A une semaine des élections

Les sondages se suivent et se ressemblent - à un ou deux points près, qui correspondent à l'inévitable marge d'erreur. Dans le dernier, un sondage TNS-Sofres Logica rendu public ce samedi, le Parti socialiste regagne un point et atteint de nouveau la barre des 20% d'intentions de vote aux élections européennes, tandis que l'UMP se maintient à 26%.

Cette légère remontée du PS s'exerce au détriment du MoDem de François Bayrou, qui perd un point à 13%, selon cette enquête réalisée pour Le Monde, France 2, France 3, France Inter et France Info les 27 et 28 mai, deux jours après une première vague marquée par le reflux du PS à 19% et la progression du MoDem à 14%.

La seconde vague ne confirme donc pas l'idée d'une percée significative des listes centristes au détriment des socialistes et témoigne de la stabilité des intentions de vote en faveur du parti majoritaire, en tête du scrutin.

En quatrième position, les listes Europe Ecologie de Daniel Cohn-Bendit, stables avec 11% des intentions de vote.

A la gauche du PS, les listes du Front de gauche (7%) devancent toujours celles du Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot (6%). Lutte ouvrière est crédité pour sa part de 2,5% et l'Alliance écologiste indépendante de 1,5%.

A droite de l'UMP, les listes du Front national (6%) devancent celles des souverainistes Philippe de Villiers (4,5%) et Nicolas Dupont-Aignan (0,5%).

"Il ne pense qu'à l'élection présidentielle. Il ne parle que de lui et contre Sarkozy. Il ne propose rien et ne parle pas d'Europe", souligne le premier secrétaire du Parti socialiste dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France Dimanche.



"Sa méthode, je la récuse. Les idées, je les demande", a déclaré pour sa part François Hollande, son prédécesseur, au Grand Rendez-vous Europe 1-Aujourd'hui en France.

Le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou a récemment progressé dans les sondages pour les européennes du 7 juin, dans une fourchette de 13-14%, au détriment du Parti socialiste dont la cote s'érode légèrement, entre 19% et 21%.

"Il est un concurrent, ça ne fait pas de doute, il est dans l'opposition, ça ne fait pas de doute non plus", a estimé François Hollande.

"C'est lui qui se met dans une position solitaire, donc il ne facilite pas l'alternance qu'il appelle par ailleurs de ses voeux ou plus exactement, il voudrait qu'elle soit par rapport à lui", a ajouté le député socialiste.

Il a raillé la propension du président du MoDem à dénoncer les "abus de pouvoir" de Nicolas Sarkozy, titre de son livre.

"Il n'y a pas besoin d'être un grand expert politique pour voir que Nicolas Sarkozy aime le pouvoir. Qu'est-ce qu'on attend de nous? Bien plus que de la dénonciation. On attend de la proposition, des solutions", a-t-il souligné.

François Bayrou, a-t-il poursuivi, a un "rapport narcissique" à la politique "en disant 'il n'y a que moi qui peut battre Nicolas Sarkozy'".

François Hollande s'est dit toutefois ouvert au dialogue avec le "troisième homme" de l'élection présidentielle de 2007. "Il n'est pas trop tard pour les autres échéances", a-t-il dit, en évoquant notamment les élections régionales de 2011.

Selon un sondage CSA publié dans l'édition dominicale du Parisien, l'UMP reste en tête des intentions de vote avec 25% pour les européennes du 7 juin, devant le PS qui reste stable à 21% alors que de précédentes enquêtes le plaçaient à 19% ou 20%.

Le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou perd un point à 13%.

livaste a écrit:

avec 13 % , me modem serait majoritaire ???
et encore 13 % avec la complicité des médias qui voient en ce parti un possible scoop contre le ps !!!

A une semaine du scrutin, le parti majoritaire, qui a fait la course en tête dans les sondages pendant toute la campagne européenne, accuse un recul de 1 point en une semaine, passant de 26% à 25%. L’écart se resserre donc avec le PS, qui reste stable à 21% des intentions de vote.

Le MoDem de François Bayrou perd un point à 13%, devant les listes Europe Ecologie emmenées par Daniel Cohn-Bendit, stables à 9%. Le FN progresse de 7% à 8%, les listes Libertas (MPF-CPNT) sont stables à 6%, alors que le Front de gauche (PCF-PG) gagne un point à 6%, passant devant le NPA d’Olivier Besancenot, en recul d’un point à 5%.

L’alliance écologiste indépendante (Waechter) est inchangée à 2%, LO gagne un point à 2%, Debout la République (Dupont-Aignan) est inchangé à 1%. Les «autres listes» recueillent 2% d’intentions de vote.

Sondage réalisé par téléphone les 27 et 28 mai auprès d’un échantillon représentatif de 862 personnes (méthode des quotas).

En résumé c'est bien le MODEM avec ses 13% qui va faire la décision ....

livaste a écrit:tu veux rire , ce qui interesse les journalistes , c'est l'éventualité d'un scoop où le modem dépasserait le ps , de quoi faire de bonne sfeuilles de choux !
Et puis bayrouge est un européen fanatique , quoiqu'il dise maintenant , il est pour la dissolution des nations dans le grand bazar type soviétique ,il est soutenu pr les multinationales de bruxelles ( qui ont largement payé sa campagne de 2007 )

livaste a écrit:e n'ai toujours pas reçu la fameuse enveloppe avec les différentes listes pour les européennes .
Et pouratnt dans une semaine , il sera trop tard , compte tenu que lundi est férié , cela laisse 4 jours pour que la poste convoie ces courriers !
Et vous , avez vous reçu ces courriers ?

Même les tracts de campagne ne trouvent pas preneurs ! Au marché de Clamart, au sud de Paris, un vieux militant UMP tend mécaniquement ses prospectus. Au mieux, il récolte un sourire. Mais la plupart des chalands refusent le document. Derrière lui, les porte-voix de la liste Cohn-Bendit-Bové ou de celle du Front de gauche font également chou blanc. Ceux du PS et du MoDem ont déjà plié bagage. «Avec le soleil et la Pentecôte, il n'y a personne en région parisienne et ceux qui restent se foutent des européennes», résume un de ces valeureux militants.

À six jours des élections, il ne faut pas être grand clerc pour désigner le futur vainqueur du 7 juin : ce sera le parti des abstentionnistes. En baisse continue depuis 1979, la participation électorale devrait encore reculer. Elle était de 57,5 % il y a cinq ans. 2009 pourrait marquer un nouveau record.

Il reste donc une petite semaine aux partis pour intéresser les Français. Pour l'instant, il faut bien reconnaître que la campagne est morne. Sans souffle. Sans débat. Le PS, qui avait misé sur l'anti-sarkozysme pour prendre la tête dans les sondages, a échoué. Résultat : les leaders socialistes ont décidé, une fois n'est pas coutume, de ramer ensemble pour éviter la Berezina.

«Opération rabibochage»

Martine Aubry et Ségolène Royal battent donc les estrades côte à côte. L'heure est grave, mais il n'est pas certain que leur «opération rabibochage» provoque le frisson espéré dans les sondages, qui créditent leurs listes de 20 %. En dessous de cette barre, la claque pourrait être synonyme de nouveau tangage à la tête du PS.

À l'UMP, on a hâte que cela se termine. Depuis dix jours, les intentions de vote s'effritent : leurs listes flirtent désormais avec la barre des 25 %. «L'objectif minimum», a averti Jean-François Copé, le meilleur ami de Xavier Bertrand, patron de l'UMP.

Rue La Boétie, on craint que la faible mobilisation ne s'étende à des électorats considérés comme acquis. Les plus âgés des Français, qui votent majoritairement pour l'UMP, devraient se déplacer, mais certaines catégories, comme les médecins ou les agriculteurs, pourraient faire la sourde oreille.

«Vaille que vaille, on s'est rabiboché avec les céréaliers grâce à la FNSEA, explique un candidat de la majorité. Mais cela reste compliqué avec les pêcheurs, les ostréiculteurs, les sylviculteurs… Sans parler des producteurs de lait.»

Pour éviter une mauvaise surprise, Nicolas Sarkozy s'est invité dans la campagne en signant une tribune avec Angela Merkel.«Un tract UMP-CDU» a critiqué François Hollande sur Europe 1.«Un texte partisan», a renchéri François Bayrou sur Radio J.

Déterminé à engranger un succès électoral, le chef de l'État veut mettre toutes les chances de son côté. La semaine passée, il a remis la question de la lutte contre la sécurité au cœur de la campagne. À la veille du scrutin, samedi, on le verra avec Barack Obama sur les plages de Normandie. De belles images en perspective sur lesquelles il manquera la reine d'Angleterre puisqu'elle n'a pas été invitée par l'Élysée. Un oubli que François Bayrou a qualifié hier de «grossièreté».

L'UMP recueille 26% des intentions de vote aux élections européennes de samedi et dimanche en France, contre 21,5% au Parti socialiste et 11% au MoDem et Europe Ecologie, tous deux ex-aequo devant le Front national (8,5%), selon un sondage BVA/Vocalcom pour "La Provence" rendu public mardi soir.
Le scrutin débutera samedi dans sept départements et collectivités d'outre-mer pour se terminer dimanche sur le reste du territoire. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot obtiendrait 6,5% des suffrages, à presque égalité avec le Front de Gauche (6%) de Jean-Claude Mélenchon et Marie-George Buffet, et devant Libertas (4,5%) de Philippe de Villiers.
Sondage réalisé par téléphone du 27 mai au 1er juin, auprès d'un échantillon de 3.527 personnes, constitué de sept échantillons de 500 personnes représentatifs de la population de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales, de chaque circonscription européenne. La marge d'erreur est de plus ou moins un à deux points.