Re: parisot rajoute 9 ans de vie aux français !

Invité Jeu 18 Juin - 22:36

C'est plus aujourd'hui que de telles choses se produisent , on entend les patrons répondre , si tu n'es pas content de ton salaire ,ou de tes conditions , tu peux prendrela porte , il y en a 100 qui attendent ta place !

en fait , celui qui démissionne ne touche rien (les 4 premiers mois)...mais celui qui est viré touche son chômage ...et quand on démissionne c'est pour mieux et , il faut donner généralement 3 mois de délai pour partir .... finalement peu de gens partent car ce délai est trop long donc trop risqué ...l'autre employeur n'attendra pas 3 mois !
le protectionnisme n'a pas arrangé les choses .

livaste Jeu 18 Juin - 23:04

actuellement quand tu es viré , ou quand tu démissionne ,il n'y a pas d'autre employeur Franline , regarde le nombre de chomeurs officiellement reconnu auquel il faut ajouter les " fins de droits " et les plus de droits du tout .
Grace au chômage , quand tu as un emploi , tu es obligé de la garder et de chanter " merci patron " !

Invité Jeu 18 Juin - 23:08

je vais le redire mais , ce n'est pas en ce moment un problème franco-français mais bel et bien un problème d'ordre mondial .
je doute que partout les gens fassent la fine bouche même dans des pays où il est facile de quitter son job autant que de se faire virer.

livaste Jeu 18 Juin - 23:15

Je n'ai jamais dit que c'était un problème seulement français , mais je m'en tape complètement de ce qu'acceptent les autres pays !
Je m'en tape de savoir que les chinois travaillent pour un sac de riz , c'est pas pour autant que je l'accepterai en qualité de Française , je m'en tape que les hongrois , les Roumaisne t tous les pays nouevlement européens , acceptent de salaires de 210 euros par mois , et ne connaissent plus le chomage , ce n'est pas pour autant que je vais sauter comme un cabri en criant " vivent les salaires de 210 euros " .
Je n'ai pas envie que sous la pressions des multi nationales ,on fasse le nivellement par le bas . Je ne me prononce pas pour les autres du forum , mais moi je n'accepte pas ce qui se profile , c'est à dire que dans 10 ans ,nous vivrons aussi mal que mes grands parents !

Invité Jeu 18 Juin - 23:30

je ne te parlais pas de salaires Livaste mais de la situation économique mondiale actuelle qui pousse tout le monde à la prudence !
ce n'est pas le moment idéal pour négocier son salaire à la hausse...que ce soit ici ou ailleurs ! je crois qu'en Roumanie comme ailleurs le chômage est aussi en augmentation , même avec un salaire a 200€.

livaste Jeu 18 Juin - 23:41

je ne parle pas de hausses Franline , je constate que les salaires baissent !
Mis à part le SMIC , les salaires de recrutement sont en baisse et c'est une réalité .
La mondialisation et l'UE ne servent pas les salariés , c'et une évidence .

Invité Ven 19 Juin - 0:00

Le salaire moyen s’élève
à 2140 euros dans le privé

Le coup d’œil dans le rétroviseur fait du bien, à l’heure où l’horizon s’assombrit… L’Acoss - l’organisme qui chapeaute les Urssaf - publie mercredi matin un bilan de l’emploi et des salaires dans le privé, au cours des cinq dernières années. Entre 2002 et 2007, l’économie française a créé 673 000 emplois, pour atteindre 18,04 millions de salariés. Cela représente une hausse de 3,9 %. Un «rythme modéré», bien inférieur à celui de la période 1997-2001 (+ 14 %), commente l’Acoss. Le dernier quinquennat a, en fait, mal commencé avec une croissance au ralenti débouchant sur des créations d’emploi quasi nulles. Celles-ci ont ensuite peu à peu redécollé (+ 1,6 % l’an dernier).

Côté rémunérations, le salaire mensuel moyen a grimpé de 13,9 % ces cinq dernières années, pour atteindre 2 136 euros bruts. Soit, inflation déduite, un gain de pouvoir d’achat de 5 %. Au final, la masse salariale a progressé de 18,3 % entre 2002 et 2007. La hausse s’est accélérée au fil des ans ce qui a permis de générer ces derniers temps de «bonnes» rentrées pour les cotisations de Sécurité sociale, collectées par les Urssaf. Cela durera-t-il ? Si les mauvais chiffres de la croissance commencent à peser sur l’emploi dans les prochains mois, le budget 2009 de la Sécu pourrait être difficile à boucler…

Dans le détail, sans surprise, le secteur tertiaire continue de soutenir l’emploi. Avec 13 millions de salariés (+ 7,4 % en cinq ans, soit 900 000 emplois créés), il représente désormais 72 % des emplois. Les services à la personne sont particulièrement dynamiques (+ 58 % de salariés dans l’aide à domicile, + 30 % dans l’accueil de personnes âgés, + 29 % dans l’accueil de personnes handicapées).

À l’inverse, l’industrie poursuit son déclin : 410 000 emplois en moins (- 10 %), pour arriver à 3,6 millions de salariés. Une nuance toutefois : ces évolutions s’expliquent, en partie, par un phénomène de vases communicants. «Le mouvement d’externalisation de certaines activités par les entreprises industrielles se poursuit, notamment pour l’ingénierie, le conseil, le nettoyage, la sécurité, l’intérim et le transport», observe l’Acoss. Il n’empêche, l’habillement-cuir a perdu 35 % de ses effectifs au cours des cinq dernières années, le textile 32 %, l’industrie des équipements de foyer 21 %… L’automobile a perdu «seulement» 7,5 % de ses effectifs.
Déclin du secteur industriel

La construction, enfin, est bien orientée, avec 200 000 emplois supplémentaires (+ 15 %), soit un total de 1,4 million de salariés.

Ces évolutions se retrouvent dans l’analyse des chiffres région par région. Le Nord et l’Est, «fortement industrialisés par le passé, ont particulièrement pâti» du déclin industriel : dans cinq régions, l’emploi recule. Plus largement, cette zone souffre «d’une demande locale moins soutenue, engendrée notamment par une évolution démographique ou une évolution du revenu moyen moins favorables».

À l’inverse, l’emploi progresse fortement sur un «arc Atlantique-Méditerranée», Corse incluse, et dans les DOM-COM, qui ont bénéficié de lois spécifiques. À la Réunion, l’emploi a ainsi bondi de 23 % ! L’Ile-de-France fait moins bien que la moyenne, avec une augmentation de 1,5 % seulement.

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/08/19/04001-20080819ARTWWW00573-le-salaire-moyen-seleve-a-euros-dans-le-prive.php

apparement , avant cette crise et la montée brutale du chômage qui en résulte les salaires étaient en augmentation .

Invité Ven 19 Juin - 0:08

Le salaire brut moyen s'élève à 2 661 euros par mois

En 2007, la rémunération brute mensuelle des salariés à temps plein en France a progressé de 1,6 %. Les cadres touchent un salaire de 5 366 euros en moyenne.

des tableaux explicatifs (non exportables) démontrent que les salaires augmentent régulièrement....et démontrent même l'écart homme:femme toujours autours des 20% en moyenne !!

http://www.journaldunet.com/management/repere/salaires_france.shtml

Jeanclaude Ven 19 Juin - 5:52

franline a écrit:Le salaire moyen s’élève
à 2140 euros dans le privé

Le coup d’œil dans le rétroviseur fait du bien, à l’heure où l’horizon s’assombrit… L’Acoss - l’organisme qui chapeaute les Urssaf - publie mercredi matin un bilan de l’emploi et des salaires dans le privé, au cours des cinq dernières années. Entre 2002 et 2007, l’économie française a créé 673 000 emplois, pour atteindre 18,04 millions de salariés. Cela représente une hausse de 3,9 %. Un «rythme modéré», bien inférieur à celui de la période 1997-2001 (+ 14 %), commente l’Acoss. Le dernier quinquennat a, en fait, mal commencé avec une croissance au ralenti débouchant sur des créations d’emploi quasi nulles. Celles-ci ont ensuite peu à peu redécollé (+ 1,6 % l’an dernier).

Côté rémunérations, le salaire mensuel moyen a grimpé de 13,9 % ces cinq dernières années, pour atteindre 2 136 euros bruts. Soit, inflation déduite, un gain de pouvoir d’achat de 5 %. Au final, la masse salariale a progressé de 18,3 % entre 2002 et 2007. La hausse s’est accélérée au fil des ans ce qui a permis de générer ces derniers temps de «bonnes» rentrées pour les cotisations de Sécurité sociale, collectées par les Urssaf. Cela durera-t-il ? Si les mauvais chiffres de la croissance commencent à peser sur l’emploi dans les prochains mois, le budget 2009 de la Sécu pourrait être difficile à boucler…

Dans le détail, sans surprise, le secteur tertiaire continue de soutenir l’emploi. Avec 13 millions de salariés (+ 7,4 % en cinq ans, soit 900 000 emplois créés), il représente désormais 72 % des emplois. Les services à la personne sont particulièrement dynamiques (+ 58 % de salariés dans l’aide à domicile, + 30 % dans l’accueil de personnes âgés, + 29 % dans l’accueil de personnes handicapées).

À l’inverse, l’industrie poursuit son déclin : 410 000 emplois en moins (- 10 %), pour arriver à 3,6 millions de salariés. Une nuance toutefois : ces évolutions s’expliquent, en partie, par un phénomène de vases communicants. «Le mouvement d’externalisation de certaines activités par les entreprises industrielles se poursuit, notamment pour l’ingénierie, le conseil, le nettoyage, la sécurité, l’intérim et le transport», observe l’Acoss. Il n’empêche, l’habillement-cuir a perdu 35 % de ses effectifs au cours des cinq dernières années, le textile 32 %, l’industrie des équipements de foyer 21 %… L’automobile a perdu «seulement» 7,5 % de ses effectifs.
Déclin du secteur industriel

La construction, enfin, est bien orientée, avec 200 000 emplois supplémentaires (+ 15 %), soit un total de 1,4 million de salariés.

Ces évolutions se retrouvent dans l’analyse des chiffres région par région. Le Nord et l’Est, «fortement industrialisés par le passé, ont particulièrement pâti» du déclin industriel : dans cinq régions, l’emploi recule. Plus largement, cette zone souffre «d’une demande locale moins soutenue, engendrée notamment par une évolution démographique ou une évolution du revenu moyen moins favorables».

À l’inverse, l’emploi progresse fortement sur un «arc Atlantique-Méditerranée», Corse incluse, et dans les DOM-COM, qui ont bénéficié de lois spécifiques. À la Réunion, l’emploi a ainsi bondi de 23 % ! L’Ile-de-France fait moins bien que la moyenne, avec une augmentation de 1,5 % seulement.

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/08/19/04001-20080819ARTWWW00573-le-salaire-moyen-seleve-a-euros-dans-le-prive.php

apparement , avant cette crise et la montée brutale du chômage qui en résulte les salaires étaient en augmentation .

Ici on parle "masse salariale" et non niveau des salaires ce qui d'ailleurs n'est absolument pas le problème de l'ACOSS et encore moins des URSSAF !

Il faut quand même te rendre à l'évidence et reconnaître qu'en France le nombre de chômeurs grandit chaque jour ... rien qu'hier on a appris que le Groupe MICHELIN ( qui fait d'énormes bénéfices, tu l'as reconnu toi-même) a mis en place une liquidation de salariés ... familles encore sur le pavé !

patriote reformiste Ven 19 Juin - 7:51

Je suis d'accord sur le fait qu'on est loin d'avoir resolu le problème du chômage....Et c'est pourquoi le Gouvernement devrait d'abord se pencher sur cette question avant d'évoquer des mesures de ce type.

Evidemment, pour répondre au defi du chômage structurel (le conjoncturel étant par naure moins maîtrisable cart les plans de relance ne produisent leurs effets qu'à long terme), il conviendrait d'abandonner les derives euromondialistes consacrées par les Traités européens que la majorité, à rebours des engagements pris lors des élections européennes, continue de soutenir et de promouvoir.

Invité Ven 19 Juin - 12:42

livaste a écrit:je ne parle pas de hausses Franline , je constate que les salaires baissent !
Mis à part le SMIC , les salaires de recrutement sont en baisse et c'est une réalité .
La mondialisation et l'UE ne servent pas les salariés , c'et une évidence .

Jean-Claude je répondais au message de LIVASTE.

kalimero Sam 20 Juin - 10:12

livaste a écrit:je ne parle pas de hausses Franline , je constate que les salaires baissent !
Mis à part le SMIC , les salaires de recrutement sont en baisse et c'est une réalité .
La mondialisation et l'UE ne servent pas les salariés , c'et une évidence .

on nous aurait menti? Smile

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