Sarkozy «garde le cap» malgré la pression de la rue

franline a écrit:c'est toi qui parlais d'expatriés revenus pour créer des emplois ....

Etes-vous dans la capacité de me dire combien de français expatriés pour éviter l'impôt ( braves français ) sont revenus en métropole et ont investis dans les entreprises pour créer des emplois ?

en général ceux là partent à cause de trop d'impôts(sont pas maso non plus pour bosser pour la gloire et larguer un max de fric gagné par le travail fourni ) mais ne reviennent que rarement...sarkonaute t'a pourtant bien expliqué que tant que les conditions actuelles du bouclier fiscal ne seront pas inscrit dans la constitution ils ne vont pas se risquer a tout plaquer bêtement et se retrouver a casquer un max si d'aventure les conditions se voyaient changer....

L'UMP débat ce matin de l'avenir du bouclier fiscal. Ce dispositif, qui plafonne à 50% des revenus l'impôt maximum acquitté par une famille, est mis en cause par une partie de la majorité. La fin prochaine, déjà, de ce bouclier...

Non. Sûrement pas. Cela étant, c’est vrai, les flèches qui s’abattent depuis quelques jours sur ce fameux bouclier fiscal sont tirées par des membres de l’UMP influents. Qu’on en juge ? Demandent sa mise en examen des personnalités comme Gérard Larcher, le président du Sénat, Pierre Méhaignerie, celui de la commission des affaires sociales de l’Assemblée, Philippe Séguin, le patron de la Cour des Comptes. Bref, pas n’importe qui.
Alors, les arguments de cette riche armée, il y en a deux, principalement.
Un. L’Etat a besoin d’argent. Il faut qu’il fasse payer les riches, les hauts revenus. C’est d’ailleurs ce que s’apprête à faire Barack Obama. Problème. Supprimer le bouclier fiscal, ça ne rapporterait finalement pas grand-chose : 450 millions d’euros à tout casser. Une goutte d’eau face au 100 milliards de déficit promis pour cette année.

Une question de justice sociale, quand même ?

Oui, c’est la seconde flèche lancée contre ce bouclier fiscal. Une flèche plus redoutable. Avec le dispositif en œuvre en France, les plus riches, ils ne sont pas nombreux, 15.000 foyers fiscaux au total, échappent aux augmentations d’impôts et de prélèvements. Les taxes nouvelles, ils n’en ressentent pas les effets. Contrairement aux ménages les plus modestes. Ce n’est pas normal.

Le gouvernement pourrait être sensible à cet argument ?

Peu vraisemblable. Ce bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy y est très attaché. C’est un engagement de campagne, un marqueur politique fort. Le remettre en cause, ce serait un nouveau recul pour le gouvernement. L’idée, c’était de mettre fin à une fiscalité confiscatoire, d’éviter l’exil des grandes fortunes, voire de favoriser leur retour. La crise, de ce point de vue, n’a rien changé. Un tel bouclier fiscal, il y en a aussi un en Allemagne, inscrit dans la Constitution. Avec une différence de taille : là-bas, les prélèvements sociaux ne sont pas pris en compte. Il est donc plus juste.
Cette polémique est en fait annonciatrice d’un débat plus large qui va, très vite, tous nous concerner : celui sur la hausse des impôts en général, pas seulement des impôts des plus riches. Dans cette crise, on finit par l’oublier, ces milliards que l’Etat débourse, il faudra, un jour ou l’autre, les rembourser. L’hyperdéficit d’aujourd’hui, c’est l’hyperdette de demain, ce seront les hyperimpôts d’après-demain !

franline a écrit:par contre j'ai entendu ce week-end que ça avait évité la fuite de français de 75% ....maintenant , je n'ai pas de sources ! alors tu prends ou non , il semble que ça évite déjà de faire fuir faute de faire revenir !

C'est une nouvelle qui va faire plaisir à Philippe Marini, rapporteur général du budget au Sénat et ardent pourfendeur de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Pour la première fois depuis 2003, le nombre de départs à l'étranger de contribuables redevables de l'ISF s'est inscrit en baisse en 2007. Alors que 843 départs avaient été recensés en 2006, 719 mouvements ont été comptabilisés en 2007, soit une baisse de près de 15 %, a indiqué vendredi, au détour de la présentation du bilan 2008 des investissements étrangers en France (lire page 17), la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. « C'est une inversion nette de tendance, note son entourage. Cela marque la confiance dans la politique économique du gouvernement. On peut désormais rester en France avec des prélèvements supportables. » Pour autant, les expatriations fiscales constatées en 2007 restent plus nombreuses que celles intervenues en 2005, marquée par « seulement » 666 départs de riches contribuables.

Le bouclier fiscal, qui plafonne les impôts directs des contribuables, est en vigueur depuis 2006 et a été amélioré depuis les revenus 2007. En 2006, Philippe Marini avait dénoncé le cap « largement franchi » des deux « délocalisations » fiscales par jour, alors qu'elles étaient restées stables, autour d'un cas par jour, entre 1997 et 2003.
Internationalisation

Les motivations des redevables concernés par ces délocalisations sont toutefois variées et il est difficile d'assurer que la fiscalité est toujours à l'origine des départs. Ainsi, notait en 2007 l'opposition socialiste, l'internationalisation des entreprises engendre aussi des départs, mais pour de simples raisons professionnelles, de contribuables assujettis à l'ISF. A l'inverse, des contribuables non encore assujettis à l'ISF mais en passe de l'être, en raison, par exemple, de la vente de leur entreprise, échappent à la comptabilisation de Bercy s'ils s'expatrient. En parallèle, le nombre de retours d'expatriés fiscaux s'est, lui, accru de 9 % en 2007, a indiqué vendredi Christine Lagarde, avec 246 cas contre 226 cas en 2006.

Ces signes encourageants interviennent alors que, pour la première fois depuis cinq ans, l'impôt de solidarité sur la fortune a vu son produit baisser en 2008. L'Etat en a tiré un peu plus de 3,8 milliards d'euros de recettes, un chiffres en retrait de 5,5 % par rapport à l'année 2007. Cette baisse ne traduit pas un appauvrissement des contribuables, bien au contraire : le nombre de personnes déclarant un patrimoine supérieur à 770.000 euros après abattements a atteint près de 566.000 l'an dernier. C'est 7,2 % de plus que l'année précédente, selon un bilan établi par Bercy.

C'est une nouvelle qui va faire plaisir à Philippe Marini, rapporteur général du budget au Sénat et ardent pourfendeur de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Pour la première fois depuis 2003, le nombre de départs à l'étranger de contribuables redevables de l'ISF s'est inscrit en baisse en 2007. Alors que 843 départs avaient été recensés en 2006, 719 mouvements ont été comptabilisés en 2007, soit une baisse de près de 15 %, a indiqué vendredi, au détour de la présentation du bilan 2008 des investissements étrangers en France (lire page 17), la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. « C'est une inversion nette de tendance, note son entourage. Cela marque la confiance dans la politique économique du gouvernement. On peut désormais rester en France avec des prélèvements supportables. » Pour autant, les expatriations fiscales constatées en 2007 restent plus nombreuses que celles intervenues en 2005, marquée par « seulement » 666 départs de riches contribuables.

Le bouclier fiscal, qui plafonne les impôts directs des contribuables, est en vigueur depuis 2006 et a été amélioré depuis les revenus 2007. En 2006, Philippe Marini avait dénoncé le cap « largement franchi » des deux « délocalisations » fiscales par jour, alors qu'elles étaient restées stables, autour d'un cas par jour, entre 1997 et 2003.
Internationalisation

Les motivations des redevables concernés par ces délocalisations sont toutefois variées et il est difficile d'assurer que la fiscalité est toujours à l'origine des départs. Ainsi, notait en 2007 l'opposition socialiste, l'internationalisation des entreprises engendre aussi des départs, mais pour de simples raisons professionnelles, de contribuables assujettis à l'ISF. A l'inverse, des contribuables non encore assujettis à l'ISF mais en passe de l'être, en raison, par exemple, de la vente de leur entreprise, échappent à la comptabilisation de Bercy s'ils s'expatrient. En parallèle, le nombre de retours d'expatriés fiscaux s'est, lui, accru de 9 % en 2007, a indiqué vendredi Christine Lagarde, avec 246 cas contre 226 cas en 2006.

Ces signes encourageants interviennent alors que, pour la première fois depuis cinq ans, l'impôt de solidarité sur la fortune a vu son produit baisser en 2008. L'Etat en a tiré un peu plus de 3,8 milliards d'euros de recettes, un chiffres en retrait de 5,5 % par rapport à l'année 2007. Cette baisse ne traduit pas un appauvrissement des contribuables, bien au contraire : le nombre de personnes déclarant un patrimoine supérieur à 770.000 euros après abattements a atteint près de 566.000 l'an dernier. C'est 7,2 % de plus que l'année précédente, selon un bilan établi par Bercy.

"Il y a deux ans, on a arrêté le bouclier fiscal à 50%. On ne va pas changer d'avis tous les quatre matins, ce serait une erreur", a-t-il déclaré sur Europe-1. "Bien sûr, on maintient le bouclier fiscal parce que c'est une mesure de justice comme le plafonnement des niches fiscales".

Le ministre du Budget a expliqué que "le bouclier fiscal, c'est dire à des Français qu'ils ne travailleront pas plus d'un jour sur deux pour l'Etat". "Ce sont des Français qui paient déjà beaucoup d'impôts et il est logique que, dans l'impôt, il y ait un plafonnement à cet impôt".

"Si vous ne plafonnez pas le taux de pression fiscale, les gens s'en vont", a souligné Eric Woerth. "Il y a des gens qui reviennent en France et moins de gens qui s'en vont, 15% de moins qu'auparavant".

Le bouclier fiscal a coûté 458 millions d'euros en 2008 et bénéficié à 13.998 contribuables sous forme de restitution d'impôt en 2008, pour un gain moyen de 33.000 euros, précisent "Le Figaro" et "Les Echos", citant le bilan de la loi "Travail, emploi, pouvoir d'achat", envoyé par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, deux jours avant l'examen du collectif budgétaire à l'Assemblée. AP

ljg/ma

franline a écrit:20 avec des millions en poche , ce n'est pas si rien que ça.Surtout s'ils investissent en France et non à l'étranger ....et tu oublies de dire que certains ne partent finalement pas ....
mais je maintiens qu'il faut faire le grand ménage dans les niches fiscales , les rendre plus transparent et surtout plus efficace pour le commun des mortels ! investir pour éviter de payer trop d'impôts c'est bien mais, ces investissements devraient être pour la création d'emplois et non la créations de rentes .

franline a écrit:pas besoin de paradis fiscaux pour partir David .... des pays aillant un système moins gourmand en terme de fiscalité suffit .
Et nous avons déjà expliqué qu'en fait si peu de gens de reviennent c'est que la majorité de ceux qui s'y refusent encore n'ont pas envie de chambouler leur vie , leur quotidien , la scolarité de leurs gosses , revendre un bien , faire perdre a son conjoint son job ,....pour une mesure qui n'est pas inscrite dans la constitution , la rendre intouchable.

franline a écrit:tu le paies comment David ? moi je paie moins d'impôts grâce au paquet fiscal : déduction des intérêts d'emprunt c'est tout . cette année je déduirais 20%....je consommes donc plus mais j'en mets aussi de coté par précaution .

franline a écrit:je ne comprends toujours pas .
En fait , au lieu de faire payer les riches je propose que l'Etat ET les collectivités locales se rincent moins sur nos impôts ..... et qu'ils en distribuent un peu mieux le contenu !