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Tibéhirine : Sarkozy va lever le secret défense

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Tibéhirine : Sarkozy va lever le secret défense Empty Tibéhirine : Sarkozy va lever le secret défense

Message  livaste Mar 7 Juil - 13:58

Tibéhirine : Sarkozy va lever le secret défense

Thierry Oberlé
07/07/2009 | Mise à jour : 12:56 |


Le président de la République veut toute la vérité sur le massacre des moines trappistes de Tibéhirine. L'armée algérienne pourrait être également impliquée dans le meurtre de l'évêque d'Oran, Mgr Claverie, en 1996.


En marge de son témoignage sur la mort des sept moines français de Tibéhirine, le général François Buchwalter a livré au juge parisien Marc Trévidic sa version de l'attentat contre Mgr Claverie. À en croire l'ancien attaché militaire de l'ambassade de France à Alger en poste de 1995 à 1998, les autorités algériennes pourraient avoir une part de responsabilité dans le meurtre mystérieux de l'évêque d'Oran, tué dans l'explosion d'une bombe le 1er août 1996. Le prélat fut assassiné deux mois après la découverte au bord d'une route près de Médéa des têtes décapitées des religieux.

Dans son audition, le général Buchwalter fait état d'un témoignage indirect d'un gradé de l'armée algérienne affirmant que les moines enlevés par le Groupe islamique armé (GIA) avaient été victimes d'une bavure militaire puis d'une macabre mise en scène. L'armée aurait bombardé un bivouac de djihadistes tuant dans l'opération les cisterciens.

Selon nos informations, les autorités françaises avaient, quelques jours avant le drame, volontairement coupé le contact téléphonique établi avec les preneurs d'otages. L'option de la négociation était abandonnée. L'opacité maintenue durant ces dernières années autour de la «bavure» aurait été favorisée par un sentiment de culpabilité général.



Apurer les contentieux


François Buchwalter s'interroge aussi sur une relation de cause à effet entre le massacre et l'assassinat de l'évêque. Mgr Claverie «pensait à l'implication du pouvoir algérien» dans la fin tragique des pères trappistes. «Je crois qu'il l'avait même écrit», précise-t-il.

Il ajoute : «Je pense qu'il y a un lien entre l'insistance d'Hervé de Charette à aller à Tibéhirine et cet assassinat. J'ai été témoin de la fureur du ministre algérien des Affaires étrangères quand Hervé de Charette a modifié le planning prévu pour aller à Tibéhirine. Les Algériens ont bataillé pendant des heures pour s'opposer à ce déplacement.»

En clair, le déplacement en Algérie du ministre français des Affaires étrangères de l'époque prévu pour tenter de rétablir la confiance entre Paris et Alger après le massacre des moines aurait mal tourné. En allant au dernier moment à Tibéhirine, Hervé de Charette montrait aux yeux d'Alger qu'«il ne passait pas l'éponge».

François Buchwalter, qui s'est entretenu avec l'évêque trois heures avant son assassinat, conclut : «Les autorités n'appréciaient pas sa liberté de ton, tant à l'égard des islamistes que du pouvoir algérien… Vous savez comment, il est mort : il a changé son billet au dernier moment. Très peu de gens étaient au courant.»

Venu saluer Hervé de Charette à Alger, Mgr Claverie était en effet rentré de manière inopinée à Oran ; un déplacement effectué dans un pays en guerre civile où les voyages des personnalités étaient surveillés. La technicité des auteurs de l'attentat qui avaient employé une bombe télécommandée avait également surpris.

Intervenant treize ans après les faits alors que l'instruction piétinait, la relance du dossier par le parquet antiterroriste de Paris n'a pas été commentée à Alger. Pour l'instant du moins. Elle pourrait s'expliquer par une volonté d'apurer les contentieux entre les deux pays. Au cours des dernières semaines, des affaires judiciaires délicates ont été traitées. Cheb Mami, star du raï et proche du président Bouteflika, a été condamné par le tribunal de Bobigny à cinq ans de prison ferme pour violences contre son ex-compagne après sa mise à disposition de la justice française. Une fillette franco-algérienne retenue en Algérie a été rendue à son père français, Jacques Scharbook.

De son côté, Nicolas Sarkozy a souhaité que la justice «aille jusqu'au bout de son travail». Il a indiqué mardi qu'il lèverait le secret défense. "Je veux la vérité. Les relations entre les grands pays, elles s'établissent sur la vérité et non pas sur le mensonge", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse avec son homologue brésilien Inacio Lula da Silva à Paris. "J'indique de la façon la plus claire que, naturellement, je lèverai le secret défense sur tout document que nous demandera la justice. Il n'y a pas d'autre façons de faire la vérité, aucune autre façon. La justice doit avoir tous les documents"
.


Bonne initiative , le secret défense doit être levé et la vérité est due aux Français .
livaste
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