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Consommation en baisse - Moral des industriels au plus bas !

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Consommation en baisse - Moral des industriels au plus bas ! Empty Consommation en baisse - Moral des industriels au plus bas !

Message  Jeanclaude Mer 25 Mar - 13:11

France : la consommation repart à la baisse, le moral des industriels reste au plus bas
24/03/09 - 08H53 - actualisé à 09:59:00 - Les Echos

Après avoir augmenté de 1,7% en janvier, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont reculé de 2% le mois dernier. A 68 points, le moral des industriels en mars reste au niveau historiquement bas de février.

La consommation des ménages avait jusqu'ici relativement bien résisté à l'environnement économique dégradé. Ce n'est malheureusement plus le cas. Selon les données corrigées des variations saisonnières publiées par l'Insee, les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont baissé de 2% le mois dernier par rapport à janvier, mois durant lequel elles avaient augmenté de 1,7%.

Ce repli n'est pas surprenant. En janvier, la hausse était pour une part liée à la baisse des prix et à une revalorisation des prestations sociales, mais surtout à des facteurs temporaires, comme la prime à la casse automobile ou bien encore les soldes.

A Bercy, on reconnaissait d'ailleurs que les mois suivants ne seraient pas aussi dynamiques. La dégradation du marché de l'emploi et les pertes de revenus qui en découlent pourrait avoir un fort impact sur la consommation, font valoir les économistes. De surcroît, les mesures de soutien aux ménages modestes annoncées récemment lors du sommet social n'auront qu'un impact marginal .

Déjà, les chiffres publiés aujourd'hui montrent une baisse de la consommation dans l'ensemble des secteurs. A l'exception de l'automobile, en hausse de seulement 0,2%, aidée par la prime à la casse. Pour le reste, les dépenses des ménages ont baissé de 3,2% dans le seul champ "commerce" (après +1,9% en janvier), de 0,5% dans les biens durables, de 1,2% dans les biens d'équipement du logement et de 8,7% dans le textile-cuir.

Le soutien n'est pas à attendre de l'industrie. Loin s'en faut. A 68 points, le chiffre résumant le moral des industriels est resté en mars au niveau historiquement bas de février, selon l'enquête de conjoncture menée auprès des industriels par l'Insee.

Et l'ajustement que le gouvernement espérait circonscrire aux derniers mois de 2008, ne semble pas terminé.

"Les stocks de produits finis demeurent bien supérieurs à leur niveau moyen de longue période. Les carnets de commandes, globaux comme étrangers, se dégarnissent de nouveau et sont considérés comme particulièrement peu étoffés", indique l'Insee. "Au vu des perspectives personnelles de production, toujours très basses, le recul de l'activité serait de nouveau sensible au cours des prochains mois".

Peu à attendre des mesures sociales

Les mesures sociales annoncées ces dernières semaines apporteront un soutien modeste à la consommation mais presque constant.

Selon le calendrier du gouvernement, la prime de solidarité active, d'un montant de 760 millions d'euros, sera distribuée début avril avant, en juin, la prime exceptionnelle pour les familles avec enfants scolarisés (450 millions d'euros).

Les bons d'achat de services à la personne (300 millions d'euros) doivent être versés, eux, avant la fin du premier semestre.

Enfin, la baisse d'impôt sur le revenu pour les ménages modestes - pour 1,1 milliard d'euros - sera étalée : les deux tiers provisionnels supprimés sont perçus le 15 mai et le 15 septembre.

Au total, l'injection nouvelle atteindra 1,61 milliard d'euros soit, si la totalité est dépensée, 0,15 % des dépenses des ménages l'an dernier (1.090,97 milliards d'euros, soit 56 % du produit intérieur brut).

Surtout, les économistes redoutent l'impact des destructions d'emploi sur la masse salariale et donc, à moyen terme, sur la consommation.

Les soutiens aux salariés en chômage partiel et aux demandeurs d'emploi ayant peu cotisé (117 millions d'euros) ne compenseront pas, eux, les pertes de revenus. V.L.B. (Extraits des "Echos" du 25/02/2009)

Jeanclaude
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