Profits en hausse pour les industriels du CAC 40
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Profits en hausse pour les industriels du CAC 40
B. B.
02/08/2008 | Mise à jour : 10:40 | Commentaires 11 .
je laisse einfo à vos commentaires , pour ma part je sui on ne peut plus heuresue d'apprendre que pour les patrons su CAC 40, l'heure n'est plus à rogner sur les bénéfices mais à rogner sur les salaires , et même si possible à ne plus payer de salaires aux salariés français , préférant payer des aumones aux salariés de l'est ou des pays en voie d edéveloppement !
02/08/2008 | Mise à jour : 10:40 | Commentaires 11 .
La fameuse crise du subprime empoisonne l'économie mondiale depuis plus d'un an maintenant. Autant dire que le premier semestre 2007 marque la fin d'un certain âge d'or. Paradoxalement pourtant, par rapport à cette référence historiquement élevée, la moisson de résultats du premier semestre 2008 publiés à ce jour par la moitié du CAC 40 fait apparaître une nouvelle progression, de 18 % des profits, d'une année sur l'autre. Symbole de ce capitalisme français de plus en plus profitable : le numéro un de la cote, le groupe pétrolier Total, a levé le voile hier sur un bénéfice de plus de 8,3 milliards d'euros (+29 %) réalisé en six mois.
Les grands groupes industriels français font donc preuve d'une grande résilience. Schneider Electric, dont certains s'inquiétaient de la sensibilité à la dégradation de la conjoncture américaine, a publié hier des résultats en hausse de 18 %. Et son patron a relevé ses objectifs de croissance et de marge.
Pour expliquer la profitabilité intacte des groupes français dans leur ensemble, aucune grille d'analyse ne saurait s'appliquer uniformément aux différentes entreprises, qui opèrent sous des contraintes contrastées. Il est cependant manifeste que les bénéfices qui s'expriment aujourd'hui encore sont le fruit de stratégies de croissance menées de longue date et illustrées par des opérations d'acquisitions.
création d'ArcelorMittal, la nouvelle dimension atteinte par Lafarge avec l'égyptien Orascom, l'acquisition d'APC par Schneider Electric, celle de Numico par Danone ou d'Absolut par Pernod Ricard sont autant de mouvements majeurs qui font des groupes français des acteurs majeurs du marché des fusions-acquisitions. Le contre-exemple de la fusion Alcatel-Lucent, qui se traduit à ce jour par un désastre financier et social, ne saurait à lui seul dissuader les entreprises françaises de rester à l'affût d'opportunités. D'autant que les opérations déjà réalisées, accompagnées de programmes d'investissement volontaristes ont permis à plusieurs poids lourds de la cote parisienne de se créer des moteurs significatifs dans les pays émergents (Europe de l'Est, Chine, Inde, Brésil, Russie…) qui ont d'ores et déjà acquis un statut de contributeur essentiel dans les comptes de l'Oréal, de LVMH, de Lafarge, de Saint-Gobain ou encore d'ArcelorMittal. Chez EDF, la croissance organique (3,9 %) a été « portée par les activités internationales », indiquait hier le PDG Pierre Gadonneix.
Les leaders comme LVMH imposent leurs prix
Les opérations d'acquisition ne font pas qu'apporter des relais de croissance. Rarement l'intérêt de la consolidation aura été autant démontré qu'aujourd'hui avec une économie mondiale marquée par la flambée des matières premières. Dans ce contexte, il existe en effet une vraie prime aux leaders, ceux qui disposent du pricing power le pouvoir d'imposer leurs prix à leurs clients. Dans nos colonnes avant-hier, Lakshmi Mittal affichait ainsi sa confiance en vue de ses discussions tarifaires avec les constructeurs automobiles notamment. Un brin provocateur, Franck Riboud aime à dire qu'il ne vend pas n'importe quel yaourt, mais un Danone. Ce qui ne lui donne pas exactement les mêmes contraintes qu'un industriel lambda. Ce pouvoir des grandes marques est encore plus significatif dans le monde du luxe. Les résultats publiés par LVMH, et la croissance de l'activité affichée chez PPR par Gucci, attestent que là non plus, l'heure n'est pas vraiment à rogner les marges.
je laisse einfo à vos commentaires , pour ma part je sui on ne peut plus heuresue d'apprendre que pour les patrons su CAC 40, l'heure n'est plus à rogner sur les bénéfices mais à rogner sur les salaires , et même si possible à ne plus payer de salaires aux salariés français , préférant payer des aumones aux salariés de l'est ou des pays en voie d edéveloppement !
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