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le Gaullisme de Sarkozy ... zéro pointé !

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Message  Jeanclaude Mer 10 Nov - 11:20

Le gaullisme de Sarkozy : zéro pointé !
Par Alain KERHERVE (extrait du site gaullisme.fr)

C'est clair pour le commun des mortels. Nicolas Sarkozy utilise le général de Gaulle pour redorer son blason.
Profitant de l'inauguration de l'Historial Charles de Gaulle ce vendredi 22 février, le Président de la République s'est octroyé une "parenthèse gaulliste" comme aiment à le faire remarquer les médias qui ont couvert l'évènement.

"Ce n'est pas le moindre des paradoxes de l'histoire de notre pays que d'avoir unanimement célébré la mémoire du grand homme alors que tout au long de son existence sa légitimité fut contestée" précise dans son allocution Nicolas Sarkozy, pensant ainsi positiver l'effondrement vertigineux de sa popularité dans les sondages d'opinion.

Mais, faut-il le rappeler, la légitimité du Général n'a jamais été contestée que par ses éternels adversaires des "féodalités" que le fondateur de la Vème république vilipendait dans le monde politique et syndical.

En toute occasion, et toujours, le général de Gaulle a bien pris soin d'emporter le soutien du peuple souverain. Battu le 27 avril 1969 lors du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, il a mis immédiatement un terme à son mandat.

Une leçon de démocratie que nos élites politiques actuelles devraient méditer !

Nicolas Sarkozy peut affirmer sans cesse, et comme une excuse à sa trahison, que nul ne peut prétendre savoir ce que le Général dirait aujourd'hui de la situation de la France, mais il ne saurait ignorer ce que le fondateur de la Vème république a toujours refusé : mettre en œuvre une politique sans l'adhésion des Françaises et des Français.

J'ai souvent eu l'occasion d'émettre ici des réserves, bien plus, des critiques sur les initiatives et actions du Président Chirac : cohabitation, quinquennat, construction européenne, pour ne citer que les plus criantes.

En revanche, j'ai pu apprécier à sa juste valeur la position qu'il a défendue dans l'affaire irakienne malheureusement toujours d'actualité. De même, s'il n'a pas tiré toutes les conséquences de son échec référendaire le 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution européenne, laisser le peuple se déterminer souverainement après un large débat contradictoire peut être mis à son actif.

Aussi :

- la politique "show-biz" du locataire actuel de l'Elysée et ses égarements verbaux de plus en plus nombreux dénaturent la fonction présidentielle ;

- la ratification du protocole européen de Lisbonne par les seuls parlementaires, véritable coup de force contre les Français, entame gravement sa légitimité ;

- l'alignement inconditionnel de sa politique étrangère sur celle des Etats-Unis met, en conséquence, un terme à la politique d'indépendance initiée par le général de Gaulle et poursuivie jusqu'aujourd'hui par ses successeurs ;

- sa volonté maintes fois affirmée d'intégrer les forces militaires françaises dans les structures de l'Otan contrairement à ce que le Général a décidé le 7 mars 1966 en sortant la France du commandement de l'Otan et en exigeant la fermeture immédiate des bases US sur le territoire national ;

- la transformation de notre propre texte fondamental qu'il nous concocte à partir du rapport Balladur, rompant les équilibres de nos institutions qui font la force de la constitution gaullienne ;

... représentent tant de ruptures profondes avec le gaullisme authentique qu'il m'arrive, chaque jour un peu plus, à regretter néanmoins la présidence de Jacques Chirac.


http://lejournaldesrepublicains.e-monsite.com/rubrique,le-gaullisme-de-sarkozy,1107526.html

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Message  livaste Mer 10 Nov - 12:36

enfin ce site que je connais largement ,ne brille pas non plus par ses analyses , actuellement il se fait même le champion de galouzeau , qui s'il est gaulliste , moi je suis le pape !
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Message  Jeanclaude Mer 10 Nov - 15:17

livaste a écrit:enfin ce site que je connais largement ,ne brille pas non plus par ses analyses , actuellement il se fait même le champion de galouzeau , qui s'il est gaulliste , moi je suis le pape !

Tu sais moi je m'en fous complètement ... j'ai seulement mis ce post pour pouvoir discuter, ça ne semble pas être ton souhait ! On aime ou on n'aime pas le site cité est une question toute personnelle que je sais respecter.

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Message  livaste Mer 10 Nov - 22:19

Mais j'ai donné mon avis , sur le site en question ,site dont je reçois régulièrement la prose , et donc je maintient ce que j'ai écrit .

Ce kerhervé , crois tu qu'il ait la moindre légitimité de se réclamer du gaullisme ,il s'arcqueboute , tout comme Dupont , sur une réalité dépassée puisqu'il semble ne pas avoir saisi que le monde avait changé depuis 1962 !
Je l'ai dit dans un autre message , si De Gaulle vivait à notre époque , il aurait été capable d'envisager la situation de la France en fonction des données de 2010 , se projetant vers l'avenir , et ne serait certainement pas rester en l'an 1960 !
Tiens un petit rappel historique , lors de la préparation de la guerre 14/18 , il avait , contre tous , soutenu la nécessité d'une guerre moderne , alors que nos étoilés ne juraient que par les tranchées et la guerre de défense , et bien les Kerhervé et Dupont n'auraient juré que par une guerre ressemblant à celle de 1870 .
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Message  patriote reformiste Jeu 11 Nov - 13:25

Sarkozy n'a pas prétendu être un gaulliste duquel il se distingue en de nombreux points.

Fillon eût une phrase délicate à son attention en expliquant que Charles de Gaulle, au delà des divergences ou des convergences qu'on pouvait partager avec lui, a su partir avec fierté lorsqu'il estima que sa politique ne rencontra plus la légitimité auprès d'une majorité de français.

Effectivement, peu d'hommes politiques surent faire preuve d'un tel sens du respect de la parole et de la volonté populaire.

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Message  Invité Jeu 11 Nov - 15:46

Sarkozy dans son discours , a voulu dire que le seul président de ces dernières décénies à ne jamais reculer devant la chienlit et les jamais contents était DE GAULLE .... et de ce point de vu là , Sarkozy lui ressemble .

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Message  patriote reformiste Ven 12 Nov - 7:49

Pas du tout....De Gaulle n'a pas reculé devant la chienlit car il disposait du soutien de la majorité du peuple, Sarkozy n'a pas osé s'appuyer sur cette force de legitimité.

Par ailleurs, sur de nombreux sujets, il a déjà reculé pitoyablement devant les injonctions de nombre de ses lobbies... que le Général De Gaulle savait affronter.

Rien ne rapproche les deux hommes. L'un ayant incarné une certaine grandeur, incarnation de la France et du peuple, l'autre, agité et impulsif ne pouvant s'empêcher de chercher à parader au risque de decredibiliser sa parole.

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Message  livaste Ven 12 Nov - 9:21

c'est ton avis , mais je te rappelle , que pour avoir connu cette poque de De gaullle , de sont vivant , il fut tout aussi violemment critiqué par la gauche et l'extrême droite une fois encore réunis , la gauche qui accusait le général d'être un dictateur , ,l'extrême droite qui est allé jusqu'à monter des attentats contre lui !
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Message  livaste Ven 12 Nov - 9:44

Élection présidentielle de 1965
e]Article détaillé : Élection présidentielle française de 1965.


Mis en ballotage au premier tour de scrutin, avec 44,65 % des suffrages, par François Mitterrand (31,72 %) et Jean Lecanuet (15,57 %), Charles de Gaulle est réélu président de la République le 19 décembre 1965, avec 13 083 699 voix soit 55,20 % des voix.
Durant la campagne, ses adversaires n'ont cessé de lui reprocher son « nationalisme » et tiraient argument d'une conjoncture économique déprimée en France. La télévision, pour la première fois dans l'Histoire, joua un rôle très important dans la campagne, malgré le refus de De Gaulle de « jaspiner » dans ce qu'il appelait « les étranges lucarnes ». Finalement, le Général se plie à cette nouvelle mode entre les deux tours. On notera aussi l'apparition des sondages qui mettaient en évidence la baisse de popularité de Charles de Gaulle avant le 1er tour.



Opposition armée

Article détaillé : Attentat du Petit-Clamart.
Un polytechnicien ingénieur de l'armement nommé Jean Bastien-Thiry âgé de 35 ans considérait la politique algérienne du général de Gaulle comme une politique d'abandon et de trahison. Il conçut donc, avec l'aide de personnes partageant son point de vue (appartenant à l'OAS - Organisation armée secrète), d'enlever de Gaulle, voire, si ce rapt se révélait impossible, de le tuer. Un attentat fut ainsi organisé au Rond Point du Petit-Clamart le 22 août 1962. Il échoua, bien que la DS présidentielle montrât, parmi les impacts (environ 150 balles tirées), une trace de balle passée latéralement à quelques centimètres des visages du couple présidentiel.
Dans la déclaration qu'il fit lors de l'ouverture de son procès en 1963, Bastien-Thiry développa les motivations du complot basé essentiellement sur la politique algérienne du général de Gaulle. Parce qu'il avait fait tirer sur une voiture occupée par une femme et parce que, contrairement aux autres membres du commando, il n'avait pas pris de risques directs, Bastien-Thiry ne fut pas gracié par le général de Gaulle, comme le furent les autres membres du commando (tout comme d'ailleurs les autres membres de l'OAS qui furent pris). Bastien-Thiry sera fusillé au Fort d'Ivry en mars 1963.
En 1968, une première amnistie permit aux derniers responsables de l'OAS, aux centaines de partisans de l'Algérie française encore détenus, et à d'autres, exilés, comme Georges Bidault ou Jacques Soustelle de rentrer en France. D'anciens activistes de l'Algérie française se rallièrent alors au gaullisme, en adhérant au SAC ou aux Comités de défense de la République (CDR). De Gaulle déclare à Jacques Foccart le 17 juin 1968 : « Il faut que nous allions vers une certaine réconciliation. » Les autres condamnations pénales sont effacées par les lois d'amnistie de 1974 et 1987.

Autres attentats [modifier]
L'attentat du Petit-Clamart fut celui qui fut le plus près de réussir. Cependant, et ce malgré l'indépendance de l'Algérie, de nombreux autres attentats furent organisés contre la personne du Général :
8 septembre 1961 : une bombe commandée à distance est enterrée sur la route de Colombey, à Pont-sur-Seine, mais la DS présidentielle n'est pas endommagée.
23 mai 1962 : de Gaulle devait être abattu sur le perron de l'Élysée par un tireur posté près de l'Élysée58
15 août 1964 : de Gaulle est en visite au Mont Faron, près de Toulon. Une jarre avait été piégée de huit pains de TNT mis à feu à distance. Ceux-ci n'explosent pas, le déclencheur étant trop faible58.
Le thème d'un attentat imaginaire contre le général de Gaulle faisant suite à celui du Petit-Clamart fut exploité dans le film Chacal (1973) tiré du roman éponyme de Frederick Forsyth.

Mai 1968

Article détaillé : Mai 1968.
Outre la réforme financière de 1958, la France bénéficie des « Trente Glorieuses » et de la croissance amorcée sous la IVe République. Les structures économiques sont modernisées, le niveau de vie s'accroît. Mais la croissance profite inégalement à tous, et un certain désenchantement apparaît face au blocage de la société. Les événements de Mai 1968 en sont le révélateur. Comme dans de nombreux pays étrangers, la contestation des étudiants se développe à partir de mars 1968. Les syndicats et les partis politiques de gauche profitent des manifestations étudiantes pour lancer une grève générale qui sera suivie par les ouvriers. Cette grève générale paralyse le pouvoir pendant le mois de mai.
De l'avis de ses propres partisans, de Gaulle a été complètement surpris par une crise qu'il ne prévoit pas et ne comprend pas. Indifférent aux revendications étudiantes et à la « crise de civilisation59 » qu'elles révèlent, il ne voit là au mieux qu'un gigantesque chahut de jeunes qui ne veulent pas passer leurs examens, au pire une contestation de l'autorité de l'État à faire cesser sur-le-champ. Dans les premiers jours de mai, ses seules consignes sont de réprimer brutalement les manifestations étudiantes, contre l'avis de plusieurs de ses ministres qui conseillent l'apaisement.
Après la nuit des barricades du 10 mai au 11 mai 1968, de Gaulle, sceptique, laisse toutefois son Premier ministre Georges Pompidou, rentré d'un voyage en Iran et en Afghanistan60, mener une nouvelle politique d'apaisement. Pompidou, qui a dû mettre sa démission dans la balance, veut éviter désormais les heurts, et parie sur l'essoufflement à terme du mouvement.
Du 14 au 18 mai, de Gaulle part en Roumanie. Or, en son absence, la grève générale se développe et des millions de grévistes paralysent la France, tandis que la Sorbonne et l'Odéon sont occupés sans réaction de la police. Seul aux commandes de l'État et de la majorité parlementaire, Pompidou paraît entre-temps devenu le vrai chef du pays.
À son retour anticipé de Roumanie le 18 au soir, de Gaulle déçoit jusqu'à des fidèles inconditionnels en apparaissant dépassé et flottant, sans cette vivacité et cette efficacité de réaction qui le caractérisent d'habitude. Il semble écartelé entre la prudence pompidolienne et la fermeté qu'il prêche lui-même. Il attend le 24 au soir pour parler en public, et pour n'annoncer des mesures déjà éventées depuis plusieurs jours, qui ne répondent à aucune préoccupation de l'heure. « J'ai mis à côté », confesse-t-il aussitôt après avoir visionné son allocution. Le Général expose, dans cette allocution, qu'il entend que l'État doit rétablir l'ordre, maintenir la République. « La rue, c'est le désordre, la menace du totalitarisme, “la chienlit” ». Le soir même, de violents incidents éclatent à Paris, on relèvera des centaines de blessés et plusieurs barricades érigées[réf. nécessaire].
Le 26 mai, les accords de Grenelle passés entre le gouvernement Pompidou, les représentants des syndicats et du patronat aboutissent à un train de mesures classiques. De Gaulle préside le conseil des ministres qui ratifie aussitôt les accords, mais à la surprise de Pompidou et des chefs syndicaux, la base rejette les avancées de Grenelle, estimant que c'est la société entière qui est en cause. Les grèves continuent. Le 27, une manifestation au stade Charléty lance l'idée d'un gouvernement provisoire. Le jour même, François Mitterrand reprend cette solution et annonce sa candidature à la présidence de la République. La crise politique atteint son sommet.
La disparition soudaine et inexpliquée du chef de l'État, parti en hélicoptère le 29 mai pour une destination inconnue, provoque la stupeur et ouvre la voie à toutes les supputations. Il passe par Baden Baden, où il est reçu par le général Massu. Dès son retour à Paris, son allocution radiodiffusée a le ton de la fermeté. Il y annonce la dissolution de l'Assemblée nationale. Elle est suivie d'une immense manifestation organisée par les gaullistes sur les Champs-Élysées.
De Gaulle était prêt à accepter certaines des revendications des manifestants. Il voulut faire approuver les réformes par référendum mais Georges Pompidou, en mettant sa démission dans la balance, le persuada de plutôt dissoudre l'Assemblée nationale. De Gaulle l'annonça le 30 mai 1968, dans un discours radiodiffusé, comme l'appel du 18 juin ou l'intervention de 1960 pendant les barricades d'Alger. Les phrases étaient courtes, chacune ou presque une décision :
« Étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine, j'ai envisagé, depuis vingt-quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de la maintenir »
« J'ai pris mes résolutions. Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. »
« Je ne changerai pas le Premier ministre, qui mérite l'hommage de tous. »
« Je dissous aujourd'hui l'Assemblée nationale »
« Je charge les préfets, devenus ou redevenus Commissaires de la République, d'empêcher la subversion à tout moment et en tous lieux »
« Quant aux élections législatives, elles auront lieu dans les délais prévus par la Constitution, à moins qu'on entende bâillonner le peuple français tout entier, en l'empêchant de s'exprimer en même temps qu'on l'empêche de vivre, par les mêmes moyens qu'on empêche les étudiants d'étudier, les enseignants d'enseigner, les travailleurs de travailler. Ces moyens, ce sont l'intimidation, l'intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue date en conséquence et par un parti qui est une entreprise totalitaire, même s'il a déjà des rivaux à cet égard ». De Gaulle opposait ainsi le Parti communiste français aux groupes maoïstes, alors que le premier semblait déjà bien dépassé par les événements. En clouant le PCF au pilori et lui prêtant une visée subversive délibérée, de Gaulle rompt avec la stratégie de Pompidou, qui n'a cessé de négocier avec le Parti au long du mois.
La fin du discours mentionne au sujet d'une déclaration antérieure, et sans la citer, « l'ambition et la haine de politiciens au rancart » et affirme qu'après avoir été utilisés « ces personnages ne pèseraient pas plus que leur poids, qui ne serait pas lourd ». Mais le Général néglige les 44,5 % des voix qui se sont portées en 1965 sur Mitterrand au second tour de la présidentielle, ou encore le simple siège de sa majorité aux élections législatives de 1967.
Une manifestation fut organisée et fut créditée d'un million de participants selon les organisateurs, sept cent mille selon la préfecture de police. Les élections de juin 1968 furent un grand succès pour la droite qui obtient 354 des 487 sièges (du jamais vu dans l'histoire du parlementarisme français). Georges Pompidou fut remplacé par Maurice Couve de Murville au mois de juillet.
La campagne des législatives occupa les forces politiques, tandis que la reprise du travail se faisait progressivement. La reprise en main, autoritaire, se fait parfois sans ménagement. Des Comités d'action civique, répondant à l'appel de De Gaulle, se constituent pour dresser des listes noires de grévistes et d'agitateurs notoires, et la police même renoue avec la brutalité des premiers jours de mai (quatre morts à déplorer en juin 1968). Cependant, de Gaulle bénéficie de la lassitude d'une opinion qui après avoir manifesté jusque fin mai sa sympathie majoritaire pour les révoltés, commence à se fatiguer de l'absence de perspectives du mouvement.
Les élections n'ont pourtant pas assez redynamisé le pouvoir. L'Assemblée nationale, plus à droite, est aussi plus frileuse face aux réformes pourtant nécessaires (participation, régionalisation, réforme de l'Université…). L'éviction du vrai vainqueur de la crise, Pompidou, a été mal comprise, et ce dernier fait désormais figure de recours et de successeur potentiel. De Gaulle n'est plus irremplaçable.






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Message  patriote reformiste Ven 12 Nov - 10:16

Livaste....TU considères que certains, agitateurs et extrémistes qui provoquèrent les attentats appartiennent à ce que tu appelles "l'extrême droite". D'une part je me permets de te rappler que les nationaux ne se reconnaissent pas dans cette definition et ont toujours condamné l'usage de la violence.
Pourrais tu donc rendre responsable une formation entière au nom des agissements de quelques un qui n'appartiennent pas nécessairement à la formation ?

D'autre part, les propos que De Gaulle tenait en matière européenne, culturelle, ou migratoire serait aujourd'hui consideré comme des appels à la haine, par conséquent, je ne crois pas que ces considerations aient, aujourd'hui la moindre crédibilité.

Enfin, Livaste, je ne me revendique nullement comme gaulliste, estimant qu'on pouvait raisonnablement être en desaccords avec certains points de sa politique mais il semble qu'il agissait, lui, dans un but desinteressé et dans l'intérêt supérieur du pays, du moins la conception qu'il en avait. Très sincèrement, je ne pense pas que cela soit le cas aujourd'hui.

Pour terminer, tu expliques que l'extrême droite était très aggressive envers De Gaulle, l'extrême droite était alors composé de figures qui appartiennent aujourd'hui à l'UMP (sous le nom de renovateurs proche de Novelli, Madelin...qui firent partie de certains comités )

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Message  Invité Ven 12 Nov - 10:30

Sarko a préservé ce que De Gaulle a mis en place...la retraite par répartition.
Si il s'était aventuré a écouter le "peuple" agitateur que certains disent majoritaire.... il aurait fait comme ses prédécesseurs ; rester immobile jusqu'au mandat suivant.Il existe aussi une partie de la population qui est silencieuse et pas nécessairement anti-sarkozy... il serait bon de se le rappeler Patriote parce que si on vous écoute , il n'aurait plus de soutiens ...c'est trop facile d'affirmer ce genre de choses sans preuve !
trop facile d'utiliser les rubriques journalistiques de gauche pour assouvir votre petit fantasme d'être un jour l'alternative de la droite... vous ne représentez rien si on vous met "encore" au second tour des présidentielles.... la gauche l'emportera .Quoi que vous fassiez , vous ne pourrez pas avoir le pouvoir.

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Message  patriote reformiste Ven 12 Nov - 11:55

C'est possible mais ce n'est pas l'UMP qui en decide....Ce sont les électeurs qui restent libres de leurs vote.

Ce qui me paraît en revanche, evident, c'est que l'UMP risque d'être dans l'impossibilité de l'emporter grâce aux patriotes qui savent, eux, identifier et combattre les idéologies contraires aux intérêts supérieurs du pays.


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Message  Invité Ven 12 Nov - 12:01

Certains sont patriotes mais LUCIDES ils savent que ce n'est pas le FN qui pourra quelque chose même au pouvoir..... là on est sûr que la France serait bloquée totalement à chaque décision prise par le FN!
les gens ne sont pas stupides Patriote .... ils sont réalistes!

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Message  patriote reformiste Ven 12 Nov - 12:31

C'est sans doute par lucidité qu'ils ont refusé de confier les regions à l'UMP et que le Président Sarkozy est discredité ?

Franline, soyons objectifs....Tu affirmes que le FN ne pourrait rien, même au pouvoir alors dans ce cas pourqoi faire voter socialiste lorsqu'un candidat FN est en mesure de l'emporter ?

La vérité ? C'est qu'en réalité les partisans de l'UMP ne sont pas patriotes et ne s'interessent qu'à la place qu'ils espèrent obtenir en se comportant comme de bons petits soldats....Mais la progression des idées nationales et des valeurs (travail, identité, honnêteté, transparence, indépendance....) auxquels les nationaux sont attachés inquiètent l'UMP. C'est pur y faire face qu'ils multiplient les stratégèmes visantà idscrediter nos idées alors qu'ils les reprennent durant leurs campagnes électorales.

La deception engendrée par les visées mondialistes mises en oeuvre se retournera, n'en doute pas, contre les politiques actuels.

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Message  Invité Ven 12 Nov - 15:31

ce jour là , je risque même de rester couchée !!! parce qu'il me serait totalement impossible de donner ma voix à la gauche !
quand aux régions à gauche.... who care's.... il faut bien un "contre-pouvoir" ...la droite a le gouvernement , l'assemblée et le sénat .

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Message  Jeanclaude Ven 12 Nov - 18:38

franline a écrit:Sarkozy dans son discours , a voulu dire que le seul président de ces dernières décénies à ne jamais reculer devant la chienlit et les jamais contents était DE GAULLE .... et de ce point de vu là , Sarkozy lui ressemble .

C'est bien le seul point qu'il peut avoir en commun .... encore que De Gaulle s'était enfui en Allemangne au plus fort des manifs !

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Message  livaste Ven 12 Nov - 19:02

Jean-Claude a écrit:
franline a écrit:Sarkozy dans son discours , a voulu dire que le seul président de ces dernières décénies à ne jamais reculer devant la chienlit et les jamais contents était DE GAULLE .... et de ce point de vu là , Sarkozy lui ressemble .

C'est bien le seul point qu'il peut avoir en commun .... encore que De Gaulle s'était enfui en Allemangne au plus fort des manifs !

Non jean Claude , rappelle toi , De Gaulle aussi était chaque jour que dieu fait , harcelé par la gauche et par l'extrême droite .
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