L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
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L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
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Zone euro : le détail du plan anti-crise adopté cette nuit
Publié le 27.10.2011, 06h54 | Mise à jour : 08h06
«Un accord sur un programme global a été conclu», a annoncé le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy à l'issue de près de dix heures de tractations. |
Georges Gobet
Zone euro : le détail du plan anti-crise adopté cette nuit
Publié le 27.10.2011, 06h54 | Mise à jour : 08h06
«Un accord sur un programme global a été conclu», a annoncé le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy à l'issue de près de dix heures de tractations. |
Georges Gobet
LeParisien.fr
L'accord a été conclu vers 4 heures ce jeudi matin. Au bout de près de dix heures de négociations, les 17 pays de la zone euro sont parvenus dans la douleur à boucler les grandes lignes d'un plan anticrise, mais avec encore des inconnues. «Un accord sur un programme global a été conclu», a annoncé le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy.
50% de la dette grecque effacée
Les dirigeants européens ont réussi à lever in extremis un blocage portant sur un point central de leur système de défense : l'effacement d'une partie de la dette grecque. Les banques et fonds d'investissements privés qui détiennent cette dette ont accepté de renoncer volontairement à 50% de leurs créances d'ici à 2020. A partir de janvier 2012, ils échangeront leurs obligations de dette grecques contre d'autres dont la valeur sera diminuée de moitié. Cela représente un effacement de 100 milliards d'euros de la dette grecque, actuellement de 350 milliards d'euros. Le Fonds de stabilité de la zone euro (FESF) apportera à ces créanciers privés 30 milliards d'euros de garanties sur ces nouvelles créances.
Le plan de 109 milliards d'euros d'aide publique (UE et Fonds monétaire international) pour la Grèce décidé le 21 juillet est remplacé par un autre, d'un montant de 100 milliards d'euros, jusqu'en 2014, qui s'accompagnera d'une étroite surveillance par les créanciers de la mise en oeuvre des réformes réclamées au pays. Athènes devra trouver 15 milliards d'euros pour réduire sa dette en procédant à des privatisations.
Recapitalisation des banques qui en auraient besoin
Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, la directrice générale du FMI Christine Lagarde et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker ont dû intervenir personnellement dans la nuit pour trouver un compromis avec les banques, alors que les discussions étaient enlisées. En échange de l'effort demandé au secteur bancaire, les établissements qui en auraient besoin seront recapitalisés.
Les besoins qui concerneront 70 établissements ont été chiffrés à 106 milliards d'euros par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Toutefois les marchés estiment que les besoins sont nettement supérieurs. Le FMI a lui-même parlé de 200 milliards d'euros. Les banques grecques sont les principales concernées (30 milliards) devant les banques espagnoles (26,16 milliards) et italiennes (14,77 milliards).
Un parachute financier porté à 1 000 milliards
Pour éviter que la crise de la dette ne gagne l'Italie et l'Espagne, la puissance de feu du Fonds de secours financier pour les pays en difficulté a été portée à 1 000 milliards d'euros dans un premier temps. Actuellement, le Fonds de secours (FESF) est doté d'une capacité de prêts théorique de 440 milliards d'euros, enveloppe jugée insuffisante face à l'ampleur des turbulences. Sur les 440 milliards d'euros de départ, le FESF dispose encore de 250 à 275 milliards d'euros disponibles. Mais il n'est pas certain que le montant de 1 000 milliards suffise à rassurer les marchés, qui attendaient le double.
De nouveaux investisseurs, la Chine en tête
Deux mécanismes devraient se compléter. Le premier consistera à garantir une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés lorsqu'ils achèteront des obligations souveraines sur le marché primaire. L'autre consistera à créer un ou plusieurs fonds spéciaux (special purpose vehicles) destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme la Chine ou la Russie. Le texte évoque, sans plus de précision, «une coopération encore plus étroite avec le Fonds monétaire international».
La Chine et la Russie ont fait état de leur intérêt et le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, a prévu de s'entretenir de ce sujet avec le président chinois Hu Jintao jeudi. Une réunion des ministres européens des Finances est envisagée pour finaliser les détails.
La discipline budgétaire renforcée
Les règles d'or sur l'équilibre budgétaire seront généralisées. Parmi les mesures prévues pour renforcer la discipline budgétaire commune de l'Union monétaire figure «l'adoption par chaque Etat membre de règles sur un budget équilibré transmettant le Pacte de stabilité et de croissance dans la législation, de préférence au niveau constitutionnel ou équivalent, d'ici fin 2012», indique le texte.
La gouvernance économique de la zone euro également
Des sommets de la zone euro auront lieu deux fois par an. Ils seront présidés, au moins dans un premier temps, par le président de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy. Un changement du traité de l'UE est envisagé.
La Banque centrale européenne en pompier
Dernier volet du système anti-crise : la zone euro compte sur la poursuite du soutien de la BCE, qui actuellement maintient à flot l'Italie et l'Espagne en rachetant leur dette publique sur les marchés pour éviter que les taux d'emprunt obligataires ne s'envolent. L'Italien Mario Draghi, qui doit succéder début novembre à Jean-Claude Trichet a signifié mercredi qu'il poursuivrait sur la même voie en maintenant les mesures «non conventionnelles» de l'institut monétaire face à la crise.
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
la chine investisseur.....même si elle détient une grosse partie des dettes souveraines, qu'elle investit déjà ...la chine va tenir le monde entier dans sa main de fer....
sinon, oui, une règle d'or concernant les budgets de chaque état est vraiment nécessaire...au grand dam de Sapin qui persiste sur les 60 000 emplois dans l'EN....(quoiqu'il pourra le faire en taxant à fond les "riches".
sinon, oui, une règle d'or concernant les budgets de chaque état est vraiment nécessaire...au grand dam de Sapin qui persiste sur les 60 000 emplois dans l'EN....(quoiqu'il pourra le faire en taxant à fond les "riches".
Invité- Invité
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
franline2 a écrit:la chine investisseur.....même si elle détient une grosse partie des dettes souveraines, qu'elle investit déjà ...la chine va tenir le monde entier dans sa main de fer....
sinon, oui, une règle d'or concernant les budgets de chaque état est vraiment nécessaire...au grand dam de Sapin qui persiste sur les 60 000 emplois dans l'EN....(quoiqu'il pourra le faire en taxant à fond les "riches".
La Chine investisseur de l'UE me fait peur ! Pour ce qui est du "sommet "tant médiatisé" un économiste disait hier soir après le discours de Nicolas Sarkozy que la conclusion de ce " sommet européen" n'avait en fait que mis une rustine sur un pneu mais que cela ne durerait pas éternellement.
Quand à taxer les riches pour trouver des fonds je crois avoir compris que le Gouvernement avait mis cette possibilité dans la préparation du budget qui ne sera terminé qu'après la réunion prochaine du G20 présidée par Nicolas Sarkozy.
La règle d'or j'y suis très favorable à condition qu'on ne la laisse pas à réaliser au successeur quelqu'il soit. Elle doit s'opérer de suite or en France cela est absolument impossible chacun le sait.
Les 60 000 postes dans l'EN ne serait pas un luxe et de l'argent en France il y en a. Je ne prendrai que la proposition de Pécresse qui souhaite taxer les français planqués à l'étranger qui gagnent des sommes colossales ( je pense aux sportifs et autres comédiens ).
Quand à taxer les riches pour trouver des fonds je crois avoir compris que le Gouvernement avait mis cette possibilité dans la préparation du budget qui ne sera terminé qu'après la réunion prochaine du G20 présidée par Nicolas Sarkozy.
La règle d'or j'y suis très favorable à condition qu'on ne la laisse pas à réaliser au successeur quelqu'il soit. Elle doit s'opérer de suite or en France cela est absolument impossible chacun le sait.
Les 60 000 postes dans l'EN ne serait pas un luxe et de l'argent en France il y en a. Je ne prendrai que la proposition de Pécresse qui souhaite taxer les français planqués à l'étranger qui gagnent des sommes colossales ( je pense aux sportifs et autres comédiens ).
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
livaste a écrit:Tu veux dire en taxant tous les salariés !!
Ce serait purement inégalitaire. Les salariés d'en bas comme les classes moyennes ont déjà largement été mis à contribution par les Gouvernants. Il serait peut-être temps de réfléchir à d'autres moyens de remplir les caisses de l'Etat et il en existe un paquet !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
Jeanclaude a écrit:livaste a écrit:Tu veux dire en taxant tous les salariés !!
Ce serait purement inégalitaire. Les salariés d'en bas comme les classes moyennes ont déjà largement été mis à contribution par les Gouvernants. Il serait peut-être temps de réfléchir à d'autres moyens de remplir les caisses de l'Etat et il en existe un paquet !
Voilà toujours le même discours irresponsable faire payer les riches !
Mais c'est qui qui te fourni du travail ? Ben les plus riches !
C'est pas le salarié lambda payé a jouer a tetris derrière son ordi, qui va monter sa boite et créer de l'emploi, donc c'est normal que les riches ne paient pas trop d'impôt parcequ'ils créent de l'emploi eux !
Sinon pour en revenir à la Grèce nos gourvernants et surtout notre président sont arrivés à contenter tout le monde en faisant payer l'addition à la Chine, et ça c'est du grand art !
Une raison de plus pour voter pour Nicolas en 2012 !
Francis XV- sympathisant
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Date d'inscription : 29/10/2011
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
"Mais c'est qui qui te fourni du travail ? Ben les plus riches !"
Et si il n'y avait pas de salariés pour faire tourner les boites, il n'y aurait plus de riche. Ce sont bien les salariés, qui par leur travail enrichissent leurs patrons.
Et si il n'y avait pas de salariés pour faire tourner les boites, il n'y aurait plus de riche. Ce sont bien les salariés, qui par leur travail enrichissent leurs patrons.
Georges- Président du Conseil Général
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Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
"Sinon pour en revenir à la Grèce nos gourvernants et surtout notre président sont arrivés à contenter tout le monde en faisant payer l'addition à la Chine, et ça c'est du grand art !"
En empruntant à la Chine, c'était surtout la solution de facilité, et la Chine ne paient rien, elles prète à l'Europe et va se faire un max d'intérêt, sans compter les contre-parties offertes à ce pays dont on se garde bien de nous parler. Si c'est du grand art, c'est surtout pour la Chine.
En empruntant à la Chine, c'était surtout la solution de facilité, et la Chine ne paient rien, elles prète à l'Europe et va se faire un max d'intérêt, sans compter les contre-parties offertes à ce pays dont on se garde bien de nous parler. Si c'est du grand art, c'est surtout pour la Chine.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
Quand le patrimoine européen sera propriété chinoise, nul doute que nous entendrons un discours différent chez les chantres de la solution actuelle.
Invité- Invité
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
Georges a écrit:"Sinon pour en revenir à la Grèce nos gourvernants et surtout notre président sont arrivés à contenter tout le monde en faisant payer l'addition à la Chine, et ça c'est du grand art !"
En empruntant à la Chine, c'était surtout la solution de facilité, et la Chine ne paient rien, elles prète à l'Europe et va se faire un max d'intérêt, sans compter les contre-parties offertes à ce pays dont on se garde bien de nous parler. Si c'est du grand art, c'est surtout pour la Chine.
N'empêche que quoi t'aurait préféré qu'on se fasse racheter au rabais par des fonds de pensions américains ?
Au moins les chinois seront surement moins voraces et surtout étant en concurence avec les fond d'investissement américains et ceux des états du golfe, ça nous évite la mise sous tutelle de l'Europe par les anglo-saxons.
Et on a beau critiquer Sarko sur son action en 4 ans , le fait qu'il ait envoyé chier Cameron façon Cambronne lors des reunions mérite des Bravos !
Francis XV- sympathisant
- Nombre de messages : 27
Date d'inscription : 29/10/2011
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
et, dans le même temps il met en place une convergence fiscale avec l'Allemagne! depuis le temps qu'on hurle contre la concurrence déloyale entre tous les pays européens, il était temps de commencer à y penser, et inciter ainsi les autres pays à s'aligner en mettant de coté le dumping social intra muros !!! l'Union fait la force.... les chinois ont besoin de nous pour consommer... donc, ils aident l'UE...au grand dam des USA qui avaient cessés d'injecter des dollars dans nos banques...histoire de faire croire que cette crise c'est la faute à l'UE !Francis XV a écrit:Jeanclaude a écrit:livaste a écrit:Tu veux dire en taxant tous les salariés !!
Ce serait purement inégalitaire. Les salariés d'en bas comme les classes moyennes ont déjà largement été mis à contribution par les Gouvernants. Il serait peut-être temps de réfléchir à d'autres moyens de remplir les caisses de l'Etat et il en existe un paquet !
Voilà toujours le même discours irresponsable faire payer les riches !
Mais c'est qui qui te fourni du travail ? Ben les plus riches !
C'est pas le salarié lambda payé a jouer a tetris derrière son ordi, qui va monter sa boite et créer de l'emploi, donc c'est normal que les riches ne paient pas trop d'impôt parcequ'ils créent de l'emploi eux !
Sinon pour en revenir à la Grèce nos gourvernants et surtout notre président sont arrivés à contenter tout le monde en faisant payer l'addition à la Chine, et ça c'est du grand art !
Une raison de plus pour voter pour Nicolas en 2012 !
Invité- Invité
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
Franline.... elle si Française. Mais Sarkozy a dit , j'applique.
Pratt- Candidat
- Nombre de messages : 386
Age : 54
Date d'inscription : 26/08/2011
Re: L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
franline2 a écrit:
Il met en place une convergence fiscale avec l'Allemagne! depuis le temps qu'on hurle contre la concurrence déloyale entre tous les pays européens, il était temps de commencer à y penser, et inciter ainsi les autres pays à s'aligner en mettant de coté le dumping social intra muros !!! l'Union fait la force.... les chinois ont besoin de nous pour consommer... donc, ils aident l'UE...au grand dam des USA qui avaient cessés d'injecter des dollars dans nos banques...histoire de faire croire que cette crise c'est la faute à l'UE !
Voilà ou je voulais en venir, bien joué Nicolas ! Encore bravo !
Francis XV- sympathisant
- Nombre de messages : 27
Date d'inscription : 29/10/2011
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