pourquoi je ne voterai jamais Villiers !

franline a écrit:dites ... vous faites passer un test de fertilité à vos femmes avant de les épouser ?

Le sociétal et le social ne sont pas antinomiques, et ce sont des revendications sociétales qui ont permis à la femme un début d'émancipation sociale (qui n'est pas aboutie d'ailleurs), par le travail principalement, justement. Mais cela visiblement dérange encore.
Pour le reste, que chacun puisse faire ce qu'il veut, coucher avec qui il veut sans que cela ne fasse scandale est un progrès social, puisqu'enfermer dans des carcans familiaux des individus qui ne le veulent pas ne peut pas être positif. Une société de frustrés et d'hypocrisie ne mènera à rien de bon, mais visiblement, mieux vaut la famille à tout prix, même la famille carcan, même la famille couverture.

Par ailleurs, ce n'est pas parce que l'on se déclare pour la liberté sexuelle que l'on invite nécessairement à la destruction de la famille ou que l'on force quiconque au libertinage ou à adopter les pratiques sodomites. Ce n'est que pur fantasme de la part de ceux qui, eux, cherchent à tout prix à imposer un modèle unique. Celui du couple avec femme procréatrice et point.

Personne n'a dit le contraire. De toute manière on a fait le tour du sujet et j'ai dit que je ne parlais plus politique pendant 15 jours.

Anna a écrit:

franline a écrit:dites ... vous faites passer un test de fertilité à vos femmes avant de les épouser ?

Le sociétal et le social ne sont pas antinomiques, et ce sont des revendications sociétales qui ont permis à la femme un début d'émancipation sociale (qui n'est pas aboutie d'ailleurs), par le travail principalement, justement. Mais cela visiblement dérange encore.
Pour le reste, que chacun puisse faire ce qu'il veut, coucher avec qui il veut sans que cela ne fasse scandale est un progrès social, puisqu'enfermer dans des carcans familiaux des individus qui ne le veulent pas ne peut pas être positif. Une société de frustrés et d'hypocrisie ne mènera à rien de bon, mais visiblement, mieux vaut la famille à tout prix, même la famille carcan, même la famille couverture.

Par ailleurs, ce n'est pas parce que l'on se déclare pour la liberté sexuelle que l'on invite nécessairement à la destruction de la famille ou que l'on force quiconque au libertinage ou à adopter les pratiques sodomites. Ce n'est que pur fantasme de la part de ceux qui, eux, cherchent à tout prix à imposer un modèle unique. Celui du couple avec femme procréatrice et point.

l'avantage des grandes villes comme Montréal c'est que tu peux vivre ta vie sans les cancans des commères de campagne ..... quand j'ai "tester" , la gardien d'immeuble était le seul témoin de qui rentrait chez moi ..... mais jamais il ne m'a jugé ; je pense même qu'il devait envier mon époque !!!

Ce genre de choses, c'est typiquement ce qui me fait détester les villages et les petites villes. A Bonn, c'était comme ça, pourtant la ville dépasse les 300 000 habitants. Mais cette mentalité petite province, très bourgeoise en plus, à cause de laquelle tu ne peux rien faire sans que vingt personnes soient au courant dès le lendemain, à cause de laquelle tu ne peux pas aller dîner avec une personne sans croiser quelqu'un et que ça fasse un drame...Quelle horreur! Pourtant, Paris est petite, mais ça ne m'arrive jamais.
Et je ne mentionne même pas les villages, là ça devient inique.

Souvent (et je n'écris pas tout le temps), les gens y vivent par procuration, et ce sont parfois les plus frustrés, ce qui n'ont pas fait ce à quoi ils aspiraient, les plus malheureux dans leur carcan étriqué qui déchaînent le plus la haine sur ceux qui vivent leur vie tranquille.

Moi j'aime l'anonymat de la grande ville, j'en suis dépendante. Je comprends que d'autres ne supportent pas, mais quand on a été habitué à ne pas être épiés en continu, difficile de se retrouver dans la situation inverse.

Anna tu te trompes... il y a plus de bourgeois dans les grandes villes que dans les provinces. Dans les campagnes les gens sont cools et sympa.

je peux t'assurer que j'ai du mal avec le voisinage .... plus que lorsque j'habitais en immeuble au centre-ville de Montréal !!!! Ici les gens on dirait qu'ils s'ennuient et trouvent le besoin d'épier les faits et gestes des autres .... ma maison donne sur le bord de route ; peu passante mais , on est sûre que chaque jour quelqu'un s'arrête pour zieuter .... je laisse pousser à mort ma glycine et bien , je me prend des réflexions du voisinage "ahhhhhh elle pousse vite , on voit moins , ....." on se demande s'ils n'ont que ça à foutre !!!

mais par contre j'aime quand même la campagne ! son calme , ses cigales l'été , l'absence de bruits toxiques(train , autoroute , freinage , .....)

Alors je continue de vivre comme je l'entend et si je gêne ils auront au moins un sujet de conversation en cas d'ennui quotidien !

https://www.youtube.com/watch?v=2romZdGGMvQ

https://www.youtube.com/watch?v=znmKx65RqGA

Si t'es pas chiant personne ne t'emmerde comme disait en son temps Dieudonné.

saco a écrit:Anna tu te trompes... il y a plus de bourgeois dans les grandes villes que dans les provinces. Dans les campagnes les gens sont cools et sympa.

Non, il y a bien plus de bourgeois à Bonn qu'à Paris, en proportion, et même en nombre absolu. J'attends avec impatience qu'on me prouve le contraire.
Et les gens les plus chiants que je connaisse sont bel et bien des villageois (et pas nécessairement bourgeois, héhé). Toujours à commenter, à critiquer, à colporter des ragots parfis sordides: "ah ton père ceci", "ah ta mère cela". Personne ne me fait chier ou ne fait chier ma famille (i.e ma grand-mère) avec cela à Paris. Et tant mieux, ça a vraiment tendance à m'irriter au plus haut point.

En fait, je pense que les gens de la ville dérangent le train train de la campagne quand ils y viennent, pourtant, ce n'est rien de dire qu'on n'y fout pas le bordel.

franline a écrit:je peux t'assurer que j'ai du mal avec le voisinage .... plus que lorsque j'habitais en immeuble au centre-ville de Montréal !!!! Ici les gens on dirait qu'ils s'ennuient et trouvent le besoin d'épier les faits et gestes des autres .... ma maison donne sur le bord de route ; peu passante mais , on est sûre que chaque jour quelqu'un s'arrête pour zieuter .... je laisse pousser à mort ma glycine et bien , je me prend des réflexions du voisinage "ahhhhhh elle pousse vite , on voit moins , ....." on se demande s'ils n'ont que ça à foutre !!!

Je plussoie entièrement, et c'est un grief récurrent d'ailleurs.
Même certaines personnes des villages s'en rendent tout à fait compte.

Ma mère par exemple, qui vient d'un petit village, y est devenue complètement allergique et n'y retourne jamais, et pour rien, mais rien au monde, elle ne retournerait là-bas. Et ce sont ces motifs précis qui en sont la raison.

Anna, je ne te prouverais rien car cela impliquerais que je parle politique, foyer fiscal... qu'on se mette d'accord sur une définition et tout et tout.

Et celle-là concerne mon beau petit village...

https://www.youtube.com/watch?v=L5joZ-Nl9EM&feature=fvw

bien à vous,

saco

Ce texte date du XVIème siècle...

Anna a écrit:Ce texte date du XVIème siècle...

Déjà à l'époque, le brave Joachim constatait... Sidoine Appolinaire aussi et Augustin aussi bien avant. Tu remarqueras qu'il est réinterpréter aujourd'hui. ça peut-être un sens?

Cela dit ce petit village est toujours aussi charmant... malgré qu'il ait subi les colonnes infernales et les guerres de succession de Bretagne (la perfide Marguerite de Clisson).

bien à vous,

saco

Confondre respect de la femme, liberté sexuelle et depravation sont tout à fait caractéristique de la perte de repère d'une société decadente.

Evidemment, l'avortement n'est qu'une conséquence de l'abandon d'une certaine fidélité, réalité sentimentale....Et c'est aussi pour cela je pense qu'on présente cette solution comme defense de la liberté sexuelle de la femme.

Le feminisme est bien plus un etat d'esprit qu'une posture et que nos féministes en herbes se rassurent, en terme d'islam les femmes sont pires que des chiens et l'islamisation que met en oeuvre leur serenissime grandeur les privera de toutes libertés !

préférais-tu l'époque où la femme se faisait avorter en douce...et non en douceur avec une aiguille a tricoter ?

Oui.