Ile-de-France : la grève s'étend au RER B et au RER E

Le conflit qui oppose une partie des cheminots à la direction de la SNCF depuis dix jours ne s'arrange pas en Ile-de-France. Au contraire, il s'étend, et ce, malgré les fêtes de Noël. Demain et jeudi, le trafic sera ainsi toujours fortement perturbé pour le dixième jour de suite au départ de la gare Saint-Lazare sur les lignes J (Mantes-La-Jolie, Gisors, Ermont/Eaubonne) et L (Versailles Rive Droite, Saint-Nom-la-Bretèche, Cergy-le-Haut).

Mais ces deux lignes ne sont plus les seules impactées : le RER E (Haussmann Saint-Lazare - Tournan) et même le RER B (à partir de la gare du Nord) vont également connaître une réduction du trafic.

D'autres réseaux régionaux comme celui de Strasbourg et Nice sont également concernés

«Tous ceux qui devaient travailler à Noël risquent de faire grève»


Un représentant de l'intersyndicale a affirmé mardi que la circulation risquait d'être très affectée mercredi et jeudi, car «tous ceux qui devaient travailler à Noël risquent de faire grève».

A Paris Saint-Lazare, où la grève dure depuis dix jours, la direction ne prévoit, une nouvelle fois, qu'un train sur deux sur les lignes Transilien J (Mantes-La-Jolie, Gisors, Ermont/Eaubonne) et L (Versailles Rive Droite, Saint-Nom-la-Bretèche, Cergy-le-Haut).

Sur le RER E, la direction de la SNCF prévoit «de supprimer un certain nombre de trains dans l'après-midi", n'assurant que 80% du trafic, selon le porte-parole de l'entreprise.

Trafic perturbé sur le RER B à partir de 19 heures

Sur le réseau Paris nord, la ligne H sera aussi perturbée avec 2 trains sur 3 en direction de Pontoise, Valmondois et Persan-Beaumont.
Et la partie nord de la ligne B (vers l'aéroport Charles de Gaulle d'un côte et Mitry Claye de l'autre) un trafic normal sera assuré jusqu'à 19H00, mais sera sensiblement réduit après, avec 1 train toutes les 30 minutes.

Depuis dix jours les agents de conduite de la SNCF sont en grève pour demander des effectifs supplémentaires afin d'améliorer leurs conditions de travail. Certains syndicats espéraient hier une possible issue au conflit, mais pour l'heure, c'est plutôt l'inverse qui prévaut.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a déploré hier lundi une "disproportion" de ce mouvement et ses conséquences pour les usagers. Il a appelé les syndicats à "être responsables