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EMPLOI, CRISE, RÉFORME DE L'HÔPITAL, UNIVERSITÉS... - La vision de Fillon

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Message  Invité Ven 15 Mai - 18:57

Emploi, crise économique, réforme de l'hôpital, universités... François Fillon a balayé jeudi les principaux dossiers d'actualités dans un long entretien accordé au Figaro . Le Premier ministre a exprimé ses perceptions de sujets d'envergure. Tour d'horizon des déclarations du locataire de Matignon.




La crise économique : "Quelques éléments positifs permettent de croire à une amélioration de la conjoncture au quatrième trimestre aux États-Unis, puis à une reprise lente en Europe en 2010. En France, l'inflation est très basse, la consommation résiste bien et les banques demeurent solides. Ce sont des signaux encourageants, mais rien n'est encore gagné, et nous ne sommes pas à l'abri de nouveaux à-coups."

La fiscalité : "Nous n'augmenterons pas les impôts : c'est contre-productif en période de récession, car cela pèse sur la consommation, et c'est dangereux si la situation s'améliore, car cela risque de freiner la reprise. Il y a en outre une question de fond : la France a déjà l'un des niveaux de prélèvements obligatoires les plus élevés, notamment sur le travail. Tout relèvement serait désastreux pour notre économie."

Les déficits : "Nous acceptons l'idée d'un creusement du déficit dans les conditions économiques que nous connaissons. Personne en Europe ne reviendra à l'équilibre en 2012. Mais je prépare un budget 2010 avec l'ambition et la volonté de réduire les dépenses de l'État. C'est à mes yeux la seule politique possible, qui produira des effets vertueux lorsque la conjoncture s'améliorera."

Le chômage : "Je sais simplement que le marché de l'emploi continuera de se dégrader en France comme dans toutes les économies développées, en 2009, mais nous n'avons aucune prévision suffisamment fiable sur le comportement des agents économiques pour savoir à quel rythme. Je pense que, jusqu'à l'été, la pression sur les restructurations restera très forte, mais qu'après l'été la hausse du chômage ralentira."

Le partage de la valeur ajoutée :
" Ce rapport [Cotis, ndlr] a le mérite de remettre les pendules à l'heure. Il montre que le partage de la valeur ajoutée est assez stable en France depuis 25 ans, alors qu'il s'est beaucoup dégradé dans d'autres pays. Il démonte aussi l'idée selon laquelle les salariés auraient été lésés au profit des actionnaires."

Les élections européennes :
"Ce scrutin se déroule dans un contexte totalement inédit. C'est la première fois, depuis très longtemps, qu'il n'y a plus de débat institutionnel entre l'Europe fédérale, l'Europe confédérale, l'Europe souverainiste. Ce débat-là est réglé, d'une certaine façon, par l'élargissement. Il a été réglé aussi par le compromis élaboré par le Président et la chancelière allemande avec le traité de Lisbonne. Pour la première fois, le débat européen est concentré sur la réponse que l'Europe doit apporter à la mondialisation, c'est-à-dire sur l'Europe efficace."

Les universités : "Nous n'accepterons jamais que les examens soient bradés. L'envisager, même pour quelques-uns seulement, rejaillirait sur l'ensemble des diplômes décernés cette année (...) J'ai demandé à Valérie Pécresse d'étudier deux solutions : un report des examens en septembre et l'organisation des épreuves en dehors de l'enceinte des universités bloquées."

La réforme de l'hôpital :
"Cette réforme est nécessaire (...) L'équilibre auquel nous sommes parvenus est le meilleur qui puisse être trouvé. Le gouvernement ne bougera plus de cette ligne."

La réforme des collectivités locales :
"Le gouvernement présentera ses propositions à l'été. Nous les soumettrons à la concertation avec tous les acteurs concernés avant d'en tirer, à l'automne, un projet de loi. Je crois à la possibilité de parvenir à un consensus sur l'idée d'achever la carte de l'intercommunalité, de constituer de grandes métropoles, et de créer des conseillers territoriaux siégeant à la fois dans les assemblées départementales et les assemblées régionales."

Nicolas Sarkozy : "Je suis dans une relation de confiance totale avec le président de la République."

Remaniement : "Le Premier ministre réserve ses commentaires au président sur un éventuel remaniement. Ce qui est important, pour moi, c'est de conserver la cohésion de ce gouvernement."

L'amplification de l'ouverture : "C'est une vieille conviction chez moi : les vieux clivages politiques ont volé en éclats. L'intuition du Président était la bonne. L'idée d'associer des hommes et des femmes qui n'ont pas les mêmes convictions permet à un gouvernement et à une majorité d'éviter l'enfermement et la tentation du sectarisme."

François Bayrou : "Non, (je ne lirai pas son livre). La vie est trop courte et il y a tellement de chefs-d'oeuvre à découvrir ! Quant à sa démarche, qui consiste à être dans un dénigrement systématique, j'estime qu'elle le décrédibilise. Il tombe dans les mêmes travers que le Parti socialiste."

Dominique de Villepin : "Il a eu des jugements parfois excessifs. Quand il juge le climat social en France prérévolutionnaire, il se laisse emporter par le goût des formules."

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-05-14/emploi-crise-reforme-de-l-hopital-universites-la-vision-de-fillon/917/0/343163

sans parler de la mondialisation et ses conséquences sur l'Europe et la France.... le seul fait des inégalités entre pays intra-muros de l'UE est un gigantesque problème et personne n'a encore évoquer une harmonisation salariale , fiscale et sociale !.... Fillon devrait se méfier et mieux écouter ce qui se dit "en bas"....la Turquie n'est pas le seul problème .... il serait bien d'entendre ceux qui subissent cette Europe .

le week-end dernier nous recevions des amis dont un qui est imprimeur; il imprime les étiquettes de vins .Il nous disait qu'une machine professionnelle de qualité vaut aux alentours de 500 000€ en France ...l'UE a accepté que des pays comme la Bulgarie achète ses machines à moitié prix maximum afin de permettre le développement de la concurrence européenne : ça se finalise par une perte de clientèle pourtant solide qui pour réduire les frais migrent leurs demandes vers ce pays aux coûts réduits .... l'UE tue le travail même de certaines petites boîtes pourtant solides jusqu'à présent.

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