Le patron de PSA écarté
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Le patron de PSA écarté
Le patron de PSA écarté
29.03.2009, 20h03 | Mise à jour : 21h00
Leparisien.fr avec AFP
A suivre de très près , ne serait ce que pour connaitre les conditions financières de ce départ !
29.03.2009, 20h03 | Mise à jour : 21h00
La crise fait aussi des victimes chez les chefs d'entreprise. Le conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën a annoncé dimanche qu'il mettait fin au mandat du président du groupe automobile, Christian Streiff. Celui-ci sera remplacé par Philippe Varin, ancien patron du groupe sidérurgique Corus, à compter du 1er juin.
«Le conseil de surveillance, unanime, a jugé que les difficultés exceptionnelles qu'affronte l'industrie automobile imposaient un changement de management à la tête du groupe», a déclaré le président du Conseil de surveillance, Thierry Peugeot, cité dans le communiqué annoncant le départ de Christian Streiff.
Philippe Varin nommé à partir du 15 avril
Roland Vardanega, membre du directoire, «assurera par intérim la présidence jusqu'à la prise de fonction effective de Philippe Varin», ajoute le groupe. A partir du 15 avril, Philippe Varin «prendra connaissance des équipes et des activités du groupe». Agé de 56 ans, ce dernier a accompli toute sa carrière au sein de deux grands groupes internationaux, Péchiney et Corus.
Arrivé en avril 2003 à la tête du groupe sidérurgique anglo-néerlandais en difficulté, il a notamment organisé le rapprochement de Corus avec Tata Steel en mars 2007. Tata Steel lui avait alors demandé de rester deux ans à la tête du groupe. Thierry Peugeot s'est dit «convaincu que, sous la direction de Philippe Varin, le groupe PSA Peugeot Citroën sera à même, avec l'ensemble des équipes, de révéler tout son potentiel».
Ebranlé par la crise du secteur, PSA a enregistré une perte nette de 343 millions d'euros l'an dernier et table sur une nouvelle perte cette année. En outre, la stratégie du groupe était l'objet de désaccords entre Christian Streiff et la famille Peugeot, qui détient 30,27% du capital et 44,87% du droit de vote.
Désaccords entre Christian Streiff et la famille Peugeot
Agé de 54 ans, Christian Streiff a fait l'essentiel de sa carrière chez Saint-Gobain, dans l'industrie du vitrage. Entré dans l'entreprise en 1979, il en a claqué la porte en 2005, pour cause de divergences avec son président, Jean-Louis Beffa. Il a fait ensuite un passage de trois mois chez EADS, groupe dont il a dû démissionner pour avoir réclamé l'autonomie d'Airbus, contre la volonté de la maison-mère.
Le 6 février 2007, il avait succédé à Jean-Martin Folz comme Président du Directoire de PSA Peugeot Citroen. Dans la foulée, il avait lancé le plan d'action «Cap 2010» visant à améliorer la rentabilité du groupe, avec l'objectif de faire PSA le constructeur automobile «le plus compétitif en Europe» en 2015, en tablant sur la maîtrise des coûts, la progression des ventes et le développement international.
Le constructeur français a obtenu en février, comme Renault, un prêt de 3 milliards d'euros pour l'aider à sortir de la crise.
Leparisien.fr avec AFP
A suivre de très près , ne serait ce que pour connaitre les conditions financières de ce départ !
Re: Le patron de PSA écarté
Putain, j'apprends ça sous un Forum Politique. On nous abreuve de mails pour nous barrer toute la journée et ils sont même pas capable de nous annoncer cela en interne avant la Presse...
Invité- Invité
Re: Le patron de PSA écarté
je pense que l'info est crédible , il est dommage que vous n'en soyez pas prévenu avant .
Il n'y avait pas la moindre rumeur dans l'entreprise ?
Il n'y avait pas la moindre rumeur dans l'entreprise ?
Re: Le patron de PSA écarté
livaste a écrit:je pense que l'info est crédible , il est dommage que vous n'en soyez pas prévenu avant .
Il n'y avait pas la moindre rumeur dans l'entreprise ?
Bien sur, il y a des articles dans la Presse chaque jour, mais pour une fois radio moquette a pas fonctionné ,sur son éviction ,dès ce Dimanche.
Cela va être rigolo demain..
Invité- Invité
Re: Le patron de PSA écarté
Pas d'indemnités pour l'ancien patron de PSA
30.03.2009, 20h10 | Mise à jour : 21h40
David , on espère que tes camarades salariés et toi même ,vous allez dégainer vos chéquiers pour la collecte compensatrice pour ce malheureux !!
30.03.2009, 20h10 | Mise à jour : 21h40
Leparisien.fr avec AFPAu lendemain de son éviction de la tête de PSA Peugeot Citroën, le groupe automobile français assure que Christian Streiff ne touchera «pas d'indemnité exceptionnelle» de départ. Selon un porte-parole de PSA, les «indemnités exceptionnelles» de départ ou les «parachutes dorés» pour les membres du directoire ne font «pas partie des pratiques du groupe».
Christian Streiff a dû abandonner dimanche ses fonctions de président du directoire de PSA Peugeot Citroën à la demande du conseil de surveillance. Mais il reste pour l'instant salarié du groupe, précise le porte-parole du groupe, qui n'était pas en mesure de dire jusqu'à quand. Le contrat signé par l'ex-patron au moment de son arrivée à la tête de PSA prévoyait qu'il retrouverait un statut de salarié s'il quittait ses fonctions, avec un salaire égal à sa dernière rémunération fixe, augmentée à certaines conditions de la moyenne de ses trois dernières rémunérations variables.
Le contrat de son remplaçant, Philippe Varin, sera différent pour répondre aux recommandations du code éthique Afep-Medef auquel PSA a adhéré, indique le porte-parole. Ce code recommande aux dirigeants de ne pas cumuler les avantages d'un contrat de travail avec ceux liés à la fonction de dirigeant.
Dimanche, Christian Streiff avait jugé «incompréhensible» la décision de son éviction.
David , on espère que tes camarades salariés et toi même ,vous allez dégainer vos chéquiers pour la collecte compensatrice pour ce malheureux !!
Dernière édition par livaste le Lun 30 Mar - 21:23, édité 1 fois
Re: Le patron de PSA écarté
Je ne comprends pas ce qui a motivé le conseil de surveillance a le "liquider" ...mais ce qui semble gros comme une maison c'est qu'il reste salarié , donc , il a lui aussi certainement un système de retraite comme L'ex PDG de la SocGén.... et comme il y a comme une bullocratie , un monde a part bien fermé dans lequel quelques grands pontes de la finances et tous sortis de la même école ...se partagent les directions à tour de rôle ; comme s'ils avaient signés un pact entre eux pour éviter le chômage .... st-gobain avant , puis EADS , .... ainsi va la vie !
Invité- Invité
Re: Le patron de PSA écarté
Les dessous du licenciement de Christian Streiff
L’ex-patron de PSA a été lâché par la famille actionnaire et par quelques banquiers mécontents de ses critiques au début de la crise. Il pourrait partir avec 300 000 € d’indemnités.
Guillaume Zambaux | 31.03.2009, 07h00
L’ex-patron de PSA a été lâché par la famille actionnaire et par quelques banquiers mécontents de ses critiques au début de la crise. Il pourrait partir avec 300 000 € d’indemnités.
Guillaume Zambaux | 31.03.2009, 07h00
Christian Streiff ne sera resté que deux ans à la tête de PSA Peugeot Citroën. Le bilan que risquent de retenir les salariés et les actionnaires pourrait tenir en deux chiffres : une perte de 343 M€ en 2008 et un plan de départs volontaires de 3 550 salariés. Même si le patron évincé a immédiatement répliqué en affirmant avoir permis à PSA d’économiser 2,4 milliards d’euros avec le plan CAP 2010 mis en place depuis février 2007, l’homme a fini par faire l’unanimité contre lui.
Moins de 300 000 € d’indemnités de départ… Dès l’annonce de son éviction, les syndicats sont montés au créneau sur les conditions de départ de Christian Streiff. « On va rester très vigilants sur les bonus, parce qu’il ne serait pas convenable qu’il parte avec un parachute doré », lançait hier Ricardo, de la CFDT. De son côté, la direction a mis les choses au point. « Christian Streiff ne bénéficiera d’aucun parachute doré, ni de prime exceptionnelle », a précisé l’un des porte-parole du groupe, en ajoutant qu’en principe ce sont les indemnités conventionnelles qui devaient s’appliquer. Selon plusieurs syndicats, ces indemnités seraient en principe de l’ordre de 289 000 €. Mais l’ancien patron négocierait en ce moment pied à pied.
Des actionnaires irrités. S’ils ont soutenu le plan CAP 2010 de réduction des coûts, les actionnaires, et notamment la famille Peugeot (30 % du capital et 45 % des droits de vote), ont reproché à Streiff son style et son manque de « diplomatie » vis-à-vis des pouvoirs publics lors de la négociation du plan automobile. Alors que Nicolas Sarkozy avait conditionné un prêt de 3 milliards d’euros au constructeur par un maintien de l’emploi en France, Streiff lui avait répliqué lors d’un entretien sur RTL : « La relocalisation, c’est un terme que j’ai découvert il y a quelques jours. Nous allons, bien sûr, conserver toutes nos unités de production.
» De surcroît, l’homme était jugé trop autoritaire. A tel point que plusieurs « pointures » du groupe, comme Gilles Michel, le patron de Citroën, ou Jean-Luc Vergne, le DRH, ont préféré partir.
Des cadres soulagés. « Objectivement, c’est un soulagement. On avait l’impression que Christian Streiff était enfermé dans sa tour d’ivoire au 9 e étage de l’avenue de la Grande-Armée à Paris, précise un cadre au siège. En dehors de la directrice financière Isabelle Marey-Samper, les autres ne comptaient pas beaucoup… » Un sentiment partagé par Bruno Lemerle, délégué de la CGT. « J’espère que l’on verra davantage son successeur, Philippe Varin, dans les usines », lâche-t-il. En attendant, les syndicats ont été un peu surpris de la rapidité de cette décision. « Il y avait des rumeurs depuis le Mondial de l’automobile et après son accident vasculaire cérébral. Au moins, là, les choses sont claires », explique un délégué de la CFDT.
Les banquiers ne l’ont pas soutenu. C’est le moins que l’on puisse dire ! Les banquiers n’ont pas du tout apprécié les déclarations de Christian Streiff dans les colonnes du « Monde » au mois de février, qui, pour expliquer la crise, avait lâché : « L’automobile n’a pas fauté, les banques ne font pas leur travail. » Depuis ce temps, un grand banquier influent ne cachait pas en public le peu d’estime qu’il lui portait.
Selon les syndicats, Christian Streiff devrait assister encore aujourd’hui à un comité d’entreprise chez Gefco, l’une des filiales de PSA. Une manifestation de salariés est prévue au siège à Courbevoie (Hauts-de-Seine).
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