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Une filière d'ouvriers clandestins démantelée en Haute-Corse

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Une filière d'ouvriers clandestins démantelée en Haute-Corse Empty Une filière d'ouvriers clandestins démantelée en Haute-Corse

Message  livaste Dim 5 Fév - 11:28

Une filière d'ouvriers clandestins démantelée en Haute-Corse

Publié le samedi 04 février 2012 à 07h20 - 9

C'est dans le domaine de la lutte contre le travail dissimulé une affaire inédite par son ampleur et qui illustre « l'une des facettes de l'économie souterraine, un phénomène qui constitue pour la justice une priorité comme l'a souligné le procureur général et comme je l'ai moi-même souligné lors des audiences de rentrée de la cour d'appel et du tribunal de grande instance », a déclaré, hier, le procureur de la République de Bastia, Dominique Alzeari, lors du point qu'il a fait au palais de justice, avec le colonel Lionel Lavergne, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Corse, sur l'enquête qui vient de mettre au jour une filière de travailleurs étrangers clandestins.
Une enquête de flagrance menée en trois jours
Le point de départ de l'enquête a été l'interpellation par les gendarmes, mardi en Plaine orientale, sur la voie publique, d'un Roumain en situation irrégulière sur le territoire mais en possession d'un contrat de travail non réglementaire. (1)
À partir des éléments recueillis lors de son audition, le groupement de gendarmerie de la Haute-Corse a, dans le cadre d'une enquête de flagrance en liaison avec le parquet, tiré les premiers fils d'une pelote qui s'est avérée être une filière « d'importation » d'ouvriers du BTP.
Il a mobilisé la brigade de recherches de Bastia et plusieurs brigades territoriales ainsi que son groupe de lutte contre le travail illégal, l'immigration irrégulière et la fraude documentaire, soit environ cinquante militaires.
L'enquête des gendarmes, dont le procureur a salué « la réactivité », a d'abord conduit jeudi en fin d'après-midi, à l'interpellation et au placement en garde à vue des deux gérants d'une entreprise de BTP de la région bastiaise qui sont soupçonnés d'avoir monté « une société de recrutement en Roumanie, une coquille vide dont le but était d'organiser le transfert en Corse de cette main-d'œuvre illégale »,déclare Dominique Alzeari.
Les ouvriers, qui arrivaient « par groupe » de Roumanie, via l'Italie, étaient « placés » illégalement par cette société de recrutement dans des entreprises du BTP. Ces hommes, qui touchaient un salaire mensuel d'environ 1 300 euros, « n'étaient pas déclarés et n'avaient donc pas de couverture sociale. Ce système permettait aux entreprises qui les employaient de ne pas payer de charges sociales et fiscales », signale le procureur.
Les ouvriers pensaient avoir des papiers en règle
Dans un second temps, les gendarmes ont interpellé, jeudi, en différents endroits de la région bastiaise, dans les lieux où ils étaient hébergés, trente Roumains sans titre de séjour ou autorisation de travail.
À l'issue de leur garde à vue, ces étrangers en situation irrégulière (dont vingt-deux travaillaient depuis plus de trois mois en Corse) se verront signifier par l'administration une obligation de quitter le territoire français sous trente jours.
Mais ces travailleurs n'avaient pas conscience qu'ils étaient dans l'illégalité. « Ces ressortissants roumains apparaissent comme des victimes de cette filière car ils sont venus travailler en Corse en toute bonne foi. Ils pensaient en effet avoir des papiers en règle, précise le colonel Lavergne. En revanche, ceux qui les ont fait venir savaient ce qu'ils faisaient. »
Cette filière, qui existait depuis octobre dernier, œuvrait en Haute-Corse comme en Corse-du-Sud (une dizaine d'autres ouvriers « clandestins » ont été repérés dans ce département). Et sans le coup d'arrêt mis par les gendarmes, elle « aurait continué à prendre de l'importance », estime le procureur.
Les deux gérants de la société de recrutement ont été mis en examen, hier, par un juge d'instruction pour « travail dissimulé » et « aide à l'entrée, la circulation et le séjour irréguliers d'étrangers en France » et ont été placés sous contrôle judiciaire.
Mais les investigations sont loin d'être terminées.
Une information judiciaire étant désormais ouverte, les gendarmes vont maintenant s'intéresser aux entreprises corses qui ont utilisé cette main-d'œuvre illégale.
La poursuite de ces investigations va les amener également à se pencher sur le volet roumain de l'affaire et ils vont pour cela, se rapprocher de l'office central de lutte contre le travail illégal.

1 - Comme il était présent depuis plus de trois mois en France, ce ressortissant de l'Union européenne aurait dû être déclaré à la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) et posséder un titre de séjour.


C'était évident ,depuis quelques mois nous avons vu arriver beaucoup , beaucoup de Roumains et certains patrons n'hésitent pas à le spréférer aux Corses , puisqu'ils coûtent moins chers !
Uns femme me racontait , il y a quelques semaines , que son mari devait faire la saison des clémentines , il a été rappelé la veille par le patron qu'il avait été remplacé par un Roumain !
livaste
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