Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
shimmy a écrit:A force d'avoir exploité et réduit à la pauvreté les pays du Sud,
Réduit à la pauvreté ? Ils avaient quoi quand on les a colonisé ?
Ils ne sont même pas foutus d'exploiter eux mêmes leurs richesses, maintenant qu'on les a découvertes pour eux !
donc si par exemple demain des extra terrestres débarquaient sur Terre avec une avance technologique de 1000 ans sur nous,tu ne verrais aucun inconvénient à ce qu'ils s'emparent des meilleures terres et des ressources
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Les terres n'étaient pas cultivées, ils allaient de puits en puits....quand l'un était tari, ils allaient vers un autre....
Leurs ressources ? ils ne savaient même pas qu'ils en avait, et puis le pétrole en 1830.....
Leurs ressources ? ils ne savaient même pas qu'ils en avait, et puis le pétrole en 1830.....
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
petit rappel hsitorique , comment la Gaule est elle devenue gallo romaine , sinon parce qu'ellle a subi l'invasion et la mise sous tutelle des Romains ?
<pzd le souvenir que les populations colonisées aient accusé les romains d'être la cause de leur déclin et pour cause , avec ou sans romains , les pays avançaient !
<pzd le souvenir que les populations colonisées aient accusé les romains d'être la cause de leur déclin et pour cause , avec ou sans romains , les pays avançaient !
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
J'ai du mal à croire en la veracité de ces affirmations, lorsque je vois certaines régions telles que le Languedoc Roussillon ou le Centre alors même que les impôts et l'endettement se sont aggravés sans que des impulsions particulières n'aient été donné à ces regions.
Par ailleurs, effectivement, la droite doit éviter que la gauche ne réussisse, sans projet ni leadership, sur la foi de son unique rejet de la politique de Sarkozy, à remporter les regions alors même qu'étant incapable de gerer et de faire preuve de cohesion, ils pretendent agir en region.
C'est pourquoi, le Président a crée, je pense, le comité de la majorité pour permettre à chacun de s'exprimer....Cela dit, il convient que chacun fasse entendre sa voix tout en acceptant que le bipartisme ne sera pas acceptée par tout le monde dans toute les regions.
Par ailleurs, effectivement, la droite doit éviter que la gauche ne réussisse, sans projet ni leadership, sur la foi de son unique rejet de la politique de Sarkozy, à remporter les regions alors même qu'étant incapable de gerer et de faire preuve de cohesion, ils pretendent agir en region.
C'est pourquoi, le Président a crée, je pense, le comité de la majorité pour permettre à chacun de s'exprimer....Cela dit, il convient que chacun fasse entendre sa voix tout en acceptant que le bipartisme ne sera pas acceptée par tout le monde dans toute les regions.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
livaste a écrit:petit rappel hsitorique , comment la Gaule est elle devenue gallo romaine , sinon parce qu'ellle a subi l'invasion et la mise sous tutelle des Romains ?
<pzd le souvenir que les populations colonisées aient accusé les romains d'être la cause de leur déclin et pour cause , avec ou sans romains , les pays avançaient !
pourquoi tu étais la à cette époque pour en avoir des souvenirs?
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
shimmy a écrit:Les terres n'étaient pas cultivées, ils allaient de puits en puits....quand l'un était tari, ils allaient vers un autre....
Leurs ressources ? ils ne savaient même pas qu'ils en avait, et puis le pétrole en 1830.....
voila un exemple du" bon temps des colonies" tu en auras d'autres
Histoire de Madagascar
3. L’époque coloniale et le retour à l’indépendance
Le général de brigade français, Joseph Gallieni, nommé gouverneur général de l’île (1896-1905), réprima tout foyer de résistance et pacifia l’île par la force. On estime que, sur la population de moins de 3 millions d’habitants, il y aurait eu environ 100.000 disparus.
Les écoles furent francisées et les indigènes perdirent tout droit politique. Les missionnaires français permirent le développement de la religion catholique sur l’île. Sous l’impulsion de Gallieni, de nombreuses infrastructures furent mises en place dans le pays, notamment dans le domaine des transports (routes, ports,..) et l’économie de la colonie fut mise en valeur au profit de la métropole.
Durant la première guerre mondiale, 40.000 combattants malgaches furent enrôlés dans l’armée française et un cinquième d’entre eux perdirent la vie sur les champs de bataille en Europe. A Madagascar, des mouvements nationalistes se manifestèrent et un mouvement de résistance fut violemment réprimé en 1915.
Pendant la deuxième guerre mondiale, les Britanniques envahirent l’île en 1942 et la remirent en 1943 aux mains des représentants de la France libre. Au terme de la guerre, les mouvements nationalistes reprirent vigueur. Une insurrection éclata en 1947 et fut à nouveau réprimée par la force. Certaines sources évaluent les pertes dans la population locale à 80.000 morts tandis que d'autres les évaluent à une douzaine de milliers.
En 1946, Madagascar reçut le statut de territoire d’Outre-mer. Mais, la France étant affaiblie par sa défaite en Indochine, l’île put obtenir son indépendance complète le 22 juin 1960.
Philibert Tsiranana fut le premier président élu de la République de Madagascar. Critiqué pour son soutien aux intérêts français, il dut faire face à une contestation croissante (dont une grève des étudiants) et abandonna le pouvoir en 1972. Après de nouveaux troubles et l’échec de deux présidents, une conjuration militaire réussit à placer Didier Ratsiraka, l’un des leurs, à la tête de l’Etat en 1975.
Didier Ratsiraka instaura un régime socialiste s’alignant plutôt sur le bloc soviétique. Il nationalisa notamment les banques et les compagnies d'assurance. Il acheva l’expulsion de l'armée française et Madagascar quitta la zone du Franc CFA. Le retrait des investisseurs étrangers entraîna une dégradation rapide de l’économie et une paupérisation grave de la population.
La résistance à ce régime ne réussit à renverser Ratsiraka qu’en 1993. Le nouveau président Albert Zafy libéralisa l’économie, mais sans réussir à redresser la situation.
En 1997, de nouvelles élections portèrent à nouveau Didier Ratsiraka au pouvoir. Puis, fin 2001, Marc Ravalomanana, maire de Tananarive, gagna le premier tour des élections présidentielles. Mais, Didier Ratsiraka tenta de l’empêcher d’arriver au pouvoir, notamment en voulant changer la composition de la Haute Cour Constitutionnelle chargée de valider le résultat des élections puis en érigeant des barrages routiers pour asphyxier la capitale.
En avril 2002, après les accords de Dakar, Ravalomanana fut légalement investi dans ses fonctions par la Haute Cour Constitutionnelle et sa victoire fut reconnue par l’Union africaine et les pays occidentaux. Il a été réélu en 2006.
Des problèmes apparurent en 2008 avec la montée des prix de l’alimentation et des produits de base. A partir de décémbre 2008, la situation politique devint progressivement instable en raison de l’opposition entre le Président Marc Ravalomanana et le maire de Tananarive, Andry Rajoelina. Le président ferma la chaîne de télévision Viva TV appartenant à Andry Rajoelina.
Invoquant le non-respect par le Président de la liberté d’opinion et sa mauvaise gestion économique et sociale du pays, Andry Rajoelina exigea la démission du Président et annonça qu’il allait gérer l’ensemble du pays à sa place. Il y eut des manifestations en faveur des deux camps. Les troubles augmentèrent.
Le Président démit le maire de Tananarive de ses fonctions. Mais, ce dernier bénéficia du soutien croissant de la population, puis de l'armée.
A la mi-mars 2009 après la démission du Président Marc Ravalomanana, l’armée a porté au pouvoir Andry Rajoelina et cette situation a été avalisée par la Cour Constitutionnelle. De nouvelles élections seront organisées ultérieurement. Selon certaines sources, 170 personnes auraient perdu la vie depuis le début des troubles et environ 1.000 autres auraient été blessées.
Pour les toutes dernières informations en la matière, voyez
http://search.live.com/news/results.aspx?q=madagascar
http://news.google.fr/news?pz=1&ned=fr&hl=fr&q=madagascar
http://news.yahoo.com/
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
guilbert a écrit:shimmy a écrit:A force d'avoir exploité et réduit à la pauvreté les pays du Sud,
Réduit à la pauvreté ? Ils avaient quoi quand on les a colonisé ?
Ils ne sont même pas foutus d'exploiter eux mêmes leurs richesses, maintenant qu'on les a découvertes pour eux !
donc si par exemple demain des extra terrestres débarquaient sur Terre avec une avance technologique de 1000 ans sur nous,tu ne verrais aucun inconvénient à ce qu'ils s'emparent des meilleures terres et des ressources
es-tu en train d'insinuer que les africains étaient réduit à l'état de l'homme de cro-magnon avant l'arrivée de l'homme méchant blanc raciste et oppresseur ???.... et qu'il aurait fallu les laisser évoluer à leur rythme (certainement mais pour ça , ils n'ont pas besoin de nous .... ils évoluent à leur rythme ça c'est sûre ....il est lent!).
Sur ce , si demain des ET venaient avec une technologie de 1000 ans avancée sur la notre je voudrais apprendre , connaître et évoluer pour mon propre enrichissement personnel !
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Madagascar sans les Français
Etat et citoyenneté à Madagascar depuis l'indépendance
Etat et citoyenneté à Madagascar depuis l'indépendance
Une société à trois caractères : la négation de l'individu comme unité de base de la société, une cascade d'inégalités statutaires , une fusion intime du politique et du religieux.
par Didier GALIBERT (professeur agrégé d'histoire / DEA en ethnologie)
Dans le champ politique malgache actuel, le jeu des positions et des dispositions est déterminé à la fois par un ensemble de traditions précoloniales du lien politique, toujours présentes, et par le caractère inégal des relations pluriséculaires établies avec les puissances occidentales. L’exposé s’attache tout d’abord à définir les conditions de l’objectivation de ce champ de pouvoir : quels sont les pièges à éviter pour tenter d’échapper aux idées reçues, afin de construire un discours anthropologique sur les assises du politique à Madagascar ?
La relation entre les citoyens électeurs et le pouvoir apparaît déterminée par le télescopage de deux conceptions contradictoires du social.
Dans toute l’île, la tradition précoloniale a tissé la natte d’une société possédant trois caractères : la négation de l’individu comme unité de base de la société, une cascade d’inégalités statutaires encore omniprésentes, une fusion intime du politique et du religieux.
De son côté le colonisateur a imposé l’État-nation, à la fois par la contrainte et par le pouvoir de fascination qu’exerce la culture occidentale sur les premières élites coloniales : cette forme politique étrangère a été inventée quant à elle par des individus égaux créateurs de droit, dans le rejet de toute solidarité entre l’ordre des hommes et celui des choses.
Pourtant la société malgache méconnaît cette contradiction. Mieux : elle s’en nourrit pour construire du sens, pour forger une modernité bien à elle du lien entre les hommes. Ici émergent les figures politiques du fihavanana et de l’État clientéliste. Le fihavanana, code traditionnel des relations sociales légitimes, est aujourd’hui remanié pour devenir un contrat de citoyenneté à l’échelle de la nation.
Quant à l’État clientéliste, il est dominé depuis l’indépendance par la stature d’un homme providentiel : derrière la forme égalitaire et contractuelle du pouvoir officiel, le principe de hiérarchie et la vertu protectrice du souverain sont bien là. Cet ordre en filigrane, souvent illégal, dénote à la fois le dynamisme et l’inachèvement du politique dans la société malgache.
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Le général de brigade français, Joseph Gallieni, nommé gouverneur général de l’île (1896-1905), réprima tout foyer de résistance et pacifia l’île par la force. On estime que, sur la population de moins de 3 millions d’habitants, il y aurait eu environ 100.000 disparus.
Pendant la deuxième guerre mondiale, les Britanniques envahirent l’île en 1942 et la remirent en 1943 aux mains des représentants de la France libre. Au terme de la guerre, les mouvements nationalistes reprirent vigueur. Une insurrection éclata en 1947 et fut à nouveau réprimée par la force. Certaines sources évaluent les pertes dans la population locale à 80.000 morts tandis que d'autres les évaluent à une douzaine de milliers.
surement un moyen de leur faire connaitre la civilisation...
Pendant la deuxième guerre mondiale, les Britanniques envahirent l’île en 1942 et la remirent en 1943 aux mains des représentants de la France libre. Au terme de la guerre, les mouvements nationalistes reprirent vigueur. Une insurrection éclata en 1947 et fut à nouveau réprimée par la force. Certaines sources évaluent les pertes dans la population locale à 80.000 morts tandis que d'autres les évaluent à une douzaine de milliers.
surement un moyen de leur faire connaitre la civilisation...
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
à l'époque de la préhistoire les mâles tiraient les femelles par les cheveux , n'hésitaient pas à tuer , se mutiler , se battre pour conquérir des terres et s'habiller de la fourrure des animaux tués (les indiens eux c'était les scalps , chacun son style...) .... on devrait se repentir de ce qu'ont fait nos ancêtres millénaires....
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
je vois mal le rapport
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
franline a écrit:à l'époque de la préhistoire les mâles tiraient les femelles par les cheveux , n'hésitaient pas à tuer , se mutiler , se battre pour conquérir des terres et s'habiller de la fourrure des animaux tués (les indiens eux c'était les scalps , chacun son style...) .... on devrait se repentir de ce qu'ont fait nos ancêtres millénaires....
pour les indiens relis l'histoire ,ceux sont les blancs qui ont développer l'art de scalper
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
j'ai grandi au Canada et , d'après les indiens ce serait bien le contraire !
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
d'accord ,colon toi même ,je comprends que tu prennes la défense de la colonisation
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
L’origine de la pratique.
La pratique de la prise de scalp apparaît clairement depuis des temps reculés chez certaines tribus de Natifs Américains, comme en témoignent de nombreuses découvertes archéologiques ou témoignages historiques.
La géographie de ce type de pratique permet de constater que la scalpation n’est pas une spécificité de l’Amérique sauvage. Le Vieux Continent l’a pratiqué. La première mention connue est celle d’Hérodote qui souligne l’existence de la scalpation chez les Scythes en 440 avant notre ère. Il décrit des guerriers emportant en guise de trophée le cuir chevelu arraché à la boîte crânienne de l’ennemi[1]. Cette pratique d’arracher « la peau du crâne avec sa chevelure » est reprise par les Lombards, peuple germanique.
Les Amérindiens pratiquent pourtant ce rituel bien avant l’arrivée des Blancs.
L’archéologie fournit des preuves irréfutables puisque des sites préhistoriques situés le long des fleuves Missouri et Mississipi ont par exemple révélé des crânes portant des marques distinctes et sans ambiguïté de la scalpation. Avant l’introduction du couteau par les Européens, les Indiens se servaient d’une simple pierre taillée pour prendre les scalps.
De plus, les premiers observateurs européens constatent cette pratique. Dès 1520, Francisco de Garay, l’administrateur espagnol de Mexico rapporte avoir vu la prise « de la peau de la tête entière, avec cheveux et barbe ». Jacques Cartier rapporte avoir vu des scalps. D’autres Français, ainsi que des Anglais et des Hollandais témoignent également de cette pratique sur la côte Est. La surprise éprouvée par ces hommes à conduit à la rédaction de nombreux témoignages qui prouvent que la pratique du scalp est antérieure à l’arrivée des Européens.
Le terme « scalp » provient de l’anglais, sa signification devient populaire dès 1676 chez tous les européens, même s’il n’apparaît officiellement pour la première fois en français qu’en 1769[2], remplaçant les circonlocutions telles que « la peau et le cuir chevelu de la tête ».
La pratique étant antérieure à l’arrivée des Blancs, le mot existe chez les Amérindiens. Un prêtre catholique vivant parmi les Hurons en 1623 a appris qu'un onontsira était un trophée de guerre se composant « de la peau de la tête avec ses cheveux ». Les autres peuples possèdent également un mot pour désigner le scalp[3].
La prise de scalp était donc pratiquée lors des guerres tribales avant et durant la présence des Blancs.
Les premiers Européens arrivant sur le continent américain constatent que les tribus qu’ils côtoient, tels que les Hurons et les Iroquois, scalpent leurs ennemis. Par exemple, pendant l’hiver 1692, une rencontre entre des Iroquois et des Abenakis aboutie à un duel entre les deux meilleurs guerriers, duel qui évite une effusion de sang qui affaiblirait trop les deux partis en présence. Le duel s’achève par la prise du scalp du vaincu, qui n’est toutefois pas tué. Lors de raids, d’attaques de campement par les Indiens de la côte Est, les témoignages font état de prise de scalp systématiques ou presque.
http://www.custerwest.org/lescalp.htm
non, je suis fille d'immigrée dans le Nouveau Monde et revenue aux sources de mes racines !!! fière d'avoir grandi au Canada , et fière de mes racines françaises !
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
les canadiens sont tous des colons qui exploitent la terre des indiens ,volée il y a quelques siècles ,vol suivi d'un génocide
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Génocides occultés : le mépris et la cupidité
(MFI) Une avocate et historienne noire colombienne, Rosa Amelia Plumelle-Uribe, lance un gros pavé dans la mare de ses confrères blancs : un livre politiquement incorrect mais très convaincant, par les faits et l’argumentation, sur la « férocité » des Occidentaux de la « découverte » de l’Amérique à nos jours.
Pourquoi le mot « génocide » serait-il réservé au XXe siècle ? Pourquoi le mot « déportation » ne pourrait-il pas s’appliquer à l’exil forcé le plus massif de l’histoire, celui des Noirs emmenés en esclavage? Peut-être parce que la mémoire des humains est courte, et d’autant plus courte que les faits sont plus ou moins mis en lumière ou passés sous silence. Ayant participé à une table ronde sur la traite en octobre 1998, l’auteur s’entretient ensuite avec un professeur d’université. « Il m’a suggéré d’une façon très amicale, raconte-t-elle, de ne pas employer le mot déportation s’agissant de la traite », avant d’ajouter « car il vaut mieux éviter les malentendus ». Pour tous les historiens, faisait valoir l’homme de science, « ce mot renvoie aux déportations ayant eu lieu en Europe sous la domination nazie et, en conséquence, il est intellectuellement malhonnête d’en faire un emploi abusif ». Le livre de Rosa Amelia Plumelle-Uribe n’est en rien un pamphlet. C’est un travail d’historienne solidement documenté, un travail important sur le sens des mots, et le point de vue de celui qui les utilise. « Ainsi, s’interroge-t-elle, parce que les auteurs de ces actes barbares privilégièrent l’emploi d’euphémismes comme « traite », nous serions priés de nous en tenir là ? » Même si la mort des Indiens et des Noirs n’était inscrite dans aucun manifeste politique, elle revendique le droit de parler de « déportation des Africains », de « génocide des indigènes d’Amérique », sans que la barbarie nazie, qu’elle traite aussi dans son livre, soit en rien minimisée.
Traite : deux millions et un quart de « pertes »
Les indigènes : en 1500, la population du globe devait être de l’ordre de 400 millions, dont 80 millions habitaient en Amérique. Au milieu du XVIe siècle, de ces 80 millions il n’en reste que 10. En se limitant au Mexique, à la veille de la conquête sa population est d’environ 25 millions, en 1600 elle est de 1 million. Certes, les maladies amenées par les Européens ont fait des ravages, mais aussi la mise au travail forcée et massive des Indiens. Les Noirs : « Un jour le président Mandela va au Sénégal. Ce géant, dont les geôles sud-africaines ne domptèrent point le courage, fait le pèlerinage à Gorée : il s’y effondre en larmes. » Dans la préface, l’historien Louis Sala-Molins rappelle des chiffres : « De Gorée à Saint-Domingue. De l’Afrique aux Amériques. Les « pertes », les jetés par-dessus bord : autour de quinze pour cent des déportés. Combien pour une bonne quinzaine de millions ? Atroce, le compte est facile : deux millions et un quart. » Au-delà des chiffres, des faits : les tueries, les tortures atroces rapportées abondamment dans le livre. Au-delà de ces faits, d’autres faits encore : la souffrance, souffrance de chacun des hommes, femmes et enfants mutilés, violés, des mères à qui on arrache leurs petits pour leur éclater la tête contre un rocher ou pour les vendre, des enfants à qui on ordonne de courir et après lesquels on lâche les chiens afin de les terroriser à jamais… « Il est grand temps de reconnaître leur humanité aux victimes de la suprématie blanche, car il n’y aura pas de véritable condamnation de la barbarie nazie sans la condamnation expresse et formelle de la barbarie qui la précéda à l’encontre des non-Blancs et dont celle-ci fut la prolongation. »
Le pouvoir illimité de l’argent
L’historienne montre en effet les « conditions nécessaires » à ces exterminations collectives - la cupidité, l’infériorisation des victimes destinée à justifier l’entreprise, la situation de force dans laquelle se trouve un groupe ou un peuple - et leur relation dynamique. « Il est communément admis que le désir de s’enrichir fit un bond en avant à l’occasion de la conquête de l’Amérique. L’argent avait un pouvoir quasiment illimité car il permettait de se procurer l’honneur, la noblesse, les marques de dignité et de respectabilité, la reconnaissance publique et tant d’autres choses qui, au XVe siècle, étaient déjà fort convoitées dans les sociétés occidentales. » Même esprit de lucre à l’origine de la traite négrière et du commerce triangulaire. Rôle non négligeable, de même, joué dans le dépouillement des juifs avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. En même temps, « des hiérarchies raciales seront dressées pour satisfaire la nécessité idéologique d’expliquer rationnellement, objectivement, l’anéantissement d’autres peuples non blancs, en Amérique, en Afrique ou en Asie ». Colombienne, Rosa Amelia Plumelle-Uribe sait bien, et montre, comment ces discours sont encore intériorisés, combien par exemple les indigènes sont dans son continent d’origine toujours méprisés, y compris par les métis.
Des chapitres importants du livre sont consacrés à « l’entreprise du roi Léopold au Congo » qui « aura coûté une perte de population estimée à 10 millions de personnes », ainsi qu’au « crime contre l’humanité que fut l’apartheid, prolongation de la politique nazie au-delà des frontières européennes ». Pour l’auteur, une histoire « de la débâcle morale de l’Occident, de la traite aux camps » reste à écrire.
Rosa Amelia Plumelle-Uribe : La Férocité blanche - Des non-blancs aux non-aryens, génocides occultés de 1492 à nos jours. Ed. Albin Michel, 334 p., 125 FF.
(MFI) Une avocate et historienne noire colombienne, Rosa Amelia Plumelle-Uribe, lance un gros pavé dans la mare de ses confrères blancs : un livre politiquement incorrect mais très convaincant, par les faits et l’argumentation, sur la « férocité » des Occidentaux de la « découverte » de l’Amérique à nos jours.
Pourquoi le mot « génocide » serait-il réservé au XXe siècle ? Pourquoi le mot « déportation » ne pourrait-il pas s’appliquer à l’exil forcé le plus massif de l’histoire, celui des Noirs emmenés en esclavage? Peut-être parce que la mémoire des humains est courte, et d’autant plus courte que les faits sont plus ou moins mis en lumière ou passés sous silence. Ayant participé à une table ronde sur la traite en octobre 1998, l’auteur s’entretient ensuite avec un professeur d’université. « Il m’a suggéré d’une façon très amicale, raconte-t-elle, de ne pas employer le mot déportation s’agissant de la traite », avant d’ajouter « car il vaut mieux éviter les malentendus ». Pour tous les historiens, faisait valoir l’homme de science, « ce mot renvoie aux déportations ayant eu lieu en Europe sous la domination nazie et, en conséquence, il est intellectuellement malhonnête d’en faire un emploi abusif ». Le livre de Rosa Amelia Plumelle-Uribe n’est en rien un pamphlet. C’est un travail d’historienne solidement documenté, un travail important sur le sens des mots, et le point de vue de celui qui les utilise. « Ainsi, s’interroge-t-elle, parce que les auteurs de ces actes barbares privilégièrent l’emploi d’euphémismes comme « traite », nous serions priés de nous en tenir là ? » Même si la mort des Indiens et des Noirs n’était inscrite dans aucun manifeste politique, elle revendique le droit de parler de « déportation des Africains », de « génocide des indigènes d’Amérique », sans que la barbarie nazie, qu’elle traite aussi dans son livre, soit en rien minimisée.
Traite : deux millions et un quart de « pertes »
Les indigènes : en 1500, la population du globe devait être de l’ordre de 400 millions, dont 80 millions habitaient en Amérique. Au milieu du XVIe siècle, de ces 80 millions il n’en reste que 10. En se limitant au Mexique, à la veille de la conquête sa population est d’environ 25 millions, en 1600 elle est de 1 million. Certes, les maladies amenées par les Européens ont fait des ravages, mais aussi la mise au travail forcée et massive des Indiens. Les Noirs : « Un jour le président Mandela va au Sénégal. Ce géant, dont les geôles sud-africaines ne domptèrent point le courage, fait le pèlerinage à Gorée : il s’y effondre en larmes. » Dans la préface, l’historien Louis Sala-Molins rappelle des chiffres : « De Gorée à Saint-Domingue. De l’Afrique aux Amériques. Les « pertes », les jetés par-dessus bord : autour de quinze pour cent des déportés. Combien pour une bonne quinzaine de millions ? Atroce, le compte est facile : deux millions et un quart. » Au-delà des chiffres, des faits : les tueries, les tortures atroces rapportées abondamment dans le livre. Au-delà de ces faits, d’autres faits encore : la souffrance, souffrance de chacun des hommes, femmes et enfants mutilés, violés, des mères à qui on arrache leurs petits pour leur éclater la tête contre un rocher ou pour les vendre, des enfants à qui on ordonne de courir et après lesquels on lâche les chiens afin de les terroriser à jamais… « Il est grand temps de reconnaître leur humanité aux victimes de la suprématie blanche, car il n’y aura pas de véritable condamnation de la barbarie nazie sans la condamnation expresse et formelle de la barbarie qui la précéda à l’encontre des non-Blancs et dont celle-ci fut la prolongation. »
Le pouvoir illimité de l’argent
L’historienne montre en effet les « conditions nécessaires » à ces exterminations collectives - la cupidité, l’infériorisation des victimes destinée à justifier l’entreprise, la situation de force dans laquelle se trouve un groupe ou un peuple - et leur relation dynamique. « Il est communément admis que le désir de s’enrichir fit un bond en avant à l’occasion de la conquête de l’Amérique. L’argent avait un pouvoir quasiment illimité car il permettait de se procurer l’honneur, la noblesse, les marques de dignité et de respectabilité, la reconnaissance publique et tant d’autres choses qui, au XVe siècle, étaient déjà fort convoitées dans les sociétés occidentales. » Même esprit de lucre à l’origine de la traite négrière et du commerce triangulaire. Rôle non négligeable, de même, joué dans le dépouillement des juifs avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. En même temps, « des hiérarchies raciales seront dressées pour satisfaire la nécessité idéologique d’expliquer rationnellement, objectivement, l’anéantissement d’autres peuples non blancs, en Amérique, en Afrique ou en Asie ». Colombienne, Rosa Amelia Plumelle-Uribe sait bien, et montre, comment ces discours sont encore intériorisés, combien par exemple les indigènes sont dans son continent d’origine toujours méprisés, y compris par les métis.
Des chapitres importants du livre sont consacrés à « l’entreprise du roi Léopold au Congo » qui « aura coûté une perte de population estimée à 10 millions de personnes », ainsi qu’au « crime contre l’humanité que fut l’apartheid, prolongation de la politique nazie au-delà des frontières européennes ». Pour l’auteur, une histoire « de la débâcle morale de l’Occident, de la traite aux camps » reste à écrire.
Rosa Amelia Plumelle-Uribe : La Férocité blanche - Des non-blancs aux non-aryens, génocides occultés de 1492 à nos jours. Ed. Albin Michel, 334 p., 125 FF.
guilbert- troll
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
disons que je suis une méchante colonisatrice !!! si ça peut te faire plaisir !
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Toute l'Amérique, de l'Allaska à Ushaïa a connu ces génocides effectivement passés sous silence...Quant aux déportations, elles ont aussi bien eu lieu que le continent, il n'y a pas d'anachronisme. Et pour ce continent, difficile de tenir le discours du "c'est mieux pour eux"...
Invité- Invité
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
On ne peut pas se porter responsable de ce qu'ont fait les colons Anna , pas après 50 ,100 ou 400 ans ! On en subit l'histoire perpétuellement et c'est bien comme ça qu'on perpétue aussi la haine des uns contre les autres! Guilbert aime bien attiser la haine de l'un contre l'autre en balancant ses propos débiles sur les scalps et autres atrocités venus tout droit des blancs méchants colons ! sauf que chaque tribu , communauté , ...a ses propres arriérés de méthodes barbarres pour arriver à ses fins ! qu'on arrête de faire croire que tout ce qui n'est pas blanc est gentil , innocent , naïf ...c'est lourd à la fin !
Sinon, beaucoup de pays colonisaient , ce n'est pas une croisade unique à la France ; ça se saurait ! même les africains entre eux , les asiatiques entre eux , les européens entre eux ,.... tout le monde a tenté d'explorer , découvrir , s'approprier des terres .
Je ne me sens aucunement coupable de ce qui s'est fait au Canada , je n'étais pas encore prévu de naître à cette époque , et je n'ai aucun ancêtre qui ait immigrer du temps de la colonisation il y a quelques 400 ans ; et tant bien même , je n'ai pas a en être responsable comme je ne tiens pas responsable les indiens d'Amérique d'avoir comme tradition ancestrale de scalper leurs ennemis alors même que c'en est fini depuis des lustres.
Sinon, beaucoup de pays colonisaient , ce n'est pas une croisade unique à la France ; ça se saurait ! même les africains entre eux , les asiatiques entre eux , les européens entre eux ,.... tout le monde a tenté d'explorer , découvrir , s'approprier des terres .
Je ne me sens aucunement coupable de ce qui s'est fait au Canada , je n'étais pas encore prévu de naître à cette époque , et je n'ai aucun ancêtre qui ait immigrer du temps de la colonisation il y a quelques 400 ans ; et tant bien même , je n'ai pas a en être responsable comme je ne tiens pas responsable les indiens d'Amérique d'avoir comme tradition ancestrale de scalper leurs ennemis alors même que c'en est fini depuis des lustres.
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Ce qui me gêne, c'est la blackout total qui règne sur les exactions, souvent accompagné du discours de la colonisation positive.
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
franline a écrit:On ne peut pas se porter responsable de ce qu'ont fait les colons Anna , pas après 50 ,100 ou 400 ans ! On en subit l'histoire perpétuellement et c'est bien comme ça qu'on perpétue aussi la haine des uns contre les autres! Guilbert aime bien attiser la haine de l'un contre l'autre en balancant ses propos débiles sur les scalps et autres atrocités venus tout droit des blancs méchants colons ! sauf que chaque tribu , communauté , ...a ses propres arriérés de méthodes barbarres pour arriver à ses fins ! qu'on arrête de faire croire que tout ce qui n'est pas blanc est gentil , innocent , naïf ...c'est lourd à la fin !
Sinon, beaucoup de pays colonisaient , ce n'est pas une croisade unique à la France ; ça se saurait ! même les africains entre eux , les asiatiques entre eux , les européens entre eux ,.... tout le monde a tenté d'explorer , découvrir , s'approprier des terres .
Je ne me sens aucunement coupable de ce qui s'est fait au Canada , je n'étais pas encore prévu de naître à cette époque , et je n'ai aucun ancêtre qui ait immigrer du temps de la colonisation il y a quelques 400 ans ; et tant bien même , je n'ai pas a en être responsable comme je ne tiens pas responsable les indiens d'Amérique d'avoir comme tradition ancestrale de scalper leurs ennemis alors même que c'en est fini depuis des lustres.
ne pas en être responsable ,c'est sur mais le nier c'est autre chose,on demande aux turcs de reconnaitre le génocide arménien pendant que nous occultons les notres
guilbert- troll
- Nombre de messages : 287
Date d'inscription : 14/07/2009
Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Anna a écrit:Ce qui me gêne, c'est la blackout total qui règne sur les exactions, souvent accompagné du discours de la colonisation positive.
moi ce qui me gêne c'est qu'on occulte aussi ce que la colonisation a apporté de bien .La colonisation n'est que synonyme de génocides , barbarie , tuerie .
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Re: Hortefeux: Dérapage (in)contrôlé?
Tout à fait d'accord!ne pas en être responsable ,c'est sur mais le nier c'est autre chose,on demande aux turcs de reconnaitre le génocide arménien pendant que nous occultons les notres
Dernière édition par Anna le Ven 18 Sep - 14:01, édité 1 fois
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