Le néo-califat établi par l’État islamique est une leçon à nos sociétés occidentales !
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Le néo-califat établi par l’État islamique est une leçon à nos sociétés occidentales !
Le néo-califat établi par l’État islamique est une leçon à nos sociétés occidentales !
Les soldats et soutiens du califat – qu'ils se trouvent à Mossoul, Raqqa, Benghazi, Copenhague ou Paris – nous ont prouvé qu'ils avaient de la mémoire.
Philippe Vardon
Auteur et activiste identitaire
et si nos politiciens relisaient l'histoire de l'islam ?
peut être ouvriraient ils les yeux ?
Quoique , je pense qu'ils savent mais sont prêts à tout dans l'espoir de garder quelques privilèges , en fait ils nous ont déjà sacrifiés , vendus aux ennemis devant lesquels ils se prosternent et et lèchent les babouches .
Les soldats et soutiens du califat – qu'ils se trouvent à Mossoul, Raqqa, Benghazi, Copenhague ou Paris – nous ont prouvé qu'ils avaient de la mémoire.
Philippe Vardon
Auteur et activiste identitaire
Philippe VardonSur cette plage de Libye, la dignité, la force de ce chrétien d’Égypte face aux bourreaux de l’État islamique… Le regard de ce jeune copte me hante, comme beaucoup d’entre nous, j’en suis certain.
Dans la vidéo mettant en scène l’exécution des 21 coptes, un djihadiste avertit : « Aujourd’hui, nous sommes au sud de Rome. » Les plages libyennes où la scène est filmée sont à 350 km des côtes italiennes, et nous, Européens, devons désormais aussi avoir conscience que nous sommes à nouveau au nord du Califat.
Avec un petit côté « archéofuturiste » (dans le néo-califat, on brûle les instruments de musique et on instaure la charia mais on met en place des studios audiovisuels), l’État islamique nous assaille d’images via Internet : des hommes égorgés, décapités, brûlés vifs, des femmes et enfants réduits en esclavage.
On peut feindre la surprise, ou avoir de la mémoire : c’est pourtant bien ainsi que les précédents califats se sont étendus, et maintenus. Car quoi qu’en disent tous les les naïfs (ou les ignorants, ou les menteurs), l’islam n’est pas passé de Médine à Poitiers en seulement un siècle avec des Malek Chebel, et le fameux philosophe Averroès fut envoyé en exil et ses livres brûlés.
Je fais référence à l’histoire, car c’est bien là le sujet central de l’établissement de ce néo-califat auquel se rallient chaque jour, et dans le monde entier, de nouveaux partisans (car le califat illustre à merveille le caractère double de l’islam : religion et ordre politique). Le néo-califat établi par l’État islamique est une leçon à nos sociétés occidentales, exit Francis Fukuyama et sa fin de l’Histoire, c’est Dominique Venner qui avait raison ! Car, tout au contraire, l’Histoire est de retour. La vraie : celle qui est mue par les rapports – ce qui veut aussi dire parfois, souvent, les tensions ou les confrontations – entre peuples, nations, religions.
C’est 90 ans après l’abolition officielle du califat par Mustafa Kemal, 1.382 ans après l’établissement du premier calife, qu’un néo-califat à cheval sur l’Irak, la Syrie, et désormais la Libye, a été instauré. Et son chef a pris comme nom, pour régner, Abou Bakr : précisément le nom du tout premier calife ayant succédé à Mahomet ! Ce qui a été est à nouveau.
« L’homme de l’avenir sera celui qui aura la plus longue mémoire », nous a enseigné Nietzsche. Que cela soit de manière consciente ou purement instinctive (« qui se ressemble s’assemble »), les soldats et soutiens du califat – qu’ils se trouvent à Mossoul, Raqqa, Benghazi, Copenhague ou Paris – nous ont prouvé qu’ils avaient de la mémoire. Après tout, depuis des années les djihadistes ne nous nomment-ils pas les croisés ? Ou encore les kouffar, les mécréants – un terme pouvant désigner tout autant les « gens du Livre » (chrétiens et juifs), les « associateurs » (terme servant parfois à désigner les chrétiens, à cause de la Trinité et de leur adoration des saints, mais en général les polythéistes) ou encore les véritables « incroyants », les athées.
Une manière assez simple aussi de nous démontrer que du catholique enraciné à celui qui refuse l’obscurantisme islamiste au nom des Lumières, en passant par celui dont la plus longue mémoire l’entraînerait plutôt du côté du temple de Delphes, les hommes à la bannière noire ne voient qu’un seul et même ennemi. Une manière aussi de nous démontrer que face au retour de l’Histoire, nos querelles et discussions idéologiques apparaissent… byzantines.
et si nos politiciens relisaient l'histoire de l'islam ?
peut être ouvriraient ils les yeux ?
Quoique , je pense qu'ils savent mais sont prêts à tout dans l'espoir de garder quelques privilèges , en fait ils nous ont déjà sacrifiés , vendus aux ennemis devant lesquels ils se prosternent et et lèchent les babouches .
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