Le visage inquiétant de la délinquance des mineurs.
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Le visage inquiétant de la délinquance des mineurs.
Bouches du Rhône
La violence des plus jeunes change de forme : plus de filles, plus d'actes radicaux précoces.
Ce n'est pas tant l'évolution de la délinquance des mineurs qui a progressé l'an dernier de 9% dans le département et de 10% à Marseille, qui inquiète. C'est le profil qui s'en dessine. Plus d'un auteur sur trois interpellés à ce jour, toutes statistiques mêlées, est un mineur.
D'où la volonté affichée du préfet de police Jean-Luc Marx de mettre en place un "diagnostic" pour enrayer la tendance. Les mineurs sont de plus en plus jeunes. Ils ont parfois 9 ou 10 ans. Du jamais vu à Marseille.
"On constate effectivement un fort rajeunissement des auteurs, avec des bandes très très jeunes", confirme Pierre Carton, directeur départemental de la sécurité publique.
Au centre-ville, il y a quelques semaines, une équipe, dont le plus âgé avait 12 ans, s'était spécialisée dans les vols à la tire. Conduite au commissariat Noailles, entendue puis remise en liberté, la fine brochette a récidivé. La police les a suivis et rattrapés à Belsunce (1er ).
Ils venaient en un rien de temps de commettre dix nouveaux vols à la tire : portefeuilles, colliers...
La semaine dernière, c'est une mineure de 11 ans qui jouait les chefs de clan et semait la terreur au métro Castellane (6 e ), avec trois complices, des garçons de 14 ans, en multipliant les vols à l'arraché:portables, baladeurs...
C'est l'autre nouvelle tendance :
la féminisation croissante de cette violence, qui est souvent "une délinquance de survie", comme dit Pierre Carton, mais "ce ne sont pas des voleurs de carambars", aime à préciser Catherine Alexandre, vice-procureur, chef de la section des mineurs.
"Le nombre de procédures pénales enregistrées au parquet de Marseille et mettant en cause des mineurs a augmenté de 14% en 2007 par rapport à 2006", insiste le magistrat.
L'an dernier, 376 mineurs ont été présentés devant les 8 juges des enfants. "Avant, un mineur se contentait de faire le guet. Il avait une part mineure. Aujourd'hui, il n'hésite plus à tirer avec une arme, à viser sciemment les forces de l'ordre, comme cela s'est passé récemment dans une cité marseillaise", témoigne Bernard Coumes, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.
"Certains se livrent même à des challenges de ville en ville par télé interposée", ajoute-t-il.
L'affaire du bus incendié à Marseille, le 28 octobre 2006, en est l'illustration.
Il se dit même, de bonne source, qu'un groupe de grands aurait poussé les petits à passer à l'acte...
A la Brigade anticriminalité Centre, un policier se livre.
Il définit lui aussi les nouveaux contours d'une délinquance qui fait peur :
"La délinquance est sans attaches, sans parents, sans domicile fixe, souvent en situation irrégulière et sait que, de toute façon, elle est inexpulsable. Autour de Noailles, elle se vit dans une impunité absolue. Ces mineurs-là sont totalement indifférents à la présence policière. A la limite, on leur fait perdre du temps. Pickpockets roumains, jeunes errants voleurs avec violences ou à la portière, ils sont prêts à attaquer n'importe qui."
La violence des plus jeunes change de forme : plus de filles, plus d'actes radicaux précoces.
Ce n'est pas tant l'évolution de la délinquance des mineurs qui a progressé l'an dernier de 9% dans le département et de 10% à Marseille, qui inquiète. C'est le profil qui s'en dessine. Plus d'un auteur sur trois interpellés à ce jour, toutes statistiques mêlées, est un mineur.
D'où la volonté affichée du préfet de police Jean-Luc Marx de mettre en place un "diagnostic" pour enrayer la tendance. Les mineurs sont de plus en plus jeunes. Ils ont parfois 9 ou 10 ans. Du jamais vu à Marseille.
"On constate effectivement un fort rajeunissement des auteurs, avec des bandes très très jeunes", confirme Pierre Carton, directeur départemental de la sécurité publique.
Au centre-ville, il y a quelques semaines, une équipe, dont le plus âgé avait 12 ans, s'était spécialisée dans les vols à la tire. Conduite au commissariat Noailles, entendue puis remise en liberté, la fine brochette a récidivé. La police les a suivis et rattrapés à Belsunce (1er ).
Ils venaient en un rien de temps de commettre dix nouveaux vols à la tire : portefeuilles, colliers...
La semaine dernière, c'est une mineure de 11 ans qui jouait les chefs de clan et semait la terreur au métro Castellane (6 e ), avec trois complices, des garçons de 14 ans, en multipliant les vols à l'arraché:portables, baladeurs...
C'est l'autre nouvelle tendance :
la féminisation croissante de cette violence, qui est souvent "une délinquance de survie", comme dit Pierre Carton, mais "ce ne sont pas des voleurs de carambars", aime à préciser Catherine Alexandre, vice-procureur, chef de la section des mineurs.
"Le nombre de procédures pénales enregistrées au parquet de Marseille et mettant en cause des mineurs a augmenté de 14% en 2007 par rapport à 2006", insiste le magistrat.
L'an dernier, 376 mineurs ont été présentés devant les 8 juges des enfants. "Avant, un mineur se contentait de faire le guet. Il avait une part mineure. Aujourd'hui, il n'hésite plus à tirer avec une arme, à viser sciemment les forces de l'ordre, comme cela s'est passé récemment dans une cité marseillaise", témoigne Bernard Coumes, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.
"Certains se livrent même à des challenges de ville en ville par télé interposée", ajoute-t-il.
L'affaire du bus incendié à Marseille, le 28 octobre 2006, en est l'illustration.
Il se dit même, de bonne source, qu'un groupe de grands aurait poussé les petits à passer à l'acte...
A la Brigade anticriminalité Centre, un policier se livre.
Il définit lui aussi les nouveaux contours d'une délinquance qui fait peur :
"La délinquance est sans attaches, sans parents, sans domicile fixe, souvent en situation irrégulière et sait que, de toute façon, elle est inexpulsable. Autour de Noailles, elle se vit dans une impunité absolue. Ces mineurs-là sont totalement indifférents à la présence policière. A la limite, on leur fait perdre du temps. Pickpockets roumains, jeunes errants voleurs avec violences ou à la portière, ils sont prêts à attaquer n'importe qui."
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Le visage inquiétant de la délinquance des mineurs.
arseille : les fillettes jouaient les terreurs à la sortie du collège.
De 12 à 15 ans, elles ont été arrêtées après plusieurs agressions.
Les filles occupent désormais toutes les places d'honneur, au collège et au lycée, laissant, dans la plupart des cas, les garçons loin derrière.
Mais il est un autre secteur où les adolescentes prennent une dimension inquiétante : celle de la délinquance. Les chiffres pour 2007 avaient déjà dessiné l'esquisse d'un tableau qui se dévoile complètement en ce début d'année. Après le groupe de voleurs, mené par une fillette de onze ans, arrêté au métro Castellane, il y a une quinzaine de jours, de nouvelles très jeunes filles ont été appréhendées vendredi, devant le collège André-Chénier (12e) à Marseille.
Trois adolescentes de 12 ans, trois de 13 ans et une dernière de 15 ans ont été surprises en flagrant délit, alors qu'elles venaient d'agresser deux collégiennes âgées de 13 ans.
Ce sont des policiers de la Brigade anticriminalité Sud qui sont intervenus après avoir mis en place un dispositif de surveillance aux abords de l'établissement scolaire. Les fonctionnaires avaient été alertés après plusieurs faits de ce genre, concernant essentiellement des vols de téléphones portables ou de sacs à dos. Leurs deux dernières victimes se sont réfugiées dans le collège pour échapper aux voleuses. Les "terreurs" n'ont alors pas hésité à les suivre pour s'emparer de leur butin.
C'est une fois ressorties de l'enceinte scolaire que les adolescentes ont été appréhendées par la police.
Sur l'une d'elles, les fonctionnaires ont découvert un couteau de cuisine utilisé pour impressionner les collégiennes.
Toutes ont finalement été placées en garde à vue, à l'exception des fillettes de 12 ans, trop jeunes pour ce type de mesure.
En voilà qui promettent !
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Le visage inquiétant de la délinquance des mineurs.
c'est un phénomène sui n'est pas nouveau !
depuis 1945 , l'âge moyen des délinquants mineurs est enconstant rajeunissement !
mais il y a des explications logiques :
jusqu'en 1975 , lamajorité pénale étant à 21 ans , on avait des mineurs délinquants ayant plutot entre 15 et 21 ans , à noter que à l'époque , c'était une " petite délinquane " les actes d violences étant réprimés par l'incarcération quelque soit l'âge du mineur !
A partir du moment où la majorité est passée à 18 ans , sont sortis des stas spécialisées les 18-21 et les bandes se sont organisées avec des moins de 18 ans qui risquaient quasiment rien !
avec l'arrivée d ela gauche , la modification de l'ord 45 a renforcé cette " impunité " puisque , grace à badinter , il est quasi impossible d'incarcérer à la suite d'un délit même grave ; le mineur de 16 ans !
Etant donén que les lois deviennent plus reprssives , les bandes des quartiers , aprfois au service des adultes , vont s'appuyer sur des plus jeunes !
Je rappelle que si les juges appliquaient les lois , le parents eraient poursuivis , et condamner pour delaissement d'enfant , mise en danger et defaut d'éducation et surveillance !
depuis 1945 , l'âge moyen des délinquants mineurs est enconstant rajeunissement !
mais il y a des explications logiques :
jusqu'en 1975 , lamajorité pénale étant à 21 ans , on avait des mineurs délinquants ayant plutot entre 15 et 21 ans , à noter que à l'époque , c'était une " petite délinquane " les actes d violences étant réprimés par l'incarcération quelque soit l'âge du mineur !
A partir du moment où la majorité est passée à 18 ans , sont sortis des stas spécialisées les 18-21 et les bandes se sont organisées avec des moins de 18 ans qui risquaient quasiment rien !
avec l'arrivée d ela gauche , la modification de l'ord 45 a renforcé cette " impunité " puisque , grace à badinter , il est quasi impossible d'incarcérer à la suite d'un délit même grave ; le mineur de 16 ans !
Etant donén que les lois deviennent plus reprssives , les bandes des quartiers , aprfois au service des adultes , vont s'appuyer sur des plus jeunes !
Je rappelle que si les juges appliquaient les lois , le parents eraient poursuivis , et condamner pour delaissement d'enfant , mise en danger et defaut d'éducation et surveillance !
Re: Le visage inquiétant de la délinquance des mineurs.
on se demande sérieusement ce qu'ils attendent ces juges pour qu'ils appliquent les lois !
Invité- Invité
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