Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
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Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Guadeloupe: le collectif LKP rejette la proposition des élus
Le «collectif contre l'exploitation» (LKP) refuse la proposition de sortie de crise des présidents de gauche de la région et du département. «Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie», a assuré le leader du LKP après une manifestation.
Des élus des Antilles françaises, paralysées par des grèves, ont appelé samedi à "assouplir" ces mouvements en raison de leur impact sur l'économie et la vie quotidienne, tandis que des milliers de manifestants ont défilé en Guadeloupe pour maintenir la pression.
A Pointe-à-Pitre, où le "collectif contre l'exploitation" (LKP) a lancé le mouvement il y a près d'un mois, Victorin Lurel, président PS du conseil régional, et Jacques Gillot, président (app-PS) du conseil général, ont demandé un "assouplissement de la grève générale pour que le pays vive plus normalement". Ils ont également souhaité être reçus par le président Nicolas Sarkozy.
Alors que les établissements scolaires restent fermés et que les manifestants contraignent régulièrement les commerces à fermer, les deux élus ont proposé l'octroi pendant quelques mois d'une "prime salariale" de 100 euros mensuels aux salariés touchant moins de 1,4 fois le SMIC. Selon eux, une telle mesure pourrait permette de relancer les discussions entre grévistes et patronat.
Mais le leader du LKP Elie Domota a récusé cette proposition, appelant l'Etat et le patronat à "tenir leurs engagements" en paraphant l'accord signé la semaine dernière qui prévoit une augmentation de 200 euros pour les bas salaires via des exonérations de charges.
"Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie", a-t-il prévenu, prenant pour preuve les milliers de guadeloupéens qui ont défilé au Moule samedi après-midi, une ville côtière où il y a 57 ans des ouvriers furent tués par les forces de l'ordre dans ce qui a été baptisé "le massacre de la Saint-Valentin".
Elie Domota a durci le ton en accusant l'Etat de vouloir "tuer les Guadeloupéens" en envoyant des renforts de gendarmes. Selon plusieurs sources, il y a eu une relève mais pas d'envoi de forces supplémentaires.
La députée PRG de Guyane Christiane Taubira, qui participait à la manifestation, a condamné la "consolidation des pouvoirs de castes" et notamment celle des békés, descendants d'anciens colons.
De longues files d'attente se sont formées samedi matin devant les stations-services réquisitionnées dans la banlieue de Pointe-à-Pitre, où un hypermarché a rouvert en présence d'un important dispositif de sécurité. Des dizaines d'acheteurs en sont sortis les chariots remplis à ras bord. Aucun incident n'a été relevé, mais devant l'établissement un gendarme a déclaré craindre un "durcissement".
En Martinique, paralysée depuis 10 jours, plusieurs parlementaires - dont Alfred Almont (UMP), Louis-Joseph Manscour (PS) et Alfred Marie-Jeanne (MIM, indépendantiste) - avaient invité vendredi à "desserrer l'étau" de la grève.
Le collectif menant le mouvement a quitté les négociations samedi après-midi, après un différend avec la grande distribution. Un accord prévoyait une baisse de 20%, mais les distributeurs veulent l'appliquer à des articles spécifiques, les grévistes à des gammes de produits
Rentré la veille des Antilles, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a entamé samedi des consultations avec le Haut Commissaire aux solidarités, Martin Hirsch, pour accélérer la mise en place du RSA dans les DOM.
Samedi, le mouvement a fait tâche d'huile à La Réunion. Une centaine de manifestants ont fait irruption dans un hypermarché de Saint-Denis, distribuant des tracts contre la vie chère.
Selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest dimanche, 63% de Français n'excluent pas une extension en métropole.
Source : Libération.fr
Le «collectif contre l'exploitation» (LKP) refuse la proposition de sortie de crise des présidents de gauche de la région et du département. «Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie», a assuré le leader du LKP après une manifestation.
Des élus des Antilles françaises, paralysées par des grèves, ont appelé samedi à "assouplir" ces mouvements en raison de leur impact sur l'économie et la vie quotidienne, tandis que des milliers de manifestants ont défilé en Guadeloupe pour maintenir la pression.
A Pointe-à-Pitre, où le "collectif contre l'exploitation" (LKP) a lancé le mouvement il y a près d'un mois, Victorin Lurel, président PS du conseil régional, et Jacques Gillot, président (app-PS) du conseil général, ont demandé un "assouplissement de la grève générale pour que le pays vive plus normalement". Ils ont également souhaité être reçus par le président Nicolas Sarkozy.
Alors que les établissements scolaires restent fermés et que les manifestants contraignent régulièrement les commerces à fermer, les deux élus ont proposé l'octroi pendant quelques mois d'une "prime salariale" de 100 euros mensuels aux salariés touchant moins de 1,4 fois le SMIC. Selon eux, une telle mesure pourrait permette de relancer les discussions entre grévistes et patronat.
Mais le leader du LKP Elie Domota a récusé cette proposition, appelant l'Etat et le patronat à "tenir leurs engagements" en paraphant l'accord signé la semaine dernière qui prévoit une augmentation de 200 euros pour les bas salaires via des exonérations de charges.
"Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie", a-t-il prévenu, prenant pour preuve les milliers de guadeloupéens qui ont défilé au Moule samedi après-midi, une ville côtière où il y a 57 ans des ouvriers furent tués par les forces de l'ordre dans ce qui a été baptisé "le massacre de la Saint-Valentin".
Elie Domota a durci le ton en accusant l'Etat de vouloir "tuer les Guadeloupéens" en envoyant des renforts de gendarmes. Selon plusieurs sources, il y a eu une relève mais pas d'envoi de forces supplémentaires.
La députée PRG de Guyane Christiane Taubira, qui participait à la manifestation, a condamné la "consolidation des pouvoirs de castes" et notamment celle des békés, descendants d'anciens colons.
De longues files d'attente se sont formées samedi matin devant les stations-services réquisitionnées dans la banlieue de Pointe-à-Pitre, où un hypermarché a rouvert en présence d'un important dispositif de sécurité. Des dizaines d'acheteurs en sont sortis les chariots remplis à ras bord. Aucun incident n'a été relevé, mais devant l'établissement un gendarme a déclaré craindre un "durcissement".
En Martinique, paralysée depuis 10 jours, plusieurs parlementaires - dont Alfred Almont (UMP), Louis-Joseph Manscour (PS) et Alfred Marie-Jeanne (MIM, indépendantiste) - avaient invité vendredi à "desserrer l'étau" de la grève.
Le collectif menant le mouvement a quitté les négociations samedi après-midi, après un différend avec la grande distribution. Un accord prévoyait une baisse de 20%, mais les distributeurs veulent l'appliquer à des articles spécifiques, les grévistes à des gammes de produits
Rentré la veille des Antilles, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a entamé samedi des consultations avec le Haut Commissaire aux solidarités, Martin Hirsch, pour accélérer la mise en place du RSA dans les DOM.
Samedi, le mouvement a fait tâche d'huile à La Réunion. Une centaine de manifestants ont fait irruption dans un hypermarché de Saint-Denis, distribuant des tracts contre la vie chère.
Selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest dimanche, 63% de Français n'excluent pas une extension en métropole.
Source : Libération.fr
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
le syndicat qui fait concurrence à la CGT en matière de connerie ..
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
cette info date d'il y a trois jours.
c'est quoi ces tentatives d'intox?
http://www.liberation.fr/politiques/0101319566-guadeloupe-le-collectif-lkp-rejette-la-proposition-des-elus
c'est quoi ces tentatives d'intox?
http://www.liberation.fr/politiques/0101319566-guadeloupe-le-collectif-lkp-rejette-la-proposition-des-elus
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Jean Claude a du mal avec les dates d'articles .
Pour le reste franline, je trouve que les syndicats ont bon dos pour le coup. Ils sont radicaux? Mais regarde jusqu'où il a fallu tomber pour que le gouvernement s'intéresse au problème! Je ne dis pas que ce gouvernement est le seul responsable d'ailleurs, mais ces émeutes sont clairement le fruit de l'indifférence imbécile des derniers gouvernements envers les DOM-TOM...
Pour le reste franline, je trouve que les syndicats ont bon dos pour le coup. Ils sont radicaux? Mais regarde jusqu'où il a fallu tomber pour que le gouvernement s'intéresse au problème! Je ne dis pas que ce gouvernement est le seul responsable d'ailleurs, mais ces émeutes sont clairement le fruit de l'indifférence imbécile des derniers gouvernements envers les DOM-TOM...
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
oui Aurélie il a fallut qu'ils menacent les commerçants qui osaient vouloir ouvrir , qu'ils tabassent même en cas de refus .... aucun respect pour ce genre de procédés dégueulasses !
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Aurélie a écrit:Jean Claude a du mal avec les dates d'articles .
Pour le reste franline, je trouve que les syndicats ont bon dos pour le coup. Ils sont radicaux? Mais regarde jusqu'où il a fallu tomber pour que le gouvernement s'intéresse au problème! Je ne dis pas que ce gouvernement est le seul responsable d'ailleurs, mais ces émeutes sont clairement le fruit de l'indifférence imbécile des derniers gouvernements envers les DOM-TOM...
Pour ce qui concerne les dates ... tout à fait d'accord ! Et pour le reste de ton post également !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Demande toi donc pourquoi ils en viennent là. Je ne cautionne pas les méthodes, mais le Roi Soleil ne daignait toujours pas parler des Dom-Tom après 10 jours de grève générale. Alors forcément ça se termine comme ça. Les événements sont dramatiques et la connerie de nos gouvernants aussi.franline a écrit:oui Aurélie il a fallut qu'ils menacent les commerçants qui osaient vouloir ouvrir , qu'ils tabassent même en cas de refus .... aucun respect pour ce genre de procédés dégueulasses !
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Le risque, c'est que le LKP perde le contrôle du mouvement"
LEMONDE.FR | 17.02.09 | 21h07 • Mis à jour le 18.02.09
Ils habitent Gosier, Sainte-Anne ou Pointe-à-Pitre. Guadeloupéens ou "métros", tous ont constaté une montée des tensions dans l'île. Bloqués chez eux au lendemain des affrontements, ils racontent leur quotidien depuis le début du mouvement.
Monique Mesplé-Lassale, 58 ans, est institutrice à Gosier, une petite commune touristique à 5 km de Pointe-à-Pitre. Lundi 16 février, des manifestants ont construit un barrage sur un pont situé à 100 m de chez elle.
"Ils ont tronçonné d'énormes cocotiers et palétuviers pour bloquer la route. Quand les gendarmes sont arrivés vers 5 heures, survolés par des hélicoptères, j'ai entendu quelques tirs de sommation et des explosions de bombes lacrymogènes. Les jeunes ont caillassé des véhicules. J'avais l'impression d'être en Haïti."
Originaire de métropole, Monique vit en Guadeloupe depuis onze ans. "C'est la première fois depuis le début de la grève qu'une telle violence se produit", dit-elle.
"J'ai discuté en créole avec les manifestants le lendemain. Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas eu de blessés. Par contre certains auraient entendu des insultes comme "chiens" et "sales nègres".
Comme beaucoup de Guadeloupéens, Monique est excédée par "le silence de l'Etat". "Nous sommes traités comme des sous-hommes et c'est ce qui risque de mettre le feu aux poudres".
Mais malgré les violences, l'institutrice continue de soutenir le LKP. "Je ne pense pas qu'il souhaitait de tels débordements. Depuis le début, les syndicats ont mis en place un service d'ordre extraordinaire. Les tensions de la nuit dernière n'étaient pas le fait des manifestants.
Il s'agissait de violences urbaines, perpétrés par des jeunes désœuvrés. Le risque aujourd'hui, c'est que le LKP perde le contrôle du mouvement."
Patrick Picot, 56 ans, est maître de conférence à l'IUFM de Pointe-à-Pitre depuis 2001. Il habite à Sainte-Anne, un petit village touristique à une vingtaine de kilomètres de la capitale. "Quand je suis descendu ce matin, il y avait des barrages un peu partout et des poubelles incendiées. Je suis allé acheter de l'eau de Javel dans une épicerie. Tout le monde parlait des affrontements de la veille. Des dames pestaient en créole contre la casse des panneaux d'affichage : "Ça va trop loin. C'est des cochons", disaient-elles."
Certains collègues de Patrick à l'IUFM partagent cette lassitude. L'universitaire pense que les violences continueront jusqu'à la fin de la semaine. "Le fossé se creuse entre les Guadeloupéens et les "métros". Derrière le LKP, certains portent des revendications ouvertement indépendantistes. Je pense qu'il s'agissait bien d'un mouvement populaire dans les quinze premiers jours, mais les tensions passionnelles l'emportent aujourd'hui. La population est exaspérée par les provocations d'Yves Jégo".
Mais le pire est peut-être à venir. Patrick s'inquiète des conséquences économiques de la grève. "Pour l'instant, les lolos (petites épiceries de quartier) et les marchés de légumes fonctionnent très bien. Mais le chômage risque de grimper. Qu'ils soient Guadeloupéens ou "métros", les petits artisans vont trinquer."
Frantz Cognet, 44 ans, est installé depuis dix ans à Pointe-à-Pitre avec sa femme et ses deux filles. Peintre en bâtiment d'origine guadeloupéenne, il "a connu pire", dit-il. "En 2002, à l'époque du conflit entre les salariés et la direction du groupe pétrolier américain Texaco, Pointe-à-Pitre était en état d'insurrection. L'UGTG (Union générale des travailleurs de la Guadeloupe) avait fait grève et la tension s'était cristallisée en affrontements violents.
Aujourd'hui, le LKP garde quand même le contrôle de la situation. Je m'attendais à davantage de problèmes".
Frantz a continué à travailler malgré la grève générale. "Pour les enfants, on peut compter sur la solidarité familiale. Ma fille de 6 ans et demi qui est en CP n'a pas pu aller à l'école depuis quatre semaines. Pareil pour la crèche de la petite de 2 ans, mais on se débrouille", explique-t-il. En attendant la fin de la crise, le peintre est optimiste. "Les médias nationaux et le gouvernement commencent à se mobiliser. Je pense qu'on va sortir de l'impasse cette semaine".
Marcelle Millard, 56 ans, habite à Gosier. Née en Guadeloupe, elle soutient la grève depuis le début.
A l'en croire, "la vie n'est pas si dure". "J'ai de l'essence et des provisions. A la campagne, tout le monde s'organise et on n'entend pas les gens se plaindre. Il y a des bananiers et un arbre à pain dans le jardin. Je refuse d'aller faire mes courses escortée par des gendarmes." La crise ravive même chez elle de vieux souvenirs. "J'ai l'impression de revivre la situation de mon enfance. A l'époque, il n'y avait pas de gros distributeurs. On se contentait des produits du terroir. Les Guadeloupéens sont habitués à se débrouiller et c'est pour ça que la résistance dure."
Elise Barthet
LEMONDE.FR | 17.02.09 | 21h07 • Mis à jour le 18.02.09
Ils habitent Gosier, Sainte-Anne ou Pointe-à-Pitre. Guadeloupéens ou "métros", tous ont constaté une montée des tensions dans l'île. Bloqués chez eux au lendemain des affrontements, ils racontent leur quotidien depuis le début du mouvement.
Monique Mesplé-Lassale, 58 ans, est institutrice à Gosier, une petite commune touristique à 5 km de Pointe-à-Pitre. Lundi 16 février, des manifestants ont construit un barrage sur un pont situé à 100 m de chez elle.
"Ils ont tronçonné d'énormes cocotiers et palétuviers pour bloquer la route. Quand les gendarmes sont arrivés vers 5 heures, survolés par des hélicoptères, j'ai entendu quelques tirs de sommation et des explosions de bombes lacrymogènes. Les jeunes ont caillassé des véhicules. J'avais l'impression d'être en Haïti."
Originaire de métropole, Monique vit en Guadeloupe depuis onze ans. "C'est la première fois depuis le début de la grève qu'une telle violence se produit", dit-elle.
"J'ai discuté en créole avec les manifestants le lendemain. Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas eu de blessés. Par contre certains auraient entendu des insultes comme "chiens" et "sales nègres".
Comme beaucoup de Guadeloupéens, Monique est excédée par "le silence de l'Etat". "Nous sommes traités comme des sous-hommes et c'est ce qui risque de mettre le feu aux poudres".
Mais malgré les violences, l'institutrice continue de soutenir le LKP. "Je ne pense pas qu'il souhaitait de tels débordements. Depuis le début, les syndicats ont mis en place un service d'ordre extraordinaire. Les tensions de la nuit dernière n'étaient pas le fait des manifestants.
Il s'agissait de violences urbaines, perpétrés par des jeunes désœuvrés. Le risque aujourd'hui, c'est que le LKP perde le contrôle du mouvement."
Patrick Picot, 56 ans, est maître de conférence à l'IUFM de Pointe-à-Pitre depuis 2001. Il habite à Sainte-Anne, un petit village touristique à une vingtaine de kilomètres de la capitale. "Quand je suis descendu ce matin, il y avait des barrages un peu partout et des poubelles incendiées. Je suis allé acheter de l'eau de Javel dans une épicerie. Tout le monde parlait des affrontements de la veille. Des dames pestaient en créole contre la casse des panneaux d'affichage : "Ça va trop loin. C'est des cochons", disaient-elles."
Certains collègues de Patrick à l'IUFM partagent cette lassitude. L'universitaire pense que les violences continueront jusqu'à la fin de la semaine. "Le fossé se creuse entre les Guadeloupéens et les "métros". Derrière le LKP, certains portent des revendications ouvertement indépendantistes. Je pense qu'il s'agissait bien d'un mouvement populaire dans les quinze premiers jours, mais les tensions passionnelles l'emportent aujourd'hui. La population est exaspérée par les provocations d'Yves Jégo".
Mais le pire est peut-être à venir. Patrick s'inquiète des conséquences économiques de la grève. "Pour l'instant, les lolos (petites épiceries de quartier) et les marchés de légumes fonctionnent très bien. Mais le chômage risque de grimper. Qu'ils soient Guadeloupéens ou "métros", les petits artisans vont trinquer."
Frantz Cognet, 44 ans, est installé depuis dix ans à Pointe-à-Pitre avec sa femme et ses deux filles. Peintre en bâtiment d'origine guadeloupéenne, il "a connu pire", dit-il. "En 2002, à l'époque du conflit entre les salariés et la direction du groupe pétrolier américain Texaco, Pointe-à-Pitre était en état d'insurrection. L'UGTG (Union générale des travailleurs de la Guadeloupe) avait fait grève et la tension s'était cristallisée en affrontements violents.
Aujourd'hui, le LKP garde quand même le contrôle de la situation. Je m'attendais à davantage de problèmes".
Frantz a continué à travailler malgré la grève générale. "Pour les enfants, on peut compter sur la solidarité familiale. Ma fille de 6 ans et demi qui est en CP n'a pas pu aller à l'école depuis quatre semaines. Pareil pour la crèche de la petite de 2 ans, mais on se débrouille", explique-t-il. En attendant la fin de la crise, le peintre est optimiste. "Les médias nationaux et le gouvernement commencent à se mobiliser. Je pense qu'on va sortir de l'impasse cette semaine".
Marcelle Millard, 56 ans, habite à Gosier. Née en Guadeloupe, elle soutient la grève depuis le début.
A l'en croire, "la vie n'est pas si dure". "J'ai de l'essence et des provisions. A la campagne, tout le monde s'organise et on n'entend pas les gens se plaindre. Il y a des bananiers et un arbre à pain dans le jardin. Je refuse d'aller faire mes courses escortée par des gendarmes." La crise ravive même chez elle de vieux souvenirs. "J'ai l'impression de revivre la situation de mon enfance. A l'époque, il n'y avait pas de gros distributeurs. On se contentait des produits du terroir. Les Guadeloupéens sont habitués à se débrouiller et c'est pour ça que la résistance dure."
Elise Barthet
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
ce n'est pas leurs revendications qui sont a critiquer ! qui ne comprendrait pas que leur salaire est bradée ? c'est la manière de faire indigne , anti-démocratique , digne d'une dictature !!!! on fait presque comme ça en Afrique pour recruter les enfants soldats .... le LKP n'a juste pas tuer pour exiger .... mais les enfants soldats il les a !!! les assassins d'hier soir ....ils sont juste "maladroit" d'avoir tué un des leur...
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Non seulement leur salaire est inérieur au salaire moyen pratiqué en métropole mais en plusles prix sont supérieurs de près de 30% par rapport à ceux pratiqués en métropole ... et tu voudrais qu'ils restent calmes et ne réagissent pas.
Tu peux répondre à cette argumentation au lieu de changer de sujet !
Tu peux répondre à cette argumentation au lieu de changer de sujet !
Dernière édition par Jean-Claude le Jeu 19 Fév - 11:35, édité 1 fois
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
je juge comme je veux , exactement comme toi tu le fais vis à vis du gouvernement !
quand le président s'expose vous gueulez , quand il le fait sans médias dans les parages alors il s'occupe de rien ! c'est vraiment n'importe quoi !!!
il ne t'est pas venu à l'esprit que les médias sélectionnent eux aussi leurs scoops pour mieux manipuler l'opinion ???
y a Jégo sur Itélé .... il semble que l'Etat laisse les "partenaires sociaux" négocier avec le patronat .... mais avec toute cette pression médiatique a toujours pointer les "méchants" sans coeur .... il va falloir encore faire de l'étatisme vu que le patronat local accepte d'augmenter les salaires SI l'Etat paie la totalité ! .... pathétique !le patronat est infecte sur ces îles !
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/19/01002-20090219ARTFIG00342-guadeloupe-fillon-s-explique-.php
quand le président s'expose vous gueulez , quand il le fait sans médias dans les parages alors il s'occupe de rien ! c'est vraiment n'importe quoi !!!
il ne t'est pas venu à l'esprit que les médias sélectionnent eux aussi leurs scoops pour mieux manipuler l'opinion ???
y a Jégo sur Itélé .... il semble que l'Etat laisse les "partenaires sociaux" négocier avec le patronat .... mais avec toute cette pression médiatique a toujours pointer les "méchants" sans coeur .... il va falloir encore faire de l'étatisme vu que le patronat local accepte d'augmenter les salaires SI l'Etat paie la totalité ! .... pathétique !le patronat est infecte sur ces îles !
Le premier ministre se défend de mal gérer cette crise et se dit prêt à aller sur place «si nécessaire». Une proposition proche des 200 € pour les bas salaires pourrait être officialisée dans la journée.
Après un mois de crise,la Guadeloupe attend toujours de nouvelles propositions de la métropole. Invité de RTL jeudi matin, François Fillon a annoncé que les médiateurs envoyés en Guadeloupe avaient «mis sur place une proposition». «On est arrivé à quelque chose qui est proche des 200 euros pour les bas salaires» a-t-il lancé. Sans donner plus de détails, il a indiqué qu'il s'agissait d'utiliser «de manière spécifique pour l'Outre-Mer le Revenu de solidarité active (RSA)», qui «sera calculé différemment et qui permettra je l'espère de répondre à la revendication sur la vie chère aux Antilles», selon le premier ministre.
Le premier ministre a précisé qu'il allait «valider dans les prochaines minutes» cette proposition, et qu'elle serait «soumise au patronat et au collectif» guadeloupéen dans la matinée. Nicolas Sarkozy doit recevoir les élus des DOM en fin de journée, avant de s'exprimer sur RFO. Il pourrait alors officialiser cette proposition.
Le président du conseil régional de Guadeloupe, Victorin Lurel, n'est pas convaincu : «Ce qu'il vient d'annoncer était déjà acté dans l'un des points des 132 points actés qui engagent la parole du gouvernement», a-t-il affirmé, disant craindre «que ce ne soit une redite, pour ne pas dire une resucée de ce qui a déjà été proposé». Et de conclure: «Si c'est ça, je ne suis pas sûr que ce soit de nature à débloquer la situation.» Mardi, Yves Jégo avait affirmé travailler sur la piste d'une baisse des charges sociales aux entreprises.
François Fillon, qui s'exprimait longuement pour la première fois sur la crise en Guadeloupe, a estimé qu'il se rendrait sur place «si nécessaire, si ça permet d'obtenir un accord», sans développer davantage. A ceux qui accusent le gouvernement d'avoir mal géré cette crise, qui a fait un mort, il a répondu que l'Etat discutait «depuis le premier jour avec le collectif».
«Un crime commis par des délinquants»
Mais «personne de sincère ne peut penser que c'est à l'Etat de compenser les augmentations de salaires dans le secteur privé», a-t-il martelé, concernant les revendications du «collectif contre l'exploitation» (LKP). «On ne peut pas satisfaire des négociations qui ne sont pas du ressort de l'Etat», et «il n'y a jamais eu d'engagement de l'Etat» sur ce point.
Le chef du gouvernement a également appelé à «retrouver la négociation normale». «A partir du moment où on barre les rues, on attise les violences», a-t-il accusé. Et d'asséner : «Barrer les routes, attaquer les commerçants, ce n'est pas la démocratie». Il a ainsi justifié l'envoi de forces de l'ordre supplémentaires : «La responsabilité du gouvernement est de maintenir le dialogue», mais aussi «d'assurer la sécurité sur l'île».
La mort du syndicaliste, mercredi, a été provoquée par «des délinquants», selon lui. «Les forces de l'ordre ne sont pas du tout impliquées», a assuré François Fillon. «La balle retrouvée est une balle qui sert à chasser les sangliers. C'était un lieu où il n'y avait pas de forces de l'ordre. L'enquête dira les choses, mais les forces de l'ordre ne sont pas du tout impliquées dans cette opération», a-t-il poursuivi.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/19/01002-20090219ARTFIG00342-guadeloupe-fillon-s-explique-.php
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Tu n'as rien d'autre que le Figaro pour argumenter ?
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
tu argumentes bien avec du sarkostique ...que j'ai d'ailleurs foutu aux orties....
je peux aller chercher du libertyvox si tu veux ... mais c'est trop nationaliste pour toi et tes copains de gauche !
je peux aller chercher du libertyvox si tu veux ... mais c'est trop nationaliste pour toi et tes copains de gauche !
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Pour ce qui concerne "sarkostique" ... il y a quelques vérités qui ne sont pas obligatoirement intérssantes pour quelqu'un de l'UMP ... mais il faut savoir rire des co.......s de ses opposants ! C'est ce que j'ai lu quelque part il me semble !franline a écrit:tu argumentes bien avec du sarkostique ...que j'ai d'ailleurs foutu aux orties....
je peux aller chercher du libertyvox si tu veux ... mais c'est trop nationaliste pour toi et tes copains de gauche !
Non bien au contraire cela m'intéresse ! Tout m'intéresse, je ne suis pas sectaire. C'est dans la multiplicité des infos qu'on se forge une opinion !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
je ne m'empêche jamais de lire les déblatérations des journaux de gauche et je les cite très rarement ,c'est souvent à vomir .... tout comme tes ressources de sarkostique .
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Pour bien connaître Sarkostique (et l'avoir modéré plusieurs mois à ses débuts, j'ai honte...), je peux dire que c'est l'un des fora les plus bêtement partisans qui soient. Intervenants malhonnêtes et souvent pas très fins, qui se croient omniscients, des blagues grasses en guise d'arguments, tout ça c'est très bof. En plus, les sources données sont souvent douteuses, sans parler de la liberté laissée aux opposants, quasi inexistante. Toi qui te plains constamment ici du même genre de choses, ça devrait te sauter aux yeux!Jean-Claude a écrit:Pour ce qui concerne "sarkostique" ... il y a quelques vérités qui ne sont pas obligatoirement intérssantes pour quelqu'un de l'UMP ... mais il faut savoir rire des co.......s de ses opposants ! C'est ce que j'ai lu quelque part il me semble !franline a écrit:tu argumentes bien avec du sarkostique ...que j'ai d'ailleurs foutu aux orties....
je peux aller chercher du libertyvox si tu veux ... mais c'est trop nationaliste pour toi et tes copains de gauche !
Non bien au contraire cela m'intéresse ! Tout m'intéresse, je ne suis pas sectaire. C'est dans la multiplicité des infos qu'on se forge une opinion !
Sinon franline, je ne vois pas comment on peut nier que cette crise est mal gérée. Sincèrement. Rien que la réaction très tardive est parlante...
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Faut-il tout exposer aux médias pour prouver que le gouvernement agit ? Parce qu'en écoutant Jégo il semble que ses médiateurs négocient depuis qu'ils y sont pour trouver un terrain d'entente et , tu sais très bien Aurélie que tant que rien n'est signé .... les syndicats demandent TOUJOURS le recours à la rue ..... il semble que nos médias français soient pour ce représentant Domota , soit disant pacifiste ...."les médias étrangers" . ce qu'il cherche c'est l'indépendance .
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/19/01016-20090219ARTFIG00335-domota-l-homme-qui-veut-mettre-le-feu-a-la-guadeloupe-.php
un petit extrait du figaro (encore ! ) :
ou encore :
ses copains "durs" ce sont quoi ? des sauvages incapables de se tenir ? juste bon a tabasser , casser , caillasser , détruire ? ..... c'est un peu ce qu'il est en train de dire avec son "demi-sourire" ... vendredi il va être heureux de rencontrer un de ses fans ...bobosancenot ! ...la différence c'est que bobo n'est pas un vrai pauvre !...pas sûr que ça passe vraiment entre eux si ce n'est l'idée "révolutionnaire" .
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/19/01016-20090219ARTFIG00335-domota-l-homme-qui-veut-mettre-le-feu-a-la-guadeloupe-.php
un petit extrait du figaro (encore ! ) :
Maître dialecticien
Malgré les nuits trop courtes, malgré la tension, la grande réussite de Domota le syndicaliste est sans doute d'avoir, jusqu'à présent, joué sans fausse note une partition subtile, parce que nourrie d'ambiguïtés et de non-dits. «Remarquable stratège», selon les patrons, qui ne l'apprécient guère, le leader du collectif Liyannaji kon pwofitasyon («Ensemble contre les profiteurs» ou LKP) excelle, par exemple, dans l'art de souffler sur les braises tout en faisant mine d'appeler au calme. «C'est son point fort, estime un “métro” qui vit ici depuis plus vingt ans. Traditionnellement, les grévistes se coupent de la population parce qu'ils sombrent trop vite dans la violence. Cette fois, Domota s'est, au contraire, montré capable de tenir parfaitement ses troupes, laissant ainsi penser que les forces de l'ordre sont responsables des récents affrontements.»
ou encore :
Seul en scène depuis près d'un mois, Domota est toutefois encadré de près par certains «durs» du syndicalisme local, qui connaissent les lois du rapport de forces avec l'État. Le week-end dernier, c'est avec eux qu'il a décidé de faire monter la pression sur le gouvernement en lâchant la bride à ses militants, déclenchant un impressionnant cycle de saccages et d'affrontements. À ce sujet, il réprime avec peine un demi-sourire et justifie : «Durant quatre semaines, nous avons réussi à les canaliser pour éviter tout débordement. Mais devant le mépris qu'affiche l'État, on ne pouvait plus les tenir.» L'excès, encore l'excès, dont il use dans toutes les circonstances, même les plus tragiques. Si mercredi, après la mort d'un militant du LKP, Domota a pour la première fois appelé au calme, il n'a pu s'empêcher d'imputer la responsabilité du drame au gouvernement : «La Guadeloupe est une colonie, parce que, dans un département français, jamais on n'aurait laissé pourrir la situation avant d'intervenir.» À jouer ainsi au pompier pyromane, Domota prend le risque insensé de ne plus rien contrôler et de faire sortir définitivement de ses gonds une jeunesse guadeloupéenne qu'il a lui-même embrasée.
ses copains "durs" ce sont quoi ? des sauvages incapables de se tenir ? juste bon a tabasser , casser , caillasser , détruire ? ..... c'est un peu ce qu'il est en train de dire avec son "demi-sourire" ... vendredi il va être heureux de rencontrer un de ses fans ...bobosancenot ! ...la différence c'est que bobo n'est pas un vrai pauvre !...pas sûr que ça passe vraiment entre eux si ce n'est l'idée "révolutionnaire" .
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Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Au moins, ça bouge.
Il fait quoi , par contre Le PAtronat, pour sortir de cette crise ? Il est bien muet, LE MEDEF ( par ex) est pourtant un acteur social ? Il peut pas faire Pression sur certains Patrons ???
Il fait quoi , par contre Le PAtronat, pour sortir de cette crise ? Il est bien muet, LE MEDEF ( par ex) est pourtant un acteur social ? Il peut pas faire Pression sur certains Patrons ???
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
je ne comprends pas POURQUOI Parisot tient des propos complètement rigides , incohérents , totalement fermés ! j'en sais strictement rien , si ce n'est que certains grands pontes du CAC40 doivent faire pression à fond derrière pour ne pas perdre leurs privilèges d'avant la crise .... nostalgie ou peur ? ...et elle obtempère sûrement pour garder sa place elle-même ... va savoir ? mais franchement j'aimerai qu'on donne la PAROLE aux PETITS PATRONS ! grande majorité d'employeurs en France!
Invité- Invité
Nicolas Sarkozy se rendra en Guadeloupe, les négociations salariales reprennent
Nicolas Sarkozy se rendra en Guadeloupe, les négociations salariales reprennent
Nicolas Sarkozy se rendra en avril en Guadeloupe afin d'ouvrir une série d'Etats généraux sur la situation dans les collectivités ultra-marines. Les négociations entre partenaires sociaux doivent rouvrir ce jeudi soir, sur la base de nouvelles propositions des médiateurs du gouvernement.
latribune.fr
Nicolas Sarkozy se rendra en avril en Guadeloupe afin d'ouvrir une série d'Etats généraux sur la situation dans les collectivités ultra-marines. Les négociations entre partenaires sociaux doivent rouvrir ce jeudi soir, sur la base de nouvelles propositions des médiateurs du gouvernement.
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi le lancement d'une consultation dans les départements d'Outre-mer (Dom) français pour réfléchir à une "autonomie économique" de ces territoires. Ce processus étalé sur trois mois pourrait commencer dès vendredi par une réunion interministérielle sous la présidence du Premier ministre François Fillon, a déclaré le chef de l'Etat aux élus de l'IOutre-mer, qu'il recevait à l'Elysée.
Seront organisées, dès le calme revenu en Guadeloupe et en Martinique, des "états-généraux" dans chaque collectivité d'Outre-mer, a-t-il ajouté. "J'ouvrirai moi-même ce cycle de consultations locales en me rendant en Guadeloupe", a-t-il précisé.
En attendant, le chef de l'Etat a promis un effort supplémentaire de l'Etat de 580 millions d'euros en faveur des quatre DOM, dont 280 millions au titre du revenu minimum de solidarité (RSA).
Nouvelles propositions des médiateurs
Par ailleurs, les négociations entre partenaires sociaux, qui avaient été rompues le 8 février, reprendront jeudi à 16 heures en Guadeloupe (21 heures à Paris) sur la base de nouvelles propositions des médiateurs, a-t-on appris auprès de Matignon.
Les médiateurs proposent de négocier une hausse de salaire, qui sera octoyée par le patronat sous la forme d'une prime exceptionnelle mensuelle pendant deux ans, qui ne sera pas soumise aux charges patronales et salariales, a précisé un conseiller du Premier ministre, François Fillon.
Cette prime, qui doit profiter aux 45.000 salariés guadeloupéens touchant l'équivalent de 1,4 smic, pourrait permettre aux négociateurs d'aboutir, estime-t-on de source proche du dossier. Elle ne serait toutefois pas applicable immédiatement car son versement serait lié à l'application du revenu de solidarité active (RSA), qui n'est pas prévue avant plusieurs mois.
Le montant ou la fourchette exacte d'une telle prime n'ont pas été précisées, mais le patronat avait proposé de 35 à 120 euros mensuels, selon les secteurs d'activité, la richesse et la taille de l'entreprise. Son montant doit faire l'objet de négociations et la prime sera soumise, selon l'AFP, à la contribution sociale généralisée (CSG), à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et à l'impôt sur le revenu. En revanche, cette non-recette pour les organismes sociaux ne sera pas compensée par l'Etat.
Parallèlement, les médiateurs proposeront que les futurs bénéficiaires du RSA, environ 25.000 personnes, puissent le cumuler avec la prime. Le cumul des deux mécanismes permettrait d'aboutir à la somme de 200 euros de hausse pour les bas salaires réclamée par le LKP, le collectif à l'origine de la paralysie de l'île.
Elie Domota, leader du LKP, s'est cependant, jeudi, dit "méfiant" quant au contenu des nouvelles propositions gouvernementales. "Nous écouterons puis nous étudierons", a-t-il déclaré.
La formule des médiateurs comportant des exonérations de charges est au final proche des revendications exprimées dès le début de la grève générale par le LKP. Par ailleurs, le principe d'exonération, d'abord rejeté par le gouvernement qui redoutait une extension à l'ensemble de l'Outre-mer, voire à la métropole, est posé dans la loi sur l'Outre-mer de juillet 2008, qui doit être bientôt examinée par le Sénat.
latribune.fr
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Déjà que la CGPME ne défend pas toujours les PME, mais parfois les grandes entreprises ! Alors, faut pas rêver pour le MEDEF dont la plus part des fonds proviennent des grandes entreprises !franline a écrit:je ne comprends pas POURQUOI Parisot tient des propos complètement rigides , incohérents , totalement fermés ! j'en sais strictement rien , si ce n'est que certains grands pontes du CAC40 doivent faire pression à fond derrière pour ne pas perdre leurs privilèges d'avant la crise .... nostalgie ou peur ? ...et elle obtempère sûrement pour garder sa place elle-même ... va savoir ? mais franchement j'aimerai qu'on donne la PAROLE aux PETITS PATRONS ! grande majorité d'employeurs en France!
Sylvain Franois- adhérent
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Date d'inscription : 30/07/2008
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Qui est le porte parole des PME de France ???????
Invité- Invité
Guadeloupe : «La crise aurait pu être mieux gérée»
Guadeloupe : «La crise aurait pu être mieux gérée»[/b]
Propos recueillis parAnne Rovan
19/02/2009 | Mise à jour : 21:05 | Commentaires 68 | Ajouter à ma sélection
Willy Angèle, président du Medef-Guadeloupe, estime que le silence du chef de l'État a été « pesant ».
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/20/01002-20090220ARTFIG00006-guadeloupe-la-crise-aurait-pu-etre-mieux-geree-.php
ils se plaignent mais , ils ont déjà des réductions de charges , ils sous-paient les salariés en faisant du profit sur les ventes ... je ne les comprend vraiment pas.
Propos recueillis parAnne Rovan
19/02/2009 | Mise à jour : 21:05 | Commentaires 68 | Ajouter à ma sélection
Willy Angèle, président du Medef-Guadeloupe, estime que le silence du chef de l'État a été « pesant ».
Le Figaro - Les médiateurs ont mis sur la table des négociations une prime mensuelle exonérée de charges pour une période de deux ans pour les salaires compris entre 1 et 1,4 smic. Comment réagissez-vous à cette proposition ?
Willy Angèle - Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle est temporaire. La prime semble être une solution pour la sortie de crise que connaît la Guadeloupe, mais elle ne réglera pas les problèmes structurels de pouvoir d'achat pour les bas salaires. Autre question : que se passera-t-il dans deux ans lorsque ce dispositif arrivera à échéance ? Il faut s'attaquer d'urgence aux problèmes de fond de la Guadeloupe et de l'outre-mer en général, à savoir le développement économique et social.
Les petites entreprises guadeloupéennes sont-elles en mesure de financer cette prime ?
Ce sera difficile pour elles. En Guadeloupe, comme en métropole d'ailleurs, l'essentiel des bas salaires sont employés dans les petites entreprises et 60 % d'entre elles ont des dettes fiscales et sociales. Le versement d'une prime va donc peser encore plus sur leur trésorerie.
Yves Jégo s'est interrogé jeudi sur la pertinence d'un secrétariat d'État à l'Outre-Mer. Qu'en pensez-vous ?
Le secrétariat d'État à l'Outre-mer est un point d'entrée important pour nous. Je ne suis pas certain qu'il faille le supprimer. L'outre-mer est un monde bien plus complexe que la métropole et le secrétariat d'État permet d'aborder les sujets de façon transversale.
La gestion de la crise a pourtant été vivement critiquée…
Cette crise aurait effectivement pu être mieux gérée. Les violences de ces derniers jours auraient pu être évitées si l'exonération de charges jusqu'à 1,4 smic pour toutes les entreprises qui nous a été proposée n'avait ensuite été remise en cause.
Le président a-t-il tardé à réagir ?
Son silence a été pesant. Nous avons eu l'impression d'être au bout du monde. Qu'il ait évoqué la situation de l'outre-mer mercredi soir, qu'il ait rencontré hier les élus ultramarins nous rassurent.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/20/01002-20090220ARTFIG00006-guadeloupe-la-crise-aurait-pu-etre-mieux-geree-.php
ils se plaignent mais , ils ont déjà des réductions de charges , ils sous-paient les salariés en faisant du profit sur les ventes ... je ne les comprend vraiment pas.
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Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
INTERVIEW - Angèle (Medef) : "Le LKP tue l'économie" guadeloupéenne
Le LKP a décidé de revenir à la table des négociations en Guadeloupe, suite à l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Le collectif à l'origine de la grève générale rencontrera vendredi soir le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges et deux émissaires du gouvernement. Dans ce contexte, Willy Angèle, le président du Medef Guadeloupe, fait le point sur la situation. Selon lui, "le LKP a la responsabilité d'une crise économique et sociale d'ampleur significative" à l'issue de cinq semaines de grève. "D'accord sur le constat mais pas sur la méthode", avec le collectif, il l'appelle à "adopter le principe de réalité et de vérité".
http://www.lepoint.fr/actualites/interview-angele-medef-le-lkp-tue-l-economie-guadeloupeenne/917/0/319294
Le LKP a décidé de revenir à la table des négociations en Guadeloupe, suite à l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Le collectif à l'origine de la grève générale rencontrera vendredi soir le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges et deux émissaires du gouvernement. Dans ce contexte, Willy Angèle, le président du Medef Guadeloupe, fait le point sur la situation. Selon lui, "le LKP a la responsabilité d'une crise économique et sociale d'ampleur significative" à l'issue de cinq semaines de grève. "D'accord sur le constat mais pas sur la méthode", avec le collectif, il l'appelle à "adopter le principe de réalité et de vérité".
Lepoint.fr : Comment réagissez-vous à la principale mesure annoncée par Nicolas Sarkozy et qui vous concerne directement, à savoir l'exonération de charges sociales de la prime exceptionnelle que les entreprises pourraient verser aux salariés modestes en Guadeloupe et son complément sous forme de RSA pour "arriver très près de la demande initiale de 200 euros supplémentaires" du collectif LKP ?
Willy Angèle : C'est un outil complémentaire pour traiter la crise actuelle, une disposition intéressante qui favorise le pouvoir d'achat. Mais quoi qu'il annonce, quoi qu'il propose, rien ne se résoudra tant que le LKP n'aura pas évolué sur son dogme des 200 euros. La plupart des entreprises de Guadeloupe ne peuvent pas appliquer cette mesure, tout simplement parce que le problème essentiel des bas salaires est qu'ils se situent dans les entreprises les plus fragiles. 60 % des entreprises de moins de 10 salariés en Guadeloupe ont une dette sociale et fiscale et représentent 50 % des bas salaires de Guadeloupe. On a une économie qui fonctionne sur l'allègement de charges des petites entreprises et cela a permis de développer l'emploi. En leur demandant d'augmenter les salaires de 200 euros cela ne va faire que détruire de l'emploi.
Lepoint.fr : Quelles méthodes faut-il donc employer pour faire évoluer la situation en Guadeloupe ?
W. A. : Avec le LKP, nous sommes d'accord sur le constat, pas sur la méthode. En Guadeloupe, le PIB par habitant est inférieur de 44 % à la moyenne nationale ( lire notre article ). Il faut agir mais que faire ? Le LKP choisit de bloquer l'économie, de mettre les gens dans la rue, de dire nous voulons tout, tout de suite . Des entreprises ont brûlé, des gens sont au chômage... Le LKP doit descendre de son nuage. Actuellement, il tue l'économie. Nous sommes pragmatiques, nous voulons partir de la vérité des dossiers. C'est le principe de réalité et de vérité. On ne construit pas de rêves sans tenir compte de la réalité.
Lepoint.fr : Justement, le LKP revient ce soir à la table des négociations pour une réunion avec le préfet de Guadeloupe et deux émissaires du gouvernement. Qu'en attendez-vous ?
W. A. : J'attends que l'on puisse discuter sérieusement, concrètement. Il faut à tout prix sortir de cette crise. C'est déjà le chaos, faisons en sorte que La Guadeloupe ne devienne pas un champ de ruine. Pour cela, il faut que le LKP arrête de faire de l'idéologie. J'attends également d'eux qu'ils respectent les hommes. Vous savez, tous les jours, je me fais insulter dans la rue par des gens que je ne connais pas mais qui ont le crâne bourré de slogans du collectif et qui voient en moi la raison de leur souffrance et de leur désoeuvrement. Il faut à tout prix sortir de ce climat.
"Le chômage va remonter à 30 %"
Lepoint.fr : Avez-vous le sentiment que les déclarations de Nicolas Sarkozy mettent un terme à la phase critique de la crise ?
W. A. : Nicolas Sarkozy a clarifié un certain nombre de choses. Maintenant nous devons définir de manière très claire ce que nous voulons devenir. Nous sommes d'accord avec lui sur la stratégie de développement du territoire. Nous devons prendre en main notre destin, en finir avec l'assistanat. Nous en avons eu besoin pour rattraper notre retard - dû au fait que nous étions une colonie d'exploitation - et pour nous doter d'infrastructures. Maintenant, il faut prendre en main notre territoire. Je me sens Français, je me considère autant Français qu'un Picard, qu'un Basque, qu'un Alsacien, qu'un Lyonnais. La France est un formidable kaléidoscope de régions et c'est ce qui fait sa beauté. Mais nous ne pouvons pas faire comme si notre situation n'était pas particulière.
Lepoint.fr : C'est-à-dire ?
W. A. : La Guadeloupe est une île isolée, excentrée dans un coin du monde. C'est une petite tête d'épingle française dans l'immensité du continent américain ! Ainsi, nous n'avons pas de continuité territoriale. Si un Lyonnais est au chômage, il peut aller voir du côté de Paris s'il n'y a pas du travail. Ici on fait comment ? On va à Desirade, la petite île d'à côté ? Non, bien sûr. Il n'y a rien. Nous devons donc accepter le défi de construire notre propre modèle de développement.
Lepoint.fr : Est-ce ainsi que vous justifiez le régime d'exception dont bénéficient les entreprises de Guadeloupe ?
W. A. : Nous avons besoin de bénéficier de ce régime d'exception notamment à cause de la faiblesse de notre capital de développement. Grâce à l'allègement des charges patronales, le chômage a baissé de 35 % à 24 %. Après la crise, il va remonter à 30 %.
Lepoint.fr : Quelles autres conséquences aura cette grève ?
W. A. : Des conséquences dramatiques. Environ 1.400 entreprises sur les 8.000 qui ont des salariés en Guadeloupe vont déposer le bilan dans les 3 à 6 mois à venir. 8.000 à 12.000 emplois vont être détruits. Le LKP a la responsabilité d'une crise économique et sociale d'ampleur significative.
http://www.lepoint.fr/actualites/interview-angele-medef-le-lkp-tue-l-economie-guadeloupeenne/917/0/319294
Invité- Invité
Re: Le collectif LKP rejette les propositions des élus !
Enfin, Sarkozy a remarqué que la Guadeloupe manifestait!
vendredi 20 février 2009 - Ouest-France
Soixante-quatorze jours après les premiers barrages contre les prix des carburants, un mois après le début de la grève générale, des heures après des émeutes sanglantes, Nicolas Sarkozy admet soudain la souffrance de l'outre-mer : 580 millions d'euros, une loi-programme enrichie, la tenue d'États généraux et un déplacement en Guadeloupe.
Comment comprendre que la réactivité qui fait la marque présidentielle ait tant manqué cette fois-ci ?
Comment n'avoir pas vu plus tôt qu'un défilé de 10 000 personnes à Pointe-à-Pitre, comme c'était encore le cas hier, équivaut à 1,5 million de manifestants dans les rues de Paris ?
Première explication :
l'outre-mer se situe à l'extrême périphérie de la France et des préoccupations spontanées de l'Élysée. En rompant avec la calinothérapie clientéliste de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy semblait avoir ramené au rang de folklore social un conflit qui a éclaté (par hasard ?) le jour de l'investiture d'un président métis aux États-Unis voisins. Et il a entretenu un silence, inhabituel chez lui, pris au mieux pour du désintérêt, au pire pour du mépris.
Seconde explication :
céder aux exigences de l'outre-mer, avant la tenue du sommet social de mercredi, risquait de donner aux syndicats des arguments insupportables pour les comptes publics. Inquiet de cette dérive, plus que d'une hypothétique contagion, le Président a tenu, jusqu'au bout, à dissocier pour régner. Objectif, éviter une spirale incontrôlable de l'endettement qui finirait par dévaluer la signature de la France quand il s'agit d'emprunter.
Pour avoir attendu, il aura peut-être évité une surenchère en métropole. Mais il aura brisé la confiance du collectif LKP dans la parole gouvernementale. Il aura donné l'impression de céder à la pression de la rue, au risque d'attiser d'autres impatiences. Il se sera contraint à administrer, dans l'urgence, un traitement coûteux pour combattre un mal chronique.
On se consolera en espérant que cette crise, une fois réglée la question immédiate des salaires, aura peut-être le mérite d'obliger chacun à admettre qu'il n'y a pas de progrès durable sans effort et sans justice. Et à prendre ses responsabilités.
Le pouvoir :
en promettant de mettre sur la table les sujets qui fâchent et l'argent pour les régler, il s'engage à proposer une loi pour l'outre-mer qui ne se contente plus de nourrir une « économie de la rente » au biberon de subventions et d'exonérations toujours plus généreuses.
L'assistance dégradante des plus pauvres, les sursalaires des fonctionnaires, fauteurs d'inflation, permettent juste de consommer des produits importés, pas de produire sur place.
Beau challenge pour le ministre Yves Jégo, s'il survit aux événements, et pour un grand patronat qui vit grassement de marchés captifs, sur le dos de consommateurs RMistes.
L'opposition :
à la tête des collectivités d'outre-mer, contestée elle aussi par le mouvement social, elle devra avoir le courage de prendre Nicolas Sarkozy au mot et d'accepter un changement de politique, de méthodes et d'organisation territoriale qui ne sera pas toujours populaire.
Le collectif LKP lui-même a le devoir de s'interroger sur sa capacité à évoluer pour faire en sorte que les Ultramarins ne soient ni des éternels assistés ni les spectateurs de leur propre naufrage.
Michel Urvoy
vendredi 20 février 2009 - Ouest-France
Soixante-quatorze jours après les premiers barrages contre les prix des carburants, un mois après le début de la grève générale, des heures après des émeutes sanglantes, Nicolas Sarkozy admet soudain la souffrance de l'outre-mer : 580 millions d'euros, une loi-programme enrichie, la tenue d'États généraux et un déplacement en Guadeloupe.
Comment comprendre que la réactivité qui fait la marque présidentielle ait tant manqué cette fois-ci ?
Comment n'avoir pas vu plus tôt qu'un défilé de 10 000 personnes à Pointe-à-Pitre, comme c'était encore le cas hier, équivaut à 1,5 million de manifestants dans les rues de Paris ?
Première explication :
l'outre-mer se situe à l'extrême périphérie de la France et des préoccupations spontanées de l'Élysée. En rompant avec la calinothérapie clientéliste de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy semblait avoir ramené au rang de folklore social un conflit qui a éclaté (par hasard ?) le jour de l'investiture d'un président métis aux États-Unis voisins. Et il a entretenu un silence, inhabituel chez lui, pris au mieux pour du désintérêt, au pire pour du mépris.
Seconde explication :
céder aux exigences de l'outre-mer, avant la tenue du sommet social de mercredi, risquait de donner aux syndicats des arguments insupportables pour les comptes publics. Inquiet de cette dérive, plus que d'une hypothétique contagion, le Président a tenu, jusqu'au bout, à dissocier pour régner. Objectif, éviter une spirale incontrôlable de l'endettement qui finirait par dévaluer la signature de la France quand il s'agit d'emprunter.
Pour avoir attendu, il aura peut-être évité une surenchère en métropole. Mais il aura brisé la confiance du collectif LKP dans la parole gouvernementale. Il aura donné l'impression de céder à la pression de la rue, au risque d'attiser d'autres impatiences. Il se sera contraint à administrer, dans l'urgence, un traitement coûteux pour combattre un mal chronique.
On se consolera en espérant que cette crise, une fois réglée la question immédiate des salaires, aura peut-être le mérite d'obliger chacun à admettre qu'il n'y a pas de progrès durable sans effort et sans justice. Et à prendre ses responsabilités.
Le pouvoir :
en promettant de mettre sur la table les sujets qui fâchent et l'argent pour les régler, il s'engage à proposer une loi pour l'outre-mer qui ne se contente plus de nourrir une « économie de la rente » au biberon de subventions et d'exonérations toujours plus généreuses.
L'assistance dégradante des plus pauvres, les sursalaires des fonctionnaires, fauteurs d'inflation, permettent juste de consommer des produits importés, pas de produire sur place.
Beau challenge pour le ministre Yves Jégo, s'il survit aux événements, et pour un grand patronat qui vit grassement de marchés captifs, sur le dos de consommateurs RMistes.
L'opposition :
à la tête des collectivités d'outre-mer, contestée elle aussi par le mouvement social, elle devra avoir le courage de prendre Nicolas Sarkozy au mot et d'accepter un changement de politique, de méthodes et d'organisation territoriale qui ne sera pas toujours populaire.
Le collectif LKP lui-même a le devoir de s'interroger sur sa capacité à évoluer pour faire en sorte que les Ultramarins ne soient ni des éternels assistés ni les spectateurs de leur propre naufrage.
Michel Urvoy
Jeanclaude- Député
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