Continental : les 1100 emplois de l’usine de Clairoix menacés
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Continental : les 1100 emplois de l’usine de Clairoix menacés
Continental : les 1100 emplois de l’usine de Clairoix menacés
France Info - 15:56
Les entreprises allemandes ressentent également la crise , et ils vont dégraisser pour commencer dans leurs usines à l'atranger .
Et que dit l'UE ??
France Info - 15:56
Confronté aux difficultés du marché de l’automobile, le fabricant allemand de pneumatiques Continental, pourrait fermer son usine de Clairoix dans l’Oise. Selon le directeur de l’usine, Louis Forzy, "c’est une éventualité qui doit être prise au sérieux, puisque le niveau de demande de nos clients est très faible par rapport à l’année dernière".
Si la condamnation du site est confirmée lors du comité central d’entreprise extraordinaire du 16 mars, elle signerait la plus importante vague de licenciements en France depuis le début de la crise dans le secteur automobile. En effet, l’usine emploi environ 1 100 personnes.
La prévision de production de l’usine de Clairoix a été revue à la baisse pour 2009 : 6 millions de pneus devraient être fabriqués contre 7 millions en 2008.
En janvier, Claroix a perdu le marché des pneus de référence pour Toyota, une de ses exclusivités. Le marché avait été transféré au site de Sarreguenimes (Moselle), pour des raisons d’équipements selon la direction.
Autre coup dur pour le secteur automobile : le constructeur allemand Volkswagen va supprimer d’ici à la fin de l’année tous ses emplois intérimaires. Fin 2008, ils étaient 16.500 à travailler pour VW.
"C’est moche pour les personnes concernées. Mais il n’y a pas d’autre solution", a estimé le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn.
Les entreprises allemandes ressentent également la crise , et ils vont dégraisser pour commencer dans leurs usines à l'atranger .
Et que dit l'UE ??
Re: Continental : les 1100 emplois de l’usine de Clairoix menacés
Continental Clairoix: la direction à Nice, les salariés à Sarreguemines
Le ministère public a demandé mardi au tribunal de Sarreguemines (Moselle) de "suspendre" la procédure de fermeture de l'usine Continental de Clairoix (Oise) alors que se tenait à Nice un comité central d'entreprise (CCE) sans représentants du personnel.
Le ministère public a demandé mardi au tribunal de Sarreguemines (Moselle) de "suspendre" la procédure de fermeture de l'usine Continental de Clairoix (Oise) alors que se tenait à Nice un comité central d'entreprise (CCE) sans représentants du personnel.
http://www.france24.com/fr/20090331-continental-clairoix-direction-a-nice-salaries-a-sarreguemines
Estimant devant la chambre civile du tribunal de grande instance que "le processus de fermeture (de Clairoix) était déjà bien avancé", le procureur Christophe Mira a estimé qu'"il y avait là quelque chose de problématique qui pouvait justifier une suspension de la procédure légale en cours".
Le juge des référés, Elisabeth Rigal, statuera le 21 avril sur la légalité de la procédure d'information et de consultation du personnel.
Les syndicats avaient assigné la direction du fabricant allemand de pneumatiques devant le juge des référés en arguant qu'il avait décidé de fermer le site, qui compte 1.120 salariés, avant même d'en informer le CCE et le comité d'établissement (CE).
Lors d'une audience qui a duré près de quatre heures, l'avocat des salariés, Me Ralph Blindauer, a rappelé au juge Elisabeth Rigal qu'en 2007, ses mandants avaient accepté de revenir aux 40 heures de travail hebdomadaire "après que la direction leur eut donné l'assurance que le site ne serait pas fermé avant 2012".
"Aujourd'hui, ces +escrocs+ se dédisent de la parole donnée alors que le site a réalisé 17 millions d'euros de bénéfices en 2008", a tonné l'avocat.
Pour les conseils de Continental France, la fermeture de Clairoix "a toujours été présentée, conformément au code pénal civil, comme un projet basé sur des difficultés économiques". "Une entreprise a encore le droit de se réorganiser dès lors qu'elle le fait dans le respect du code du Travail", a plaidé Me Patrick Thiebart.
L'annonce du juge des référés a été saluée par les applaudissements nourris de quelque 550 ouvriers de Clairoix qui, venus en voiture et en camionnette de l'Oise, avaient attendu sur les marches du palais de justice l'issue des débats.
Pendant ce temps, à Nice, les représentants du personnel de Continental Clairoix ont fait une brève apparition à un CCE de la firme, prévu initialement à Reims mais délocalisé pour des "raisons de sécurité".
Dans la matinée, ils s'étaient abstenus de participer à la première partie de la réunion au cours de laquelle la direction devait expliquer les motivations économiques du projet de fermeture.
Ils ont lu une déclaration dénonçant la violation des accords de 2007, qui prévoyaient la pérennité du site jusqu'en 2012, et ils ont procédé à la nomination d'un expert-comptable dans le cadre du droit d'alerte que les organisations syndicales entendent faire valoir.
"On est parti au bout de dix minutes. On n'a pas voulu rester une minute de plus à Nice, c'est pas notre monde", a déclaré un responsable CFTC, Antonio Da Costa.
La direction a indiqué qu'un prochain CCE se tiendrait le 20 avril dans un lieu encore indéterminé, "pour essayer d'avoir un dialogue qui ne soit pas escamoté".
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