soient de plus en plus établies, l'ONU n'a pas encore infléchi sa position quand au classement du cannabis comme stupéfiant ne présentant pas de propriété thérapeutique.
De ce fait, tous les pays européens, hormis les Pays Bas et l'Espagne, ont adopté une politique prohibitionniste interdisant non seulement l'usage, mais également l'importation et la culture du cannabis.
Aux Pays bas, bien que l'usage et la culture soient dépénalisés, le commerce reste réglementé. La politique hollandaise en matière de santé publique s'est orientée, depuis le début des années 2000, vers une volonté de distribuer du cannabis médical en pharmacie, sous l'autorité du ministère de la Santé (BMC).
Une gamme de produits a été développée par la société Bedrocan. Ces produits répondent à des normes pharmaceutiques strictes, notamment en termes de contrôle de bactéries, métaux lourds et pesticides.
Trois qualités sont disponibles depuis 2003, avec des teneurs en principes actifs THC et CBD titrées, connues et reproductibles. Elles sont distribuées sur ordonnance à tous les patients, sans distinction de nationalité (principe de non discrimination des malades). Les Pays Bas disposent en effet d'un droit d'exportation dans le cadre des accords européens.
La création des médicaments standardisés BedrocanBV (Bedrocan, Bediol et Bedrobinol) permet dorénavant aux médecins européens de pouvoir prescrire à leurs patients. Ainsi, de nombreux pays ont compris l'opportunité de réglementer de nouveaux médicaments.
La Finlande a été le premier pays à importer les produits BedrocanBV, suivie de l'Italie et de l'Allemagne. Le Royaume Unis importe également à des fins de recherche. Une demande de mise sur le marché européen est également en cours pour permettre la libre circulation en Europe.
Quelles solutions pour les malades français ?
Dans ce contexte de changement qui s'accélère, la France semble être laissée sur place. D'une part la littérature scientifique et les publications françaises relatives au sujet du cannabis médical et des cannabinoïdes sont pratiquement inexistantes.
D'autre part, il est surprenant de constater l'absence de participation des scientifiques français aux congrès sur les cannabinoïdes. De toute évidence, la prohibition en France a parfaitement bien fonctionné. La France semble aujourd'hui éviter le débat national sur le cannabis médical. Mais pourquoi ?
Probablement à cause de la peur et du conditionnement collectif des dernières décennies. Les maladies, quelles qu'elles soient, ne connaissent pas de frontière, et les malades français disposent des mêmes droits de se soigner que les malades américains, canadiens, hollandais, espagnols ou allemands. En 2009, est-il encore concevable d'interdire aveuglément l'accès contrôlé au cannabis pour des malades souffrants qui en ont besoin ?
D'un point de vue légal, l'unique solution pour un patient est de demander une ATU (Autorisation temporaire d'utilisation) nominative au Directeur de l'Afssaps pour l'usage d'un médicament ne disposant pas d'autorisation de mise sur le marché.
Les démarches administratives, ainsi que l'issue incertaine des demandes, ont découragé les patients et les médecins : le nombre de ces demandes est en baisse constante depuis plusieurs années. Cela signifie t-il que les malades sont moins nombreux à avoir besoin de ces médicaments ?
En réalité, les patients ont dû rechercher d'autres solutions pour palier la prohibition. Certains, soutenus par leur médecin français ou étranger, ont pu disposer de prescriptions et ainsi ramener du cannabis médical hollandais à leurs risques et périls.
Les autres, pour des raisons également économiques, se sont tournés vers l'autoproduction, réaction humaine bien naturelle si l'on considère la liberté de se soigner comme un droit fondamental et inaliénable. On estime aujourd'hui à 200 000 le nombre de cultivateurs en France.
Alors que l'accès au cannabis médical évolue rapidement dans les pays occidentaux, la France n'a pas encore abordé un débat national pourtant nécessaire. Pourtant, les malades français disposent des mêmes droits fondamentaux que leurs concitoyens européens. Avec les changements rapides qui se produisent notamment en Allemagne, les patients français pourraient bien profiter bientôt d'un accès facilité outre Rhin.
pwalagratter- Maire
- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 24/06/2008
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
saco a écrit:Est-ce vraiment un combat sui important? Pourquoi ne pas boire un verre de vin comme tout le monde?
L'un n'empêche pas l'autre, et les sensations ne sont pas les mêmes, ni les goûts.
On peut classer les substances cannabiques comme on classe le vin (c'est ce qui est fait aux PB).
Pour le reste, je pense que cette question avec les enjeux qu'elle implique, est relativement importante, oui....
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Je ne pense pas que le canabis soit plus dangereux que l'alcool. Par contre, je pense que le monde, la société à besoins de règles pour exister et de limite. Charles Maurras dans "le dictionnaires des idées politiques" expliquent que la religion a un rôle en ce sens. Il voit la religion comme un garant, une stabilité voir ce qui légitime les tabous et les interdits nécessaires à éviter que tous partent en vrille et que l'individu se voit livrer à lui-même. Il n'est pas finalement loin de gens comme A. Comte (dont il se réclame) ou de E. Durckeim. Une société a besoin d'interdit non pour des raisons scientifiques mais pour des raisons de définition du légal et de l'illégal. Quelque part, je défend un certain arbitraire de l'interdiction.
Pour ce qui est de la drogue. Je pense que la drogue ne doit pas être autorisé car elle représente une vecteur intéressant pour sensibiliser l'opinion au économies parrallèle et aux débouchés dans les paradis fiscaux. Si on l'autorise, on est obligé de créer un cadre légal qui de fait entrainera le périclitatage du commerce illicite de la drogue (et donc privera certains de revenus dans nos chères cités). Deux conséquences évidentes:
1/ Maintien de la délinquance financière mais redéploiement de l'argent nécessaire à l'approvisionnement et aux commerces de drogues dans d'autres types de produits licites ou illicites (de l'innovation financière à risque à l'armement, voir substances batériologique). Donc le problème reste les zones offshores et la drogue (parce que connu, consommé, vendu et valorisé) un support inbtéressant pour dénoncer les paradis fiscaux.
2/ La deuxième conséquences est une situation de guerre civile ethnique en France car l'économie souterraine (dont le commerce de drogue fait partie) participe, il est vrai hypocritement, de la paix social dans ce pays.
Voilà, pourquoi je suis contre toute forme de légalisation à l'heure actuelle. Cela dit je ne pose pas plus de jugement moral sur la drogue que sur certains potes qui s'envoit en l'air dans des back-room sous prétexte d'études sociologiques sur les "usages internet des jeunes homosexuels" ou autres. Comme toujours, et en toute chose, il y a la nécessite d'un ordre garanti par loi (qui est le fruit de la souveraineté populaire où même d'origine divine selon De Mestre) et d'un désordre dont le but est de faire reculer les limites de la pensée classique. On ne peut pas institutionnaliser la rebellion.
bien à vous,
saco
Pour ce qui est de la drogue. Je pense que la drogue ne doit pas être autorisé car elle représente une vecteur intéressant pour sensibiliser l'opinion au économies parrallèle et aux débouchés dans les paradis fiscaux. Si on l'autorise, on est obligé de créer un cadre légal qui de fait entrainera le périclitatage du commerce illicite de la drogue (et donc privera certains de revenus dans nos chères cités). Deux conséquences évidentes:
1/ Maintien de la délinquance financière mais redéploiement de l'argent nécessaire à l'approvisionnement et aux commerces de drogues dans d'autres types de produits licites ou illicites (de l'innovation financière à risque à l'armement, voir substances batériologique). Donc le problème reste les zones offshores et la drogue (parce que connu, consommé, vendu et valorisé) un support inbtéressant pour dénoncer les paradis fiscaux.
2/ La deuxième conséquences est une situation de guerre civile ethnique en France car l'économie souterraine (dont le commerce de drogue fait partie) participe, il est vrai hypocritement, de la paix social dans ce pays.
Voilà, pourquoi je suis contre toute forme de légalisation à l'heure actuelle. Cela dit je ne pose pas plus de jugement moral sur la drogue que sur certains potes qui s'envoit en l'air dans des back-room sous prétexte d'études sociologiques sur les "usages internet des jeunes homosexuels" ou autres. Comme toujours, et en toute chose, il y a la nécessite d'un ordre garanti par loi (qui est le fruit de la souveraineté populaire où même d'origine divine selon De Mestre) et d'un désordre dont le but est de faire reculer les limites de la pensée classique. On ne peut pas institutionnaliser la rebellion.
bien à vous,
saco
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
franline a écrit:je n'ai jamais été pour Anna ...sûrement parce que j'ai des gosses
Quel est le rapport?!!!!
T'inquiètes pas ça va pas les tuer de fumer un ou deux pétards tes gosses. C'est pas là le problème... et puis si c'est des gosses qui ont de l'argent dis toi qu'ils éviteront ainsi une explosion de la délinquance en maintenant un peu de vie de les cités. La catastrophe du bilan de celui pour qui tu as voté, ne sera donc pas entièrement visible.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Encore un exemple de cette gauche caviar qui souhaite dépénaliser une drogue ce qui conduirait inévitablement à encourager implicitement à sa consommation.
Or, ce n'est pas de rêveries et de drogues que les français ont besoin mais de travail et de reconnaissance des vertus de l'effort.
Or, ce n'est pas de rêveries et de drogues que les français ont besoin mais de travail et de reconnaissance des vertus de l'effort.
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Très juste. Mais, le bobo est très loin de la classé qu'il réifiait autre fois "le prolétariat". Il en a fait un beauf homophobe, macho à la Cabu. Que le beauf n'est pas de travail, il s'en bat complètement. Ce qui compte c'est de pouvoir faire la fête.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Le monde est divisé en deux: les beaufs et les bobos, l'ultime combat.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Un jour, un couple d'insoumis, "two households, both alike in dignity, in fair Verona, where we lay our scene" comme dirait Bill, braveront l'interdit et s'uniront.
Nous assisterons alors à l'émergence des bobeaufs
Nous assisterons alors à l'émergence des bobeaufs
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
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Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Tu devrais déposer le concept, parce qu'à mon avis ça va faire des ravages.
(tu fumes un pèt avec un verre de rouge, t'es en plein dedans, non?)
(tu fumes un pèt avec un verre de rouge, t'es en plein dedans, non?)
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Vais déjà déposer la marque "Bobeaufs" et la "Bobeaufitude".
Comme ça, à chaque utilisation publique, pépettes in ze pocket
Comme ça, à chaque utilisation publique, pépettes in ze pocket
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Bertolt_Brecht a écrit:Vais déjà déposer la marque "Bobeaufs" et la "Bobeaufitude".
Comme ça, à chaque utilisation publique, pépettes in ze pocket
excellente idée , tu vas faire un malheur !
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Je crois que Marine Le Pen a raison lorsqu'elle évoque le nouveau clivage qui existe entre les mondialistes et les nationalistes.
Effectivement, la droite ayant renié et abandonné toute reférence à l'attachement à la nation, je crois qu'elle s'est fourvoyée sur la mondialisation financière avec la gauche en aggravant le renoncement.
L'arrivée de Sarkozy, élu grâce aux thèmatiques reformistes certes mais surtout nationale (identité nationale, maitrise de l'immigration, fierté nationalité, rupture avec l'esprit de mai 1968 aujourd'hui érigé en symbole de l'ouverture à gauche....) pouvait laisser espérer un recentrage de la politique gouvernementale.
Au lieu de cela on s'est éloigné encore davantage des nécessités.
Effectivement, la droite ayant renié et abandonné toute reférence à l'attachement à la nation, je crois qu'elle s'est fourvoyée sur la mondialisation financière avec la gauche en aggravant le renoncement.
L'arrivée de Sarkozy, élu grâce aux thèmatiques reformistes certes mais surtout nationale (identité nationale, maitrise de l'immigration, fierté nationalité, rupture avec l'esprit de mai 1968 aujourd'hui érigé en symbole de l'ouverture à gauche....) pouvait laisser espérer un recentrage de la politique gouvernementale.
Au lieu de cela on s'est éloigné encore davantage des nécessités.
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Tout à fait cher Patriote. La gauche a 200 ans alors que la nation est un concept vieux de milles ans nés sur les plaines d'Alsace.
Pour ce qui est du reste. Le beauf bobo est un objet courant aujourd'hui. Il suffit d'aller à une gay pride pour en voir plein, il se balade à poil sur des chars ou presque et allie à merveille les concepts en vogues (cul, pognon, com', sponsor, minorité victime et victimisé,...).
Pour finir, j'ajoute que le monde ne se divise pas en deux entre "bobo" et entre "beauf" mais entre "ceux qui tiennent le flingue et ceux qui creusent". Les bobos ne font pas partis de ceux qui creusent mais de ceux qui font creusés. Ils ont la malhonnêteté intellectuel de jouer sur la rebelle attitude alors qu'ils ne sont que les apologistes de normes et de valeurs des élites mondialisés.
En ce moment en France, si on ne revient pas un peu en arrière sur le tout sociétale, c'est à dire la liberté de s'amuser pour les classes possédantes et leurs admirateurs (nuits blanches, gay pride,...) pendant que les restes d'un prolétariat se fait délocalisés. Ces mêmes gens qui se permettent de juger les entrepreneurs des PME, les chasseurs au nom d'une culture qu'il ne possède pas (qu'ils ont même détruit) et d'une contre-culture dont ils sont les usurpateurs (une contre-culture subventionnée, "happening" voilà qui aurait fait rire Huelsenbeck...).
Pour ce qui est du reste. Le beauf bobo est un objet courant aujourd'hui. Il suffit d'aller à une gay pride pour en voir plein, il se balade à poil sur des chars ou presque et allie à merveille les concepts en vogues (cul, pognon, com', sponsor, minorité victime et victimisé,...).
Pour finir, j'ajoute que le monde ne se divise pas en deux entre "bobo" et entre "beauf" mais entre "ceux qui tiennent le flingue et ceux qui creusent". Les bobos ne font pas partis de ceux qui creusent mais de ceux qui font creusés. Ils ont la malhonnêteté intellectuel de jouer sur la rebelle attitude alors qu'ils ne sont que les apologistes de normes et de valeurs des élites mondialisés.
En ce moment en France, si on ne revient pas un peu en arrière sur le tout sociétale, c'est à dire la liberté de s'amuser pour les classes possédantes et leurs admirateurs (nuits blanches, gay pride,...) pendant que les restes d'un prolétariat se fait délocalisés. Ces mêmes gens qui se permettent de juger les entrepreneurs des PME, les chasseurs au nom d'une culture qu'il ne possède pas (qu'ils ont même détruit) et d'une contre-culture dont ils sont les usurpateurs (une contre-culture subventionnée, "happening" voilà qui aurait fait rire Huelsenbeck...).
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Saco, je crois simplement que le clivage réel est différent du clivage de celui que les élites cherchent à faire croire à la population.
Le clivage réel est celui qui existe entre les mondialistes unis autour de Sarkozy, de PS, des Verts et du Modem et les nationalistes qui se retrouvent dans diverses formations aujourd'hui éclatées mais qui peuvent, si elles s'organisent, autour d'une formation et d'une candidature unique.
Le clivage réel est celui qui existe entre les mondialistes unis autour de Sarkozy, de PS, des Verts et du Modem et les nationalistes qui se retrouvent dans diverses formations aujourd'hui éclatées mais qui peuvent, si elles s'organisent, autour d'une formation et d'une candidature unique.
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
Je suis d'accord avec toi. Le clivage gauche/ droite est un clivage dépassé qui est joué régulièrement par les mondialistes pour garder le pouvoir.
Invité- Invité
Re: Il faudra bien qu'on y arrive un jour...
"Le clivage gauche/ droite est un clivage dépassé"
Pourquoi ce sont lesdroitistes qui disent toujour çà ?
Pourquoi ce sont lesdroitistes qui disent toujour çà ?
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
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