même quand elle se trompe , la justice ne veut pas le reconnaitre !
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même quand elle se trompe , la justice ne veut pas le reconnaitre !
Malgré les rétractations de sa fille, il reste coupable d'inceste
C.J. (lefigaro) avec AFP
12/01/2009 | Mise à jour : 17:14 |
Alors que Virginie, vierge, a reconnu avoir inventé de toutes pièces ses accusations contre son père, Antonio Madeira s'est vu refuser sa demande de révision de procès par la commission de révision des condamnations pénales.
(1) «J'ai menti», par Virginie Madeira et Brigitte Vital-Durand, Stock, 16 euros, 157 pages.
c'est franchement insupportable , la justice a condamné sans preuve et quand il apparait qu'il y a plus qu'un doute , elle refuse d'admettre même ce doute !
C.J. (lefigaro) avec AFP
12/01/2009 | Mise à jour : 17:14 |
Alors que Virginie, vierge, a reconnu avoir inventé de toutes pièces ses accusations contre son père, Antonio Madeira s'est vu refuser sa demande de révision de procès par la commission de révision des condamnations pénales.
La révision d'une condamnation criminelle définitive n'a été prononcée que six fois en France, la dernière en date au bénéfice de Patrick Dils. Condamné à perpétuité en 1989 pour un double meurtre, il a été rejugé et acquitté en 2002.«Une décision navrante», a fustigé son avocat. Bien qu'innocenté du viol de sa fille par cette dernière qui a reconnu avoir menti, Antonio Madéira a vu sa demande de révision de son procès rejetée lundi par la commission de révision des condamnations pénales. Cet entrepreneur en bâtiment qui a passé six ans en prison avant de bénéficier d'une liberté conditionnelle, a été reconnu coupable en 2001 de viols répétés sur sa fille, Virginie, et condamné à 12 ans de réclusion. L'affaire remonte à mai 1999, lorsque l'adolescente, alors âgée de 14 ans, affirme que son père abuse d'elle depuis ses six ans. Devant des membres du collège, les policiers, puis enfin devant la justice, la jeune fille explique comment son père, dans la chambre parentale ou sur le canapé du salon, lui a imposé des caresses et des pénétrations.
Coup de théâtre, en 2006. Virginie affirme dans un livre (1) avoir monté de toutes pièces ses accusations pour se rendre intéressante. La collégienne, décrite par ses camarades comme timide et complexée, s'est inspirée d'un fait divers entendu à la radio pour construire son témoignage. Après ces confessions, la commission de révision ordonne en mars 2007, un supplément d'information pour confirmer que Virginie Madeira est bien vierge et pour évaluer la crédibilité de ses nouveaux aveux. L'examen gynécologique démontre alors la virginité de la victime.
«La justice a du mal à se remettre en cause»
L'expertise n'a pas convaincu le parquet qui s'est opposé à la demande de révision et dont l'avis a été suivi par la commission de révision. «Ce n'est pas parce que son hymen est intact que Virginie n'a pu subir de pénétrations», a fait valoir la commission. La jeune fille s'était surtout plainte de caresses. En outre, ses rétractations «ne constituent pas un fait nouveau de nature à faire naître un doute sur la culpabilité» d'Antonio Madeira, qui a, pendant un temps, reconnu les faits, estiment les magistrats.
Les rétractations de Virginie, intervenues après son retour au domicile maternel, «sont contredites par de nombreux éléments qui montrent à quel point la jeune fille a, dès l'origine, pris conscience que ses accusations étaient susceptibles de conduire à l'incarcération de son père, seule ressource de la famille», note la commission. «Virginie a souffert d'être séparée des siens, tout particulièrement de son plus jeune frère, ainsi que de ne pas être crue de sa mère et a montré de la peur lorsque son père a été libéré», ont rappelé les juges.
L'un des avocats d'Antonio Madeira, Jean-Marc Florand, a regretté la frilosité de la justice française, qui a «beaucoup de mal à se remettre en cause». Le dossier «permettait vraiment de saisir la cour de révision» en vue d'un nouveau procès car «il y a des éléments qui permettaient de douter de la culpabilité» de son client, a observé l'avocat qui entend déposer une nouvelle demande de révision.
(1) «J'ai menti», par Virginie Madeira et Brigitte Vital-Durand, Stock, 16 euros, 157 pages.
c'est franchement insupportable , la justice a condamné sans preuve et quand il apparait qu'il y a plus qu'un doute , elle refuse d'admettre même ce doute !
Re: même quand elle se trompe , la justice ne veut pas le reconnaitre !
Alors ça c'est vraiment dégueulasse...
Invité- Invité
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