l'extrême gauche espère le grand soir .
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l'extrême gauche espère le grand soir .
Les présidents d'universités exaspérés par les violences
Marie-Estelle Pech
03/04/2009 | Mise à jour : 20:50 |
Blocage de la faculté des lettres à Aix-en-Provence, le 24 mars dernier. Quelque 40 % des universités continuent à être partiellement occupées ou perturbées.
En dépit des négociationsdu gouvernement,la situation reste tendue sur plusieurs campus.
toujours les mêmes , la bande à besancenot , qui espère provoquer , comme indiqué dans son programme , le grand soir qui nous imposera sa dictature !
Marie-Estelle Pech
03/04/2009 | Mise à jour : 20:50 |
Blocage de la faculté des lettres à Aix-en-Provence, le 24 mars dernier. Quelque 40 % des universités continuent à être partiellement occupées ou perturbées.
En dépit des négociationsdu gouvernement,la situation reste tendue sur plusieurs campus.
Depuis neuf semaines, la contestation contre les réformes du gouvernement s'enlise dans certaines universités. Quelque 40 % d'entre elles continuent à être partiellement occupées ou perturbées. Les points de cristallisation se fixent surtout dans les départements de sciences humaines. «Dans certains endroits, affirme Simone Bonnafous, porte-parole de la Conférence des présidents d'université (CPU), le mouvement est très responsable et dans d'autres, ça a dérapé, avec de la violence, plus forte que pendant la crise du CPE pendant le printemps 2006. Nous la condamnons».
Certains présidents et enseignants ne cachent plus leur exaspération, quelles que soient leurs positions sur les projets de réforme. «Ce sont des commandos cagoulés qui ont commis ces dégâts. Nous ne sommes plus dans un mouvement d'étudiants. Cette forme d'action est inacceptable», estime le président de l'université d'Orléans, vandalisée le 1er avril.
Ancré à gauche et président d'une université, Rennes-II, traditionnel bastion de la contestation, Marc Gontard a annoncé cette semaine la fermeture «jusqu'à nouvel ordre» de son établissement. Mardi, les étudiants et personnels se sont trouvés confrontés à 150 bloqueurs, dont certains cagoulés ou armés de bâtons. «La situation était très tendue et dangereuse, on ne peut pas continuer comme ça», dit-il. Lors du dernier mouvement à l'automne 2007, il avait qualifié les agitateurs de «Khmers rouges». Ce sont «toujours les mêmes, raconte un enseignant de lettres classiques, une minorité d'ultraviolents décérébrés. Une bonne partie ne sont même pas étudiants».
«Il faut tout casser»
À l'université de Perpignan, certains membres de la direction ont été récemment «menacés et agressés alors qu'ils tentaient de remettre en état des salles de cours. Ces violences ont été perpétrées par un groupuscule d'une dizaine d'individus, étudiants et extérieurs», explique la présidence de l'université. Professeur de finances, Jean-Louis Caccomo a quant à lui eu droit à des pneus crevés sur sa voiture, à deux reprises : «Les étudiants m'accusent d'être un “collabo” et de fournir de la chair à canon aux banques!», s'exaspère-t-il.
Les injures entre bloqueurs et antibloqueurs, furieux de ne plus avoir cours, fusent régulièrement. Difficile, souvent, d'approcher ces jeunes qui dénigrent violemment l'ensemble des médias «tous pourris». Ils profitent du mouvement pour remettre en cause l'ensemble du «système» en reprenant en chœur des slogans d'extrême gauche. Pour l'un d'eux, rencontrés en marge d'une assemblée générale de Paris-IV, «les journaux, le gouvernement, les banques : tout est à jeter. Il faut tout casser».
Les plus modérés demandent l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités, ce qui n'est pas exigé par les syndicats. Dans cette même assemblée générale, certains ont visiblement dépassé l'âge d'être étudiants. L'un d'eux se proclame «intermittent du spectacle mais conscient des problèmes», un autre, syndicaliste, vient «prêter main-forte aux plus jeunes». Beaucoup arborent des autocollants SUD ou NPA (Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot). Dans les manifestations, les drapeaux noirs des anarchistes ont du succès, mais la plupart se disent «apolitiques» et «surtout pas syndiqués». Inévitablement, l'image des universités souffre de ces blocages et violences répétés d'année en année. Les inscriptions y sont en baisse depuis trois ans. Et les bacheliers sont toujours plus nombreux à vouloir se diriger vers les filières sélectives…
toujours les mêmes , la bande à besancenot , qui espère provoquer , comme indiqué dans son programme , le grand soir qui nous imposera sa dictature !
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
Erreur de postage.
Dernière édition par David le Sam 4 Avr - 16:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
Des manifestants allemands anti-Otan dans le plus simple appareil construisent une barricade ce vendredi, dans un village près de Strasbourg. (REUTERS/Wolfgang Rattay)
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
David a écrit:Mais bon, les médias nous présentent cela comme exclusivement anti -tout... Anti crise, anti sarko anti .Il permet de belles manoeuvres ce terme "anti".La vérité c’est que les manifestations de Londres n'étaient pas CONTRE la tenue de ce G20 !
Elles étaient là pour réclamer aux 20, une autre politique économique.
Une économie plus juste, plus humaine, plus respectueuse de l’environnement.
Où as-tu entendu, dans quel média, que la principale revendication des manifestants de Londres, était de porter à 2% du P.I.B. mondial (au lieu du 0,5% actuel) la part consacrée à l’économie verte (créatrice de nouveaux emplois) à la lutte active contre le réchauffement climatique ?
encore une réponse de troll , totalement hors sujet !
l'article évoque les gusgus de l'extrême gauche qui polluent le mouvement des étudiants , gusgus qui font preuve de la violence extrême et aveugle !
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
même quand les étudiants votent contre le blocage , ils occupent et bloquent les lieux ....et ça parle de démocratie ! ...des anti- tout exactement ! sauf quand c'est pour défendre leur mouvement débile .
Sinon, pour Sarkonaute, trop marrante ta photo ; ils se ridiculisent d'eux-même et décrédibilisent leur mouvement dans le même temps !
Sinon, pour Sarkonaute, trop marrante ta photo ; ils se ridiculisent d'eux-même et décrédibilisent leur mouvement dans le même temps !
Invité- Invité
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
franline a écrit:même quand les étudiants votent contre le blocage , ils occupent et bloquent les lieux ....et ça parle de démocratie ! ...des anti- tout exactement ! sauf quand c'est pour défendre leur mouvement débile .
Sinon, pour Sarkonaute, trop marrante ta photo ; ils se ridiculisent d'eux-même et décrédibilisent leur mouvement dans le même temps !
C'est vrai, une vraie réussite cette réforme.
Invité- Invité
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
La nébuleuse radicale des «black blocs»
Le maillage de ces activistes se fait via Internet.
80 réactions
C.Lo.
Un manifestant fait face à la police, ce samedi, à Strasbourg. (REUTERS)
une nouvelle internationale des casseurs ?
Le maillage de ces activistes se fait via Internet.
80 réactions
C.Lo.
Un manifestant fait face à la police, ce samedi, à Strasbourg. (REUTERS)
Des images en boucle de lacrymos. Des plans furtifs sur des ombres noires encagoulées. Des commentaires chocs : «casseurs», «anarchistes», «vandales». Il n’est pas impossible que demain, le tout soit sur les écrans télés. Sans chercher à savoir qui sont ces révoltés, comprendre les motivations de ces partisans d’actions radicales. Au mieux, on parlera d’un black bloc (BB), comme d’un groupe en soi, qui affronte les forces de l’ordre. S’attaque à des succursales de banques. Voire fait flamber de (belles) voitures. Venus d’Europe et même d’Amérique du Nord, des milliers d’activistes entendent faire entendre une autre voix «face au grand cirque sécuritaire et liberticide». Le maillage se fait via l’Internet. Mot d’ordre, pioché sur le site Dissent !, Wombles ou autres : «Faisons du sommet de l’Otan un désastre».
Les black blocs, dont les origines remontent aux années 80 quand des autonomes ont été virés de leurs squats, n’ont rien d’un groupe homogène. Ils sont pluriels, libertaires, égalitaires, «horizontaux». Et décident, à l’occasion d’une manif de tactiques d’actions radicales violentes assumées, en multipliant les «groupes d’affinités». On n’est pas BB, on participe à des BB.
Ils sont apparus médiatiquement il y a dix ans. En 1999, des blocs noirs ont occupé des rues, pétant des vitrines de multinationales, squattant les rues pour les transformer en Zone autonome temporaire (TAZ), théorisée par Hakim Bey. Depuis, cette frange du «mouvement des mouvements» a vu ses actions défrayer la chronique des sommets d’institutions internationales (FMI, BM, G8) à Prague, Québec, Gênes, etc. «On nous accusait de torpiller les manifs, dit un acteur d’actions BB. On a notre propre logique, basta.» Débat tranché ? «Oui, parce que souvent des militants traditionnels ont recours à des actions BB», note un militant belge. Les villages, à l’image du sommet de Strasbourg, jouent sur une forme d’étanchéité géographique. A chacun son camp.
«On devrait être autour de 5 000, c’est beaucoup, dit Karl, venu de Berlin. Mais en face, ils seront 30 000 flics franco-allemands. On ne tiendra pas longtemps.» Le Dublinois Sean, lui, dit : «C’est sûr, ce n’est pas avec ça qu’on changera la société. Mais, au moins, on ne se résigne pas.»
une nouvelle internationale des casseurs ?
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
David a écrit:franline a écrit:même quand les étudiants votent contre le blocage , ils occupent et bloquent les lieux ....et ça parle de démocratie ! ...des anti- tout exactement ! sauf quand c'est pour défendre leur mouvement débile .
Sinon, pour Sarkonaute, trop marrante ta photo ; ils se ridiculisent d'eux-même et décrédibilisent leur mouvement dans le même temps !
C'est vrai, une vraie réussite cette réforme.
quand des petits cons d'étudiants bloquent l'entrée même a certains profs , la réforme n'a strictement rien a voir .Les profs sont eux aussi tenu de donner un minimum de cours , de présence mais ces étudiants ne sont pas concernés par cette réforme vu qu'ils n'y bossent pas ... je suis pour imposer les forces de l'ordre ! mais il semble que MAM n'ait pas suffisamment de "couille" pour les mettre en place devant l'entrée des universités!
Invité- Invité
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
Si cette réforme concerne aussi les étudiants, et spécifiquement ceux qui veulent enseigner plus tard. Donc les petits cons comme tu dis se défendent comme ils peuvent face à des réformes de merde prises sans aucune concertation ni aucune réflexion d'ailleurs.
Invité- Invité
Re: l'extrême gauche espère le grand soir .
franline, renseigne toi, sur les autre points litigieux de la réforme, deux concernent directement les étudiants...et sont franchement une catastrophe.
Quant aux forces de l'ordre, ne t'en fais pas, ce n'est pas parcequ'on n'en parle pas qu'elles n'interviennent pas, avec violences et souvent, comme lors du CPE, hors des contextes de facs occupées etc.
Quant aux forces de l'ordre, ne t'en fais pas, ce n'est pas parcequ'on n'en parle pas qu'elles n'interviennent pas, avec violences et souvent, comme lors du CPE, hors des contextes de facs occupées etc.
Invité- Invité
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