Un responsable de la police corse démis de ses fonctions

franline a écrit:peut-être que Rossi parlera et là on en saura plus.

elle reproche simplement à Rossi de ne pas avoir empéché les Corses de se rendre dans un lotissement !

Clavier et les gardiens de sa villa corse entendus par la police
Christian Clavier et les gardiens de sa propriété de Porto-Vecchio ont été entendus mardi sur instruction du parquet d'Ajaccio, dans le cadre de l'enquête sur la violation de la propriété de l'acteur samedi.
Ces auditions ont duré un peu plus de 4h, selon une source policière.
La propriété de l'acteur est située dans un lotissement privé et sécurisé, "Punta d'Oro", appartenant au député UMP et président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra. Le parquet a précisé que ces auditions entraient dans le cadre d'une enquête préliminaire et que la violation de domicile était passible d'une peine d'un an de prison et d'une amende de 15.000 euros.

livaste a écrit:de votre envoyée spéciale ...

Je viens d'apprendre que Rossi aurait prévenu la veille Clavier , qui lui aurait dit qu'il ne s'opposait pas à ce que la cinquantaine de manifestants utilisent son jardin , du moment que cela se déroule bien .
C'est à ce moment qu'il aurait donné des ordres à son personnel , de prévoir les rafraichissements .....

livaste a écrit:de votre envoyée spéciale ...

Je viens d'apprendre que Rossi aurait prévenu la veille Clavier , qui lui aurait dit qu'il ne s'opposait pas à ce que la cinquantaine de manifestants utilisent son jardin , du moment que cela se déroule bien .
C'est à ce moment qu'il aurait donné des ordres à son personnel , de prévoir les rafraichissements .....

Après l'occupation, samedi, de la villa de l'acteur Christian Clavier, le coordinateur des forces de sécurité en Corse, Dominique Rossi, l'un des plus fins connaisseurs de l'île, vient d'être sanctionné. Sur ordre de l'Elysée?

A-t-on fusillé dans le dos le soldat Rossi ? Les conditions du limogeage brutal de Dominique Rossi, le coordonnateur des forces de sécurité en Corse, lundi 1er septembre en soirée, suscitent bien des interrogations.


Selon le ministère de l'Intérieur, il ne faut voir dans cette sanction que la conséquence logique d'une "erreur d'appréciation". Le haut fonctionnaire n'aurait pas mis en place les forces de l'ordre nécessaires pour éviter l'occupation de la villa de l'acteur Christian Clavier, en marge d'une manifestation des indépendantistes corses contre la "spoliation foncière", samedi dernier, à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud).

"Ils ont bousculé le gardien, ont vidé la cave, ont jeté un coq mort dans la piscine avant de se prendre en photo", souligne-t-on à Paris. Les nationalistes assurent, eux, que cette occupation "pacifique", n'a donné lieu à aucun débordement, pas même celui de l'eau de la piscine.

Un lotissement sensible puisque, outre Christian Clavier, des personnalités comme l'ancien maire, Camille de Rocca Serra, ou des hauts-fonctionnaires y possèdent des résidences. Place Beauvau, l'affaire est entendue: Rossi disposait des troupes nécessaires. Il était de sa responsabilité de bloquer coûte que coûte l'accès au site. Peu importe que le Syndicat des commissaires de police rappelle une évidence: le maintien de l'ordre nécessite parfois de la retenue afin d'éviter l'affontement direct.

L'affaire aurait pu se limiter à des poursuites judiciaires pour "violation de domicile", comme il est d'usage en pareils cas. C'était sans compter la gestion très personnelle des dossiers par le président de la République, a fortiori lorsqu'ils concernent ses amis. Durant le week-end, Nicolas Sarkozy a personnellement téléphoné à Christian Clavier, absent de l'incident, pour l'assurer de son soutien, ce qui n'a rien de choquant. A l'Elysée, on estime que les biens de l'acteur auraient dû être mieux protégés, ce qui est compréhensible. La suite l'est beaucoup moins: la présidence de la République aurait demandé à l'Intérieur que des têtes tombent.

Au fond, il y a plus préoccupant que ce vaudeville politico-policier.
En virant sans ménagement Dominique Rossi, et en le mutant à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), l'Intérieur se prive de l'un des plus fins connaisseurs des dossiers corses, ainsi que d'un fonctionnaire unanimement apprécié par les services de police et de gendarmerie. Il donne du même coup un signal fort aux indépendantistes qui cherchent à dynamiter les institutions : l'avenir est à la pipolisation de la lutte.

La prochaine fois chez Clavier ça risque d'être moins pacifique et ça pourrait même faire boum boum. Ceci dit les corses ( dont je ne suis pas ) ont complètement raison de dénoncer la spoliation foncière de leur île au bénéfice des plus fortunés. La corse est une île magnifique ( pour combien de temps encore ? )et les corses des gens très accueillant pour peu qu'on les respecte. Quand on voit ce qu'est devenue la côte d'azur...

pdm74 - 03/09/2008 09:18:58

pourquoi ! les français sont surpris? moi j'avais compris avant le 6 mai 2007 mais moi mon avis n"a pas d'importance, je suis trop vieux, je ne suis plus capable de comprendre.

Jan Aymar - 03/09/2008 09:03:32

Salut les copains..... En 2007 j'ai voté Nicolas Sarkosy,mais lors des prochanes éléctions je ne sais pas pour qui je voterai, mais je sais déja contre qui.......

Alors que la polémique enfle autour du limogeage de Dominique Rossi , coordinateur des forces de sécurité intérieure en Corse, la justice tente d'éclaircir les circonstances de l'incident survenu samedi dans la propriété de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio dans la résidence Punta d'oru . En effet, samedi, une cinquantaine de militants indépendantistes corses ont décidé, à la suite d'une manifestation organisée devant la mairie de Porto-Vecchio, d'occuper le jardin de la villa de l'acteur.

Ainsi, lors de son audition par la police mardi, Christian Clavier a confirmé l'occupation pacifique de sa villa, selon la radio RTL .
Selon les gardiens qui ont également été entendus, les manifestants sont entrés dans le jardin par le portillon et, joint par téléphone, l'acteur leur a bien demandé de servir des boissons aux intrus.
Ces informations lèvent donc certains points noirs de l'affaire. Mardi, le président de l'Assemblée de Corse Camille de Rocca Serra, qui possède également une villa dans la résidence Punta d'oru, a démenti que Christian Clavier ait demandé au personnel de sa villa de servir des rafraichissements, comme cela avait été rapporté dans la presse. "Ils n'ont pas su faire autrement que de les laisser boire" et à leur départ les militants corses ont "enlevé les bouteilles pour éviter de laisser des empreintes", avait-il expliqué sur France Info.

Toujours selon RTL, Christian Clavier n'a pas déposé plainte mais le procureur de la République d'Ajaccio a ouvert une enquête pour violation de domicile et séquestration. Les manifestants devraient donc être entendus dans les prochains jours.

franline a écrit:est ce que son pote Reno de "l'enquête corse" a une maison en Corse ???

Christian Clavier avait été joint au téléphone par les gardiens de la villa et avait lui-même demandé de laisser entrer les militants nationalistes et de leur servir des boissons. Les nationalistes sont ensuite repartis sans qu'il y ait eu le moindre problème.

L’apéro pour l’échafaud. Un bon apéro, sympa, entre amis et c’est une tête qui tombe. Quelle vie…

A l’origine, on trouve un must de la vulgarité. Des mecs pleins aux as qui se regroupent, par un communautarisme typique de notre décrépitude sociale, dans les plus beaux paysages de la plus belle région de France, j’ai nommé la Corse. Le principe est simple : j’ai du fric, j’achète.
La Corse du Sud, c’est le nec plus ultra de cette vieillesse désœuvrée. People Saint Trop’, bobo Luberon, branchouille Marrakech, … Tout ceci, c’est pour les autres.
L’intelligencia moderne cool de droite s’installe en Corse de Sud. La nature, l’air pur, le soleil, la mer : « tu vois, maman, je m’approche du bonheur »

Hélas, chères et chers amis, ces endroits magnifiques deviennent la vitrine de la vulgarité la plus accomplie. Aucun goût, aucune originalité, aucune culture : aussi creux que le compte est plein
. Des comportements de gougnafiers alors qu’il est un devoir de laisser à ces terres la beauté que leur a léguée le temps. Parmi d’autres : il aura fallu au mois de juillet un arrêt du Conseil d’Etat pour stopper les travaux d’un des esprits éclairés de nos temps, le recyclé du mitterrandisme Séguéla. Un arrêt du Conseil d’Etat pour lui dire que l’argent ne permet pas de tout faire, et que la nature est un patrimoine qui se respecte ; que ce patrimoine, vulnérable quand il s’agit du littoral, appartient surtout aux générations futures

C’est dire qu’au départ, cette histoire, celle de ces réserves d’indiens bien blancs, n’est pas drôle. Pas du tout. Elle le devient avec le coup de l’apéro

Tout le monde a compris ce qui s’est passé. Un groupe de militants autonomistes s’est introduit dans le jardin de la maison de Christian Clavier, philosophe français du début du XXI° siècle, pour y boire un coup, et au passage dénoncer cette destruction du paysage qui pue l’ISF.
Christian Clavier va pleurer auprès de son copain Nicolas que c’est parce qu’il est son copain que des méchants sont venus poser leur fesses corses sur ses transats. Nicolas, qui a toujours fantasmé sur SOS Racisme, s’écrie aussitôt : « touche pas à mon pote ». Et le coordonateur des forces de sécurité en Corse dégage

Alors quatre choses.

Nicolas, dès qu’il reprend trois points dans les sondages, est reparti comme un zébulon. Comme il n’y a plus d’opposition, l’embellie va durer quelques temps. Alors préparons nous à d’autres joyeuses perles.

« Sarkozy a fait redémarrer la police ». Faux, et archi faux. La police est sur les dents, épuisée par la course au chiffre et l’autoritarisme. Elle voit se distendre les relations entre elle et la population. Le leurre des chiffres ne cache pas le malaise de ce grand service public. Parlez-en à vos copains flics.

La guerre des apéros a commencé. Les militants autonomistes peuvent ranger les treillis et les armes. Un Ricard et des cahouètes suffisent désormais. Pour avoir la tête d’un haut flic, il suffit de boire un coup. Dès demain, mise en place à la préfecture d’un cellule de crise « anti-apéros » avec un plan surveillance des terrasses.

Si le responsable des forces de sécurité a sauté, c’est que c’est grave, nous sommes d’accord. J’attends donc des poursuites judiciaires rigoureuses, avec communiqué martial du genre : « tout sera fait pour démanteler le gang des buveurs d’apéros ». La loi doit urgemment s’adapter à cette nouvelle menace en créant une infraction d’ « apéro avec intention de nuire et en bande organisée ». Et je vois déjà une faille qu’il faut réparer d’urgence : inscrire les adeptes de l’apéro dans le fichier EDVIGE, en tant que personnes potentiellement dangereuses. Il en va de la sûreté nationale.

franline a écrit:tu écoutes bayrou maintenant ?

franchement , Rossi n'a qu'a s'expliquer directement à la radio .... on en saura plus a ce moment là .