le tieur fou était soigné en psychiatrie
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le tieur fou était soigné en psychiatrie
C’est un homme mort que les policiers de la BRI (brigade de recherches et d’intervention) ont découvert hier au douzième étage d’un immeuble du boulevard Auguste-Blanqui, dans le XIII e arrondissement de Paris. François G., un forcené de 45 ans qui avait tiré sur un passant le matin, avant de se retrancher chez lui en prenant sa propre mère en otage, est vraisemblablement décédé lors d’un échange de coups de feu avec les policiers.
A moins qu’il ne se soit lui-même donné la mort, ce que devrait déterminer l’autopsie ce matin.
Vers 8 heures, François G., soigné depuis plusieurs années à l’hôpital Sainte-Anne pour des problèmes psychiatriques, et qui a interrompu son traitement voici quelques jours sans qu’on en connaisse les raisons, déambule en bas de chez lui. Très agité depuis la veille, l’homme est armé d’un pistolet de calibre 7,65 qu’il pointe vers le premier venu. A deux reprises, le forcené tire sur sa victime, qui parvient, blessée, à se réfugier à la station de métro.
De multiples facettes
François G., lui, court se retrancher dans l’appartement qu’il partage avec sa mère. Un lieu où il accumule les armes : des poignards de chasse, quatre carabines 22 long riffle et six pistolets dont un 357 magnum pour lequel il possédait un permis, en dépit de ses troubles psychiatriques. « De quoi faire un carnage », selon une source proche de l’enquête. François G., féru de poésie et grand nageur, ne faisait aucun mystère de sa passion pour le tir. Il était inscrit dans un club des Yvelines.
Vers 11 heures, alors que les enquêteurs de la brigade criminelle et de l’antigang tentent de négocier, l’homme ouvre la porte. Il blesse alors l’un des policiers à une main, entraînant un tir de riposte. Sa mère, traumatisée, s’enfuit. Vers 12 h 15, n’entendant plus aucun bruit, les policiers donnent l’assaut, et découvrent son corps manifestement atteint d’une balle à bout portant.
Qui était vraiment François G. ? Tour à tour décrit comme « étrange », « effrayant », sujet à des crises de rage et capable, comme la nuit précédant le drame, de sonner à la porte de ses voisins, une arme à la main, il pouvait aussi présenter un autre visage. Celui d’un homme « touchant » et « cultivé », selon l’un de ses proches. Les policiers vérifiaient hier si cet homme aurait pu être l’auteur des lettres de menaces reçues par plusieurs élus.
c'est quand même risqué de permettre l'inscription d'un malade mental dans un club de tir , c'est à dire de l'autoriser à posséder des armes !
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