Le sentiment de discrimination progresse chez les Anglais.

LONDRES

Selon une étude du gouvernement britannique, commandée par la Secrétaire d’Etat aux communautés Hazel Blears et portant sur 15 000 personnes, près d’un Blanc britannique sur trois estime être victime de discrimination raciale. Plus de 29% des personnes interrogées s’attendent désormais à être traitées plus mal que les membres des autres races dans les principaux services publics.

Le nombre de Blancs qui s’estiment victimes de discrimination raciale au travail ou pensent s’être vu refuser un emploi en raison de leur couleur de peau a plus que doublé au cours des cinq dernières années, passant de 3% en 2003 à 7% aujourd’hui. 3% d’entre elles expliquent la perte de leur emploi par cette même discrimination.

29 % des Blancs s’attendent à être traités plus mal que les membres des autres groupes raciaux dans au moins un des huit services publics suivants : police, prison, tribunaux, Parquet, services de réinsertion, associations locales d’aide au logement, écoles et services de santé. C’est en matière de logement que la discrimination anti-blanche est ressentie le plus fortement.

Concernant le poids politique des différents groupes raciaux, seuls 19% des Blancs pensent pouvoir influer sur les décisions politiques nationales ou locales, alors qu’ils sont 41% à le penser au sein de la communauté noire, 36% chez les Bengalis et 35% chez les Indiens. Désormais, un Blanc britannique sur six avoue n’éprouver qu’un faible sentiment d’appartenance à la nation. On ne peut le blâmer…

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Octave a écrit:Puisqu'on vous dit que c'est bien, le communautarisme. Cela dit, désolé mais que le fait que Roselmack (qui est un bon journaliste, enfin pour la télé quoi) soit noir ait joué ne me choque pas plus que le fait que Laurence Ferrari soit mignonne ou ait des accointances avec le pouvoir. A ce stade-là, je dirais même que c'est normal, les médias sont forcément un univers extrêmement sensible où toute nomination quelle qu'elle soit ne peut pas se faire sur critères neutres.

Octave a écrit:Puisqu'on vous dit que c'est bien, le communautarisme. Cela dit, désolé mais que le fait que Roselmack (qui est un bon journaliste, enfin pour la télé quoi) soit noir ait joué ne me choque pas plus que le fait que Laurence Ferrari soit mignonne ou ait des accointances avec le pouvoir. A ce stade-là, je dirais même que c'est normal, les médias sont forcément un univers extrêmement sensible où toute nomination quelle qu'elle soit ne peut pas se faire sur critères neutres.