Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
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Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Corse
Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Paru aujourd'hui, dimanche 28 juin 2009 à 08:40 0 commentaire(s)
Photo : DR
Les producteurs et l'observatoire des prix de la chambre régionale d'agriculture constatent une baisse significative de certains produits corses sur les étals.
La production corse a-t-elle encore sa place sur les étals ? L'organisation des maraîchers de Corse (OMC), l'association des producteurs de fruits d'été de Corse (l'APFEC) et la chambre régionale d'agriculture craignent de devoir un jour répondre par la négative. Ils dénoncent une situation critique pour la production locale.
Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Paru aujourd'hui, dimanche 28 juin 2009 à 08:40 0 commentaire(s)
Photo : DR
Les producteurs et l'observatoire des prix de la chambre régionale d'agriculture constatent une baisse significative de certains produits corses sur les étals.
La production corse a-t-elle encore sa place sur les étals ? L'organisation des maraîchers de Corse (OMC), l'association des producteurs de fruits d'été de Corse (l'APFEC) et la chambre régionale d'agriculture craignent de devoir un jour répondre par la négative. Ils dénoncent une situation critique pour la production locale.
Les producteurs et l'observatoire des prix de la chambre régionale d'agriculture constatent une baisse significative de certains produits corses sur les étals des moyennes surfaces et stigmatisent une concurrence déloyale de la production espagnole.
« Nous tenons à informer les consommateurs que les fruits et légumes produits en Espagne peuvent être moins chers ».
À quel prix ? « Au prix des conditions de travail, le coût horaire la main-d'oeuvre espagnole est de 7,80 euros alors que celui de la main-d'oeuvre française est de 13,86 euros. La différence des prix a le goût de la sueur des ouvriers sous-payés ! De plus, notre production est incontestablement de plus grande qualité. Cultivée dans de meilleures conditions et avec moins d'engrais et de pesticides. Il faut savoir que 60 % des pesticides utilisés en Espagne sont interdits en France, car considérer comme très dangereux et même, pour certains, cancérigènes. Nombre de nos exploitations sont en agriculture raisonnée. Cueilli aujourd'hui, dans votre panier demain ».
Une question de fraîcheur
Les fruits et légumes espagnoles mettent sept jours pour arriver jusqu'aux étals, déplorent les producteurs locaux. « Quelle peut-être la fraîcheur de ces produits qui voyagent durant une semaine complète avant d'arriver dans vos paniers. Seule l'utilisation de conservateurs à haute dose peut expliquer leur aspect si attrayant pour les consommateurs.
Par ailleurs, il n'est plus besoin d'attirer l'attention des consommateurs sur les problèmes d'environnement. C'est pourquoi les producteurs corses veulent rappeler que dans le cadre du Grenelle de l'environnement il est préconisé une agriculture vivrière de proximité, et donc de la production locale (taxe carbone, etc. ».
La profession rappelle aussi que 28 % d'exploitations agricoles ont disparu en cinq ans. Le revenu agricole annuel est passé de 11 700 euros à 7 000 euros en moins de 20 ans. « Nous souhaitons continuer à vivre dignement de notre travail et de nos exploitations et la seule solution est la vente de nos produits dans les commerces ».
Un pan entier de l'économie en danger
Aujourd'hui, l'âge moyen des agriculteurs est de 55 ans, et sans l'espoir de commercialisation de leur production, les générations futures ne prendront pas le risque de s'installer.
Si la Corse perd ses agriculteurs, elle perdra en même temps un pan entier de son économie, de son identité et de sa culture.
« Nous, agriculteurs, ne laisserons pas certains distributeurs faire disparaître l'agriculture corse. Nous sommes dans la capacité de répondre à la totalité de la demande à un prix compétitif par rapport au marché national. Il s'agit de la survie de l'agriculture corse ! »
Les représentants du monde agricole sont prêts dès à présent à rencontrer les décideurs sceptiques quant à leur capacité à produire des fruits sains et de grande qualité.
« L'agriculture est un maillon essentiel de l'économie corse, maillon tout aussi capital que les grossistes et la grande distribution. L'un ne va pas sans l'autre ! Les GMS, grossistes et autres metteurs en marché sont nos acheteurs, mais nous, nos familles et celle de nos employés, nous sommes tous des acheteurs potentiels des commerces ».
La grande distribution installée en Corse me semble avoir des soucis à se faire s'ils persistent à préférer les produits espagnols aux produits locaux !
La précision n'est pas inutile...
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
j'ai du mal à comprendre qu'une grande surface préfère distribuer des pastèques ou pêches d'espagne plutôt que de distribuer les fruits et légumes locaux !
Invité- Invité
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Ils obtiennent des prix que nous ne pouvons pas concurencer avec les fruits et légumes produits et ramassés en France .
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
et ce malgré le cout du transport .... de quelle nationalité celui là?
Invité- Invité
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
livaste a écrit:Ils obtiennent des prix que nous ne pouvons pas concurencer avec les fruits et légumes produits et ramassés en France .
Ce problème ne sera résolu que par une véritable europe sociale, où la fiscalté, les charges les conditions de travail et les salaires seront les mêmes dans toute l'europe.
Pour les transports, certains transporteurs qui font l'international ont trouvé la solution, ils ont installé des bureaux dans les pays les plus pauvres de la comunnauté européenne et embauche sur place au salaire de ces pays, et font partir leurs camion de la-bas, c'est de la délocalisation qui ne porte pas son nom.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
tout le monde dénonce cette réalité , même à droite Georges! seuls les capitalistes immoraux s'en contre-fichent . sauf qu'on ne veut pas de social nivelé par le bas ...si toute l'europe se trouvait au niveau de la France , d'où partiraient les camions et où siègeraient les entreprises de transport routier ? ... de Turquie si ce pays ne rentre pas dans l'UE ...?
Invité- Invité
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Tout le monde dénonce, mais tout le monde laisse faire. Le capitalisme est par nature immoral, puisque sont but est d'engranger de plus en plus de profit et laissant les plus pauvres et les plus petits sur le côté. Dans quelques année, grâce à l'europe tel que la droite la faite, nous n'aurons plus que des multinationales qui feront la loi à nos gouvernements, d'ailleurs c'est déjà commencé, les moyennes entreprises disparaissent les unes derriére les autres. Au sujet des transporteurs, toutes les semaine un d'entre eux ( petit et moyen transporteur, allant de 1 à 20 camions) dépose sont bilan chaque semaine, ou est racheté par un plus gros.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Le capitalisme n'a pas fait 100 million de morts !
shimmy- Président du Conseil Général
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Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
shimmy a écrit:Le capitalisme n'a pas fait 100 million de morts !
Le capitalisme en à fait et continue à en faire bien plus, tous les jours il meurent 48 000 personnes de famine,( 175 millions tous les 10 ans) alors que nous produisons dans le monde de quoi nourrire 12 milliards d'êtres humains.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Vous trouverez l'argumentaire anti capitaliste de Georges sur tous les sites NPA ou LCR !!!!
Cela fait partie du grand lavage de cerveaux !
Cela fait partie du grand lavage de cerveaux !
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Communisme: les morts économiques
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PIKETTY Thomas
Thomas Piketty est chargé de recherche en économie au CNRS.
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PIKETTY Thomas
En 1997, la famine a causé la mort de plusieurs dizaines de milliers
d'enfants en Corée du Nord, dans un pays où la ration alimentaire moyenne est évaluée à moins de 150 grammes de nourriture par jour et par personne. Pendant ce temps, les ménages sud-coréens disposaient d'un pouvoir d'achat moyen de l'ordre de celui de l'Espagne.
Ce triste bilan du régime communiste nord-coréen ne vient pas seulement nous rappeler que le communisme tue toujours. Il nous rappelle également la tragique particularité de ces morts, que la sortie du Livre noir du communisme n'a pas suffisamment permis d'éclairer. Dans leur majorité, les morts du communisme sont en effet des morts «économiques», victimes de famines dévastatrices et de conditions de vie misérables. Sur les 85 millions de morts dénombrés par Stéphane Courtois, au moins 70 millions peuvent être attribués à des famines (dont 15 millions en Union soviétique et près de 50 millions en Chine pendant le «Grand Bond en avant»).
Dans une large mesure, ces morts sont «non intentionnelles»: les dirigeants communistes pensaient sincèrement qu'ils mettaient en place un système économique qui permettrait l'émancipation des travailleurs et le progrès social. C'est cette particularité des morts du communisme qui les rend incomparables aux morts du nazisme. Elle permet de penser la continuité entre les dizaines de millions de morts causées par les régimes communistes et les centaines de millions de vies qu'ils ont brisées, par des heures d'attente quotidiennes devant des magasins vides, par la promiscuité des appartements communautaires, par une inefficacité et une démotivation généralisées. Outre qu'ils partagent la même origine, ces vies brisées sont souvent assez peu distinguables des morts eux-mêmes (l'espérance de vie en Union soviétique n'a jamais dépassé 61 ans pour les hommes, et elle baissait régulièrement depuis 1960).
C'est pourquoi Lionel Jospin rend un mauvais service à la gauche lorsqu'il déclare que puisque le «Parti communiste français n'a jamais porté atteinte aux libertés en France», il est «fier de compter des ministres communistes au gouvernement». Autrement dit, le seul tort de l'idéologie communiste aurait été de violer les libertés politiques essentielles: pour peu qu'ils acceptent le pluralisme démocratique, les communistes ne seraient finalement que de sympathiques compagnons de marche sur la route menant au progrès social. Cela revient à conforter tous ceux qui pensent qu'il suffit au PCF de rejeter le «stalinisme» pour accomplir sa mutation, alors que celle-ci exigerait au contraire une profonde remise en question des outils de transformation économique et sociale préconisés par les communistes. Certes, plus personne au PCF ne semble croire aux vertus des nationalisations. Il reste que les communistes continuent de concevoir l'inégalité sociale comme une lutte entre le grand capital et les «200 familles» d'une part, et 99,9% de la population d'autre part. Cette vision sommaire, qui s'est encore illustrée récemment avec l'affaire du plafonnement des allocations familiales, constitue un véritable frein à la réduction du chômage, qui exigerait aujourd'hui un effort de solidarité entre les classes salariées les plus favorisées et les salariés moins qualifiés. Sans une telle mutation, l'influence intellectuelle et politique des communistes continuera de constituer un lourd boulet pour tous ceux à gauche qui souhaitent mettre en place une régulation intelligente du capitalisme.
Thomas Piketty est chargé de recherche en économie au CNRS.
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Et réputé gauchiste en plus Piketty.
Octave- Maire
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Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
Georges a écrit:shimmy a écrit:Le capitalisme n'a pas fait 100 million de morts !
Le capitalisme en à fait et continue à en faire bien plus, tous les jours il meurent 48 000 personnes de famine,( 175 millions tous les 10 ans) alors que nous produisons dans le monde de quoi nourrire 12 milliards d'êtres humains.
sous le communisme du temps de l'URSS .... ils étaient tous heureux , bien gras , et il n'y avait certainement pas de morts dû à la faim , à l'exploitation abusive , à l'absence de médicaments , la liberté de s'exprimer était de mise mais personne ne disait rien contre le régime tellement il était parfait ... n'est ce pas Georges !?
Invité- Invité
Re: Le gros « coup de blues » des fruits et légumes de Corse
franline a écrit:Georges a écrit:shimmy a écrit:Le capitalisme n'a pas fait 100 million de morts !
Le capitalisme en à fait et continue à en faire bien plus, tous les jours il meurent 48 000 personnes de famine,( 175 millions tous les 10 ans) alors que nous produisons dans le monde de quoi nourrire 12 milliards d'êtres humains.
sous le communisme du temps de l'URSS .... ils étaient tous heureux , bien gras , et il n'y avait certainement pas de morts dû à la faim , à l'exploitation abusive , à l'absence de médicaments , la liberté de s'exprimer était de mise mais personne ne disait rien contre le régime tellement il était parfait ... n'est ce pas Georges !?
Complétement d'accord avec toi la dictature d'état de l'ancienne URSS était ignoble, d'ailleurs nous le précisons, dans nos principe fondateurs du NPA. Nous condamnons également le même système qui existe en Crée du Nord et en chine.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
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