violences au quotidien

livaste a écrit:As tu eu connaissance des commanditaires ????
Je suppose que tu pourras donner le nom de la grosse légume qui a fait entrer cette drogue !

Tout aurait commencé dans le sang, comme souvent entre bandes rivales qui se déchirent pour les territoires de la drogue. En septembre, le corps d'un homme était retrouvé en partie calciné dans une caravane, sur la commune de Grimaud (Var). Un assassinat qui marquait le point de départ d'une enquête menée par la gendarmerie et le Groupe d'intervention régional (Gir).

Jusqu'à hier matin, avec l'interpellation de 56 personnes, entre Marseille, Saint-Tropez, Cogolin, Grimaud, Sainte-Maxime et Fréjus (Var). Toutes sont soupçonnées d'avoir participé à un vaste trafic de stupéfiants, mené d'une main de fer par un Algérien d'une trentaine d'années, qui vivait en situation irrégulière dans le centre-ville de Marseille, avec de faux papiers.

Malgré les apparences, l'individu, retrouvé en 2008 à Grimaud, avait bien été victime d'un règlement de comptes. Selon toute vraisemblance, c'est lui qui dirigeait le trafic, avant d'être tué. Peu après, une nouvelle équipe, composée de ressortissants algériens, dont certains sans-papiers, reprenaient les rênes des opérations.

Sur le même site, dans ce champ occupé par plusieurs caravanes, s'organisait alors un véritable marché de la drogue, où venaient s'approvisionner des dizaines de clients, arrivés de tout le golfe de Saint-Tropez ou d'autres villes du Var. À la tête du réseau, l'Algérien et ses lieutenants multipliaient les allers retours depuis Marseille, où d'autres transactions avaient lieu entre les 2e et 3earrondissements, dans des bars, mais aussi à la cité Les Lauriers (13e ).

Hier matin, une cinquantaine d'hommes du GIPN, de la Bac nord et des compagnies d'intervention se sont mobilisés pour réussir la douzaine d'interpellations marseillaises. Lors des perquisitions, de la cocaïne, de l'héroïne, mais aussi de l'ecstasy et plusieurs dizaines de milliers d'euros ont été saisis.

Perpétuellement en mouvement, presque insaisissables, l'initiateur présumé du trafic et ses complices, qui ont accumulé de très juteux bénéfices, acheminaient une bonne partie des fonds vers l'Algérie ou investissaient sur place, grâce à des prête-noms. Le Gir est désormais chargé d'enquêter sur les patrimoines des suspects, qui devraient passer 96heures en garde à vue.

C’est un duo de prédateurs qui vient d’être arrêté en Roumanie. Le premier, Ion, 28 ans, a été mis en examen hier à Versailles par un juge d’instruction, avant d’être écroué. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice, d’avoir, en avril 2004, violé une mère de famille devant les yeux de sa fille de 4 ans avant de cambrioler sa maison du village de Dampierre-en-Yvelines.

Une série d’autres agressions commises au début du mois d’avril de cette même année sont aussi à mettre à leur actif.
Ce premier suspect a été arrêté par les autorités roumaines début mai. Il est arrivé lundi soir à l’aéroport de Roissy où il a été pris en charge par les gendarmes de la section de recherche de Versailles. Il a été identifié grâce à ses empreintes digitales et génétiques et grâce à une étude de ses communications téléphoniques. Les fichiers ont été croisés entre la France et la Roumanie et les données disponibles en Allemagne et en Autriche les mêmes hommes y ont commis une dizaine de cambriolages avant et après les faits ont permis de les confondre et de les localiser.

« C’est horrible »

Ce terrible 1er avril, deux hommes, le visage masqué, forcent l’entrée d’une maison de Dampierre, petit village du sud des Yvelines. Ils surprennent une femme seule et sa fillette de 4 ans endormie. Ils menacent la mère de famille avec un couteau de cuisine. Ils bâillonnent et ligotent les victimes sur un lit. Les voleurs fouillent la maison et s’emparent d’un ordinateur portable, de bijoux et d’un téléphone. Ils mangent un morceau et, toujours en brandissant le couteau, ils menacent de s’en prendre à la petite fille. L’un des cambrioleurs frappe et viole la mère de famille à plusieurs reprises. « C’est horrible, commente une source proche de l’affaire.
Ces hommes sont restés longtemps dans la maison. Ça laisse aux victimes le temps d’imaginer le pire. »
Les gendarmes recensent une dizaine de faits, aux Essarts-le-Roi, à Auffargis, à Sonchamp et à Ponthévrard, pendant neuf jours. L’enquête de la section de recherche de Versailles et de la brigade de recherche de Rambouillet permet d’établir que les deux suspects vivent dans les bois. Ils attendent la nuit pour passer à l’action et ne ciblent que les demeures isolées en bordure de forêt afin de faciliter leur fuite. Ils ont souvent été surpris par les occupants des lieux. A Auffargis, ils ont pris la fuite sans insister. Mais à Ponthévrard, ils ont sévèrement frappé une femme de 52 ans avant de s’emparer de ses bijoux et de son téléphone portable.
Lors de sa présentation devant le juge d’instruction, Ion n’a pas souhaité s’exprimer. « Je ne sais pas quoi vous dire », a-t-il déclaré devant le juge qui devait décider de son placement en détention provisoire. Son complice, Aurélien, 24 ans, interpellé deux jours après, sera présenté samedi au tribunal.

Forte de quatre policiers, cette cellule opérationnelle est placée sous l’autorité de Marina Lebreton, la commissaire commandant le Sdig, le service départemental d’information générale (les ex-RG).
« Il faut occuper le terrain, martèle la responsable. Nous allons collecter toutes les informations sur les bandes à partir des actes de délinquance, des signalements… La cellule surveillera les blogs où certains se vantent de leurs exploits. » En attendant que la proposition de loi Estrosi sur la création d’un fichier des bandes soit votée, les informations réunies par la cellule alimenteront une « base documentaire » pas informatisée. « Les RG ont toujours eu ce genre de cellule spécialiste des violences urbaines. La seule différence, c’est que le Sdig est sous l’autorité de la DDSP », observe-t-on au syndicat policier Alliance. Autre nouveauté, un équipage de police scientifique sera systématiquement envoyé sur les lieux d’affrontements. « On retrouve souvent des armes qui peuvent être analysées », précise Christian Sonrier, chef de la DDSP.
Dans les Hauts-de-Seine, on ne recense « qu’une seule bande organisée, celle de La Défense », précise le préfet Patrick Strzoda. Cette Def Mafia rassemble des personnes d’une même communauté, issue de l’Afrique noire, habitant les Hauts-de-Seine, mais aussi les Yvelines ou le Val-d’Oise. Avec un objectif bien établi : s’assurer le contrôle du territoire et des transports ferroviaires sous le parvis du quartier d’affaires. Leurs ennemis déclarés sont les membres de la GDN, la bande de la gare du Nord.
« Les autres sont des bandes de circonstance avec des effectifs très fluctuants, poursuit le préfet. Elles peuvent voir le jour sur n’importe quel prétexte : une rivalité amoureuse, un vol, une soirée qui se termine mal… Il y a plus d’improvisation que d’organisation. » Et beaucoup de jeunes aussi : un tiers des interpellés sont mineurs.

De affrontements ont opposé plusieurs dizaines de jeunes gens à la police lundi soir aux Ulis (Essonne) durant lesquels les fonctionnaires pourraient avoir été visés par un tir d'arme à feu, sans faire de blessés. La police évoque une «suspicion» de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n'ayant été retrouvé, «des vérifications sont en cours», selon une source policière.


Selon le procureur d'Evry, Jean-François Pascal, la police a affirmé avoir vu une personne manipuler une arme d'épaule qui aurait tiré. Il convient toutefois de rester prudent, a ajouté le magistrat. Dans la soirée, deux ou trois véhicules de police ont été endommagés par des jets de projectiles.

Huit voitures ont été incendiées, des cocktails molotov ont été lancés, dont certains sur un distributeur de billets de La Poste, dont le local a été partiellement endommagé. Selon le procureur, des individus ont tenté d'ériger une barricade autour du commissariat.

Le calme est revenu vers 02H00 après l'intervention des CRS. Cinq hommes de 18 à 23 ans ont été placés en garde à vue pour participation à un attroupement armé, selon des sources policière et judiciaire.

Georges a écrit:Les grands caïds comme les frères Hornec ne prennent pas le risque d'aller vendre de la drogue à la sortie des écoles, ils ont des revendeurs pour ça.

Abdoul Thiame et Fouad Bouhi voulaient garder une trace de leur sadisme. Alors, quand ils torturent leur victime, Dominique Macel, en mars 2006 dans un appartement du Clos-des-Roses à Compiègne, ils se filment avec une caméra. Hier, cette vidéo de l’horreur a été diffusée devant la cour d’assises de l’Oise.
Dans la salle, la tension est palpable.

Les visages des jurés se crispent lorsque les premières images, montrant la victime torse nu et couverte de sang, apparaissent à l’écran. Très vite, les coups de poing et les claques fusent. Les images sont d’une violence extrême, les commentaires aussi. « Regardez ce qu’on leur fait aux fils de p… », lance Abdou Thiame, le cerveau de cette sordide affaire, âgé de 20 ans au moment des faits. La caméra se rapproche et zoome sur les blessures de la victime.

« Les prochains qui veulent me carotter, voilà ce qu’on leur fait »

« C’est quoi ces marques ? » aboie Thiame, filmant une brûlure rougeâtre sur le torse du jeune homme. « Un fer à repasser », articule difficilement Dominique Macel. « C’est quoi ces traces ? Des lames de rasoir », répond-il, complètement abattu. Au moment où il est filmé, cela fait déjà près de deux heures que ses deux bourreaux lui font vivre un véritable enfer. « Et pourquoi on t’a fait ça ? », poursuit Thiame, visiblement alcoolisé. « Parce que je dois des sous », soupire Macel.
L’argent. C’est l’unique raison de cette effroyable escalade de violence. Selon les accusés, leur victime devait 1 500 euros à Abdoul Thiame. « Les prochains qui veulent me carotter, voilà ce qu’on leur fait », poursuit le caïd, qui apparaît à l’écran, l’objectif de la caméra tourné vers lui.
Une autre séquence montre Fouad Bouhi forcer la victime à boire un verre d’eau de javel. Les deux hommes reconnaissent avoir consommé de l’alcool lors de cette soirée et être ivres au moment des faits. Pendant quinze minutes, le calvaire vécu par le jeune homme du Clos-des-Roses défile ainsi devant les yeux des jurés, bouleversés par ce qu’ils viennent de voir. La victime n’a pas assisté à la diffusion. Depuis le début du procès, Dominique Macel, âgé aujourd’hui de 32 ans, reste traumatisé par cette histoire. « Il parle très peu, il a encore peur », confie Florence Danne-Thiéfine, l’avocate du jeune homme. Aujourd’hui, c’est son témoignage que la cour devrait entendre. Le verdict est attendu demain soir.

Deux mineurs de 16 et 17 ans ont percuté vendredi une voiture avec un 4x4 qu'ils venaient de voler dans le Vaucluse, blessant très grièvement ses trois occupants, une mère et ses deux enfants qui se trouvaient dimanche entre la vie et la mort.

Les deux mineurs, qui avaient pris la fuite après l'accident, ont été rattrapés par les gendarmes et interpellés, avant d'être déférés au parquet samedi soir.

Une information judiciaire a été ouverte.

Les deux mineurs, originaires de Cavaillon (Vaucluse) avaient dans un premier temps volé un scooter vendredi soir à L'Ile-sur-la-Sorgue (Vaucluse), avant que le deux-roues ne tombe en panne, selon la même source.

Armés d'un couteau, ils ont ensuite braqué le conducteur d'un 4x4 à l'arrêt. Après avoir violenté ce conducteur, ils ont pris la fuite à bord du gros véhicule.

Ne le maîtrisant pas, ils ont perdu le contrôle du 4x4 et percuté une voiture avec à son bord une mère et ses deux enfants de 8 et 12 ans.

La voiture a été pulvérisée dans le choc, ses occupants hospitalisés à Avignon et se trouvaient tous trois entre la vie et la mort, selon la même source.

shimmy a écrit:Il a fait quoi, celui qui était en charge de la sécurité depuis 2002 ?

Les faits se sont déroulés dans la cité HLM sensible des "Grands Ensembles", à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis. Une patrouille de police a été prise à partie dans la nuit de samedi à dimanche par des jeunes gens qui ont envoyé contre elle des projectiles et fumigènes tirés avec des mortiers de feux d'artifice, sans faire de blessé. Selon la préfecture, la police était arrivée sur les lieux parce que les jeunes étaient en train d'utiliser ces mortiers, interdits dans le département, pour tirer des feux d'artifice.

La situation s'est aussitôt tendue. Les jeunes ont alors dirigé les mortiers vers la police, envoyant des projectiles et des fumigènes, selon la source policière. Des tirs ont atteint, sur la façade d'un immeuble, un balcon où étaient stockées des matières inflammables, ce qui a provoqué un début d'incendie sans gravité, rapidement maîtrisé, a dit la préfecture. Ces engins servent, selon la police, à lancer traditionnellement des feux d'artifice mais, "lancés à tir tendu en visant des personnes", peuvent "s'avérer très dangereux". Leur usage n'est pas une "première" dans les quartiers sensibles, a noté la source policière, selon laquelle les jeunes "se sont retrouvés une cinquantaine puis une centaine" face aux policiers, qui ont appelé des renforts.

Toujours selon cette source, les agresseurs étaient "approvisionnés en munitions" par des camarades à scooter et "très bien organisés", leur but étant "de s'en prendre délibérément à des fonctionnaires de police". Les présumés affrontements ont duré "assez longtemps" avant que le calme ne revienne et que des renforts policiers soient déployés sur place. Un jeune a été arrêté. Thierry Mazet, d'Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), a exprimé le "ras-le-bol des policiers" face à la "multiplication des incidents et violences" à leur encontre. Il réclame la "plus extrême sévérité à notre ancienne ministre de l'Intérieur (Michèle Alliot-Marie) aujourd'hui garde des Sceaux et à notre nouveau ministre de l'Intérieur" Brice Hortefeux.

Des échauffourées ont opposé samedi en début de soirée à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, des policiers à une centaine de jeunes sans faire de blessé. Des policiers étaient en train d'effectuer un contrôle d'identité dans le quartier du Val Fourré quand ils ont été pris à partie par des jeunes qui leur ont lancé des projectiles. Les forces de l'ordre ont dû appeler des renforts pour se dégager et terminer leur contrôle d'identité. Les jeunes ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogène et de flashball (arme tirant des balles en caoutchouc). Il n'y a pas eu d'interpellation. "La tension est plus importante qu'à l'accoutumée à cause de l'instauration depuis le mois de mai d'unités territoriales de quartier (Uteq)", a expliqué un policier.

livaste a écrit:Echauffourées à Mantes-la-Jolie

"La tension est plus importante qu'à l'accoutumée à cause de l'instauration depuis le mois de mai d'unités territoriales de quartier (Uteq)", a expliqué un policier.