Un commando aide la police

livaste Dim 7 Déc - 0:10

Une histoire de fous. Le service régional de police judiciaire a mis la main sur le meurtrier présumé d'Hamouda Abdennabi (commis le 18 novembre dernier à la Grand-Mare) après l'intervention d'un véritable commando mardi soir. Un commando de cinq hommes qui s'est rendu coupable d'un enlèvement, d'une séquestration, de violences, pour obtenir le nom du meurtrier présumé.

Enfermé dans le coffre
Le commando a opéré mardi soir. Il s'est intéressé à un homme, lié au milieu de la drogue, car il le soupçonnait d'avoir des informations sur le meurtrier présumé. Ses membres l'ont enfermé dans le coffre de leur voiture avant de le passer très sérieusement à tabac, lui occasionnant plusieurs fractures, et l'ont surtout frappé à la tête et au visage, avant de le faire avouer qu'il connaissait le nom de celui qui aurait poignardé Hamouda Abdennabi, 25 ans.

Ils l'ont ensuite obligé à téléphoner à la police pour qu'il donne le nom avant de l'abandonner sur le bord d'une route à Montigny. C'est un particulier qui a retrouvé la victime, a téléphoné aux gendarmes qui l'ont ensuite pris en charge. Cet homme est aujourd'hui hospitalisé. Le SRPJ a vite réagi, d'autant que le nom qui venait de lui être indiqué correspondait à l'un de ses axes de recherches. Des éléments téléphoniques notamment semblaient pouvoir incriminer la personne désignée.

Eviter la justice expéditive
Dès l'aube mercredi matin les policiers interpellaient trois personnes, toutes âgées d'environ 25 ans, désignées comme étant les meurtriers présumés d'Hamouda Abdennabi. « Il fallait aller le plus vite possible pour éviter toute forme de justice expéditive », confiait hier soir une source proche de l'enquête. Lors de la garde à vue, l'auteur présumé du meurtre aurait avoué (lire ci-contre). Il devait être présenté hier soir ou ce matin à un juge d'instruction avec un complice soupçonné de l'avoir transporté jusqu'au lieu où a été poignardé Hamouda Abdennabi.
Reste maintenant à retrouver les membres du « commando » qui s'est rendu coupable d'une séquestration et de violences. La police enquête.
B. M.-C.

voilà ce qui arrive quand la police prend son temps !
Il faut reconnaître aussi qu'elle ne peut employer des moyens aussi expéditifs !!