Le soutien fracassant de Trierweiler au rival de Royal
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Le soutien fracassant de Trierweiler au rival de Royal
Le soutien fracassant de Trierweiler au rival de Royal
Mots clés : Législatives, Olivier Falorni, Valérie Trierweiler, Ségolène Royal
Par Marion Brunet, Solenn de Royer
Mis à jour le 12/06/2012 à 13:52 | publié le 12/06/2012 à 13:11
Mots clés : Législatives, Olivier Falorni, Valérie Trierweiler, Ségolène Royal
Par Marion Brunet, Solenn de Royer
Mis à jour le 12/06/2012 à 13:52 | publié le 12/06/2012 à 13:11
La compagne du président a lâché une bombe mardi en soutenant le dissident Olivier Falorni, qui menace l'ex-candidate à l'Élysée à la Rochelle. Une sortie surprise alors que les ténors du PS et Hollande se mobilisent pour l'aider.
«François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets!» Alors qu'elle faisait cette confidence il y a quelques semaines dans Femme actuelle, Valérie Trierweiler, la compagne du président François Hollande, vient d'en donner une spectaculaire illustration. En soutenant officiellement sur Twitter le candidat dissident Olivier Falorni contre Ségolène Royal aux législatives à la Rochelle, la journaliste a provoqué l'émoi sur la toile, où son tweet a été repris des centaines de fois depuis mardi midi. «Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé», écrit-elle sur le site de micro-blogging.
Valerie Trierweiler
✔
@valtrier
Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé.
12 Juin 12 RÃpondreRetweeterFavori
Une déclaration qu'elle a confirmée quelques minutes plus tard à l'AFP et qui devrait provoquer de nombreux remous à l'Élysée et au PS. Elle devrait surtout relancer la guerre avec Ségolène Royal, la mère des enfants du président, qui s'est toujours montrée loyale depuis la désignation de François Hollande comme candidat du Parti socialiste à l'automne.
Olivier Falorni a découvert le tweet de Valérie Trierweiler à La Rochelle, sur la terrasse de l'Aquarium, qui a une vue plongeante sur le bateau où la patronne du PS, Martine Aubry, et la ministre du Logement et secrétaire générale d'Europe Écologie-Les Verts, Cécile Duflot, venues soutenir Royal, tenaient une conférence de presse mardi matin. Le candidat dissident ne cachait pas sa satisfaction: «Valérie m'a prévenu qu'elle l'avait fait. C'est un beau geste amical, personnel. Ce n'était pas prévu, pas orchestré. Mais ça fait chaud au cœur». «Nous avons noué une relation amicale. Je connais bien François Hollande depuis longtemps. Je suis un de ses proches. Mais le message de Valérie est un message personnel. Son message, il dit tout sur ce qu'elle souhaite dire, poursuit-il. La venue d'Aubry est pathétique, ridicule. Ce n'est pas le France 1 (le bateau sur lequel a eu lieu la conférence de presse, ndlr), c'est le Titanic. Ce soutien est un aveu de faiblesse. Une opération de sauvetage désespérée».
Ce soutien tonitruant de Valérie Trierweiler survient au moment même où la présidente de la région Poitou-Charentes, en difficulté à la Rochelle face à Falorni, mobilise les figures du Parti socialiste et du gouvernement, jusqu'à son ex-compagnon, le président François Hollande. Ce dernier lui a apporté mardi son soutien dans la profession de foi que la candidate a rédigée pour le second tour des législatives. Dans un encadré assorti de la photographie de François Hollande qui figurait sur ses propres affiches de campagne, on peut lire: «Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui».
Le tract de Ségolène Royal pour le second tour des législatives à la Rochelle.
Royal ne renoncera pas à la politique en cas de défaite
Un soutien de poids pour la candidate arrivée de peu en tête dimanche avec 32,03% des voix, contre 28,91% pour son adversaire. Celle-ci s'en est d'ailleurs prévalue mardi matin sur BFMTV-RMC, en affirmant que le chef de l'État l'avait «bien évidemment appelée» et qu'il la soutenait, ce qui est «tout à fait normal». «François Hollande a dit très clairement que j'étais l'unique candidate qui pouvait se prévaloir de son soutien et représenter la majorité présidentielle, mais surtout il a fait savoir, ainsi que son premier ministre, qu'on ne pouvait pas se maintenir en candidat dissident surtout en recevant le soutien de l'UMP et des voix sarkozystes, a-t-elle souligné. Ce n'est pas possible de voir les voix du Front national soutenir un candidat dissident uniquement pour me faire barrage». Le PS redoute en effet qu'Olivier Falorni ne soit soutenu par une partie de la droite locale, très hostile à l'ex-candidate à la présidentielle de 2007. Le président UMP du Conseil général de Charente Maritime, Dominique Bussereau, a d'ores et déjà pris parti pour le candidat dissident.
Dimanche soir, le premier ministre Jean-Marc Ayrault avait été l'un des premiers à faire preuve de solidarité avec la candidate, en l'appelant dès l'annonce des résultats du premier tour. De quoi doper à ce moment-là le moral de Ségolène Royal, qui a assuré mardi qu'elle n'arrêterait pas la politique si elle était battue dimanche prochain. «Parce que si ça arrive, ce sera dans un contexte assez malsain ou des voix sarkozystes seront venues pour me faire barrage», a-t-elle précisé. Avant d'assurer, confiante: Mais «ça n'arrivera pas parce que la morale politique, le travail doivent l'emporter».
Olivier Falorni apparaît lui aussi plus déterminé que jamais. Malgré la main tendue de Ségolène Royal et les appels du pied du PS et de François Hollande à se retirer, le dissident a été déposé sa candidature dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime dès lundi après-midi à la préfecture. «L'appareil parisien me donne des ordres, mais il oublie simplement qu'il m'a exclu de manière expéditive il y a quelques semaines, a-t-il expliqué mardi matin sur BFMTV. Pour dimanche prochain, je propose une alternative: un élu local implanté sur le territoire contre une candidate parachutée». Si Olivier Falorni était élu dimanche prochain, il se verrait toutefois fermer les portes du groupe PS à l'Assemblée.
plume- Admin
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Re: Le soutien fracassant de Trierweiler au rival de Royal
Trierweiler : la polémique Twitter censurée par Paris-Match
Rédigé par lateigne (24actu) le 12 juin 2012.
12.06.2012
Conflits d’intérêts ? Indécence ? Valérie Trierweiler, la Première concubine, et journaliste à Paris-Match, est à l’origine de la plus grosse polémique du début de quinquennat de François Hollande. Un scandale né sur Twitter et qui fait les gros titres de tous les sites d’information de France… à l’exception de celui de son employeur.
Une présidence normale avec une première concubine normale ? Le story-telling de la communication de l’Elysée a volé en éclat avec la violente sortie de Valérie Trierweiler sur Twitter, qui a choisi de prendre le contre-pied du PS et de François Hollande et de soutenir le dissident socialiste de Ségolène Royal… l’ex de François Hollande.
Mais si cette indécence ne suffisait pas, il était dit que le scandale s’ajouterait à la polémique. Le site de Paris-Match, hebdomadaire qui emploie Valérie Trierweiler, a fait le choix éditorial (en toute indépendance et impartialité) de ne pas évoquer du tout la polémique du jour, préférant parler de seconds-couteaux comme Christian Estrosi, Olivier Faure, ou du leadership de la droite française.
Et ce alors que même les sites d’information inféodés à la gauche ont abondamment traité le sujet, en soulignant le double caractère inédit de la sortie sur Twitter de la première concubine : une prise de position politique qui contredit celle du président de la République ; et une attaque personnelle à peine voilée contre la mère des enfants de François Hollande.
Pas de quoi émouvoir les équipes de Paris-Match qui restent collées à la ligne officielle qu’a défini dans toute sa majesté la seule Valérie Trierweiler : il n’y a aucun conflit d’intérêt à voir la compagne du président de la République être journaliste dans l’un des principaux hebdomadaires du pays… tout en disposant d’un cabinet à l’Elysée financé par les contribuables.
Si vous voulez savoir ce que la première maitresse de France pense et veut que vous pensiez , achetez la torchon ci dessus !
Re: Le soutien fracassant de Trierweiler au rival de Royal
Par D. H., le 13 juin 2012 à 12h3013
JUN., mis à jour le 13 juin 2012 à 12h58
Trierweiler : Ayrault remet la Première dame "à sa place"
Comme un air de leçon de morale... Au lendemain du soutien affiché par Valérie Trierweiler au dissident PS Oliver Falorni, opposé à Ségolène Royal à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi que la compagne de François Hollande devait apprendre à garder "un rôle discret" et "être à sa place".
La droite sur exploite cet couac ?
Décidément la gauche a la mémoire qui flanche , se souvient elle comment elle avait sur exploité les couacs de Cécilia ???
JUN., mis à jour le 13 juin 2012 à 12h58
Trierweiler : Ayrault remet la Première dame "à sa place"
Comme un air de leçon de morale... Au lendemain du soutien affiché par Valérie Trierweiler au dissident PS Oliver Falorni, opposé à Ségolène Royal à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi que la compagne de François Hollande devait apprendre à garder "un rôle discret" et "être à sa place".
Remontage de bretelles en règle. S'il dit refuser de faire tout un foin de "l'affaire du tweet" de Valérie Trierweiler de soutien au dissident PS Oliver Falorni, opposé à La Rochelle à Ségolène Royal (retrouver le compte twitter de Valérie Trierweiler), le Premier ministre a un avis bien tranché. Selon lui, "la droite surexploite cet épisode" et il ne faut "pas faire une affaire de cette histoire de tweet". Pour autant, Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi sur le plateau de Questions d'info LCP/Le Monde/AFP/France Info que la compagne de François Hollande rester dans "un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver. (...) Chacun doit être à sa place".
"Je ne suis pas le conseiller, moi je suis le Premier ministre. Ma responsabilité c'est d'animer le gouvernement et de mettre en oeuvre les orientations du président de la République", a-t-il souligné. Le chef de l'Etat est toujours "sur la même ligne de ne pas mélanger vie publique et vie privée", a-t-il noté.
L'affaire du tweet ? "Une perturbation, une péripétie"
Quant au rôle de la Première dame, "il n'y a pas de statut, ce n'est pas le sujet central". Le chef du gouvernement a répété qu'il n'y avait "aucune ambiguïté", s'agissant du soutien du parti à Ségolène Royal. "Là il y a cette perturbation, on va dire cette péripétie. Mais le message concernant (...) la circonscription de La Rochelle, il est très clair : le président de la République François Hollande soutient, comme moi-même, comme le PS, Ségolène Royal comme candidate", a-t-il réaffirmé, alors que "laffaire du tweet" embarassait encore mercredi au gouvernement : lire notre article > Trierweiler : "ses tweets n'engagent pas le gouvernement", selon Batho.
Et pour la suite ? Le chef du gouvernement, qui s'est déjà rendu avant le premier tour à La Rochelle pour soutenir l'ancienne candidate à la présidentielle, a confirmé ne pas avoir l'intention d'y retourner. "Ségolène Royal souhaite maintenant prendre le temps sans tapage médiatique, de contacts encore plus forts avec les électeurs de sa région, car je rappelle qu'elle est présidente de la région Poitou-Charentes", a-t-il fait valoir, au lendemain de la visite de soutien de la première secrétaire du PS Martine Aubry et de Cécile Duflot (EELV).
La droite sur exploite cet couac ?
Décidément la gauche a la mémoire qui flanche , se souvient elle comment elle avait sur exploité les couacs de Cécilia ???
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