Rebondissement dans l’enquête sur les meurtres de Bourgogne
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Rebondissement dans l’enquête sur les meurtres de Bourgogne
CRIMES.
Alors que les investigations sur les morts violentes de douze jeunes femmes entre 1984 et 2005 piétinaient, les experts viennent de retrouver trois ADN masculins sur le corps ou les effets personnels de trois des victimes. Une avancée inespérée.
Jean-Marc Ducos | 26.10.2008, 07h00
C’EST l’un des plus énigmatiques dossiers de l’histoire criminelle française. Entre 1984 et 2005, douze meurtres ou disparitions de jeunes femmes restent toujours sans solution dans un triangle entre Chalon-sur-Saône, Le Creusot et Mâcon, en Bourgogne.
Cette affaire, c’est aussi une bataille judiciaire sans précédent contre l’inertie des autorités et la tentation de l’oubli.
voila le type même du dysfonctionnement intolérable , de l'institution judiciaire !
Il ne s'agit pas de petits délits qui resteraient sans réponse mais de meurtres atroces !
Comment la justice ose t elle ne pas tout mettre en oruvre pour élucider ces assassinats , mettre le ou les coupables sous les verrous , et protéger ainsi des citoyennes !
Alors que les investigations sur les morts violentes de douze jeunes femmes entre 1984 et 2005 piétinaient, les experts viennent de retrouver trois ADN masculins sur le corps ou les effets personnels de trois des victimes. Une avancée inespérée.
Jean-Marc Ducos | 26.10.2008, 07h00
C’EST l’un des plus énigmatiques dossiers de l’histoire criminelle française. Entre 1984 et 2005, douze meurtres ou disparitions de jeunes femmes restent toujours sans solution dans un triangle entre Chalon-sur-Saône, Le Creusot et Mâcon, en Bourgogne.
Cette affaire, c’est aussi une bataille judiciaire sans précédent contre l’inertie des autorités et la tentation de l’oubli.
Le ParisienIl aura fallu quatre ans d’acharnement et de procédures pour que les familles des victimes obtiennent que des scellés négligés soient enfin analysés. Résultat : trois ADN masculins ont pu être isolés, laissant espérer une avancée dans ces enquêtes en souffrance depuis trop longtemps. Le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney, vient aussi de demander que cinq de ces dossiers criminels soient regroupés au pôle de l’instruction du tribunal de Chalon-sur-Saône pour mieux coordonner l’enquête.
Des actes d’une extrême barbarie
Le premier ADN a été retrouvé sous les ongles de Carole Soltysiak, une adolescente de 13 ans, découverte morte dans un bois de Perrecy-les-Forges en novembre 1990. Ses meurtriers l’ont forcée à boire de l’alcool avant de la violer, de la poignarder à quatre reprises et d’incendier son cadavre. Un meurtre d’une barbarie inouïe. Mais pour en arriver là, sa mère a dû batailler pendant cinq ans car de nombreux scellés ont disparu au cours des années ou n’ont même pas été soumis à analyse. « Une aberration », pour l’avocat de la famille, Didier Seban, « stupéfait » aussi de l’état de conservation des précieux scellés. Cet ADN devrait être comparé avec celui des divers suspects mis en cause dans cette affaire mais jamais formellement confondus, et transmis au Fichier national des empreintes génétiques pour savoir si le meurtrier n’est pas déjà enregistré.
Plaies de défense
Des scellés mal conservés, c’est aussi ce qui s’est passé pour Nathalie Maire, 18 ans, étranglée et battue à mort dans la nuit du 2 au 3 septembre 1987 dans un stand de vente de boissons sur l’aire d’autoroute de Saint-Albain, le long de l’A 6. Le morceau de manche à balai qui a servi à la tuer n’était pas emballé dans la salle du greffe. De même que la bretelle de soutien-gorge retrouvée sur la poitrine de la victime et qui ne lui appartenait pas. C’est justement sur cette bretelle que là aussi un ADN masculin a été découvert lors des expertises. Une trace qui sera comparée aux suspects des autres dossiers de cette série de meurtres. La jeune fille avait témoigné quinze jours plus tôt chez les gendarmes sur le meurtre de Marthe Buisson, 16 ans, une adolescente en fugue, retrouvée morte à quelques kilomètres de l’aire d’autoroute. Un dossier qui a fait l’objet d’un non-lieu.
L’examen des scellés a enfin permis de mettre en évidence des traces biologiques masculines partielles sur la doublure d’un sac à main appartenant à Christelle Blétry. Un sac à main là aussi transmis au laboratoire Codgen de Strasbourg sans protection. Le 28 décembre 1996, rentrant d’une fête chez des amis, la jeune femme est poignardée à 113 reprises avant d’être abandonnée dans un fossé. Elle s’est débattue car elle porte quinze plaies de défense et a sans doute blessé son adversaire. L’ADN de son meurtrier est sans doute quelque part sur les scellés. Reste à l’identifier.
voila le type même du dysfonctionnement intolérable , de l'institution judiciaire !
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