Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
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Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Sarkozy prône
une «éthique du capitalisme»
Mardi soir, à Saint-Quentin, le chef de l'État a fait la pédagogie de son plan de relance.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/25/01002-20090325ARTFIG00298-sarkozy-prone-une-ethique-du-capitalisme-.php
une «éthique du capitalisme»
Mardi soir, à Saint-Quentin, le chef de l'État a fait la pédagogie de son plan de relance.
Quand l'économie va mal, il faut se tourner vers les «valeurs». Nicolas Sarkozy, mardi soir, à Saint-Quentin, est revenu aux deux valeurs qui ont été au cœur de sa campagne : le travail et la responsabilité. Il s'est longuement réclamé de l'une et de l'autre pour accuser ceux qui les discréditent : les capitalistes sans scrupules, les entrepreneurs qui ne sont pas «responsables», mais aussi les manifestants qui, en Guadeloupe, choisissent «l'intimidation» et «menacent la sécurité des biens et des personnes», ou les «voyous» qui «rouent de coups un professeur». Ou encore ceux qui seraient tentés de «céder à la démagogie» et au «populisme» en ne pensant qu'à leurs «difficultés et leurs intérêts».
Nicolas Sarkozy a plusieurs fois appelé au retour à une «éthique du capitalisme», qui serait une «éthique de l'effort, de la responsabilité, de l'honnêteté». «La dictature des marchés, ce n'est pas la liberté», s'est-il exclamé. Les dirigeants qui «préparent un plan social» et perçoivent malgré tout de «grosses rémunérations» sous forme de «bonus» ou de «parachutes dorés», «cela n'est pas responsable, pas honnête», condamne le chef de l'État, qui a réclamé un «devoir d'exemplarité ». Et si l'exemplarité venait à faire défaut, Sarkozy s'est dit prêt à intervenir. En particulier, il proposera à l'automne une loi sur le partage des profits, faute d'accord entre patronat et syndicats sur ce thème d'ici à juin. De quoi contrarier fortement la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui refuse toute négociation sur le sujet.
Le gouvernement n'a «pas commis d'erreurs»
Ce grand discours de la crise, prononcé mardi devant environ 4 500 personnes, intervient six mois après le discours de Toulon, en septembre au début de la crise. Un exercice de pédagogie qui a été l'occasion de dresser la longue liste des initiatives déjà prises par l'État depuis la chute de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers. Avec, en leitmotiv, l'affirmation que le gouvernement n'a «pas commis d'erreurs» depuis septembre. Au moment où les premières mesures de solidarité entrent en application, Sarkozy a retracé l'historique des dépenses supplémentaires consenties par l'État. Il a expliqué qu'elles préparent aussi la France pour «la sortie de crise»
Et il a brocardé, au passage, l'opposition. «Comme elle paraît dérisoire aujourd'hui la polémique sur l'argent que l'État a prêté aux banques», a-t-il lancé, en soulignant que cet argent allait rapporter «en année pleine, 1,4 milliard d'euros». Il a aussi jugé «étrange» la «perte de sang-froid de ceux qui en pleine panique financière me demandaient de nationaliser toutes les banques», quand finalement «l'État n'a eu à prendre le contrôle que d'une banque».
Il s'est félicité d'avoir dégrippé le crédit et il a promis d'utiliser le Fonds stratégique d'investissement, créé en décembre, pour «investir 10 millions d'euros dans Heuliez». Des initiatives qui, selon Sarkozy, sont conçues «pour la France qui travaille malgré l'angoisse» et pas seulement pour ceux «qui protestent». «Si la situation devait se dégrader encore, nous ferions davantage», a-t-il promis.
Mais, en attendant, le président a tenté mardi de convaincre les Français que les investissements consentis par le plan de relance étaient «l'occasion historique de rattraper nos retards». Qu'il s'agisse par exemple du système de transport francilien - à propos duquel il s'exprimera le 29 mars - ou des restructurations industrielles, il a annoncé la création de «commissaires à la réindustrialisation». Le président s'est dit en outre favorable à une «taxe carbone» qui «permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale» et de lutter contre le «dumping environnemental».
Dans ce discours sur les «valeurs», Sarkozy a voulu rassurer ses électeurs de droite, en promettant qu'il continuerait de «réduire la bureaucratie» en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux, et qu'il maintiendrait le bouclier fiscal.
Mais, mardi, Nicolas Sarkozy ne s'est pas voulu de droite. Au nom du rassemblement, il avait d'abord en tête «cette majorité silencieuse qui n'a pas les moyens de se mettre en grève (ou) de manifester» qui l'a porté au pouvoir.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/25/01002-20090325ARTFIG00298-sarkozy-prone-une-ethique-du-capitalisme-.php
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
j'ai apprécié ce discours mais ce qui m'a mise mal à l'aise c'est de l'entendre parler comme si la crise était derrière nous... alors qu'on est en plein dedans !
oui , comme tu dis ... comme si il faisait son bilan alors même qu'on attend patiemment (normal) les résultats de son plan de relance....chose qu'on ne peut pas voir en claquant des doigts comme par magie !
investir , c'est pour moi ce qu'il y a de plus logique ! mais ce que j'aimerai voir c'est que les boites concernées par ce plan de relance embauchent des français et non des polonais a rabais ou des ukrainiens mal formés .... au détriment de nos chômeurs nationaux !
oui , comme tu dis ... comme si il faisait son bilan alors même qu'on attend patiemment (normal) les résultats de son plan de relance....chose qu'on ne peut pas voir en claquant des doigts comme par magie !
investir , c'est pour moi ce qu'il y a de plus logique ! mais ce que j'aimerai voir c'est que les boites concernées par ce plan de relance embauchent des français et non des polonais a rabais ou des ukrainiens mal formés .... au détriment de nos chômeurs nationaux !
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Le soutien à l'industrie, priorité de Sarkozy
Face à la multiplication des fermetures d'usines et des annonces de plans sociaux, le président installe des représentants de l'État dans les bassins les plus touchés.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/25/01002-20090325ARTFIG00028-le-soutien-a-l-industrie-priorite-de-sarkozy-.php
Face à la multiplication des fermetures d'usines et des annonces de plans sociaux, le président installe des représentants de l'État dans les bassins les plus touchés.
Semaine après semaine, la liste des sinistres industriels et des annonces de plans sociaux s'allonge. Plus inquiétant, le rythme s'accélère. L'affaire de la fermeture de l'usine Continental de Clairoix a éclaté mi-mars. Quelques jours plus tard, c'était au tour de l'un des deux sites Goodyear d'Amiens d'annoncer la préparation d'un plan de suppression d'emplois très sévère. Le week-end dernier, nouvel incendie en vue chez le petit constructeur automobile Heuliez dans les Deux-Sèvres, fief de Ségolène Royal. Celui-ci n'éclatera pas. «J'ai demandé que le fonds stratégique d'investissement soit prêt à investir 10 millions d'euros dans Heuliez », a déclaré mardi soir Nicolas Sarkozy qui n'a pas hésité à monter au front.
C'était moins une. Mais il est sûr que d'autres sinistres surviendront très vite dans un contexte de très forte sensibilité de l'opinion publique. Dans cet environnement, le président juge qu'il est indispensable de renforcer la mobilisation de l'État sur le terrain pour prévenir et surtout gérer au mieux ces crises.
«Garder des ouvriers en France»
D'où la mise en place rapide de «commissaires à la réindustrialisation» dans chaque bassin d'emplois en difficulté. «Ils auront les pleins pouvoirs pour mobiliser tous les acteurs et pour agir», a précisé le chef de l'État. Ils devraient être supervisés par Philippe Gustin, directeur adjoint du cabinet du secrétaire d'État à l'Industrie, Luc Chatel.
Sur le terrain, de nombreux acteurs sont concernés en cas de fermetures d'usines ou d'annonces de suppressions d'emplois. Le préfet joue notamment un rôle clé, mais dans les bassins où les sinistres se multiplient la mise en place d'un coordinateur pourrait faciliter les traitements des dossiers en urgence. D'autant qu'ils disposeront également de moyens financiers accrus grâce à une ligne de prêt du Trésor de l'ordre de 100 millions d'euros. Reste à voir quel en sera l'usage. Des financements pourraient être apportés dans le cadre de mesures sociales ou de la revitalisation de territoires touchés.
La liste des bassins qui accueilleront ces commissaires n'est encore arrêtée, mais la carte se dessine avec les récentes affaires. C'est le cas de la Picardie et de l'Oise lourdement touchée. Les Deux-Sèvres (Camif, Heuliez) devraient aussi en bénéficier. Les bassins industriels de Lorraine, du Nord-Pas-de-Calais et de Haute-Normandie également.
Avec la mise en place de ces commissaires, Nicolas Sarkozy réaffirme au passage son engagement envers l'industrie : «Je veux que la France reste une nation industrielle. Je veux qu'elle garde des usines, des ouvriers.» Et de rappeler d'autres projets et notamment son souhait de supprimer la taxe professionnelle et de la remplacer par une taxe carbone « pour que les produits fabriqués ailleurs participent au financement de notre protection sociale ».
Au-delà des seules interventions d'urgence, il compte redonner de la compétitivité à la France. Le rapatriement de la production de la Clio II de Renault est pour lui un bon signe.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/25/01002-20090325ARTFIG00028-le-soutien-a-l-industrie-priorite-de-sarkozy-.php
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Ce terme de "commissaire" me déplaît fortement!
Il aurait pu trouver un autre vocable!
Il aurait pu trouver un autre vocable!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Commissaire :Personne chargée de remplir des fonctions temporaires, et relatives à un domaine particulier.
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/commissaire/
personnellement j'aime beaucoup ce mot .... remplir des fonctions temporaires . ce qui veut dire qu'ils ne seront pas payés vitam eternam comme fonctionnaire ....
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/commissaire/
personnellement j'aime beaucoup ce mot .... remplir des fonctions temporaires . ce qui veut dire qu'ils ne seront pas payés vitam eternam comme fonctionnaire ....
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Commissaire de la république. commissaire du peuple!
Ça sent bon le bolchévisme, tout ça!
Ça sent bon le bolchévisme, tout ça!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
D'accord avec shimmy. Pendant qu'on y est, on pourrait aussi parler de plan quinquennal pour vaincre la crise...
Ce choix de mot est malheureux et témoigne une fois de plus de l'inculture crasse de Sarkozy, spécialement en ce qui concerne l'Histoire. Mais bon, le concept de l'UMP c'est peut être de fonder une droite bolchévique !
Ce choix de mot est malheureux et témoigne une fois de plus de l'inculture crasse de Sarkozy, spécialement en ce qui concerne l'Histoire. Mais bon, le concept de l'UMP c'est peut être de fonder une droite bolchévique !
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
donc un commissaire de police c'est mal ça aussi ..... un commissaire sportif qui est là pour surveiller les épreuves sportives c'est mal aussi ....
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Ca n'a rien à voir, mais alors strictement rien à voir. Tu vois bien que tes exemples ne collent pas du tout à la définition que tu as toi même donné dans un post précédent... Quand on charge un gars d'une fonction politique (et surtout quand il s'agit d'économie ou d'industrie!) et qu'on lui donne le titre de commissaire, soit on est un admirateur du modèle soviétique soit on est d'une ignorance crasse.
Tu es quand même plus prompte à dénicher un côté stalinien quand il s'agit de la gauche (à commencer par les affligeants jurys populaires de la mère Royal), alors qu'ici la référence est quand même évidente!
Tu es quand même plus prompte à dénicher un côté stalinien quand il s'agit de la gauche (à commencer par les affligeants jurys populaires de la mère Royal), alors qu'ici la référence est quand même évidente!
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Moi, le mot ne me gène pas. Ce qui me gène surtout c'est que nommer un commissaire est une façon de créer une commission gudule qui ne sert à rien et budgétivore.
saco
saco
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Le choix du mot est juste grotesque et déplacé, tu as raison de souligner que le plus grave n'est pas là. Ce poste est effectivement une nouvelle fois le fruit des gesticulations du président, cela ne présage rien de très efficace.
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
je suis alors ignorante Aurélie , je ne comprends toujours pas ce qui est scandaleux a nommer des personnes temporairement pour améliorer l'économie du pays .
Il est normal que ces types rendent des comptes à l'Etat puisqu'ils seront nommés par l'Etat ...et ça rentre dans la politique économique du président donc , il est normal là encore qu'ils rendent des comptes sur les réalités du terrain.... et démontrent un peu ce qui se passe dans les régions concrètement pour la réindustrialisation d'autant plus que l'Etat injecte du fric dans l'infrastructure un peu partout en France ... un argument de vente sûrement pour attirer d'éventuels investisseurs.
en même temps , c'est peut-être un signe que les régions ne font pas spécialement bien leur job ...
Il est normal que ces types rendent des comptes à l'Etat puisqu'ils seront nommés par l'Etat ...et ça rentre dans la politique économique du président donc , il est normal là encore qu'ils rendent des comptes sur les réalités du terrain.... et démontrent un peu ce qui se passe dans les régions concrètement pour la réindustrialisation d'autant plus que l'Etat injecte du fric dans l'infrastructure un peu partout en France ... un argument de vente sûrement pour attirer d'éventuels investisseurs.
en même temps , c'est peut-être un signe que les régions ne font pas spécialement bien leur job ...
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Il n'y a pas besoins de commissaires. On élit des politiques, non?
saco
saco
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Commissaire de la République
.
ce n'est pas l'URSS qui a inventé ce titre de "commissaire " !
.
La République française a eu, à différentes périodes, des fonctionnaires intitulés Commissaire de la République. Ce sont généralement des représentants du pouvoir central dotés de pouvoirs étendus, assimilés aux préfets. Cette dénomination est choisie lors de période d’affirmation du pouvoir central, ou de changement dans la fonction[1]. Voyez :
le Commissaire de la République, qui remplace le préfet de mars à juillet 1848 ;
le Commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française (1944-1946) ;
le Commissaire de la République, nom du préfet de 1981 à 1988.
ce n'est pas l'URSS qui a inventé ce titre de "commissaire " !
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
ce n'est pas l'URSS qui a inventé ce titre de "commissaire " !
Si !
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Pour moi, quand ce n'est pas un "commissaire" de police, ce terme a une forte connotation soviétique!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
On remarque donc, dans les exemples que tu cites, que commissaire était appliqué aux préfets le plus souvent, ici c'est différent.
En tout cas, je trouve que choisir ce terme pour le poste que vient de créer Sarkozy, c'est une bourde. Mais bon, le ridicule ne tue pas (la preuve il est encore parmi nous...).
En tout cas, je trouve que choisir ce terme pour le poste que vient de créer Sarkozy, c'est une bourde. Mais bon, le ridicule ne tue pas (la preuve il est encore parmi nous...).
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
de toutes manières , rien de ce qu'il dit n'est bien selon toi et d'autres, Aurélie ... alors un mot de plus ou de moins ça change rien .
Invité- Invité
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
franline a écrit:de toutes manières , rien de ce qu'il dit n'est bien selon toi et d'autres, Aurélie ... alors un mot de plus ou de moins ça change rien .
"Cette semaine dans le Doubs, lors d’une rencontre avec les salariés d’Alstom, le président qui n’avait déjà pas la sympathie des puristes du verbe a encore franchi un cap, abusant plus que de raison du parler « popu ». Tombant dans des abysses linguistiques qui en disent long sur ses capacités d’acteur ou sur l’étendue de son ignorance voire, plus inquiétant, sur l’état de fatigue de l’intéressé. Tenant son micro d'une main de rocker, Sarko a lâché quelques perles : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts… », « j’préfère qu’vous savez qu’vous soyez avec un actionnaire que vous connaissez ici…», « franchement moi ch’uis profondément européen mais ça me fait quand même bien plaisir que ce soit Alstom qui ramasse des marchés à la pelle plutôt que Siemens ou Mitsubishi » ou encore « On se demande c’est à quoi ça leur a servi ? ». S’en prenant à « ceux qu’ont fait des études », multipliant les prophéties obscures « comme y’aura l’allongement de la durée de la vie, y’aura de plus en plus de gens qui voudront partir faire des tours en croisière » ou les tirades métaphysiques dignes d’un Jean-Claude Van Damme en pleine forme : « l’écologie c’est pas qu’y est que des jardins et plus de boulot pour vos enfants et pour vous ». A sa décharge, Van Damme avait l’excuse de l’ignorance. Alors qu'à trop forcer sa nature –rappelons que Sarkozy a fait profession d’avocat et est né à Neuilly-, Sarko confond « peuple » et « médiocrité ». Un indice caractéristique de toute sa politique. Dans un autre registre, interrogé lors du conseil européen de Bruxelles sur la question des paradis fiscaux, Nicolas Sarkozy s'est amusé de son statut de co-prince d'Andorre, feignant de ne « pas trop connaître le sujet » pour ne pas éveiller les soupçons. Le public a adoré... »
https://www.dailymotion.com/video/x8pexw ... ornan_news
https://www.dailymotion.com/video/x8r13p ... et-hu_news
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
franline a écrit:je suis alors ignorante Aurélie , je ne comprends toujours pas ce qui est scandaleux a nommer des personnes temporairement pour améliorer l'économie du pays .
Il est normal que ces types rendent des comptes à l'Etat puisqu'ils seront nommés par l'Etat ...et ça rentre dans la politique économique du président donc , il est normal là encore qu'ils rendent des comptes sur les réalités du terrain.... et démontrent un peu ce qui se passe dans les régions concrètement pour la réindustrialisation d'autant plus que l'Etat injecte du fric dans l'infrastructure un peu partout en France ... un argument de vente sûrement pour attirer d'éventuels investisseurs.
en même temps , c'est peut-être un signe que les régions ne font pas spécialement bien leur job ...
Si besoin est je te précise que Monsieur BRETON en 2005,alors Ministre des Finances, avait déjà mis en place ce genre de comissaires ! J'aimerais quelques précisions de ta part sur les missions données à ces " nouveaux commissaires" !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Sarkozy prône une «éthique du capitalisme»
Sarkozy laisse la porte ouverte à de nouvelles mesures sociales
LEMONDE.FR | 24.03.09 | 20h09 • Mis à jour le 24.03.09 | 21h13
A Saint-Quentin, le chef de l'Etat a abordé de nombreux thèmes, revenant notamment sur les mesures prises pour sortir de la crise.
Les mesures de relance.
Le chef de l'Etat a été clair. Tout en défendant les mesures déjà mises en place, il a annoncé que "si la situation devait se dégrader, nous ferions davantage". Mais "la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en œuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets", a-t-il affirmé.
Pour ce faire, il a proposé aux partenaires sociaux d'évaluer "avant l'été" les mesures du gouvernement. "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures", a-t-il ajouté.
Plus globalement, il a assuré qu'il n'arrêterait pas les réformes et qu'il ne sera pas "le président de la République qui augmente les impôts". "Augmenter les impôts, ce serait diminuer un peu plus nos chances de renouer avec la croissance", a-t-il estimé, justifiant à nouveau la mise en place du bouclier fiscal.
Sauvetage des banques.
Il a justifié l'injection de fonds dans les organismes bancaires, pour que les banques "puissent continuer à prêter aux entreprises qui veulent investir et aux ménages qui ont besoin de se loger". "Cet argent, il n'a pas été donné, il a été prêté et il rapporte des intérêts", a-t-il ajouté, fustigeant ceux qui "en pleine panique financière" lui demandaient de nationaliser toutes les banques alors que l'Etat n'a eu à prendre le contrôle que d'une seule banque pour la sauver de la faillite.Times New Roman,serif;">
Emploi.
Parmi les points abordés par le chef de l'Etat, la mise en œuvre du plan de soutien à l'automobile, qui a permis de sauver "des milliers d'emplois", ainsi que l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel, "parce qu'il vaut mieux une activité à temps provisoirement partiel que pas d'emploi du tout".
M. Sarkozy a également évoqué la généralisation du contrat de transition professionnelle à 25 bassins d'emploi en difficulté et la mise en place d'un fonds social d'investissement. Ces mêmes bassins auront droit à des "commissaires à la réindustrialisation", qui mettront en œuvre les mesures.
Relation avec le patronat.
Alors que les indemnités de départ de l'ancien PDG de Valéo provoquent une polémique, le président a appelé les dirigeants d'entreprise à leur devoir moral et s'est clairement opposé à ce parachute doré. "Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés. Il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en œuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel."
Nicolas Sarkozy a lancé un ultimatum aux patrons, invitant les partenaire sociaux à adopter des règles sur le partage des profits de l'entreprise d'ici à juin, faute de quoi une loi pourrait être présentée à l'automne. Il n'a cependant évoqué aucune législation encadrant les rémunérations des patrons, comme cela est envisagé dans sa majorité.
Jeunes.
Des mesures en faveur de l'emploi des jeunes étaient attendues, tant l'Elysée que le haut commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, avaient évoqué le thème ces derniers jours. Mardi, le chef de l'Etat a annoncé qu'il voulait, "avant le 15 avril", "un plan d'urgence en faveur des jeunes", en demandant que "toutes les pistes" soient explorées, notamment des mesures en faveur de l'alternance.
Transports
Nicolas Sarkozy a également évoqué le thème des infrastructures, notamment celui du transport en Ile-de-France. "J'ai bien l'intention d'agir encore plus radicalement avec le système de transport francilien", a prévenu le chef de l'Etat, estimant qu'il était "à bout de souffle, saturé" et imposait "tous les jours à des millions de Franciliens une vie infernale". "A la fin du mois d'avril nous prendrons des décisions à la hauteur du défi que représente l'amélioration de la vie quotidienne de 12 millions de Français", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat chargé de la région capitale, Christian Blanc, avait annoncé le 17 mars que Nicolas Sarkozy lancerait officiellement le 29 avril le projet de Grand Paris, évoquant une refonte des transports.
Sécurité.
"Une société de liberté, c'est d'abord une société de respect" a martelé le chef de l'Etat qui a également évoqué le cas de policiers ou de professeurs victimes de violences.
Sur ce sujet, il a annoncé que dès le mois d'avril le Parlement sera saisi d'un projet de loi. "Désormais, la seule appartenance à une bande pourra être sanctionnée pénalement d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et l'intrusion dans un établissement scolaire sera considéré comme un délit sanctionné par le code pénal", a déclaré le chef de l'Etat.
G 20.
Concernant la crise financière mondiale, Nicolas Sarkozy a affirmé attendre des résultats concrets en matière de régulation du capitalisme au sommet du G20 à Londres le 2 avril.
"Le sommet de Londres ne doit pas être un sommet technique mais un sommet politique où se jouera la question de savoir si l'on réforme le capitalisme ou si on laisse le champ libre à ceux qui veulent le détruire et qui en même temps, ne nous y trompons pas, détruiront la liberté", a-t-il déclaré.
"Nous savons où mène l'anticapitalisme. Nous n'avons pas envie de recréer les drames du passé ? Alors n'attendons plus. Finissons-en avec les dérives, avec les abus."
Environnement.
Le président s'est dit favorable à une "taxe carbone" qui "permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale" et de lutter contre le "dumping environnemental".
Voilà les infos que j'ai pu recueillir sur ce discours prononcé à St Quentin ( les frais de déplacements ne coûtent pas cher, et nous avons largement les moyens de nous offirir ce genre de luxe ! )
LEMONDE.FR | 24.03.09 | 20h09 • Mis à jour le 24.03.09 | 21h13
A Saint-Quentin, le chef de l'Etat a abordé de nombreux thèmes, revenant notamment sur les mesures prises pour sortir de la crise.
Les mesures de relance.
Le chef de l'Etat a été clair. Tout en défendant les mesures déjà mises en place, il a annoncé que "si la situation devait se dégrader, nous ferions davantage". Mais "la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en œuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets", a-t-il affirmé.
Pour ce faire, il a proposé aux partenaires sociaux d'évaluer "avant l'été" les mesures du gouvernement. "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures", a-t-il ajouté.
Plus globalement, il a assuré qu'il n'arrêterait pas les réformes et qu'il ne sera pas "le président de la République qui augmente les impôts". "Augmenter les impôts, ce serait diminuer un peu plus nos chances de renouer avec la croissance", a-t-il estimé, justifiant à nouveau la mise en place du bouclier fiscal.
Sauvetage des banques.
Il a justifié l'injection de fonds dans les organismes bancaires, pour que les banques "puissent continuer à prêter aux entreprises qui veulent investir et aux ménages qui ont besoin de se loger". "Cet argent, il n'a pas été donné, il a été prêté et il rapporte des intérêts", a-t-il ajouté, fustigeant ceux qui "en pleine panique financière" lui demandaient de nationaliser toutes les banques alors que l'Etat n'a eu à prendre le contrôle que d'une seule banque pour la sauver de la faillite.Times New Roman,serif;">
Emploi.
Parmi les points abordés par le chef de l'Etat, la mise en œuvre du plan de soutien à l'automobile, qui a permis de sauver "des milliers d'emplois", ainsi que l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel, "parce qu'il vaut mieux une activité à temps provisoirement partiel que pas d'emploi du tout".
M. Sarkozy a également évoqué la généralisation du contrat de transition professionnelle à 25 bassins d'emploi en difficulté et la mise en place d'un fonds social d'investissement. Ces mêmes bassins auront droit à des "commissaires à la réindustrialisation", qui mettront en œuvre les mesures.
Relation avec le patronat.
Alors que les indemnités de départ de l'ancien PDG de Valéo provoquent une polémique, le président a appelé les dirigeants d'entreprise à leur devoir moral et s'est clairement opposé à ce parachute doré. "Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés. Il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en œuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel."
Nicolas Sarkozy a lancé un ultimatum aux patrons, invitant les partenaire sociaux à adopter des règles sur le partage des profits de l'entreprise d'ici à juin, faute de quoi une loi pourrait être présentée à l'automne. Il n'a cependant évoqué aucune législation encadrant les rémunérations des patrons, comme cela est envisagé dans sa majorité.
Jeunes.
Des mesures en faveur de l'emploi des jeunes étaient attendues, tant l'Elysée que le haut commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, avaient évoqué le thème ces derniers jours. Mardi, le chef de l'Etat a annoncé qu'il voulait, "avant le 15 avril", "un plan d'urgence en faveur des jeunes", en demandant que "toutes les pistes" soient explorées, notamment des mesures en faveur de l'alternance.
Transports
Nicolas Sarkozy a également évoqué le thème des infrastructures, notamment celui du transport en Ile-de-France. "J'ai bien l'intention d'agir encore plus radicalement avec le système de transport francilien", a prévenu le chef de l'Etat, estimant qu'il était "à bout de souffle, saturé" et imposait "tous les jours à des millions de Franciliens une vie infernale". "A la fin du mois d'avril nous prendrons des décisions à la hauteur du défi que représente l'amélioration de la vie quotidienne de 12 millions de Français", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat chargé de la région capitale, Christian Blanc, avait annoncé le 17 mars que Nicolas Sarkozy lancerait officiellement le 29 avril le projet de Grand Paris, évoquant une refonte des transports.
Sécurité.
"Une société de liberté, c'est d'abord une société de respect" a martelé le chef de l'Etat qui a également évoqué le cas de policiers ou de professeurs victimes de violences.
Sur ce sujet, il a annoncé que dès le mois d'avril le Parlement sera saisi d'un projet de loi. "Désormais, la seule appartenance à une bande pourra être sanctionnée pénalement d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et l'intrusion dans un établissement scolaire sera considéré comme un délit sanctionné par le code pénal", a déclaré le chef de l'Etat.
G 20.
Concernant la crise financière mondiale, Nicolas Sarkozy a affirmé attendre des résultats concrets en matière de régulation du capitalisme au sommet du G20 à Londres le 2 avril.
"Le sommet de Londres ne doit pas être un sommet technique mais un sommet politique où se jouera la question de savoir si l'on réforme le capitalisme ou si on laisse le champ libre à ceux qui veulent le détruire et qui en même temps, ne nous y trompons pas, détruiront la liberté", a-t-il déclaré.
"Nous savons où mène l'anticapitalisme. Nous n'avons pas envie de recréer les drames du passé ? Alors n'attendons plus. Finissons-en avec les dérives, avec les abus."
Environnement.
Le président s'est dit favorable à une "taxe carbone" qui "permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale" et de lutter contre le "dumping environnemental".
Voilà les infos que j'ai pu recueillir sur ce discours prononcé à St Quentin ( les frais de déplacements ne coûtent pas cher, et nous avons largement les moyens de nous offirir ce genre de luxe ! )
Jeanclaude- Député
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