Cheminots, enseignants, postiers : une semaine sociale chargée

Dans le sillage des pilotes de ligne, les cheminots se mettront à nouveau en grève cette semaine, suivis par les enseignants jeudi, tandis que les postiers défileront samedi dans toute la France contre la "privatisation" de La Poste.

Le principal syndicat de pilotes, le SNPL, a annoncé samedi sa décision - avec 65% de "pour" - de poursuivre sa grève qui doit durer jusqu'à lundi minuit , affectant fortement le trafic de la compagnie aérienne Air France. Les pilotes en grève depuis vendredi dénoncent le déplafonnement de leur âge limite d'activité en vol à 65 ans prévu dans un amendement parlementaire au budget de la Sécurité sociale pour 2009, qui doit être examiné lundi au Sénat.



Du côté du rail, le trafic SNCF risque lui d'être affecté par deux grèves des agents de conduite, qui s'opposent au projet de réorganisation des conditions de travail des conducteurs du fret. Ils ont déjà observé une grève "d'avertissement" le 6 novembre pour les mêmes motifs. La Fgaac (autonomes) et la CFDT prévoient une grève reconductible dès mardi 20 heures, tandis qu'une intersyndicale réunissant CGT, FO, Sud-Rail et CFE-CGC prendra le relais à partir du dimanche soir 23 novembre.

Les syndicats contestent la volonté de la SNCF de modifier le nombre maximal d'heures de conduite consécutives, celui des nuits de conduite d'affilée et la durée des repos, dans le domaine du transport de marchandises soumis à la concurrence. La direction a assuré samedi que ses propositions ne concernaient que des "volontaires" et s'est déclarée dans un communiqué "ouverte à des propositions des organisations syndicales pour éviter la grève", assurant "privilégier la négociation sociale sur la logique du conflit". "Il n'est jamais trop tard!", a répondu Didier Le Reste (CGT), laissant supposer l'ouverture d'une négociation.


Jeudi, ce sont les enseignants qui descendront dans la rue. La quasi totalité des syndicats de la maternelle à l'université, secteurs public et privé, y compris l'enseignement professionnel et agricole, appellent à la grève et à manifester ce jour-là partout en France pour dénoncer "la dégradation des conditions de travail", les milliers de suppressions de postes au budget 2009 et, pour certains, la réforme du lycée. Le principal syndicat des écoles, le SNUipp-FSU, s'attend à une grève "massive, du même niveau que celle du 15 mai" dernier, où entre 46% (ministère) et 63% (syndicats) des professeurs des écoles avaient débrayé. Les lycéens de l'UNL et les étudiants de l'Unef appellent également à la mobilisation ce jour-là.

livaste a écrit:Publié le 16/11/2008 à 10:40 - Modifié le 16/11/2008 à 12:57 Le Point.fr

Cheminots, enseignants, postiers : une semaine sociale chargée
lepoint.fr (avec agence)

Dans le sillage des pilotes de ligne, les cheminots se mettront à nouveau en grève cette semaine, suivis par les enseignants jeudi, tandis que les postiers défileront samedi dans toute la France contre la "privatisation" de La Poste.

Le principal syndicat de pilotes, le SNPL, a annoncé samedi sa décision - avec 65% de "pour" - de poursuivre sa grève qui doit durer jusqu'à lundi minuit , affectant fortement le trafic de la compagnie aérienne Air France. Les pilotes en grève depuis vendredi dénoncent le déplafonnement de leur âge limite d'activité en vol à 65 ans prévu dans un amendement parlementaire au budget de la Sécurité sociale pour 2009, qui doit être examiné lundi au Sénat.



Du côté du rail, le trafic SNCF risque lui d'être affecté par deux grèves des agents de conduite, qui s'opposent au projet de réorganisation des conditions de travail des conducteurs du fret. Ils ont déjà observé une grève "d'avertissement" le 6 novembre pour les mêmes motifs. La Fgaac (autonomes) et la CFDT prévoient une grève reconductible dès mardi 20 heures, tandis qu'une intersyndicale réunissant CGT, FO, Sud-Rail et CFE-CGC prendra le relais à partir du dimanche soir 23 novembre.

Les syndicats contestent la volonté de la SNCF de modifier le nombre maximal d'heures de conduite consécutives, celui des nuits de conduite d'affilée et la durée des repos, dans le domaine du transport de marchandises soumis à la concurrence. La direction a assuré samedi que ses propositions ne concernaient que des "volontaires" et s'est déclarée dans un communiqué "ouverte à des propositions des organisations syndicales pour éviter la grève", assurant "privilégier la négociation sociale sur la logique du conflit". "Il n'est jamais trop tard!", a répondu Didier Le Reste (CGT), laissant supposer l'ouverture d'une négociation.


Jeudi, ce sont les enseignants qui descendront dans la rue. La quasi totalité des syndicats de la maternelle à l'université, secteurs public et privé, y compris l'enseignement professionnel et agricole, appellent à la grève et à manifester ce jour-là partout en France pour dénoncer "la dégradation des conditions de travail", les milliers de suppressions de postes au budget 2009 et, pour certains, la réforme du lycée. Le principal syndicat des écoles, le SNUipp-FSU, s'attend à une grève "massive, du même niveau que celle du 15 mai" dernier, où entre 46% (ministère) et 63% (syndicats) des professeurs des écoles avaient débrayé. Les lycéens de l'UNL et les étudiants de l'Unef appellent également à la mobilisation ce jour-là.

Enfin, samedi, cinq fédérations syndicales de La Poste (CGT-Fapt, Sud-PTT, CFDT-F3C, FO-Com, CFTC Poste) appellent les agents à une journée de mobilisation, contre "la privatisation de La Poste". Ils rejettent le projet du PDG de la Poste, Jean-Paul Bailly, de transformer l'entreprise publique en une société anonyme dès le 1er janvier 2010, avant d'ouvrir son capital un an plus tard. Cette journée se traduira par des manifestations dans toute la France, dont une à Paris de la Place de la Nation à Bercy.

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Là c'est vraiment se foutre du monde , voila des gens certains d'avoir leur paie qui ne veulent simplement pas changer quoisue ce soit dans leurs habitudes !
Au moment où l'économie mondiale est en panne , où dans tous les pays , les salariés se demandent quand leur usine fermera , et pas pour délocaliser , quand les groupes annoncent du chomage technique , eux , fonctionnaires , refusent le moindre amènagement !
Et pourtant je suis fonctionnaire , mais trop c'est trop !
c'est la lutte pour sauvegarder des petits intérêts particuliers , et tant pis si les autres crèvent !

Isis a écrit:Faire grève par moment de crise c'est tout simplement irresponsable .
Aucun autre pays européen en crise ne connaît de mouvements importants de grèves . Les gens se soudent .
Encore une fois qui paiera les pots cassés ? les travailleurs du privé .

Je suis d'accord, il faut être soudé : que les plus riches aident les plus pauvres.

Il y a des gens en ce moment, employés, ouvriers, cadres moyens, cadre supérieurs qui travaillent dans le privé et qui tremblent non pas/non plus pour leur pouvoir d'achat mais pour une éventuelle perte d'emploi ...

Le syndicat d'agents de conduite Fgaac (autonomes) et la CFDT ont reporté de mardi 20H00 à vendredi minuit le début de leur grève reconductible à propos de l'organisation du travail dans le fret, dans l'attente de la publication d'un décret, a annoncé la Fgaac lundi à l'AFP.
"Cette décision est le résultat des quelques 25 heures de négociations avec la FGAAC et la CFDT qui se sont poursuivies depuis jeudi jusqu'à ce jour, souligne la direction de la SNCF dans un communiqué, réaffirmant "la primauté de la négociation sur la grève et prend acte de ce que les partenaires sociaux ont fait le même choix".

Dans ce communiqué, la SNCF explique également que les nouvelles dispositions issues de cette longue concertation doivent permettre d'installer un système de volontariat pour les agents du fret SNCF "dans des conditions négociées au mieux avec les organisations syndicales. "Nous avons voulu privilégier la négociation avant la grève. Nous avons ainsi évité de pénaliser tous nos clients par un conflit portant sur une expérimentation de nouvelles conditions sociales au fret avec des agents volontaires. La disproportion entre le sujet du conflit et les conséquences pour les français était inacceptable. Le problème des conditions économiques du transport ferroviaire de marchandises à la SNCF reste et nous continuons à y travailler pour imaginer de nouvelles réponses", commente Guillaume Pépy, le président de la SNCF.
Bruno Duchemin, secrétaire général de la Fgaac, a indiqué que «si la totalité des points négociés avec la direction depuis dimanche (était) repris dans le décret attendu d'ici la fin de la semaine, le préavis de grève pour vendredi soir serait également levé».

«Après plus de 25 heures de négociations, la direction a retiré l'essentiel de son projet» de réorganisation du travail pour des conducteurs volontaires du fret, écrivent également la Fgaac et la CFDT dans un communiqué.

«Techniquement, il faut attendre quelques jours pour la publication du décret, nous voulons nous assurer d'obtenir satisfaction», a ajouté M. Duchemin.

La Fgaac et la CFDT avaient déposé un préavis reconductible pour mardi 20H00 à la suite d'une réunion tripartite (direction, syndicats, ministère) la semaine dernière sur les propositions finales de la direction sur les conditions de travail dans le fret (temps de conduite, repos, nuits d'affilée, etc.).

cette solidarité merdique qui consiste a ne penser qu'a ses petits acquis avant de penser globalement aux pertes me donne envie de vomir

franline a écrit:effectivement , beaucoup n'ont pas cette mentalité de moutons suiveurs qui grèvent dès que c'est possible ! et même quand ça fout dans la mouise leur entreprise ....comme Air France a 100 millions d'€ par jour ....la SNCF en plus qui s'y met et les travailleurs qui ne peuvent que prendre le train pour compenser l'avion ...n'ont plus qu'a rester chez eux ; cette solidarité merdique qui consiste a ne penser qu'a ses petits acquis avant de penser globalement aux pertes me donne envie de vomir ...je m'abstiendrais , je ne les trouve même pas digne de recevoir mon dernier repas en pleine gueule!

quant aux profs ...on ne sait même pas pourquoi ils vont encore chômer et aller ballader en ville ce jeudi , si tu nous éclairais !!!

Octave a écrit:Tua s raison, le bon moment pour perdre une journée de salaire à aller demander des améliorations dans la rue, c'est évidemment quand tout va bien.

Octave a écrit:Ce n'est pas mon rôle de t'éclairer, tu as des enfants, c'est à toi de prendre tes responsabilités, tu ne crois quand même pas que je vais faire le travail à ta place.

cette solidarité merdique qui consiste a ne penser qu'a ses petits acquis avant de penser globalement aux pertes me donne envie de vomir

Tu as dû beaucoup régurgiter ces derniers temps alors.

justement moi j'attends cette réforme du lycée depuis longtemps

franline a écrit:Pour la Poste c'est une histoire européenne et non franco-française... il faut trouver du pognon pour moderniser la poste afin que celle-ci soit compétitive avec la conccurence qui pointe son nez !....et pour ce faire il faut capitaliser une partie afin de ramener le pognon nécessaire à sa rénovation ! il n'a jamais été question de privatiser la poste mais juste de capitaliser une partie .
quand je vois la poste de mon patelin j'ai limite honte tellement c'est vétuste , tellement ça pue quand il fait chaud , tellement le service est merdique....j'ai presque hâte que la conccurence pointe vraiment son nez !

pour l'EN .... PERMETTRE a un gosse en seconde de choisir en cours d'année de changer de parcours c'est une idée excellente quand celui-ci n'est pas encore sûre ou découvre que ce n'etait pas la voie qu'il lui fallait ....deux sessions au lieu de trois trimestres avec un suivi plus approfondi ce n'est pas dramatique surtout que ça ne fait que le mettre dans le bain par rapport à l'université.
j'attends la suite avec impatience !

franline a écrit:
pour l'EN .... PERMETTRE a un gosse en seconde de choisir en cours d'année de changer de parcours c'est une idée excellente quand celui-ci n'est pas encore sûre ou découvre que ce n'etait pas la voie qu'il lui fallait ....deux sessions au lieu de trois trimestres avec un suivi plus approfondi ce n'est pas dramatique surtout que ça ne fait que le mettre dans le bain par rapport à l'université.
j'attends la suite avec impatience !