Avis au gouvernement

Oui.28.89%.
Non.71.11%.

Je la paye déjà...

et vous aussi ! voir les taxes sur l'essence, le fioul, le gaz et l'électricité (qui ne cesse d'augmenter). Si je devais être dissuadée de moins consommer, ce serait déjà fait, et d'ailleurs c'est le cas, pas besoin d'en rajouter. Je pense que si nous avions la possibilité de consommer de l'énergie renouvelable, nous le ferions tous, alors, trouvez des solutions et f... ez-nous la paix !

Ca continue...

nouvelles taxes, déficits record, emprunts... la France continue sa marche en avant...

La pollution de l'écologie, récupérée par le gouvernement

pour nous taxer ... Qui sont les plus gros pollueurs de la terre et quelles mesures prennent-ils ? On nous prend pour des gogos, et il y a des gogos qui marchent ...

Le changement

va porter sur la baisse de mon pouvoir d'achat, conséquence aussi directe qu'inévitable de cette taxe.
Ce sera particulièrement sensible puisque je suis logé dans une maison individuelle, en montagne, et qu'une voiture m'est indispensable.
Je ne vais pas baisser ma consommation d'énergie, et j'aurais donc à faire des économies par ailleurs, ce qui va causer une perte fiscale au moins équivalente pour l'état (TVA) et contribuer mécaniquement à l'évolution de la crise.
N'ayant jamais voté pour le parti de Mr Rocard, et n'éprouvant aucune sympathie pour Mr Cohn Bendit, je me trouve ridiculeusement cocu, et j'en tirerais les conséquences qui s'imposent en 2012.

Mais oui bien sûr!!!

Avec la taxe carbone, se rendre à pied plutôt qu'en voiture au boulot... Enorme blague, surtout de la part de ministres qui se balladent en voiture avec chauffeur ou bien jet privé!!

Une taxe indispensable pour la sécurité énergétique de la France

Il faut rappeler que nous avons en Europe des taxes sur l'essence qui sont plus élevées que celles qui sont pratiquées aux Etats-Unis. Et que c'est grâce à ces taxes que les véhicules européens sont conçus pour être beaucoup moins gourmands que les véhicules américains. Un doublement du prix du pétrole correspond à une augmentation bien moindre du prix de l'essence en France que dans les pays qui pratiquent des taxes beaucoup plus basses sur l'essence. Pousser la logique plus loin est une excellente idée. Les premiers à en pâtir seront les propriétaires de 4x4 et de voitures puissantes et non les défavorisés sans véhicule ou ayant un véhicule petit et léger. D'autre part, le produit de cette taxe peut-être attribué aux ruraux ou aux personnes vivant en banlieue sur certaines conditions de revenu, comme une extra prime à la casse pour remplacer des véhicules énergivores par des véhicules plus sobres, par exemple.
Cette taxe est indispensable et relève plus de la sécurité énergétique nationale (veuillez jeter un coup d'oeil au cours du pétrole et à ses perspectives d'évolution à court et moyen terme) que du confort des contribuables.

tout à fait.

La TIPP existe depuis des années. Pour en ajouter une autre ? Si ils veulent taxer plus, pourquoi ne pas augmenter simplement la TIPP ?? A oui, il faut bien employer ces milliers/millions de fonctionnaires en trop. Une nouvelle taxe, c'est le paradis pour eux. Les inutiles et "en trop" se trouvent une occupation ! Merci le gouvernement.

Que l'Elysée s'équipe de panneaux solaires, isole ses murs et ne chauffe qu'une pièce sur deux. Et que monsieur Rocard s'achète une moumoute quand il prendra son vélo, que Daniel K-B limite ses voyages entre la France et l'Allemagne et que Sarkozy utilise ses courriels plutôt que ses jets privés ou son Airbus d'Air France pour discuter avec ses potes. L'exemple vient d'en haut. Qui, il y a peu faisait de la pub pour équiper les maisons au tout électrique ou au gaz?Qui donne une prime à la casse pour inciter à la vente de voitures aussi polluantes qu'avant?...Résolvez vos incohérences messieurs les politiques, on verra après.

on ne rogne pas sur des dépenses incompressibles

Il faudra se priver sur d'autres dépenses ( téléphone , peut-être résiliation canal+ , CD , vêtements , restaurant , ciné...)

b]Comment changer...

les habitudes? Quel alternance propose le président est le gouvernement pour que l'on soit exempté de la taxe carbone? Faire payer une taxe de plus, alors que nous n'avons pas d'autre sollution que l'essence o le gasoil est absolument injuste. Est ce que les députés, les senateurs, les membres du gouvernement et le président vont payer de leur poche la dite taxe pour l'utilisation des voitures officielles? Il faut que tout soit claire avant d'imposer les citoyens. [/b]

ça ne changera rien

puisque tout ce que l ' supprime en france est rétabli dans les pays en voix de développement , donc on supprime d ' une balance pour remettre la même chose ailleurs .
pauvres de nous .
je suis ecoeuré

Une taxe de plus !

Cela taxe encore une fois de plus les salaries pour ce rendre sur le lieux de travail et celui qui preconise de prendre le velo apres un poste de nuit qui le fasse car j'habite a 35 km de mon lieu de travail

C est bien de vouloir etre ecolo , mais faut faire des efforts !!! Et surtout il faudrait regarder du cote des pays emergeants , de la Chine qui ne respectent pas cela et si nous nous donnons des handicaps par rapport a la taxe , le feront ils?
Tout le monde sait tres bien que ces pays font fi des droits de l homme , du travail , alors vous comprendrez bien que l ecologie , ils s en foutent royalement .serons nous alors competitifs?

Vous voulez changer quoi ?

La ceinture est déjà au dernier cran !
Que pourrions nous serrer si ce n'est le "kiki" au premier qui me dit que la taxe est votée... (blague)...
Il n'y a plus un rond dans la tirelire, la banque ne prête plus, les caisses de l'Etat sont vides et le boulot apr à l'étranger.
On fait quoi maintenant ?

Vivant à l'étranger, cette taxe, je m'en tape

Mais je plains les français qui vont devoir encore payer des impôts supplémentaires. Tout ça parce qu'ils ont une cruche commé président.

NON, pour une fois S. Royal a raison

...parce que nous n'avons pas de solution de rechange (ce sont ses termes) ! rien n'est au point, la voiture hybride "familiale" n'existe pas, celle qui est proposée n'est pas autonome (200km) pas plus ! je vais continuer de me chauffer au fioul puisque je n'ai pas les moyens de changer pour une autre installation onéreuse que je n'amortirai plus ! habitant le milieu rural sans commerce, ni médecin, aucune commodité élémentaire à la vie de tous les jours, la moindre gare à 8 ou 13 km (des trains rares), je suis tributaire, je devrais dire aliénée, de la voiture ! le voisin qui vous rendra de temps en temps un service ne peut pas servir de coursier, tout le monde travaille, deux voitures par famille au moins ! les gens sont touchés par le chômage et quelques-uns sont déjà en difficulté pour payer leur maison donc ils se déplacent là où il y a un poste assuré, on ne peut plus choisir son travail à 50 mètres de chez soi ! le co-voiturage est une pure ineptie sauf en cas de grève, quand ce n'est qu'une mesure exceptionnelle ! l'éventail des énergies nouvelles est trop restreint, en payant une taxe carbone nous essuyons les plâtres de ce qui ne sera possible qu'en 2020 ! nous allons donc payer pour avoir le droit de polluer c'est une injustice grossière ! à quand la taxe du bol d'air respirable ?

L'ex-Premier ministre socialiste a été nommé en Conseil des ministres ambassadeur de France chargé des relations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique.

Michel Rocard, lors d'un voyage au pôle Sud du 22 janvier au 2 février. (DR)

Michel Rocard, lors d'un voyage au pôle Sud du 22 janvier au 2 février. (DR)
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a été nommé mercredi 18 mars en Conseil des ministres, ambassadeur de France chargé des relations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Michel Rocard a été "nommé ce matin (mercredi) en Conseil des ministres", a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, lors d'une audition à la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Michel Rocard a contribué "à la première convention sur l'Antarctique" et "il y a toute une réflexion à mener" pour l'Arctique "par rapport aux pays environnants, riverains et aux chemins qui vont s'ouvrir avec la fonte des glaces", a souligné le ministre.

Un "pionnier"

Bernard Kouchner estime que "Michel Rocard est une personnalité incontestable et sur cette affaire il est vraiment l'un des pionniers". "Les ambassadeurs itinérants et les émissaires, ce n'est pas un phénomène nouveau", a-t-il répondu à la question de savoir s'il n'y avait pas une inflation de nominations de personnalités sur des sujets diplomatiques. "Ce n'est pas destiné à être multiplié bien que le président de la République (Nicolas Sarkozy) ait une certaine tendance qui s'appelle l'ouverture", a ajouté Bernard Kouchner, qui vient lui-même de la gauche.
Michel Rocard, âgé de 78 ans, avait quitté fin janvier son poste de député au Parlement européen. Depuis quelques temps, il défend l'idée d'une ouverture des négociations internationales sur l'Arctique afin d'assurer la sécurité de la navigation et de préserver l'équilibre thermique de la calotte glaciaire.

Protocole de Madrid

En 1991, l'ex-Premier ministre avait co-parrainé l'adoption en 1991 du Protocole de Madrid consacrant l'Antarctique, "réserve naturelle consacrée à la paix et à la science". Entré en vigueur le 14 janvier 1998, ce protocole interdit toute activité minière pour une durée de 50 ans, cette interdiction - tacitement reconductible - ne pouvant être levée qu'à l'unanimité des parties. Avant d'effectuer 15 ans de mandat au Parlement européen, Michel Rocard a été notamment maire de Conflans-Sainte-Honorine dans la banlieue parisienne (1977-1994), ministre du Plan et de l'aménagement du territoire (1981-1983), ministre de l'Agriculture (1983-1985), Premier ministre de 1988 à 1991, et Premier secrétaire du parti socialiste (PS) entre 1993 et 1994.

Se donner les moyens d’atteindre ces objectifs

Pour atteindre ces objectifs (économies d’énergie, développement des énergies renouvelables, progrès techniques…), nous utiliserons les moyens suivants :

- transfert progressif de la fiscalité portant sur le travail vers la fiscalité sur la pollution. Le « verdissement » de la fiscalité se fera à taux de prélèvements obligatoires inchangé ;

- création d’un crédit d’impôt environnement, allant bien au-delà des dispositifs existants, simple dans sa conception, important dans son montant, au profit des ménages, des entreprises et de tous les autres organismes qui investissent dans la recherche, dans la formation et dans des équipements permettant de réduire la consommation énergétique et de favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables. Pour les ménages, ce crédit d’impôt, complété par des prêts à un taux zéro, visera notamment l’isolation des habitations et l’acquisition d’équipements fonctionnant aux énergies renouvelables ;

- incitation aux comportements vertueux par une détaxation de certaines énergies (biocarburants par exemple), la création d’une pastille bleue donnant aux véhicules propres certains avantages significatifs (voies réservées, baisse des tarifs de péage, stationnement gratuit…), et une tarification de l’eau, de l’électricité et de l’enlèvement des déchets fortement favorable aux attitudes économes ;

- effort important de recherche dans le domaine de l’écologie, aussi bien au niveau national qu’européen ;

- politique d’achats publics systématiquement éco-responsable afin de faire participer les pouvoirs publics à l’effort environnemental, baisser les prix des produits verts, imposer un modèle de comportement vertueux.

Notre objectif est que l’adoption de comportements respectueux de l’environnement ne coûte jamais plus cher aux ménages et aux entreprises. Et ainsi, en outre, nous rendrons l’écologie accessible à tous.

Fiscalité

Parce que la fiscalité doit jouer un rôle majeur dans l’incitation environnementale, Nicolas SARKOZY souhaite transférer sur la fiscalité écologique une partie de la fiscalité portant sur le travail, sans augmenter le niveau général des prélèvements obligatoires... une différence majeure avec le programme de Ségolène ROYAL. Il veut en outre créer la taxe Cambridge, consistant à taxer les produits importés de pays non soumis à des obligations de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en fonction de la quantité de CO2 émise pour leur production.

Edito : Taxe Cambridge, une Taxe Tobin bis ?

Nicolas Sarkozy vient de reprendre à son compte le concept de Taxe Cambridge, récemment développé dans la « Convention Ecologie » de l’UMP. Ce mécanisme prône la taxation des produits importés de pays non soumis à des obligations de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en fonction de la quantité de CO2 émis pour leur production.


Cette taxe permettrait à la fois de préserver la compétitivité de nos entreprises et de répondre aux impératifs environnementaux. Elle pourrait faire l’objet d’une application différenciée en fonction du niveau de développement des pays non signataire du protocole prenant la suite de Kyoto en 2012.

Cette taxe, d’après ses concepteurs, respecterait les règles de l’OMC.

Les étapes préalables à sa mise en œuvre sont de deux ordres : géopolitique et technique. Parmi elles, on peut citer notamment :

Géopolitique

- La nécessité d’un accord de principe au sein de l’UE : un accord semble possible entre la France et le Royaume-Uni ; si l’Allemagne y était également favorable, il serait à portée

- La conduite de négociations avec les pays principalement visés : les Etats-Unis, la Chine, l’Australie et peut être le Canada ; les interdépendances économiques et les menaces sont telles qu’une telle négociation serait extrêmement difficile

Technique

- L’estimation de la quantité de CO2 émise pour produire et transporter chaque produit importé est complexe, et l’harmonisation des modalités de calculs et des barèmes sera particulièrement fastidieuse ; un travail amont sur le champ d’application et la progressivité des barèmes sera indispensable

En ce sens, la Taxe Cambridge pourrait être un argument davantage tactique que technique dans la conduite des négociations multilatérales pour l’après 2012.

La France toujours tentée par une taxe carbone

4.6.2009

La secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Chantal Jouanno, réaffirme la volonté du gouvernement français de taxer le carbone.

« La fiscalité est totalement incontournable » en matière environnementale, pour faire évoluer les comportements, a déclaré la secrétaire d’Etat à l’écologie, lors d’une table ronde organisée par la Commission des finances du Sénat sur le sujet, mardi 2 juin.

La secrétaire d’Etat a rappelé que le président de la République, Nicolas Sarkozy, souhaitait la création d’une taxe carbone au niveau européen. Pendant la Présidence française de l’UE, il avait tenté de convaincre, sans succès, ses partenaires européens d’introduire cette taxe dans le paquet énergie climat.

Or, selon Chantal Jouanno, la création de cette taxe reviendrait à l’ordre du jour en cas d’échec des négociations internationales au sommet de Copenhague. Une telle possibilité pourrait figurer dans les conclusions du Conseil Européen de décembre 2009, selon elle. Et cette « taxe Cambridge serait juridiquement compatible avec les règles de l’OMC », a-t-elle poursuivi.

La secrétaire d’Etat a toutefois concédé que la moitié des pays européens ne « veulent pas en parler », estimant cette attitude être liée à la « crainte de freiner les négociations internationales ».

Concernant le système communautaire d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS), réaffirmé dans le paquet énergie climat, Mme Jouanno a estimé qu’il « ne touche que 30% des émissions de gaz à effet de serre en France ». « On ne pourra pas généraliser [le système] à toutes les émissions » en raison de coûts de gestion trop élevés, a-t-elle poursuivi.

La solution pour réduire les émissions se trouverait alors dans la création d’une fiscalité nationale complémentaire, sur le carbone, comme il en existe en Norvège et en Suède, selon Chantal Jouanno. Nicolas Sarkozy l’avait déjà envisagé en remplacement de la taxe professionnelle dont il a promis la disparition. Option que la secrétaire d’Etat ne souhaite plus, craignant un effet de ciseaux.

Une conférence d’experts devrait être réunie sur le sujet en juin pour déterminer les modalités et la faisabilité de la création d’une telle taxe.

L’effet ciseaux est un phénomène économique au cours duquel un groupe de travailleurs d’un secteur d'activité voit leurs revenus diminuer en raison de la baisse du prix de leur production, tandis que les prix moyens de leurs achats restent inchangés ou augmentent. Le phénomène peut avoir lieu à l’échelle d’un pays si celui-ci est très spécialisé.

Si on représente cet effet sur un graphique, avec le temps en abscisse, et les deux courbes de prix en ordonnée, on observe une forme de ciseaux (prix d'achat stables ou en hausse, prix de vente en baisse).

Historiquement, l’effet ciseaux s’est produit avec la baisse des prix agricoles, et donc la baisse des revenus des agriculteurs, alors que le prix des biens industriels augmentaient.

En particulier, pendant les années 1920 dans les pays d’Europe de l'Est, puis la Grande dépression aux États-Unis.