Hollande a nié la crise , alors pourquoi des licenciements et que fait il ?

La décision était attendue par les salariés de PSA Peugeot Citroën, où la tension était à son comble ces dernières semaines. La direction du constructeur a officiellement présenté ce jeudi en comité central d'entreprise son projet de réorganisation et annoncé l'arrêt de la production à l'usine d'Aulnay en 2014. Une fermeture qui concerne 3000 salariés. Au total, le groupe va supprimer 8000 postes en France, dans le cadre de son plan de restructuration. Outre Aulnay, l'usine de Rennes, qui fabrique les Peugeot 508 et Citroën C5 et C6, sera également très touchée: 1400 emplois sur un total de 5600 emplois sont concernés par la réorganisation. PSA va également tailler dans ses effectifs hors production, «ce qui devrait conduire à la diminution de 3600 emplois répartis sur l'ensemble des sites en France». Plus largement, un plan de départs volontaires de l'entreprise est prévu.

«Je mesure pleinement la gravité des annonces faites aujourd'hui ainsi que le choc et l'émotion qu'elles provoquent dans l'entreprise et dans son environnement. L'ampleur et le caractère durable de la crise qui affecte notre activité en Europe rendent désormais indispensable ce projet de réorganisation qui nous permet de dimensionner notre capacité de production à l'évolution prévisible des marchés», déclare Philippe Varin, le président du directoire de PSA, dans un communiqué.

Hémorragie de cash

Le groupe, qui s'enfonce mois après mois dans l'une des crises les plus graves de son histoire, joue actuellement sa survie. L'activité automobile, la principale, a perdu 500 millions d'euros au second semestre 2011, et la perte atteindrait 700 millions au premier semestre 2012, selon les chiffres communiqués par le groupe ce jeudi matin. Par ailleurs, selon Deutsche Bank, PSA a brûlé environ 1,6 milliard de cash sur les six premiers mois de l'année, après 1,7 milliard sur la seconde partie de l'année dernière.

À ce rythme, PSA pourrait être contraint à appeler au secours, même s'il n'est pas encore au bord du dépôt de bilan. Il disposait d'une sécurité financière de 9,5 milliards fin 2011, en comptant les lignes de crédit non tirées, et a lancé un plan de cession d'actifs (dont la vente du siège social et de la majorité du capital de sa filiale logistique Gefco), d'un montant de 1,5 milliard. «Le projet présenté aujourd'hui doit permettre à la division automobile, cœur de notre entreprise, de retrouver son équilibre et la capacité de mettre en œuvre sa stratégie. Nous assurons ainsi l'avenir du groupe et confortons notre base de production automobile en France», assure Philippe Varin.

Le gouvernement temporise

L'arrêt d'Aulnay, première usine automobile française à fermer depuis celle de Renault à Billancourt il y a vingt ans, fait l'effet d'une bombe. Le site est l'un des plus gros employeurs de Seine-Saint-Denis. «Ce serait un drame humain», s'inquiétait mercredi Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis et de l'Assemblée nationale. Dans ce département, où le chômage est plus élevé que dans le reste de l'Hexagone, l'ensemble de la filière automobile représente selon lui 9000 emplois. «À Aulnay comme à Rennes, un plan de sauvegarde de l'emploi sera soumis pour consultation aux instances représentatives du personnel», promet PSA.

De son côté, le gouvernement a immédiatement réagi. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré, sur Europe1, que l'expert mandaté par l'État pour examiner la situation de PSA «va regarder comment a été menée la stratégie de l'entreprise et ce qui doit être exigé dans l'intérêt des salariés». Selon elle «cette étude va durer 15 jours.» Les conclusions seront donc rendues à la fin du mois.


La semaine dernière, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, avait demandé à Philippe Varin de «faire connaître ses intentions au plus vite et de façon précise». L'État, qui ne semble pas en mesure d'empêcher un groupe privé en grande difficulté de se restructurer, pourrait concentrer son action sur la réindustrialisation du site.

C'est une annonce assez normale, sous une Présidence normale de gauche. La France prend le chemin de l'Espagne sous Zapatero. C'est normal.

2 mois, c'est le temps qu'il faut pour monter un dossier de sauvetage sérieux en réaction à l'élection du Père Noël.
Les autres grosses boutiques vont bientôt suivre.
A priori, PSA n'aurait pas d'autres options pour essayer de s'en sortir vu que la plupart des Taxes annoncées vont peser sur les entreprises...
D'ailleurs, pourquoi produire en France des voitures "françaises" (il n'y a qu'à coller un logo "Cocorico" dessus) ? Renault l'a bien compris.
Pendant ce temps là, les français achètent des Logan et des Dacia... et Renault à plutôt bonne conscience en choisissant comme signature publicitaire un tromperie commerciale qui ressemble à un défi économique : "Imported from France" ! (si là on n'est pas pris pour des c..).
Ne parlons pas de l'industrie alimentaire qui importe la plupart de ses matières premières pour les "transformer" en Région Parisienne (parfois il ne s'agit que de les emballer) et signer ainsi une production à l'allure française.
Et il en sera de même pour toute l'économie à capacité internationale jusqu'à ce que notre niveau de vie soit devenu celui de l'européen moyen qui ne travaille pas 35H par semaine pour un salaire partout inférieur.
Mais rassurons-nous, à ce rythme-là, cela ne devrait plus être très long maintenant !
Prochaine étape, réduire les allocations chômage pour obliger les indemnisés à accepter les postes moins bien payés et exercer ainsi une pression sur le salaire moyen.
Seuls nos fonctionnaires garderont leurs "acquis sociaux" financés par les salariés du privés (puisqu'eux seuls dégagent des recettes)... et les derniers "riches" qui n'auront pas réussi à fuire le pays avant d'être totalement plumés bien sûr... Mais au prix du non-remplacement d'une partie des départs en retraite quand même ; la seule solution acceptable pour ne pas avoir d'ennuis avec les camarades électeurs et le système technocratique.
Le changement, c'est effectivement à partir de maintenant.
Le prochain rétablissement de situation aura lieu le jour où le peuple reprendra la Bastille à ceux qui la lui ont volé... C'était le 06 mai 2012.

Le Ministre du dégraissement progressif dans la droite ligne du Ps va demander un rapport. Et ensuite ? Annoncera qu'il ne peut pas faire grand chose. C'est la faute à la droite, naturellement à moins que ce ne soit celle des actionnaires.

Un petit coup de baguette magique de hollande et de montebourg et tout va bien se passer ceux qui on voté hollande vous allez le regretter !!!

La France est le pays ou l'industrie est la plus chère d'Europe... 30 % plus cher que l'Allemagne, 40 % plus cher que les Royaumes Unis, je tiens à préciser que je ne parle pas des salaires mais des couts réels... en rappelant que pour gagner 100 EUR net avant impôt le cout salarial est d'environ 200 EUR auquels s'ajoutent tous les autres couts et taxes! Cela met d'emblée toute notre industrie en péril....Pour rester compétitif on joue hélas parfois avec la qualité..... et cela nuit à la réputation de la marque: Il y a dix ans les marques PSA étaient très rependues aux Royaumes Unis mais aujourd'hui toutes les concessions ferment une par une au profit de GM... de Ford et bien sur des marques Allemandes...... La situation n'est d'ailleurs pas meilleure avec Renault dont la Laguna n'est même plus importée, pendant que les Audi A4, A3 sont de plus en plus nombreuses ... tout comme les BMW vendues au même prix!!!!!!
Je viens de traverser l'Italie du Nord... même constat... les voitures françaises sont peu nombreuses La aussi les Audi et BMW font un tabac.... grace à leur image de qaulité au top.
Et chez nous les voitures française se vendent principalement à cause de remises parfois délirantes qui impacte hélàs la rentabilité.. Et encoer puisque la barre des 50% de voitures importés est franchie.

La seule solution pour empêcher la fermeture de nos usines et vendre des produits de qualité compétitifs, c'est de réduire les couts en supprimant les RTT, en alignant l'âge de la retraite sur les autres pays Européens, et aussi en finançant notre système sociale par la TVA dite sociale, comme cela a été fait avec succès et sans impact sur les prix en Allemagne et en Angleterre, le seul moyen pour d'une part faire rentrer simplement de l'argent dans les caisses immédiatement et aussi pour protéger l'industrie locale...... Alors le changement c'est maintnant... c'est l'épreuve du feu.

Il y a les employés de P.S.A mais il y a aussi la sous-traitance...
combien d'emplois perdus??? on va tout droit vers une explosion sociale en FRANCE dans les mois qui viennent,toutes les filiéres
seront touchées...ce sera la faute à SARKOZY bien sur mais pas aux
35 heures si chéres à Madame aubry....

PSA supprime 8000 emplois en France et au total cela fera 20 000 emplois avec les sous-traitants!Mais l on se garde bien de titrer l ensemble de personnes concernées!Merci les syndicats d avoir ainsi oeuvrer depuis des décennies a toujours demander plus au patronnat aujourd hui la machine a sous Française PSA a fait "Tilt"!

Montebourg, Montebourg, tralala lalère, Montebourg, Montebourg, Tralala lala. Et après , on fait quoi ?
Comment, quand on fabrique des Peugeot et pas des BMW, on peut continuer à assembler en France avec des coûts salariaux quatre à cinq fois supérieurs à ceux de la Roumanie, de la République Tchèque et autres pays de l'Est, aujourd'hui membre de l'UE ?
Comment redonner de la compétitivité à nos entreprises en commençant par augmenter le SMIC ? Comment alléger le coût de travail en refusant la TVA sociale ? etc... On peut toujours interdire à DSK d'acheter une Porsche Panamera, ou nationaliser Peugeot... la bagarre commence et les incohérences socialistes nous mènent droit à la faillite.

Que vont penser tous ces électeurs qui se sont fait berner par les belles paroles d'un Mr moi président,et qui avec toutes ses nouvelles mesures ne fait qu'alourdir le coût du travail en France ,qui avait promis de sauver l'emploie dans notre pays. Je crois que c'est très mal parti!!! Enfin que le patronat se réjouisse les syndicats ne vont pas bouger,car n'oublions pas qu'ils sont tous de gauche!!!

saco a écrit:Sauf erreur la notion de crise est réccurente depuis le milieu des années 70.