Audiovisuel public ou d'Etat?

Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance télé». Cette phrase, prononcée devant les députés UMP en novembre dernier, Jean-François Copé doit aujourd'hui la regretter. Selon Le Monde, le gouvernement vient en effet d'accepter une nouvelle augmentation de la taxe versée par les ménages en possession d'un poste de télévision.

De 116 euros, elle est déjà passée à 118 en en décembre dernier, pour l'aligner sur l'inflation et en arrondissant à l'euro supérieur. De plus, elle concerne désormais non seulement les téléviseurs, mais aussi les téléphones portables et les ordinateurs équipés pour recevoir la télévision. Et selon le quotidien du soir, elle augmenterait encore pour atteindre désormais 121 euros, soit 4,3% de plus en quelques mois

La loi sur l'audiovisuel public est examinée depuis le début de la semaine par le Sénat. Un examen houleux, nombre d'élus de la Haute-Assemblée, à commencer par les centristes, jugeant le texte de loi mal ficelé. Or, l'UMP n'est pas majoritaire à elle seule au Sénat et doit donc trouver un compromis pour espérer voir son texte adopté.


Accord du CSA pour la nomination du patron de France Télévisions

Deux points posaient problème aux centristes. Tout d'abord la nécessité d'assurer le financement de France Télévisions malgré la suppression de la publicité à partir de 20 heures. Pour eux, le texte de loi présenté par le gouvernement était insuffisant à ce niveau. D'où l'idée d'augmenter encore la redevance de deux euros pour atteindre 121 euros. Bref, la promesse de Jean-François Copé a du plomb dans l'aile.

Ensuite, les centristes étaient critiques sur la disposition indiquant que les présidents de France Télévision, Radio France et l'audiovisuel extérieur seraient nommés par décret, avec un simple accord des commissions parlementaires conséquentes à la majorité des trois cinquièmes. Les sénateurs ont proposé que ces nominations nécessitent désormais l'avis favorable des deux tiers du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Ces deux compromis permettraient au gouvernement de faire passer à cette loi audiovisuelle l'écueil du Sénat. Mais les députés, qui examineront ensuite la loi, risquent de ne pas être de l'avis de leurs collègues de la Haute Assemblée.

David a écrit:Il faut donc le supprimer , compte-tenu du prix que ces personnes nous coûtent.

Oui mais là, c'est encore plus marrant, le truc est même pas voté ou si on préfère ' enregistré' qu'il est déjà en application.