Avec les Italiens, les Français décrochent la palme du pessimisme face à la crise
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Avec les Italiens, les Français décrochent la palme du pessimisme face à la crise
Avec les Italiens, les Français décrochent la palme du pessimisme face à la crise
Jean-Yves Guérin
29/05/2009 | Mise à jour : 20:22
Selon une étude d'Ipsos, 80% des Français vont changer leurs habitudes de consommation.
Mettre de l'argent de côté
Jean-Yves Guérin
29/05/2009 | Mise à jour : 20:22
Selon une étude d'Ipsos, 80% des Français vont changer leurs habitudes de consommation.
.On s'en doutait un peu ; une étude menée par l'institut de sondage Ipsos sur la perception de la crise dans cinq pays européens et aux États-Unis le confirme : suivant les nations, les réactions face à la tourmente économique sont très différentes. Les plus pessimistes ? Les Français et les Italiens. Ainsi, lors de la dernière vague d'interviews réalisée en avril, 72% de nos compatriotes se disaient inquiets face à l'évolution de la situation économique. En Italie, ils étaient 69% à partager cet avis. «C'est logique, car bien avant la crise la France et l'Italie vivaient comme des nations en déclin, analyse Joachim Soëtard, directeur du département stratégies d'entreprise chez Ipsos. Par exemple, dans ces deux pays, près de 80% des citoyens pensent que leurs enfants auront un moins bon niveau de vie qu'eux contre 57% en moyenne dans le monde.» À l'opposé, les Anglo-Saxons font preuve d'optimisme. 41% des Anglais et des Américains se disent peu ou pas inquiets face à la crise. À peine plus que les Allemands (38%) qui eux aussi ne cèdent pas à la panique
Très préoccupés par la crise, les Européens du Sud se montrent aussi les plus angoissés sur l'évolution de leur niveau de vie dans les prochains mois. 57% des Français et 50% des Italiens se disent inquiets à ce sujet. Rien de tel aux États-Unis où seulement un tiers des sondés est pessimiste sur ce thème. « Ce fossé induit aussi des différences importantes quand on aborde le sujet de la consommation », explique Joachim Soëtard. Très secoués par la crise, 80% des Français et 78% des Italiens ont l'intention de changer leurs habitudes dans ce domaine. Ainsi vont-ils probablement privilégier les circuits de distribution où les prix sont les plus bas (hard discounters et hypermarchés) plutôt que les boutiques de marques. L'évolution est beaucoup moins brutale dans les pays moins angoissés par la crise : en Allemagne, par exemple, seulement 55% des sondés vont changer leur mode de consommation.
Mettre de l'argent de côté
Même fracture sur le thème de l'épargne. Très perturbé par le ralentissement économique, un Espagnol sur trois affirme qu'il va mettre de l'argent de côté dans les prochains mois contre seulement 20% des Anglais. Finalement, il n'y a qu'un seul point sur lequel tout le monde est d'accord : la crise va durer plusieurs années. Dans tous les pays, c'est le sentiment d'au moins 50% des citoyens.
Re: Avec les Italiens, les Français décrochent la palme du pessimisme face à la crise
Les Français sont pessimistes , et pourtant ...
La consommation des ménages poursuit sa hausse en avril
N.M (Lefigaro.fr)
26/05/2009 | Mise à jour : 11:44
Les dépenses en produits manufacturés connaissent une hausse de 0,7% en avril contre 0,6% en mars.
La consommation des ménages poursuit sa hausse en avril
N.M (Lefigaro.fr)
26/05/2009 | Mise à jour : 11:44
Les dépenses en produits manufacturés connaissent une hausse de 0,7% en avril contre 0,6% en mars.
«Cette hausse de la consommation s'explique par l'augmentation des dépenses en biens d'équipement du logement ainsi que la bonne tenue du secteur de l'automobile grâce notamment à l'octroi de la prime à la casse», explique Alexander Law, économiste au cabinet Xerfi. Tandis que les économistes s'attendaient à un léger repli de 0,1%, la consommation des ménages a continué sa progression. Elle passe de 0,6% en mars à 0,7% en avril, selon les données publiées mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les dépenses de consommation en biens durables ont rebondi de +2,1% après un recul de 0,6% en mars. Ce bond est dû à la forte hausse des achats en automobiles (+3,7% après 0,5% en mars) ainsi qu'à la progression des dépenses en biens d'équipement du logement (+0,8% après -0,9% en mars). Dans le commerce au détail, les dépenses progressent également en avril de 0,1% suite au +1% du mois de mars. L'Insee revoit néanmoins à la baisse les chiffres des mois précédents après y avoir intégré la correction des variations saisonnières. Ainsi, la consommation des produits manufacturés du mois de mars baisse de 0,5 point, tandis que la hausse de la consommation des ménages en janvier a été révisé à +1,3% au lieu de +1,7%.
«Plus de pouvoir d'achat»
«La conjoncture actuelle liée à la modération de l'inflation ainsi que celle des prix, permet d'accroître le pouvoir d'achat des ménages. Mais cela risque de ne pas durer», prévient Alexander Law. Ce dernier prévoit une correction baissière au cours des mois à venir et plus particulièrement à la fin de l'été. «Le second semestre sera plus difficile pour la consommation. Les conséquences de la hausse du chômage vont se faire sentir de plus en plus, y compris sur des marchés comme l'immobilier, le mouvement de désinflation va toucher à sa fin et l'impact marginal de la prime à la casse va s'étioler peu à peu même s'il y a un petit sursaut avant sa suppression», prévient Olivier Gasnier, de la Société générale.
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