Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
2 participants
Page 1 sur 1
Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
01/12/2010 | Mise à jour : 15:17
L'ex-garde des Sceaux s'inquiète d'une hausse des atteintes aux personnes et dénonce les méthodes de la place Beauvau. Une façon d'exister médiatiquement pour la candidate aux législatives de 2012, à Paris.
Cela faisait un mois et demi que Rachida Dati ne s'en était pas publiquement pris à Brice Hortefeux, sa cible favorite à droite.
A la mi-octobre, en plein «mercato» gouvernemental, elle avait estimé que le ministre de l'Intérieur n'avait pas les qualités requises pour endosser l'habit de premier ministre.
Un mois plus tôt, l'ex-garde des Sceaux avait souligné la responsabilité du patron de la place Beauvau dans la polémique autour de la circulaire sur les Roms. Ce mercredi, dans un entretien aux Echos, c'est le bilan de Brice Hortefeux en matière de délinquance que la maire du VIIe arrondissement a vivement critiqué.
«Les résultats ne sont pas au rendez-vous sur la sécurité», estime Rachida Dati. Selon elle, «la sécurité sera un sujet majeur de la présidentielle» et «les chiffres sont sans appel» notamment «les atteintes aux personnes» qui «ne cessent d'augmenter, et en particulier les violences contre les représentants de l'Etat». L'ex-garde des Sceaux constate par ailleurs une «escalade dans la violence de la délinquance des mineurs».
Des ambitions parisiennes
Si, pour Rachida Dati, le bilan de Brice Hortefeux n'est pas satisfaisant, c'est avant tout une question de méthode, analyse-t-elle. «La répression ne suffit pas (...) Une politique de sécurité doit être équilibrée. Il faut de la fermeté, de l'humanité et du dialogue». «Ce n'est pas seulement en déployant en urgence des policiers au bas d'un immeuble que l'on éradiquera la délinquance, pour ne pas dire la criminalité organisée», assure Rachida Dati.
«Les ‘opérations coups de poing', comme celles annoncées à Marseille sont souvent plus spectaculaires qu'efficaces et dérangent tout le monde sauf les voyous, qui n'attendent que le départ des renforts pour reprendre leurs trafics», fait aussi valoir l'eurodéputée, qui réclame une action sur l'éducation, «maillon essentiel de la prévention».
Rachida Dati a fait de la sécurité son principal cheval de bataille pour exister médiatiquement et soigner son aura politique nationale.
«Elle est dans cette ‘séquence' depuis le mois de juillet», confie un de ses proches. Objectif : poser des jalons en vue des élections législatives de 2012, auxquelles l'ancienne ministre compte participer dans une circonscription de la capitale.
Pour maximiser ses chances d'être investie par la majorité, Rachida Dati s'est aussi rapprochée de Jean-François Copé, qu'elle a soutenu dans sa course à la direction de l'UMP. Elle a adhéré à son club, Génération France, et a affiché à plusieurs reprises son envie de travailler dans son équipe au parti présidentiel.
La maire du VIIe arrondissement veut aussi avoir un rôle à jouer dans les municipales de 2014.
Alors que les ténors UMP de la capitale en appellent déjà à François Fillon, Rachida Dati fait observer que «ces petits calculs politiciens ne sont pas compris par les Parisiens» et que la mairie de Paris «ne doit pas être un lot de consolation» pour le premier ministre. «Restreindre l'avenir de Paris à de simples calculs politiques, c'est la pire des façons de préparer les élections de 2014», conclut-elle. Ambiance.
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/12/01/01002-20101201ARTFIG00484-dati-repasse-a-l-attaque-contre-hortefeux.php
01/12/2010 | Mise à jour : 15:17
L'ex-garde des Sceaux s'inquiète d'une hausse des atteintes aux personnes et dénonce les méthodes de la place Beauvau. Une façon d'exister médiatiquement pour la candidate aux législatives de 2012, à Paris.
Cela faisait un mois et demi que Rachida Dati ne s'en était pas publiquement pris à Brice Hortefeux, sa cible favorite à droite.
A la mi-octobre, en plein «mercato» gouvernemental, elle avait estimé que le ministre de l'Intérieur n'avait pas les qualités requises pour endosser l'habit de premier ministre.
Un mois plus tôt, l'ex-garde des Sceaux avait souligné la responsabilité du patron de la place Beauvau dans la polémique autour de la circulaire sur les Roms. Ce mercredi, dans un entretien aux Echos, c'est le bilan de Brice Hortefeux en matière de délinquance que la maire du VIIe arrondissement a vivement critiqué.
«Les résultats ne sont pas au rendez-vous sur la sécurité», estime Rachida Dati. Selon elle, «la sécurité sera un sujet majeur de la présidentielle» et «les chiffres sont sans appel» notamment «les atteintes aux personnes» qui «ne cessent d'augmenter, et en particulier les violences contre les représentants de l'Etat». L'ex-garde des Sceaux constate par ailleurs une «escalade dans la violence de la délinquance des mineurs».
Des ambitions parisiennes
Si, pour Rachida Dati, le bilan de Brice Hortefeux n'est pas satisfaisant, c'est avant tout une question de méthode, analyse-t-elle. «La répression ne suffit pas (...) Une politique de sécurité doit être équilibrée. Il faut de la fermeté, de l'humanité et du dialogue». «Ce n'est pas seulement en déployant en urgence des policiers au bas d'un immeuble que l'on éradiquera la délinquance, pour ne pas dire la criminalité organisée», assure Rachida Dati.
«Les ‘opérations coups de poing', comme celles annoncées à Marseille sont souvent plus spectaculaires qu'efficaces et dérangent tout le monde sauf les voyous, qui n'attendent que le départ des renforts pour reprendre leurs trafics», fait aussi valoir l'eurodéputée, qui réclame une action sur l'éducation, «maillon essentiel de la prévention».
Rachida Dati a fait de la sécurité son principal cheval de bataille pour exister médiatiquement et soigner son aura politique nationale.
«Elle est dans cette ‘séquence' depuis le mois de juillet», confie un de ses proches. Objectif : poser des jalons en vue des élections législatives de 2012, auxquelles l'ancienne ministre compte participer dans une circonscription de la capitale.
Pour maximiser ses chances d'être investie par la majorité, Rachida Dati s'est aussi rapprochée de Jean-François Copé, qu'elle a soutenu dans sa course à la direction de l'UMP. Elle a adhéré à son club, Génération France, et a affiché à plusieurs reprises son envie de travailler dans son équipe au parti présidentiel.
La maire du VIIe arrondissement veut aussi avoir un rôle à jouer dans les municipales de 2014.
Alors que les ténors UMP de la capitale en appellent déjà à François Fillon, Rachida Dati fait observer que «ces petits calculs politiciens ne sont pas compris par les Parisiens» et que la mairie de Paris «ne doit pas être un lot de consolation» pour le premier ministre. «Restreindre l'avenir de Paris à de simples calculs politiques, c'est la pire des façons de préparer les élections de 2014», conclut-elle. Ambiance.
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/12/01/01002-20101201ARTFIG00484-dati-repasse-a-l-attaque-contre-hortefeux.php
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
au final, je me demande si Rachida Dati ne serait pas la "Ségolène Royal" de la droite .....
Invité- Invité
Re: Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
elle a surtout les dents qui raclent le plancher, que ne ferait elle pas pour faire citer son nom !
Re: Dati repasse à l'attaque contre Hortefeux
Vous avez sérieusement changé d'avis depuis 2006/2007 concernant cette arriviste !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum