Accusé de racisme, le préfet attaque Hortefeux
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Accusé de racisme, le préfet attaque Hortefeux
Accusé de racisme, le préfet attaque Hortefeux
Paul Girot de Langlade, suspendu après avoir été accusé de propos racistes vient d’être entendu par la police. Il s’estime victime d’une « affaire orchestrée par le ministre de l’Intérieur ».
Le Parisien
et quand bien même il aurait dit " il n'y a que des noirs " en quoi est ce du racisme ?
Force est de constater que ces sociétés n'emploient aucun blanc , et que bien souvent , les controleurs sont agressifs ,impolis et j'en passe !
Paul Girot de Langlade, suspendu après avoir été accusé de propos racistes vient d’être entendu par la police. Il s’estime victime d’une « affaire orchestrée par le ministre de l’Intérieur ».
Lundi à Paris, le préfet hors cadre Paul Girot de Langlade, 63 ans, a été entendu par la brigade de la répression de la délinquance contre la personne. Ce haut fonctionnaire est accusé par des agents de sécurité de l’aéroport d’Orly d’avoir tenu des propos racistes le 31 juillet dernier.
Les plaintes déposées début août évoquent deux phrases que le préfet aurait prononcées : « On est où là, on se croirait en Afrique », puis « De toute façon, il n’y a que des Noirs ici ».
Le parquet d’Evry (Essonne) a ouvert une enquête pour « injure publique à caractère racial » et le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a suspendu le préfet.
« Si j’avais le sentiment que M. Girot avait tenu un quelconque propos raciste, je n’aurais pas accepté de le défendre, confie M e Gilbert Collard. L’injure raciste, comme toute infraction, n’existe que lorsqu’elle est démontrée. Il ne suffit pas d’affirmer pour la créer. » Amer, mais combatif, son client s’explique pour la première fois longuement sur cette affaire.
Que pensez-vous des accusations lancées contre vous ?
Paul Girot de Langlade. Je suis victime d’une cabale et je tiens à la dénoncer. Je ne suis pas raciste, je l’affirme haut et fort. J’ai servi à Wallis-et-Futuna, en Guadeloupe de 2004 à 2006 et à la Réunion, où je viens de mener à terme ma mission consacrée aux états généraux de l’outre-mer. Je l’ai remplie avec fougue et passion, le Premier ministre nous a même félicités en juillet. Tout au long de mes fonctions à ces trois postes, je n’ai jamais eu de problème de racisme, on ne m’a jamais rien reproché.
Vous parlez d’une cabale contre vous. Pouvez-vous être plus précis ?
Bien sûr. Cette « affaire », qui n’était à l’origine qu’un banal incident, a été orchestrée par l’actuel ministre de l’Intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l’Intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé, et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste.
Comment pouvez-vous avancer cela ?
Je l’affirme parce qu’il existe des preuves. Tout d’abord, l’agente de sécurité plaignante a été convoquée au commissariat le 4 août, elle ne s’y est pas rendue spontanément. Les plaintes suivantes, déposées les 11 et 12 août par deux autres agents, ont été téléguidées. Je m’étonne aussi de la rapidité avec laquelle les témoins ont été entendus. Il y a également l’attitude du ministère de l’Intérieur vis-à-vis de moi. Dès le 4 août, il s’y est tenu une réunion, puis une autre le 7 où il a été décidé de me suspendre de ma mission que j’avais par ailleurs terminée. Personne ne m’a informé. J’ai tout découvert le 13 août au matin en regardant la télé, assistant ensuite à ce déchaînement médiatique brossant de moi le tableau d’un raciste notoire. J’ai appelé l’Intérieur. Un secrétaire général adjoint m’a confirmé l’arrêté de suspension, mais ne savait rien de la plainte. C’est un peu gros.
Revenons à l’origine de l’affaire. Que s’est-il passé le 31 juillet à Orly ?
J’étais en transit entre deux avions. Celui en provenance de la Réunion a atterri à 6 h 35 et je devais prendre celui de 7 h 10 pour Clermont-Ferrand. Il n’y avait pas de temps à perdre. Une hôtesse d’Air France m’accompagnait pour ce transit. Au contrôle de sécurité, les agents ont été agressifs d’entrée de jeu. J’ai vidé le contenu de mes poches, mais j’ai omis d’enlever mon appareil photo porté à la ceinture. Dès que le portique a sonné, j’ai signalé cet oubli et j’ai tendu l’appareil. Les agents ne savaient plus quoi faire, c’était n’importe quoi, j’ai été bousculé. Moi, je voyais le temps défiler. L’hôtesse a fait appeler le chef de la sécurité qui m’a fouillé.
Une employée affirme que vous avez jeté des objets vers elle et que vous avez tenu des propos racistes…
Je le conteste avec force. Je n’ai rien jeté vers qui que ce soit et je n’ai rien dit sur la couleur de peau des agents. J’ai simplement déclaré : « Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique ! » comme j’aurais dit : « On se croirait en Asie ou en Amérique », si ce contrôle avait été effectué correctement et avec rigueur. Or, ils ont fait n’importe quoi ! Outrée par l’attitude des agents, l’hôtesse m’a présenté ses excuses et a dit qu’elle ferait un rapport pour demander un blâme. La scène a été filmée par les caméras. Ce film conforte ma version.
En 2007, vous aviez été relevé de vos fonctions après des propos faisant un lien entre gens du voyage et délinquance. Cela n’explique-t-il pas la dimension prise par cette affaire ?
Tout le monde a ressorti cette affaire alors que j’ai été relaxé en appel en juin 2008. C’est exaspérant. La justice m’a donné raison et j’avais du reste demandé un nouveau poste de préfet.
Quel est votre état d’esprit aujourd’hui ?
J’ai été blessé par ce lynchage médiatique. Ma mère, mon épouse, mes enfants aussi. Cette « affaire » ne repose sur rien d’autre qu’un banal incident. Me traiter de raciste est une insulte pour moi et ma famille. Je veux être réhabilité et je vais me battre pour ça.
Le Parisien
et quand bien même il aurait dit " il n'y a que des noirs " en quoi est ce du racisme ?
Force est de constater que ces sociétés n'emploient aucun blanc , et que bien souvent , les controleurs sont agressifs ,impolis et j'en passe !
Re: Accusé de racisme, le préfet attaque Hortefeux
Aeroports de Paris
Oui, oui, oui ...........
Force est de constater, lorsqu'on voyage, que les filtrages de securite aux aeroports de Paris sont particulierement tatillons, voire abusifs - et ne tiennent aucun compte ni de la fatigue, ni du stress [tout particulierement pour les escales et les trnsits un peu speed], ni de la pudeur [deshabillage partiel] des passagers. On peut aussi constater une forme de haine sociale de ces agents de securite evners ceux qui, par devoir ou par plaisir, prennent l'avion. Certes, ils assurent un travail peui valorisant, avec des files ininterrompues de passagers ... mais, cas des USA mis a part, cela se passe mieux et plus simplement ailleurs. France, mere des arts, de la haine sociale et de la lutte des classe ... Voyagez en cargo !
Oui, oui, oui ...........
Bien messieurs les académiciens vous allez avoir du travail. Il va falloir remplacer pas mal de mots dans la langue française. Trouver une autre mot pour dire noir, Afrique, race, etc ... Monsieur le Préfet je suis tout à fait d'accord avec vous, mais maintenant en France il faut se repentir de tout, surtout tout accepter et subir et ne rien dire.
Re: Accusé de racisme, le préfet attaque Hortefeux
Et totalement inefficaces aussi, puisque l'an dernier en cherchant quelque chose dans mon sac à main , pendant un vol Paris Madrid, j'en ai sorti mon couteau suisse !!!!!!!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
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