Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
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Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
jean Claude assez de mauvaise foi , j'ai édité ton insulte à l'égard de Franline !
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Jean-Claude a écrit:livaste a écrit:Ce n'est pas la peine d'insulter si tu veux que tout le monde te respecte , Jean Claude .
Je pense qu'on peut échanger sans s'insulter , sans altercation , même si certains échanges peuvent être musclés .
Désolé mais certaines me respectent en m'envoyant des MP d'encouragements et je les en remercie !
Je n'ai insulter personne ... j'ai seulement dit qu'il y en avait sur ce forum qui défendait une cause ( ce qui est leur droit ) mais en démolissant systématiquement les arguments de leur interlocuteur quitte à formuler des grossières confusions !
J'en ai plus que marre de me faire contredire de façon systématique par la même personne qui a tous les pouvoirs y compris de déplacer dans "faits divers" mes posts, et de ce fait n'ai plus du tout envie de poursuivre de débats sur ce forum pour le moment !
j'y peux strictement rien si tu n'acceptes pas la contradiction !c'est un comble ! je devrais fermer ma gueule et te laisser débiter ta propagande merdique ? elle est bien bonne celle là ! en attendant , il y a encore des sujets postés par toi sur lesquels j'ai préféré ne pas intervenir car vois-tu .... ta mauvaise foi est telle qu'il est parfois préférable de zapper sur d'autres sujets .
je trouve gravissime que tu critiques le fait qu'on te contredise mais que tu demandes de l'échange !!!! souhaites tu des échanges qui vont dans le même sens ... tout le monde il est beau il est gentil , tout le monde DOIT penser comme toi comme ça le "gentil" Jean-Claude qui se fait plaindre en MP sera content et tout joyeux , il se sentira fort et valeureux .... moi perso j'en ai rien a battre ; la seule chose qui motive ces "encouragements" c'est pour faire de l'anti-sarko" à toutes les sauces que ça vienne des gauchistes ou des frontistes !
donc l'argument n'est pas terrible ....pauvre Jean-Claude va !
En attendant pour ma part je n'attends rien de particulier , mon rôle ici n'est que de défendre mes opinions , mes convictions et effectivement modérer ! quand j'estime qu'un sujet mérite les faits divers , je bascule ! tout comme j'ai basculé un des miens dans de bric et de broc puisque Shimmy a eu la "gentillesse" de me faire part de sa double existence sur le forum ! je m'applique donc les même règles même si j'estimais que mon sujet allait mieux dans "actualité française" .
Mise à part le fait que tu t'écharnes à mettre ta propagande longue à rallonge ,j'ai aussi le DROIT de défendre mes idées .
Si j'estime qu'une idée est mauvaise je ne me gêne pas pour le dire (fret maritime par exemple! la politique de l'UE aussi ! et pourtant sarko est un européiste convaincu .... moi je suis loin de l'être! le lâché de prise sur la Guadeloupe je n'approuve pas ! mais j'ai voté POUR LA DROITE , un programme qui correspond a mes IDEES et pour le moment je suis toujours en phase avec la politique gouvernementale que ça te plaise ou pas !
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Sur les conseils de LIVASTE ... je ne répndrai à aucune de tes provocations, et cesse de me plaindre maintenant car ce n'est pas moi le plus à plaindre !
SALUT !
SALUT !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Pourtant, j'aimais bien quand on lui en mettait plein la tête à Franline!
Je suis en train de faire un forum.....je te tiens au courant.
Je suis en train de faire un forum.....je te tiens au courant.
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Tu te parles tout seul Jean-Claude ?
et tu te réponds ?
et tu te réponds ?
plume- Admin
- Nombre de messages : 1296
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Non ! C'est la copie d'un MP reçu d'un membre de ce forum !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Ca n'a donc rien à faire dans ce topic.
Merci d'éviter ce genre de post.
Merci d'éviter ce genre de post.
plume- Admin
- Nombre de messages : 1296
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
plume a écrit:Tu te parles tout seul Jean-Claude ?
et tu te réponds ?
je pense comme Anna .... oxana ou pirouette ? ma fille de 14 ans me posait cette question ...pourquoi avoir plusieurs pseudos ? moi de lui répondre que je n'en voyais pas l'utilité ...et elle de me répondre .... pour se répondre a soi-même !
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Les entreprises de Guadeloupe sous protection
Par LEXPRESS.fr, publié le 02/03/2009 14:50
il semble en effet préférable de protéger les commerçants vu les actes anti-démocratiques qu'ont fait subir le LKP à leur encontre !
Par LEXPRESS.fr, publié le 02/03/2009 14:50
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-entreprises-de-guadeloupe-sous-protection_744067.html
Le collectif LKP a l'intention de passer dans chaque entreprise de l'île pour faire signer l'accord salarial. Afin d'éviter les incidents, le préfet a décidé de déployer des gendarmes mobiles.
Le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges a annoncé ce lundi la mise en place de gendarmes mobiles pour "éviter l'irruption de manifestants dans les entreprises", alors que le LKP veut y passer pour faire signer l'accord salarial négocié vendredi. "On peut difficilement imaginer qu'un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur", a déclaré le préfet.
Il a précisé qu'un "dispositif de prévention de la gendarmerie mobile pour empêcher incidents et irruptions dans les entreprises a été mis en place" au centre commercial Destrelland et dans la zone industrialo-commerciale de Jarry, tous deux situés à Baie-Mahault, localité où le collectif menant la grève a appelé à manifester lundi.
"Demain, nous venons en tennis"
"L'adhésion d'une entreprise à un accord interprofessionnel repose sur le volontariat", a souligné Nicolas Desforges, quelques heures après l'annonce par le leader du LKP, Elie Domota, de l'organisation d'un rassemblement lundi matin, face au centre commercial Destrelland. Un hypermarché Carrefour, plusieurs supermarchés et plus de 150 boutiques y sont implantés.
"Non seulement nous allons demander l'extension de l'accord, mais nous allons passer d'entreprise en entreprise pour le faire signer", avait annoncé Elie Domota devant près de 3000 personnes dimanche soir. "Demain, nous venons en tennis", a-t-il ajouté, sans plus de précision.
Selon le préfet, "une réunion technique regroupant Etat, LKP et représentants de la grande distribution est prévue lundi pour boucler la liste des produits susceptibles de faire l'objet d'une baisse de prix."
il semble en effet préférable de protéger les commerçants vu les actes anti-démocratiques qu'ont fait subir le LKP à leur encontre !
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Guadeloupe : le Medef refuse toujours de plier, l'État critiqué
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/guadeloupe-le-medef-refuse-toujours-de-plier-l-etat-critique/920/0/322096
Le Medef refuse toujours d'appliquer l'accord sur l'augmentation des bas salaires de 200 euros paraphé vendredi en Guadeloupe par le Collectif contre l'exploitation LKP et plusieurs syndicats patronaux minoritaires. Le dirigeant local du Medef Willy Angèle ne cesse de justifier son refus de signer ce document qui prévoit le financement d'une hausse salariale par les entreprises de 50 euros, les collectivités locales de 50 euros et de 100 euros pour l'État. "Après ce que nous venons de vivre, il est très difficile pour les entreprises de prendre l'engagement de se substituer au bout de deux ans aux primes de l'État et des collectivités locales" et verser la participation de 100 euros, répète Willy Angèle.
La sortie de crise semblant incertaine , le gouvernement tente de contourner l'obstacle. Le délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer Patrick Karam a donc demandé lundi à l'organisation patronale de verser la prime de vie chère pour les salaires inférieurs à 1,4 Smic. L'adoption de cette mesure devrait poser moins de difficultés puisqu'elle a été proposée par le Medef lui-même lors des négociations.
Pour Laurence Parisot, interrogée mardi matin sur RTL , Willy Angèle devrait donner son feu vert dans les meilleurs délais pour que toutes les entreprises de l'île appliquent "des bonus spécifiques, des primes de pouvoir d'achat" proches ou équivalentes à 200 euros. L'adoption d'une telle mesure permettrait une "sortie de crise honorable", a soufflé Patrick Karam. "Il ne faut pas que ça dure longtemps parce que l'économie de la Guadeloupe est au bord du gouffre. Il va y avoir de toute façon des dégâts considérables liés à la longueur de ce conflit", a déclaré François Fillon sur Europe 1 depuis le marché de Rungis.
Le LKP montre ses muscles
Mais pour mettre fin à la crise sociale qui fait rage depuis plus de six semaines, reste à compter sur un assouplissement de la ligne du LKP. Or, pour l'heure, le collectif entend contraindre les entreprises pour leur faire signer l'accord sur l'augmentation des bas salaires de 200 euros. Dimanche, leur chef de file, Élie Domota, a exigé la généralisation de l'accord et a annoncé l'intention du LKP de "passer d'entreprise en entreprise" pour faire signer ce texte. "Il n'est pas question en particulier que le LKP aille, comme il l'a indiqué, dans chaque entreprise pour forcer les dirigeants à accepter des augmentations de salaire. Ça n'est pas comme ça que fonctionne la République. Je dis notamment au LKP que l'ordre public doit être restauré, le travail doit reprendre", a martelé François Fillon à l'intention du collectif guadeloupéen.
Le Medef local peut compter sur le soutien de Laurence Parisot. Cette dernière a mis les points sur les i, jugeant que l'accord paraphé vendredi est bien impossible à signer pour son organisation patronale. "On sait que l'économie guadeloupéenne est KO. Comment voulez-vous que l'on s'engage ?!", s'est-elle exclamée en rappelant qu'"un engagement financier rend cet accord mortel pour les entreprises". Willy Angèle a placé des chiffres sur les craintes exprimées par la présidente du Medef : selon lui, il faut tabler sur des dépôts de bilan à la pelle et sur 10.000 à 14.000 suppressions d'emplois en raison de la grève, avec un taux de chômage passant de 23 % à 30 %.
Autre pomme de discorde : le préambule politique de l'accord. Ce dernier avance qu'il "faut lutter contre un système économique de plantation. Il s'agit d'amener les patrons à reconnaître qu'ils ont fait perdurer une économie d'esclavagiste. On ne peut pas les faire signer cela !", s'est indignée Laurence Parisot. Et de conclure : "L'État n'a pas tenu son rôle (...). Dès le depart, les choses ont été mal engagées et l'État n'a pas permis que les négociations se déroulent de façon normale. Les menaces et les violences de la part du LKP n'ont pas permis les conditions d'un dialogue social comme cela existe partout ailleurs."
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/guadeloupe-le-medef-refuse-toujours-de-plier-l-etat-critique/920/0/322096
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
je me demande pourquoi là bas ils ne respectent pas ou , ne font pas respecter le service minimum en période de grèves .... pourquoi le LKP n'est pas pénalisé par ses actes d'intimidations sur les commerçants ? pourquoi les élus ne réagissent pas ?
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Guadeloupe : la rhétorique marxiste du LKP
Par Yves Thréard le 3 mars 2009 18h37
http://blog.lefigaro.fr/threard/2009/03/antilles-la-rhetorique-marxist.html
Par Yves Thréard le 3 mars 2009 18h37
Le modèle économique guadeloupéen, et plus généralement ultramarin, doit être incontestablement revu de fond en comble. Il conviendrait notamment de développer le commerce des DOM avec leurs voisins directs, et de réduire la part des importations - aux coûts prohibitifs - venant de métropole. Second axe : supprimer les situations de monopole en favorisant la concurrence, comme l'exigent d'ailleurs les règles de l'Union européenne.
Néanmoins, pour traduire le climat des négociations entre le LKP (Collectif contre la profitation) et les organisations patronales en Guadeloupe, il n'est pas inutile de connaître les termes du préambule de l'accord que répugnent à signer la plupart des employeurs. Un exemple de rhétorique marxiste et tiers-mondiste digne des années 1970 qui en dit long sur les intentions d'Elie Domota et de ses compagnons de lutte :
"Considérant que la situation économique et sociale actuelle existant en Guadeloupe résulte de la pérennisation du modèle de l'économie de plantation.
Considérant que cette économie s'appuie sur des rentes de situation de monopole, des abus de positions dominantes qui génèrent des injustices.
Considérant que ces injustices touchent aussi bien les travailleurs que les acteurs économiques endogènes.
Considérant que ce sont autant d'obstacles au développement économique endogène et à l'épanouissement social.
Considérant la nécessité de faire tomber tous ces obstacles en instaurant un ordre économique nouveau prônant une revalorisation du travail de chacun (chefs d'entreprise et salariés) et promouvant de nouveaux rapports sociaux..."
On comprend mieux que seules les organisations d'employeurs téléguidées par le LKP acceptent de marcher au pas.
http://blog.lefigaro.fr/threard/2009/03/antilles-la-rhetorique-marxist.html
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Je pense qu'il s'agit plus d'un mouvement trotskyste que Marxiste.
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
David a écrit:Je pense qu'il s'agit plus d'un mouvement trotskyste que Marxiste.
oui , tu as sans doute raison .
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Le leader du LKP affirme que les chefs d'entreprise devront appliquer la hausse des salaires ou quitter l'île.
Élie Domota a-t-il tombé le masque ? Jeudi soir, sur Télé Guadeloupe, le leader du LKP a adressé une menace aux patrons qui refuseraient d'appliquer une augmentation de 200 € net pour les salariés situés au-dessous de 1,4 smic : «Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe», a-t-il lancé.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/07/01002-20090307ARTFIG00212-guadeloupe-elie-domota-menaceles-patrons-.php
Bravo la démocratie .... et l'Etat négocie avec ce type ...c'est pathétique !
Élie Domota a-t-il tombé le masque ? Jeudi soir, sur Télé Guadeloupe, le leader du LKP a adressé une menace aux patrons qui refuseraient d'appliquer une augmentation de 200 € net pour les salariés situés au-dessous de 1,4 smic : «Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe», a-t-il lancé.
Certes, Domota n'en est pas encore à dire «la valise ou le cercueil», comme le fit le FLN au sujet des pieds-noirs. Mais quand il explique que «nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage», la ligne jaune n'est pas loin d'être franchie. Ses propos, même s'il s'en défend, transpirent le racisme. Surtout lorsque l'on sait que, pour avoir eu la tête tranchée sous la Révolution, il n'y a plus en Guadeloupe, contrairement à la Martinique, de békés. Mais juste des descendants de «blancs pays» venus faire fortune au milieu du XIXe siècle. Soit bien après l'esclavage.
Certes, officiellement toujours, Élie Domota ne parle d'indépendance. Il se contente juste de dénoncer les pratiques de «l'État colonial» dont les sous sont pourtant toujours les bienvenus. Quant aux journalistes parisiens, ce sont, pour lui, des «journalistes étrangers».
Des cas de tabassages
Nationaliste, Élie Domota ? Il ne parle pas de préférence nationale. Mais juste de préférence locale à l'embauche ! Pourtant, celui qui assure que tous les postes de cadres dans l'administration sont occupés par des «métros» est lui-même directeur adjoint de l'ANPE. Et bénéficie, à ce titre, d'une surrémunération de 40 %. Comme 37 % de la population active de l'île.
Au final, que veut Domota ? S'est-il laissé griser, lui que personne ne connaissait il y a trois mois au-delà des côtes guadeloupéennes, par sa médiatisation ?
Au début, son combat pouvait passer pour légitime. Avec les 46 organisations syndicales et associatives qui forment le LKP, le collectif «contre la profitation», Domota a posé un certain nombre de «vraies» questions. Il a mis le doigt là où cela pouvait faire mal. Comme pour certaines situations de quasi-monopole, notamment dans la grande distribution. Ou dans la dénonciation d'une économie sous perfusion, parce que dépendante des importations et incapable de vivre de ses exportations. Au départ, dans sa grande majorité, la population ne pouvait que le suivre. Les questions étaient les bonnes. Mais les pratiques du LKP ont montré leurs limites. La question même de l'État de droit en Guadeloupe s'est posée et continue de se poser.
Les chefs d'entreprise et les commerçants non grévistes ont été obligés de baisser le rideau sous les pressions. Voire les menaces. Des cas de tabassages ont été signalés. Vendredi, après sept semaines de grève générale, Domota a encore appelé ses troupes à continuer de bloquer les entreprises qui n'appliqueraient pas l'accord signé par une partie du patronat local.
Domota initie-t-il une nouvelle méthode de «dialogue» social ? Dans les cortèges du LKP, les portraits du Che Guevara n'étaient jamais loin. Quant aux élus locaux, ils sont étonnamment restés absents de ce conflit qui semble les dépasser. Malgré ses pratiques, Domota, qui n'a aucun mandat électif, a néanmoins trouvé une «légitimité» à la table des négociations avec l'État. Se rêve-t-il en «libérateur» de la Guadeloupe ? Pour beaucoup de Guadeloupéens, «après l'Éternel, il y a Domota» ! Pour d'autres, en revanche, ce serait une catastrophe.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/07/01002-20090307ARTFIG00212-guadeloupe-elie-domota-menaceles-patrons-.php
Bravo la démocratie .... et l'Etat négocie avec ce type ...c'est pathétique !
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Guadeloupe : l'État ne paiera pas les grévistes
Après 44 jours d'un conflit très dur, les administrations vont être confrontées au difficile décompte des grévistes.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/06/01002-20090306ARTFIG00005-guadeloupe-l-etat-ne-paiera-pas-les-grevistes-.php
Domota a gagné 10% de chômage en plus .... comment faire payer des entreprises qui ferment faute d'activités ?
ils assument ce qu'ils ont provoqué ! blocages , menaces ... une plainte collective contre le LKP et son leader devrait être lancé ! comment vont-ils déterminer QUI faisaient grève dans ce contexte ? vont-ils pénaliser toute la population alors qu'elle était dans l'impossibilité de faire autrement ? ... sont-ils soumis a un préavis de grève ou non ?
En tout cas , Bomota devrait se remettre en question , il est honteux de se plaindre quand on a un salaire de 40% supérieur avec sécurité d'emploi à la clé alors même qu'il a bousillé l'économie de l'île , a contribué a faire mettre la clé sous la porte a un millier d'entrepreneurs , contribuer à augmenter de 10% le chômage ! il devrait être viré de son Poste !
Après 44 jours d'un conflit très dur, les administrations vont être confrontées au difficile décompte des grévistes.
Après l'accord conclu dans la nuit de mercredi à jeudi entre les services de l'État et le LKP, qui a mis fin à la grève générale entamée en Guadeloupe le 19 janvier dernier, la question subsidiaire est, comme souvent en fin de conflit social dur : les quarante-quatre jours de grève seront-ils payés dans la fonction publique ?
À Paris, on est formel : «Il ne saurait en être question !», assurait jeudi au Figaro un responsable gouvernemental. «C'est pas le genre de Sarkozy», glissait-il encore. Les retenues sur salaire seront néanmoins, selon lui, «étalées dans le temps». Peut-être sur six ou sept mois. Si cela devait être confirmé, en Guadeloupe, les chefs de services des administrations concernées prévoient déjà de s'arracher les cheveux. Comment savoir en effet qui faisait vraiment grève ou pas lorsqu'il y avait des barrages sur les routes ? Les contestations risquent d'être nombreuses. Surtout, le LKP laissera-t-il faire ou menacera-t-il de relancer le mouvement ?
«La voie à suivre»
Jeudi, son leader emblématique, Élie Domota, a prévenu : «Nous restons mobilisés dans les jours, les semaines qui viennent, parce qu'aujourd'hui c'est la lutte qui paie.» L'accord conclu mercredi acte en effet incontestablement une victoire du LKP, le collectif «contre la profitation». Ses méthodes jusqu'au-boutistes se sont révélées payantes. Préfigureront-elles de nouvelles pratiques dans les luttes sociales ?
Alors que la Martinique poursuit ses négociations entamées, elles, le 5 février, la Réunion a dès jeudi emboîté le pas à la Guadeloupe avec l'annonce du lancement d'une grève reconductible mardi (lire ci-dessous). En métropole, de nombreuses organisations de gauche et d'extrême gauche, du PCF à Lutte ouvrière, en passant par le NPA, estiment que le LKP «a montré la voie à suivre». Est-ce la promesse de «conflits durs» en métropole ? Olivier Besancenot promet déjà de chercher à «suivre l'exemple» dès que l'occasion se présentera…
Mais, après quarante-quatre longs jours de paralysie totale, peut-on réellement parler de victoires pour les Guadeloupéens ? L'économie locale est exsangue. Beaucoup d'entreprises ont en effet un genou à terre. Le Medef local estime désormais entre 10 000 et 16 000 le nombre probable de licenciements à venir dans le privé. Le chômage, déjà autour de 30 %, devrait donc prendre 10 points ! Le nombre d'entreprises qui devraient mettre la clef sous la porte est aujourd'hui estimé à un millier. Malgré l'aide promise par l'État, beaucoup craignent, dans un second temps, de ne pas pouvoir assumer seules les hausses de salaires, donc de charges.
Jeudi sur RTL, Éric Woerth a néanmoins annoncé que les mesures de soutien à l'ensemble des territoires d'outre-mer coûteront à l'État en 2009 entre «200 à 250 millions d'euros».
Il n'en demeure pas moins que la saison touristique, elle, est fichue. Après 15 000 touristes en moins en janvier, le trafic passager à l'aéroport a chuté de 25,6 % sur les deux premières semaines de février. «Si la tendance se confirme sur tout le mois de février, la perte devrait être d'environ 45 000 passagers», indiquait un communiqué des autorités aéroportuaires.
Depuis une semaine, après avoir enregistré jusqu'à 70 % de fréquentation en moins en février, certains hôtels du Gosier préféraient carrément refuser d'accueillir à nouveau d'éventuels touristes égarés. «Plus assez de personnel», répondait-on.
Les dégâts sont parfois collatéraux. Rosy, propriétaire d'un petit «lolo» (restaurant), a fait en tout, trois couverts mercredi «contre soixante par service en temps normal». Elle aussi envisage de fermer. Au moins provisoirement. Le temps de se relever.
Élie Domota, lui, a salué une «victoire, une étape». Le texte signé mercredi comporte 165 articles, portant aussi bien sur le prix de la baguette, l'embauche d'enseignants, ou des réductions de billets d'avions. L'accord «Jacques Bino», du nom du syndicaliste tué sur un barrage, prévoyant une augmentation de 200 euros des bas salaires lui est annexé.
Mais le Medef local refuse toujours de signer ce dernier point. «D'ici à quelques semaines, il faudra que ça change. Sinon, les travailleurs qui sont dans ces entreprises-là vont se mettre en grève pour exiger eux aussi des augmentations», a prévenu Élie Domota…
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/06/01002-20090306ARTFIG00005-guadeloupe-l-etat-ne-paiera-pas-les-grevistes-.php
Domota a gagné 10% de chômage en plus .... comment faire payer des entreprises qui ferment faute d'activités ?
ils assument ce qu'ils ont provoqué ! blocages , menaces ... une plainte collective contre le LKP et son leader devrait être lancé ! comment vont-ils déterminer QUI faisaient grève dans ce contexte ? vont-ils pénaliser toute la population alors qu'elle était dans l'impossibilité de faire autrement ? ... sont-ils soumis a un préavis de grève ou non ?
En tout cas , Bomota devrait se remettre en question , il est honteux de se plaindre quand on a un salaire de 40% supérieur avec sécurité d'emploi à la clé alors même qu'il a bousillé l'économie de l'île , a contribué a faire mettre la clé sous la porte a un millier d'entrepreneurs , contribuer à augmenter de 10% le chômage ! il devrait être viré de son Poste !
Invité- Invité
Re: Guadeloupe : les pratiques musclées des militants du LKP
Guadeloupe: l'accord fait toujours débat
Le président de la CGPME Guadeloupe refuse toujours de signer l'accord sur une augmentation des bas salaires dans sa version actuelle. Christophe Louis va plus loin, et affirme que le LKP a séquestré des employés pour obtenir la signature de leur société. Elie Domota se réserve le droit d'attaquer en justice.
en gros..10% ne représente rien quand il s'agit du patronat mais représente la France entière quand il s'agit de 8% des salariés français syndiqués .... bel exemple de démocratie , en plus d'être séquestrés pour devoir signer ...
Le président de la CGPME Guadeloupe refuse toujours de signer l'accord sur une augmentation des bas salaires dans sa version actuelle. Christophe Louis va plus loin, et affirme que le LKP a séquestré des employés pour obtenir la signature de leur société. Elie Domota se réserve le droit d'attaquer en justice.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/guadeloupe-l-accord-fait-toujours-debat_746745.html
Malgré l'accord signé le 5 mars dernier, l'heure n'est pas à l'apaisement entre le LKP, collectif à la tête du conflit social en Guadeloupe, et une partie du patronat. Jeudi, le président de la CGPME déclarait que le gouvernement n'allait "probablement pas" étendre à toutes les entreprises privées de Guadeloupe le passage de l'accord qui prévoit une hausse de 200 euros pour les bas salaires.
Ce vendredi, interrogé par LEXPRESS.fr, Christophe Louis, patron de la CGPME Guadeloupe, confirme les propos de son président. "Nous ne pouvons pas prendre la responsabilité de signer cet accord, qui pourrait mettre en grande difficulté les entreprises guadeloupéennes".
Pour lui, la structure de la grande majorité des sociétés de l'île fait qu'un tel accord est économiquement dangereux. "Sur les 10 240 entreprises de Guadeloupe, plus de 10 000 comptent moins de 20 salariés. 9000 emploient moins de 10 personnes. Elles possèdent toutes des trésoreries différentes. Je ne peux pas décider de leur faire financer la hausse de 200 euros sur toute une année."
A l'heure actuelle, à l'exception du Medef et de la CGPME, les autres organisations patronales ont signé le protocole d'accord. Les salariés des sociétés adhérentes aux organisations signataires se verront donc augmenter. Pour les autres, il faut attendre la décision du gouvernement d'étendre ou non l'accord aux autre entreprises. Brice Hortefeux, ministre du Travail, s'exprimera le 20 mars.
Que se passerait-il s'il venait à refuser? "On repartirait pour la grève", craint Christophe Louis, qui tient à préciser que la CGPME est toutefois favorable à un financement d'une hausse des bas salaires. "Il faut s'inspirer de l'accord martiniquais avec une clause de revoyure." En gros, le patronat alloue une prime aux travailleurs, mais il est prévu que les partenaires sociaux se retrouvent dans quelques mois pour voir si les entreprises peuvent continuer à financer la prime.
La CGPME Guadeloupe peut-elle provoquer un nouveau tour de table? Vu son poids, cela paraît difficile. L'organisation regroupe 1200 sociétés à jour de cotisations, soit 10% des sociétés guadeloupéennes. Par rapport au nombre total de salariés sur l'île, la proportion est encore moins importante. Au manque de représentativité de la GCPME, Christophe Louis rétorque que la signature des patrons qui se sont engagés en faveur de l'accord a été arrachée par le LKP. "Dans ces entreprises, le LKP a séquestré des employés pour faire pression".
Une affirmation que rejette Elie Domota, qui se réserve le droit de porter plainte pour diffamation. Christophe Louis maintient pourtant ces accusations. Entre le collectif et la CGPME, le torchon brûle. Pour Elie Domota, le patron "ne représente rien du tout. Il essaye de diaboliser les organisations syndicales".
Aujourd'hui, petit à petit, toutes les entreprises sont en train de signer l'accord, assure le porte-parole du LKP: "Ce vendredi matin, le groupe Hayot, le plus gros importateur des Caraïbes (adhérent au Medef, ndlr), a signé l'accord." Ce qui lui fait dire que le Medef s'est joint au protocole d'accord. A ses yeux, la CGPME fait figure de dernier résistant. L'organisation réplique que seules les grandes sociétés qui peuvent se permettre de financer les hausses de salaires signent l'accord. Pour mettre fin au conflit le plus rapidement possible.
en gros..10% ne représente rien quand il s'agit du patronat mais représente la France entière quand il s'agit de 8% des salariés français syndiqués .... bel exemple de démocratie , en plus d'être séquestrés pour devoir signer ...
Invité- Invité
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