Charleville-Mézières : l'agression raciste était bidon

Charleville-Mézières : L'agression des skinheads n'avait jamais existé
L'union / L'ardennais, 16 octobre 2008

Le 21 juin 2006, le jeune Mohamed avait, soi-disant, été aspergé d'essence par quatre jeunes nazillons. L'affaire avait suscité une vive émotion et failli embraser les quartiers. Au bout de deux ans d'enquête, la brigade criminelle vient d'établir, qu'en fait, il s'était brûlé lui-même, en incendiant une voiture avec trois copains (...)Il y avait été assailli, disait-il, par quatre skinheads, avec un pittbull, qui l'avaient aspergé d'un liquide inflammable et il n'avait dû son salut qu'à la fuite, courant à perdre haleine jusqu'aux urgences du centre hospitalier. « Je tiens le choc moralement, grâce au soutien de ma famille, mais le mal est gravé dans ma tête à vie » ajoutait-il, bouleversant dans sa détresse.

Or, (...)il vient d'être établi que la fameuse agression n'a jamais existé ! Il s'agissait d'un « bidonnage » total, destiné à dissimuler (que), le soir en question, (ils) avaient mis le feu à une voiture, un retour de flammes imprévu ayant surpris le jeune Mohamed.
Un prénommé Gokhan ayant emprunté, sans le lui dire, la 405 de son père pour faire un rodéo dans le quartier, il avait « planté » la voiture. N'osant confesser l'accident, (...) il avait alors ourdi un scénario, celui de déposer plainte pour vol, puis d'aller incendier le véhicule dans un coin ; ce qui fut fait avec la complicité de trois copains, Toufik, Hakim et, donc Mohamed(...)

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pathétique