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Le chômage, reflet de la crise mais pas seulement…

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Message  Invité Dim 15 Fév - 21:24

Le chômage, reflet de la crise mais pas seulement…






Les répercussions de la crise sur le chômage français



En recul depuis plusieurs années (2004), le chômage augmente de nouveau en France depuis l’été 2008. Selon l’Office européen de statistiques (Eurostat), il concernait 8% de la population active française au mois d’août. Depuis fin 2007, l’Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) ne publie plus de taux de chômage mensuel mais un taux trimestriel. Selon cet institut, pour le deuxième trimestre 2008, le taux de chômage était de 7,6% (7,2% en France métropolitaine). La hausse enregistrée par Eurostat ensuite est donc particulièrement importante.

L’emploi est une donnée qui réagit rapidement aux évolutions négatives comme positives de l’économie. Dans le contexte de crise actuel, de nombreux projets d’investissement et de développement sont gelés, faute pour les entreprises d’obtenir les financements nécessaires (par le crédit) auprès des banques désormais très frileuses. Le nombre de créations d’emploi va vraisemblablement baisser, malgré les prévisions initiales du gouvernement (création de 34 000 emplois en 2008 et 50 000 en 2009).

L’impact de la crise sur l’emploi dans l’Union Européenne

Dans l’Union Européenne à 27, le taux de chômage est resté relativement stable à 6,9% en moyenne au mois d’août 2008 alors qu’il augmentait dans la zone euro pour atteindre 7,5% avec de fortes disparités d’un pays à l’autre.


le chômage en chiffres, comparatifs européens(en%)

date août 2008 :

zone euro :7.5%

Allemagne :7.2%

Espagne :11.3%

France : 8.0%

pays-bas :2.5%

royaume-uni :5.7%



Source des données : Eurostat (mise à jour : 21.10.2008)


Précisions des notions :

Le taux de chômage représente le pourcentage de chômeurs (de 15 à 74ans) dans la population active, sur la base de la définition de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
La population active représente le nombre total des personnes ayant un emploi ou étant au chômage.

Le marché de l’emploi, indépendamment de la crise
Indépendamment des tensions actuelles, on peut espérer une amélioration du niveau de l’emploi grâce à l’évolution de la pyramide des âges française. La génération du « babyboom » (née après la Seconde Guerre mondiale) atteint aujourd’hui l’âge de la retraite. Ces départs massifs du marché du travail devraient permettre aux jeunes de trouver plus facilement un emploi. On estime que d’ici 2015, quelques 650 000 salariés partiront à la retraite chaque année.

Mais il ne faut pas tout attendre de la démographie. La réduction du nombre de chômeurs passe également par une réforme profonde du système français de l’emploi qui est la cause majeure des mauvaises performances françaises.

Les spécificités du chômage français

En France, aujourd’hui, la moitié des emplois créés sont des emplois à temps partiel ou à durée déterminée, ce qui accentue la précarité du marché du travail. Selon l’Insee, 5,6% de la population active (soit 1,4 million de personnes) seraient en situation de sous-emploi, c’est-à-dire travaillant à temps partiel subi ou en chômage technique.

« emploi précaire » Les emplois précaires sont des emplois salariés dont la durée n’est pas garantie. Celle-ci peut être soit limitée : contrats à durée déterminée (CDD), stages, emplois aidés (contrats emplois solidarité, contrats initiative emploi, emplois jeunes) ; soit incertaine : intérim (on ne sait pas avec précision quand le contrat s’achèvera).
le sous-emploi

- Le temps partiel subi : l’employeur contraint le salarié à travailler à temps partiel alors que celui-ci aurait préféré travailler à temps plein. Selon L’INSEE, cette situation concernerait près d’un tiers des salariés ayant un emploi à temps partiel. Les moins de 25 ans sont les premiers concernés : plus de 41% des jeunes à temps partiel souhaiteraient travailler davantage.

- Le chômage technique
: ce sont des dispositifs temporaires qui permettent de réduire partiellement ou totalement l’activité d’une entreprise en difficulté sans licencier de salariés. Ces mesures ponctuelles ont malheureusement tendance à se prolonger quand tout le secteur concerné est en perte de vitesse. Par exemple PSA Peugeot Citroën a annoncé fin octobre 2008 que pour faire face à la baisse de la demande sur le marché de l’automobile, l’entreprise devrait diminuer sa production de 30% dans ses usines européennes, c’est à dire imposer à ses salariés 2 à 16 jours chômés d’octobre à décembre 2008. De même, le numéro 1 mondial de l’acier Arcelor Mittal a annoncé une interruption momentanée (au moins jusqu’à la fin du premier trimestre 2009) de la production sur une douzaine de ses sites spécialisés dans les aciers plats à destination de l’industrie automobile.



Les catégories de personnes les plus touchées par le chômage
Les femmes :

Par exemple, selon l’INSEE, en 2007, le taux de chômage des femmes était de 8,5% contre 7,4% pour les hommes. Alors que cet écart est quasiment inexistant dans des pays comme le Japon, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou les pays du nord de l’Europe. Les femmes sont aussi plus touchées par la précarisation de l’emploi. Toujours en 2007, près d’une femme sur trois (30%) travaillait à temps partiel contre un homme sur vingt !

Comparatif européen : Taux de chômage des Femmes (en %)

zone euro : 8.3%

Allemagne :7.1%

Espagne :12.9%

France :8.9%

Pays-Bas :2.8%

Royaume-Uni :5.0%

Source des données : Eurostat (mise à jour : 21.10.2008)



suite : http://www.kezeco.fr/Le-chomage-reflet-de-la-crise

Pourquoi le chômage des jeunes est-il si élevé en France ?

Plusieurs raisons
:

- Tout d’abord, il y a un effet mécanique qui permet d’expliquer le niveau élevé de chômage des jeunes dans tous les pays développés, pas seulement en France : comme les jeunes sont souvent à la recherche d’un premier emploi, ils ont plus de mal à trouver que les personnes qui sont déjà sur le marché du travail.

- En France le chiffre du chômage des jeunes apparaît particulièrement élevé à cause aussi du mode de calcul utilisé, lui-même, assez peu révélateur de la situation réelle. Les jeunes sont une tranche d’âge particulière, puisque 60% des 15-24 ans sont encore dans les études. Donc, la population active jeune est très faible. Or, comme le taux de chômage des 15-24 ans se calcule en mettant en rapport le nombre de jeunes chômeurs (on ne comptabilise pas parmi eux les jeunes qui poursuivent leurs études) et le nombre de jeunes actifs, le taux de chômage qui en ressort est forcément très élevé puisque la population active des 15-24 ans est très peu nombreuse.

En revanche, si on laisse de côté le taux de chômage et qu’on prend en considération la part des jeunes réellement au chômage, c’est à dire le nombre de jeunes chômeurs divisé par la population totale des jeunes (et pas seulement les jeunes actifs) alors, selon les chiffres de l’INSEE, le chômage des 15-24ans n’est plus que de 6,7% en 2007 et 6,3% pour les deux premiers trimestres 2008.

- Le modèle de formation initiale choisi par un pays a aussi une incidence importante sur le taux de chômage des jeunes. En Allemagne, par exemple, le système de formation en alternance est très développé et, comme l’alternance est comptabilisée comme une activité, le taux de d’activité des jeunes est de 48% contre 38% en France et le taux de chômage n’était « que » de 11,1% en 2007 contre 19,4% en France. D’autres pays privilégient les emplois à temps partiel. Au Danemark, par exemple, 80% des étudiants occupent ce type d’emplois, ce qui fait baisser d’autant les chiffres du chômage.

Au delà des bénéfices en terme de chiffres, ces systèmes permettent une meilleure adéquation entre la formation des jeunes et les besoins des entreprises et préparent une insertion plus facile sur le marché du travail.

- Le niveau de qualification demeure un facteur déterminant de l’emploi des jeunes. Le diplôme reste donc une valeur sûre dans la recherche d’emploi !

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Message  Jeanclaude Dim 15 Fév - 21:28

C'est vraisemblablement du aux "35 heures" de la mère Aubry !!!!! Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

Jeanclaude
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