Grève de la Poste
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Grève de la Poste
Grève de la Poste
Les syndicats qui craignent qu'à terme La Poste soit privatisée, ont appelé à une grève nationale. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a pourtant rappelé ce mardi qu'une privatisation était exclue.
http://www.lefigaro.fr/societes/2009/09/22/04015-20090922ARTFIG00448-35-a-40-du-personnel-de-la-poste-serait-en-greve-.php
Selon la loi postale de 2005, La Poste est investie de quatre missions de service public:
Distribution. Elle doit avoir lieu six jours sur sept. L'arrivée des lettres à leur destinataire doit intervenir à J + 1.
Presse. Distribuée 6 jours/7 sur tout le territoire.
Droit à ouvrir un compte quel que soit le revenu du client.
90 % de la population doit être à moins de 5 km d'une Poste.
Les syndicats qui craignent qu'à terme La Poste soit privatisée, ont appelé à une grève nationale. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a pourtant rappelé ce mardi qu'une privatisation était exclue.
Selon les syndicats Sud PTT et FO, 35% à 40% du personnel a répondu à l'appel à la grève nationale ce mardi matin. «On essaie d'avoir des remontées de tous les départements, mais on n'en a pour l'instant qu'une cinquantaine et on recoupe» par rapport aux chiffres que donne l'encadrement, a déclaré Régis Blanchot, administrateur Sud PTT de La Poste. Cette fourchette est ainsi deux fois plus élevée que les 21,15% annoncés par la direction de la Poste. Lundi, à Paris pour le premier jour de la «grève illimitée» seulement 17% du personnel s'était mobilisé.
Cinq syndicats de La Poste (CGT, CFDT, FO, CFTC et Sud PTT) ont appelé à une grève nationale ce mardi. Ils sont hostiles au changement dès le 1er janvier 2010 de statut de l'entreprise publique en société anonyme. Ils y voient l'amorce d'une «privatisation». La première secrétaire du PS Martine Aubry ne croit pas non plus que l'établissement restera public, ce que réfute pourtant le gouvernement Français depuis de nombreux mois.
«Il n'est pas question de privatiser La Poste»
D'ailleurs, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a rappelé ce matin sur France Inter que l'ouverture du capital de La Poste ne signifiait pas la privatisation. «Il n'est pas question de privatiser, les engagements sont très très clairs: les acteurs qui vont entrer au capital seront des acteurs publics, notamment la Caisse des dépôts et consignations», a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur le maintien des quatre grandes branches du service public: la distribution du courrier et de la presse, les services bancaires et l'aménagement du territoire.
«Ce que nous prévoyons, c'est de réorganiser La Poste pour permettre de la renforcer. Cette magnifique institution a besoin de capitaux (...) compte tenu de la réglementation européenne où le marché va s'ouvrir à la concurrence», a-t-elle précisé. Elle exclue également un référendum concernant ce sujet.
http://www.lefigaro.fr/societes/2009/09/22/04015-20090922ARTFIG00448-35-a-40-du-personnel-de-la-poste-serait-en-greve-.php
Selon la loi postale de 2005, La Poste est investie de quatre missions de service public:
Distribution. Elle doit avoir lieu six jours sur sept. L'arrivée des lettres à leur destinataire doit intervenir à J + 1.
Presse. Distribuée 6 jours/7 sur tout le territoire.
Droit à ouvrir un compte quel que soit le revenu du client.
90 % de la population doit être à moins de 5 km d'une Poste.
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
La privatisation de la Poste n'est que la concrétisatioin des desiderata de l'Union Européenne qui a decidé, sous un Gouvernement de gauche qui l'a accepté, une telle évolution.
Positive ou non, je crois que les personnels postaux ont oublié que la garantie de l'emploi n'étant que la contrepartie des missions de services publics qu'ils doivent assumer, la population ne sera pas enclin à leur apporter son soutien....
Positive ou non, je crois que les personnels postaux ont oublié que la garantie de l'emploi n'étant que la contrepartie des missions de services publics qu'ils doivent assumer, la population ne sera pas enclin à leur apporter son soutien....
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
Pour ma part, je suis contre la modification du statut de la poste. Je préfère donc soutenir ceux qui s'y opposent même si idéologiquement nous sommes éloignés. On ne peut demander aux personnels des services publics d'être aux services du public (ce qui a un sens) si on supprime ce service public.
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
"La privatisation de la Poste n'est que la concrétisatioin des desiderata de l'Union Européenne qui a decidé, sous un Gouvernement de gauche qui l'a accepté, une telle évolution."
C'est faux, l'Europe libérale de la droite et de la sociale démocratie n'a jamais obligé un pays de l'union de privatisé, mais d'ouvrir certains services publics à la concurence.
C'est faux, l'Europe libérale de la droite et de la sociale démocratie n'a jamais obligé un pays de l'union de privatisé, mais d'ouvrir certains services publics à la concurence.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Grève de la Poste
Ce qui revient au même puisque ce qui justifie le service public est une forme de monopole et le fait d'être étranger à la notion de rentabilité immédiate (production d'externalité positif). Pour le reste, on peut être de droite et pro-service public ce qui est souvent plus cohérent que d'être opposé à l'Etat (anarchiste et trosko-sarkozyste ) et soit disant pro-service public. C'est pas les gauchos qui ont inventé les services publics en France, ça se saurait...
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
les contrats a durée déterminée à la Poste existent depuis un petit bout de temps maintenant ; ce que veulent les mammouths de la poste( les fonctionnaires qui y passent les 40 ans de leur vie ) c'est surtout leur laisser leur poste vitam eternam tranquille dans leur petit coin douillet et vieillot a faire chier les (usagers) clients .
Je suis pour qu'on modernise la Poste a fond , qu'on en fasse un lieu d'accueil et de services , que ça donne envie d'y aller parce qu'elle est performante ....ce qui est loin d'être le cas!
que la Poste apprenne a ses "salariés" comment accueillir sa Clientèle sans l'humilier en public (du déjà vu très souvent) au guichet ; accepter de faxer des documents clientèles avec le sourire 5 minutes avant la fermeture ! mais pour que cela devienne réalisable , il faut virer les mammouths qui ne savent pas travailler en étant agréables ! a croire qu'être fonctionnaire à la Poste rend aigri , con et malheureux ...pourtant leur job est assuré à vie.
Je suis pour qu'on modernise la Poste a fond , qu'on en fasse un lieu d'accueil et de services , que ça donne envie d'y aller parce qu'elle est performante ....ce qui est loin d'être le cas!
que la Poste apprenne a ses "salariés" comment accueillir sa Clientèle sans l'humilier en public (du déjà vu très souvent) au guichet ; accepter de faxer des documents clientèles avec le sourire 5 minutes avant la fermeture ! mais pour que cela devienne réalisable , il faut virer les mammouths qui ne savent pas travailler en étant agréables ! a croire qu'être fonctionnaire à la Poste rend aigri , con et malheureux ...pourtant leur job est assuré à vie.
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Au mépris de toute négociation et discussion avec les organisations professionnelles et syndicales, avec les parlementaires et les associations de consommateurs, le Chef de l’Etat annonce le changement de statut de la Poste. Il prétend que celui-ci n’aura pour but que de permettre l’ouverture du capital aux investissements publics, que les investisseurs privés n’y auraient pas accès, que seuls la Caisse des dépôts et consignations et l’Etat lui-même seraient sollicités.
Selon Mr Sarkozy, ce changement serait exigé par les directives européennes,et n’aurait pas été négocié par le gouvernement français.
Ce sont là des déformations de la vérité pour justifier les mauvais coups que le Chef de l’Etat veut porter contre ce noyau dur du service public qu’est la Poste. Or les citoyens français ne sont pas des imbéciles. La réalité est tout autre.
D’abord, ce sont bien Mrs Bussereau et Novelli, secrétaires d’Etat chargés respectivement des transports et des entreprises et du commerce extérieur, qui, lors du Conseil Européen des 1 et 2 octobre 2007, ont négocié pour la France l’accord politique prescrivant l’ouverture à la concurrence du marché postal.
Ensuite, si les directives européennes prescrivent bien l’ouverture à la concurrence, elles n’imposent en rien le changement de statut de la Poste.
Alors, pourquoi ce changement de statut, qui implique une transformation de la législation française ?
C’est vrai que la Poste, pour faire face à l’ouverture à la concurrence notamment, a besoin d’avoir recours à des investisseurs. Pour une ouverture aux investisseurs publics, il n’est pas nécessaire de changer de statut : cela se pratique déjà.En réalité, ce changement de statut n’est indispensable que pour mettre en place la privatisation du service public.
Mr Sarkozy veut imposer… le « service public … privatisé », qui consistera à accroître les dividendes versés aux actionnaires et à augmenter les parts de marché, en réduisant les missions de la Poste en supprimant la majorité des bureaux de poste de plein exercice et des milliers d’emplois. Ce qui est déjà commencé, et va en s’amplifiant : en 2004, il y avait 30 Agences postales communales ,en 2008 il y en a 89, ce qui veut dire que 89 bureaux de poste de plein exercice ont été fermés, et transformés en Agences Postales Communales ( qui offrent des services limités).
Mais il y a d’autres choix.
Pour trouver du capital : ne peut-on commencer par demander à l’Etat d’assurer les coûts des missions inscrites au contrat de service public, par exemple, presse, retraites, dont il a la charge, ce qu’il ne fait pas, et de payer les dettes qu’il a envers la Poste. Pour l’année 2007, il a laissé à la Poste une ardoise de 1 milliard d’euros. Et cela n’est pas fini. Après tout, l’Etat vient bien d’injecter des milliards d’euros pour « sauver » les banques et les investisseurs privés, et cela sans contre-partie! Aussi, ne doit-on pas faire obligation à la Direction de la Poste d’abandonner tout investissement boursier hasardeux?…Elle vient de perdre des millions d’euros dans la chute de la Banque Lehman Brothers. La Poste n’a pas vocation à nourrir les marchés financiers.
C’est tout l’intérêt d’un débat public autour d’autres possibilités, proposées depuis des mois par les partenaires sociaux, et méprisées par le gouvernement.
Selon Mr Sarkozy, ce changement serait exigé par les directives européennes,et n’aurait pas été négocié par le gouvernement français.
Ce sont là des déformations de la vérité pour justifier les mauvais coups que le Chef de l’Etat veut porter contre ce noyau dur du service public qu’est la Poste. Or les citoyens français ne sont pas des imbéciles. La réalité est tout autre.
D’abord, ce sont bien Mrs Bussereau et Novelli, secrétaires d’Etat chargés respectivement des transports et des entreprises et du commerce extérieur, qui, lors du Conseil Européen des 1 et 2 octobre 2007, ont négocié pour la France l’accord politique prescrivant l’ouverture à la concurrence du marché postal.
Ensuite, si les directives européennes prescrivent bien l’ouverture à la concurrence, elles n’imposent en rien le changement de statut de la Poste.
Alors, pourquoi ce changement de statut, qui implique une transformation de la législation française ?
C’est vrai que la Poste, pour faire face à l’ouverture à la concurrence notamment, a besoin d’avoir recours à des investisseurs. Pour une ouverture aux investisseurs publics, il n’est pas nécessaire de changer de statut : cela se pratique déjà.En réalité, ce changement de statut n’est indispensable que pour mettre en place la privatisation du service public.
Mr Sarkozy veut imposer… le « service public … privatisé », qui consistera à accroître les dividendes versés aux actionnaires et à augmenter les parts de marché, en réduisant les missions de la Poste en supprimant la majorité des bureaux de poste de plein exercice et des milliers d’emplois. Ce qui est déjà commencé, et va en s’amplifiant : en 2004, il y avait 30 Agences postales communales ,en 2008 il y en a 89, ce qui veut dire que 89 bureaux de poste de plein exercice ont été fermés, et transformés en Agences Postales Communales ( qui offrent des services limités).
Mais il y a d’autres choix.
Pour trouver du capital : ne peut-on commencer par demander à l’Etat d’assurer les coûts des missions inscrites au contrat de service public, par exemple, presse, retraites, dont il a la charge, ce qu’il ne fait pas, et de payer les dettes qu’il a envers la Poste. Pour l’année 2007, il a laissé à la Poste une ardoise de 1 milliard d’euros. Et cela n’est pas fini. Après tout, l’Etat vient bien d’injecter des milliards d’euros pour « sauver » les banques et les investisseurs privés, et cela sans contre-partie! Aussi, ne doit-on pas faire obligation à la Direction de la Poste d’abandonner tout investissement boursier hasardeux?…Elle vient de perdre des millions d’euros dans la chute de la Banque Lehman Brothers. La Poste n’a pas vocation à nourrir les marchés financiers.
C’est tout l’intérêt d’un débat public autour d’autres possibilités, proposées depuis des mois par les partenaires sociaux, et méprisées par le gouvernement.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Grève de la Poste
le statut de la Poste ne changera pas, Estrosi en a parlé cet après-midi à l'Assemblée...l'Etat réinjecte 2.7 milliards .
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Les chiffres datant de 2007, l'Etat redonnera donc ce qu'il devait à la Poste.
pwalagratter- Maire
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Re: Grève de la Poste
pwalagratter a écrit:Les chiffres datant de 2007, l'Etat redonnera donc ce qu'il devait à la Poste.
l'annonce date d'hier a l'assemblée nationale .
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Il me semble que les syndicats et la gauche acceptèrent les évolutions en matière de politique européenne...Il convient dès lors de respecter les desiderata voulus par ceux qui, à Bruxelles sont les veritables decisionnaires en charge de ce dossier.
Néanmoins, l'évolution postale exige à une modernisation des pratiques et une structuration pour faire face aux defis du futur...Par conséquent des besoins de financement se faisant connaître il paraît coherent, pour un Gouvernement à la recherche du moindre denier public de rechercher à moindre coût le moyen de reformer la Poste tout en respectant les règles de concurrence qui se décide ailleurs.
Néanmoins, l'évolution postale exige à une modernisation des pratiques et une structuration pour faire face aux defis du futur...Par conséquent des besoins de financement se faisant connaître il paraît coherent, pour un Gouvernement à la recherche du moindre denier public de rechercher à moindre coût le moyen de reformer la Poste tout en respectant les règles de concurrence qui se décide ailleurs.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
Le défi c'est surtout qu'à partir de 2011 , la distribution du courrier sera ouverte aux entreprises européennes . La poste craint fort justement que les services postaux allemands ou autres , raflent la distribution du courrier dans les grandes villes très industrialisées et que la poste soit seulement celle qui assurarait la distribution dans les zones rurales , service public oblige .
Re: Grève de la Poste
livaste a écrit:Le défi c'est surtout qu'à partir de 2011 , la distribution du courrier sera ouverte aux entreprises européennes . La poste craint fort justement que les services postaux allemands ou autres , raflent la distribution du courrier dans les grandes villes très industrialisées et que la poste soit seulement celle qui assurarait la distribution dans les zones rurales , service public oblige .
Cela fera comme pour la santé, le rentable au privé et le reste au public.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Grève de la Poste
Les Anglais également se battent pour conserver leur poste nationale. Ils sont en déficit depuis que le marché a été totalement ouvert à la concurrence alors qu'ils ont des obligations que les autres n'ont pas. D'ailleurs même la Poste française se taille une bonne part de marché là bas. Il parait que nous sommes très compétitifs.
Pourquoi alors se désengager (car c'est ce qui arrivera, cf GDF) ?
Pourquoi alors se désengager (car c'est ce qui arrivera, cf GDF) ?
pwalagratter- Maire
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Re: Grève de la Poste
Disons que cette orientation s'inscrit dans l'application de directive européenne contre lesquelles le Gouvernement ne peut s'opposer à moins de dénoncer l'Europe que les européistes élus ont voulu depuis des decennies.
PAr ailleurs, l'ouverture qui n'était qu'une affaire de symbole.....Or la taxe carbone, le RSA et maintenant la suppression des tests ADN par un ministre de gauche démontre le changement d'orientation....La droite qui se voulait decomplexée renoue avec ses complexes et l'évolution de Sarkozy qui déclare aujourd'hui l'inutilité de ces tests après avoir dit le contraire il y a peu le confirme.
PAr ailleurs, l'ouverture qui n'était qu'une affaire de symbole.....Or la taxe carbone, le RSA et maintenant la suppression des tests ADN par un ministre de gauche démontre le changement d'orientation....La droite qui se voulait decomplexée renoue avec ses complexes et l'évolution de Sarkozy qui déclare aujourd'hui l'inutilité de ces tests après avoir dit le contraire il y a peu le confirme.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
patriote reformiste a écrit:Il me semble que les syndicats et la gauche acceptèrent les évolutions en matière de politique européenne...Il convient dès lors de respecter les desiderata voulus par ceux qui, à Bruxelles sont les veritables decisionnaires en charge de ce dossier.
Pas forcément vrai pour la CGT, FO ou Sud qui sont à eux trois largement représentatif à la poste. Non?
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Ces syndicats politisés organisent des actions de protestations de directives que les formations politiques desquelles ils sont proches ont approuvé.....Et au regard de l'ensemble des travailleurs, on se rend vite compte que les syndicats ne sont guère representatifs que des corporatismes qu'ils defendent.
C'est precisément la raison pour laquelle la majorité devrait mettre en debat la representativité syndicale.
C'est precisément la raison pour laquelle la majorité devrait mettre en debat la representativité syndicale.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
[quote="patriote reformiste"]Ces syndicats politisés organisent des actions de protestations de directives que les formations politiques desquelles ils sont proches ont approuvé.....Et au regard de l'ensemble des travailleurs, on se rend vite compte que les syndicats ne sont guère representatifs que des corporatismes qu'ils defendent.
C'est precisément la raison pour laquelle la majorité devrait mettre en debat la representativité syndicale.[/quote
Je doute que les syndicats de droite ne soient pas politisés.
C'est precisément la raison pour laquelle la majorité devrait mettre en debat la representativité syndicale.[/quote
Je doute que les syndicats de droite ne soient pas politisés.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Grève de la Poste
Et où ai je dit le contraire ?
Et cela ne remets nullement en cause la nécessité de mettre en débat la question de la representativité syndicale....Estimant que les representants syndicaux devraient être élus par les salariés d'une entreprise sur des critères autres que ceux qui definissent actuellement la representativité d'un syndicat (attitude pendant la guerre, adherent, financement par cotisation.....).
Il est en effet assez prejudiciable à la fois pour les syndicats que pour les travailleurs que le Gouvernement ne dispose pas d'interlocuteurs representatifs ne disposant d'aucune légitimité élective professionnelle ne representant que des corporations inefficaces pour connaître les difficultés rencontrées par l'ensemble des travailleurs.
Et cela ne remets nullement en cause la nécessité de mettre en débat la question de la representativité syndicale....Estimant que les representants syndicaux devraient être élus par les salariés d'une entreprise sur des critères autres que ceux qui definissent actuellement la representativité d'un syndicat (attitude pendant la guerre, adherent, financement par cotisation.....).
Il est en effet assez prejudiciable à la fois pour les syndicats que pour les travailleurs que le Gouvernement ne dispose pas d'interlocuteurs representatifs ne disposant d'aucune légitimité élective professionnelle ne representant que des corporations inefficaces pour connaître les difficultés rencontrées par l'ensemble des travailleurs.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
les syndicats français ne valent rien .Ils fonctionnent aux antipodes de la réalité du monde du travail et imposent souvent des solutions qui tuent les entreprises : ils devraient aller faire des stages de formations dans les pays nordiques et là on verrait les français adhérer massivement comme comme par là haut !
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Les syndicats français preferant adopter une attitude parfois contraire à l'emploi et aboutissant aux destructions massives d'emplois, il est tout à fait comprehensible que les français refusent d'adherer à de telles idéologies.
Cela dit, c'est aussi l'élargissement de la base des adherants syndicaux que les lignes doctrinales peuvent évoluer et c'est précisément pourquoi le Gouvernement et la majorité doivent ouvrir le debat sur la representativité syndicale et les critères qui la determinent.
Cela dit, c'est aussi l'élargissement de la base des adherants syndicaux que les lignes doctrinales peuvent évoluer et c'est précisément pourquoi le Gouvernement et la majorité doivent ouvrir le debat sur la representativité syndicale et les critères qui la determinent.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Grève de la Poste
il semble que pour la poste 2 millions de gens représentent toute la France.
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
[u]Une petite information sur les syndicats ouvriers et keur réelle importance :[/u]
[color=darkblue]Pourquoi les Européens boudent-ils les syndicats ?
[Raphaël Mafhoudh]
Du nombre toujours plus grand de PME, à la généralisation des contrats précaires, en passant par la méfiance affichée par les jeunes, les syndicats ont beaucoup de mal à maintenir leurs effectifs. Malgré l'existence de services associés à la syndicalisation dans de nombreux Etats de l'Union, le pourcentage de salariés affiliés diminue partout en Europe, depuis une quinzaine d'années. L'Association Réalités du Dialogue Social (RDS) recevait pour débattre de cette évolution, lors d'un déjeuner le 10 mai à la Maison de l'Europe, Jean-Marie Pernot chercheur à l'IRES et auteur du livre "Syndicats : lendemain de crise ?".
Les problèmes du monde syndical en France
Dans "Syndicats : lendemains de crise ?", Jean-Marie Pernot avait pour objectif premier de décrire la situation du syndicalisme français. Celui-ci possède, d'après l'auteur, une série de caractéristiques qui le distingue des autres syndicalismes européens et en explique la crise actuelle, tant au niveau de l'efficacité syndicale que du taux de syndicalisation.
M. Pernot donne trois raisons majeures aux problèmes que connaît le monde syndical, en France. Première observation : les syndicats entretiennent, en permanence, des rapports conflictuels, à tel point que l'auteur qualifie les relations intersyndicales de "guerre de tous contre tous".
Un reproche est ensuite fait à l'absence de confiance dans la négociation collective et, a contrario, à l'omniprésence de l'Etat dans les relations sociales : "Les syndicats ont plus confiance dans la loi que dans la négociation collective. Le manque de culture de la négociation collective est un vrai problème en France et ce n'est pas uniquement la responsabilité des syndicats. Il a toujours manqué, en face, des employeurs pour négocier. Eux aussi ont toujours trouvé plus pratique d'obtenir par l'Etat des choses qu'ils auraient dû autrement négocier avec les syndicats".
Enfin, l'affiliation à un syndicat ne repose, en France, que sur "la conviction et le don de soi". Contrairement aux autres pays européens, la syndicalisation n'ouvre la voie à aucun avantage matériel (mutuelle, indemnisation du chômage etc.).
Mais cette dernière singularité est, en réalité, un indicateur que "le syndicalisme français n'a fait qu'anticiper et radicaliser une crise" à laquelle ses homologues européens sont également confrontés. Car la France n'est pas la seule à voir son taux de syndicalisation baisser. Une étude menée par l'Observatoire européen des relations industrielles fait ainsi état d'une baisse presque générale de syndicalisation, entre 1993 et 2003, qui va de -5 à -15 points, pour les pays de l'Union à 15, plus la Norvège. Pourtant, aucun de ces pays n'est descendu au record peu enviable de la France qui, avec 9% de syndiqués, occupe toujours - et de loin - la dernière place en Europe occidentale.
Le Nord reste en haut
A l'autre extrémité, se détachent les syndicats nordiques (ainsi que la Belgique), dont le taux de syndicalisation demeure supérieur à 70%. Comme évoqué plus haut, leurs syndicats jouissent de règles qui incitent les salariés à se syndiquer : adhésion automatique dans les entreprises couvertes par une convention collective, gestion du système d'assurance chômage (sauf en Norvège) et de la formation professionnelle.
Mais ces avantages ne sont que des "amortisseurs". Ils n'empêchent pas ces pays de connaître " des tendances communes à l'ensemble de l'Europe". Des forces opposées tirent, en effet, le taux de syndicalisation vers le bas, telles que l'affaiblissement de la confédération des syndicats ouvriers (en particulier au Danemark), le développement des contrats de travail à durée déterminée ou la désaffection des jeunes.
En revanche, Jean-Marie Pernot salue la féminisation du syndicalisme nordique : "Un féminisme actif a permis la présence des femmes dans tous les domaines de la représentation". En outre, depuis 2003, "il y a plus de femmes que d'hommes dans trois des quatre pays nordiques", les Danoises ne constituant "que" 49% des syndiqués de leur pays.
"Cette féminisation de la présence syndicale explique, autant que la délivrance de services, le maintien d'une syndicalisation élevée", de sorte que, malgré une certaine érosion depuis une décennie, Jean-Marie Pernot ne croit nullement en "une chute brutale de l'influence" des syndicats nordiques.
Les femmes et les seniors limitent les pertes
De chute vertigineuse, il en est en revanche question lorsque l'on passe du groupe des pays nordiques, dont on rappelle que le taux de syndicalisation dépasse 70%, vers le deuxième groupe, qui ne compte, lui, que 30 à 50% de syndiqués. C'est le cas de l'Italie, du Luxembourg, de l'Autriche et de l'Irlande.
Cette dernière, cependant, n'a pas connu d'évolution particulièrement inquiétante, puisque, sous l'effet, ici aussi, de l'arrivée des femmes, le nombre de syndiqués irlandais a même augmenté (mais tout de même moins vite que la population éligible à l'adhésion, expliquant la baisse du taux de syndicalisation).
L'Italie est un cas particulier : avec plus de 10 millions d'affiliés, le syndicalisme transalpin paraît en excellente santé. Mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit que la moitié des syndiqués sont des retraités. Jean-Marie Pernot nous donne son interprétation : "Les unions de retraités organisées au sein des centrales sont actives en matière de services : établissement des dossiers de retraite, d'accès aux soins, organisation de loisirs etc."
Du coup, l'influence syndicale dans les relations industrielles s'avère moins prégnante qu'en apparence. Et ça ne fait qu'empirer. Entre 1980 et 1996, les deux grandes confédérations de syndicats italiennes, CGIL et CISL, ont respectivement perdu un tiers et un quart de leurs adhérents. M. Pernot estime que "la baisse de l'emploi dans les grandes entreprises et la multiplication des PME sont une des causes de cette évolution".
Le paysage syndical de l'Autriche n'est guère plus brillant : malgré un réseau de services très étendu, on observe une baisse sensible de la syndicalisation, comparable aux pertes que subissent les pays du troisième groupe.
L'Allemagne et le Royaume-Uni également touchés
Compris entre 20 et 29%, les taux de syndicalisation du Royaume-Uni, de la Grèce, des Pays-Bas, du Portugal et de l'Allemagne préoccupent beaucoup Jean-Marie Pernot. En particulier, la situation dans le secteur privé. Au Royaume-Uni, par exemple, la syndicalisation dans les entreprises privées est inférieure à 20%. "De plus", déplore l'auteur, "la présence syndicale [y] est lacunaire, en raison des règles particulières qui permettent aux syndicats de s'implanter. Là où il se trouve, le syndicat a de nombreux adhérents mais il ne peut exister là où il n'en aurait que quelques-uns. Dans ces conditions, les 19% de syndiqués du secteur privé sont relativement concentrés avec, en corollaire, un grand nombre d'entreprises sans représentation".
Deux autres caractéristiques de l'évolution actuelle du syndicalisme britannique viennent assombrir davantage le tableau : s'il est vrai que la mixité progresse aussi dans ce pays, c'est dû, avant tout, à la baisse du taux de syndicalisation des hommes (de 42% à 29%), tandis que celui des femmes reste à peu près identique. Jean-Marie Pernot s'inquiète également de l'âge des travailleurs britanniques syndiqués; "Près de 60% des adhérents ont plus de 40 ans (…) . Ou encore, "50% des syndiqués ont [au moins] vingt ans d'ancienneté dans leur entreprise"
Les causes de la désyndicalisation sont différentes, en Allemagne ; la principale étant l'unification du pays. Après la chute du mur de Berlin, en 1989, les recrutements ont été nombreux, dans un premier temps. Mais dès les années suivantes, et les Länder de l'Est et ceux de l'Ouest ont subi des " défections massives". Le DGB, la confédération allemande des syndicats, ne regroupe plus aujourd'hui que 20% des travailleurs allemands, soit une perte spectaculaire de dix points en une décennie.
Le quatrième et dernier groupe, qui ne comporte, en fait, qu'un seul membre, n'est étonnamment pas le plus à plaindre. Bien qu'au-dessous des 20% de syndiqués, l'Espagne connaît une légère croissance de son taux. Une exception qui met sans doute plus de caustique que de baume au cœur des syndicats européens.
"Syndicats : lendemain de crise" Gallimard, folioo le Monde actuel
RDS : http://www.rds.asso.fr[/color]
[color=darkblue]Pourquoi les Européens boudent-ils les syndicats ?
[Raphaël Mafhoudh]
Du nombre toujours plus grand de PME, à la généralisation des contrats précaires, en passant par la méfiance affichée par les jeunes, les syndicats ont beaucoup de mal à maintenir leurs effectifs. Malgré l'existence de services associés à la syndicalisation dans de nombreux Etats de l'Union, le pourcentage de salariés affiliés diminue partout en Europe, depuis une quinzaine d'années. L'Association Réalités du Dialogue Social (RDS) recevait pour débattre de cette évolution, lors d'un déjeuner le 10 mai à la Maison de l'Europe, Jean-Marie Pernot chercheur à l'IRES et auteur du livre "Syndicats : lendemain de crise ?".
Les problèmes du monde syndical en France
Dans "Syndicats : lendemains de crise ?", Jean-Marie Pernot avait pour objectif premier de décrire la situation du syndicalisme français. Celui-ci possède, d'après l'auteur, une série de caractéristiques qui le distingue des autres syndicalismes européens et en explique la crise actuelle, tant au niveau de l'efficacité syndicale que du taux de syndicalisation.
M. Pernot donne trois raisons majeures aux problèmes que connaît le monde syndical, en France. Première observation : les syndicats entretiennent, en permanence, des rapports conflictuels, à tel point que l'auteur qualifie les relations intersyndicales de "guerre de tous contre tous".
Un reproche est ensuite fait à l'absence de confiance dans la négociation collective et, a contrario, à l'omniprésence de l'Etat dans les relations sociales : "Les syndicats ont plus confiance dans la loi que dans la négociation collective. Le manque de culture de la négociation collective est un vrai problème en France et ce n'est pas uniquement la responsabilité des syndicats. Il a toujours manqué, en face, des employeurs pour négocier. Eux aussi ont toujours trouvé plus pratique d'obtenir par l'Etat des choses qu'ils auraient dû autrement négocier avec les syndicats".
Enfin, l'affiliation à un syndicat ne repose, en France, que sur "la conviction et le don de soi". Contrairement aux autres pays européens, la syndicalisation n'ouvre la voie à aucun avantage matériel (mutuelle, indemnisation du chômage etc.).
Mais cette dernière singularité est, en réalité, un indicateur que "le syndicalisme français n'a fait qu'anticiper et radicaliser une crise" à laquelle ses homologues européens sont également confrontés. Car la France n'est pas la seule à voir son taux de syndicalisation baisser. Une étude menée par l'Observatoire européen des relations industrielles fait ainsi état d'une baisse presque générale de syndicalisation, entre 1993 et 2003, qui va de -5 à -15 points, pour les pays de l'Union à 15, plus la Norvège. Pourtant, aucun de ces pays n'est descendu au record peu enviable de la France qui, avec 9% de syndiqués, occupe toujours - et de loin - la dernière place en Europe occidentale.
Le Nord reste en haut
A l'autre extrémité, se détachent les syndicats nordiques (ainsi que la Belgique), dont le taux de syndicalisation demeure supérieur à 70%. Comme évoqué plus haut, leurs syndicats jouissent de règles qui incitent les salariés à se syndiquer : adhésion automatique dans les entreprises couvertes par une convention collective, gestion du système d'assurance chômage (sauf en Norvège) et de la formation professionnelle.
Mais ces avantages ne sont que des "amortisseurs". Ils n'empêchent pas ces pays de connaître " des tendances communes à l'ensemble de l'Europe". Des forces opposées tirent, en effet, le taux de syndicalisation vers le bas, telles que l'affaiblissement de la confédération des syndicats ouvriers (en particulier au Danemark), le développement des contrats de travail à durée déterminée ou la désaffection des jeunes.
En revanche, Jean-Marie Pernot salue la féminisation du syndicalisme nordique : "Un féminisme actif a permis la présence des femmes dans tous les domaines de la représentation". En outre, depuis 2003, "il y a plus de femmes que d'hommes dans trois des quatre pays nordiques", les Danoises ne constituant "que" 49% des syndiqués de leur pays.
"Cette féminisation de la présence syndicale explique, autant que la délivrance de services, le maintien d'une syndicalisation élevée", de sorte que, malgré une certaine érosion depuis une décennie, Jean-Marie Pernot ne croit nullement en "une chute brutale de l'influence" des syndicats nordiques.
Les femmes et les seniors limitent les pertes
De chute vertigineuse, il en est en revanche question lorsque l'on passe du groupe des pays nordiques, dont on rappelle que le taux de syndicalisation dépasse 70%, vers le deuxième groupe, qui ne compte, lui, que 30 à 50% de syndiqués. C'est le cas de l'Italie, du Luxembourg, de l'Autriche et de l'Irlande.
Cette dernière, cependant, n'a pas connu d'évolution particulièrement inquiétante, puisque, sous l'effet, ici aussi, de l'arrivée des femmes, le nombre de syndiqués irlandais a même augmenté (mais tout de même moins vite que la population éligible à l'adhésion, expliquant la baisse du taux de syndicalisation).
L'Italie est un cas particulier : avec plus de 10 millions d'affiliés, le syndicalisme transalpin paraît en excellente santé. Mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit que la moitié des syndiqués sont des retraités. Jean-Marie Pernot nous donne son interprétation : "Les unions de retraités organisées au sein des centrales sont actives en matière de services : établissement des dossiers de retraite, d'accès aux soins, organisation de loisirs etc."
Du coup, l'influence syndicale dans les relations industrielles s'avère moins prégnante qu'en apparence. Et ça ne fait qu'empirer. Entre 1980 et 1996, les deux grandes confédérations de syndicats italiennes, CGIL et CISL, ont respectivement perdu un tiers et un quart de leurs adhérents. M. Pernot estime que "la baisse de l'emploi dans les grandes entreprises et la multiplication des PME sont une des causes de cette évolution".
Le paysage syndical de l'Autriche n'est guère plus brillant : malgré un réseau de services très étendu, on observe une baisse sensible de la syndicalisation, comparable aux pertes que subissent les pays du troisième groupe.
L'Allemagne et le Royaume-Uni également touchés
Compris entre 20 et 29%, les taux de syndicalisation du Royaume-Uni, de la Grèce, des Pays-Bas, du Portugal et de l'Allemagne préoccupent beaucoup Jean-Marie Pernot. En particulier, la situation dans le secteur privé. Au Royaume-Uni, par exemple, la syndicalisation dans les entreprises privées est inférieure à 20%. "De plus", déplore l'auteur, "la présence syndicale [y] est lacunaire, en raison des règles particulières qui permettent aux syndicats de s'implanter. Là où il se trouve, le syndicat a de nombreux adhérents mais il ne peut exister là où il n'en aurait que quelques-uns. Dans ces conditions, les 19% de syndiqués du secteur privé sont relativement concentrés avec, en corollaire, un grand nombre d'entreprises sans représentation".
Deux autres caractéristiques de l'évolution actuelle du syndicalisme britannique viennent assombrir davantage le tableau : s'il est vrai que la mixité progresse aussi dans ce pays, c'est dû, avant tout, à la baisse du taux de syndicalisation des hommes (de 42% à 29%), tandis que celui des femmes reste à peu près identique. Jean-Marie Pernot s'inquiète également de l'âge des travailleurs britanniques syndiqués; "Près de 60% des adhérents ont plus de 40 ans (…) . Ou encore, "50% des syndiqués ont [au moins] vingt ans d'ancienneté dans leur entreprise"
Les causes de la désyndicalisation sont différentes, en Allemagne ; la principale étant l'unification du pays. Après la chute du mur de Berlin, en 1989, les recrutements ont été nombreux, dans un premier temps. Mais dès les années suivantes, et les Länder de l'Est et ceux de l'Ouest ont subi des " défections massives". Le DGB, la confédération allemande des syndicats, ne regroupe plus aujourd'hui que 20% des travailleurs allemands, soit une perte spectaculaire de dix points en une décennie.
Le quatrième et dernier groupe, qui ne comporte, en fait, qu'un seul membre, n'est étonnamment pas le plus à plaindre. Bien qu'au-dessous des 20% de syndiqués, l'Espagne connaît une légère croissance de son taux. Une exception qui met sans doute plus de caustique que de baume au cœur des syndicats européens.
"Syndicats : lendemain de crise" Gallimard, folioo le Monde actuel
RDS : http://www.rds.asso.fr[/color]
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Grève de la Poste
La Constitution prévoit que le président de la République peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur des réformes relatives à la politique économique et aux services publics qui y concourent. Le droit au référendum d'initiative populaire, introduit en 2008, n'est en revanche pas possible, faute de texte d'application, en l'espèce une loi organique. Le scrutin a eu lieu dans "plus de 10.000 points de vote" selon le comité, essentiellement composé de militants de gauche et rejoints dans certaines localités par des élus de droite, comme le secrétaire départemental UMP du Gers, Gérard Bezerra, favorable à la votation, ou à Montrouge (Hauts-de-Seine).
rien que ce texte devrait faire réfléchir l'Union des Moutons de Panurge.
Invité- Invité
Re: Grève de la Poste
Le scrutin a eu lieu dans "plus de 10.000 points de vote" selon le comité, essentiellement composé de militants de gauche et rejoints dans certaines localités par des élus de droite, comme le secrétaire départemental UMP du Gers, Gérard Bezerra, favorable à la votation, ou à Montrouge (Hauts-de-Seine).
ce scrutin n'a rien de démocratique ; ce sont les mêmes qui ont organisé , dépouillé et donné les résultats... et , personne ne souhaite voir la poste disparaître , donc peu de gens pouvaient voter oui comme ils ont présenté la chose... au fait , mise à part la gestion de merde de France télécom , depuis qu'on a capitalisé on a le choix , un meilleur service et plus de rapidité .... je souhaite la même chose pour la poste (sauf la gestion de merde en ce qui concerne le management du personnel et l'absence d'aspects humains ) .l'Etat étant actionnaire majoritaire FT tout comme la Poste resteront publiques.
Invité- Invité
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