La crise , repercussions dans les entreprises

ArcelorMittal pâtit à son tour de la crise économique. Confronté à la baisse de ses ventes, notamment sur le secteur automobile, l'un de ses principaux débouchés, l'aciériste va fermer de la mi-novembre jusqu'à fin janvier un haut fourneau sur deux à Fos-sur-Mer, près de Marseille, sur son deuxième site français avec 3.400 salariés, selon une information révélée par le Figaro . Le site de Florange, en Moselle, qui compte 3.300 salariés, sera également concerné du 2 ou 3 décembre jusqu'au 6 janvier, détaille le journal.

La France n'est pas le seul pays touché. En Belgique, le haut-fourneau numéro 6 de Seraing, en région liégeoise, relancé en mars, devrait être à nouveau mis à l'arrêt dans quelques jours, au moins jusqu'à la mi-février. En Allemagne, des mesures comparables touchent les sites de Brême, Eko et Stahl.


Au total, ce sont treize hauts-fourneaux du groupe qui seraient arrêtés ou sur le point de l'être en Europe de l'Ouest, explique Le Figaro . Pour l'heure, assure le quotidien, il n'y a pas de plan social prévu chez ArcelorMittal. Mais les salariés vont devoir prendre leurs RTT et leurs congés (y compris de formation) et les intérimaires ne seront pas conservés à l'issue de leurs contrats et les départs ne seront plus remplacés.

L'équipementier automobile allemand Continental supprimera 5.000 postes d'intérimaires dans le monde d'ici la fin de l'année, a annoncé jeudi son patron Karl-Thomas Neumann.

«Nous avons 10.000 postes d'intérimaires dans le monde. D'ici la fin de l'année, la moitié va disparaître», a-t-il déclaré lors d'un entretien à l'AFP.

Le patron de Continental a également indiqué que la production allait baisser dans «la majorité des sites» du groupe et que la pause de Noël allait durer «de une à quatre semaines» selon les usines.
«Il n'y a pour l'instant pas de nécessité» de supprimer des emplois fixes, a-t-il ajouté.